Avis du vol entre Sao Paulo et Paris en classe Affaires avec LATAM

Bonjour à toutes et à tous,

Suite et fin de ce routing printanier avec un retour anticipé à Paris.

En effet, j'avais initialement prévu de traverser l'Atlantique par le sud avec un vol GRU-JNB puis un retour JNB-LHR-CDG.

Malheureusement, j'ai été un peu perturbé par des raisons familiales à quelques jours de mon départ et j'ai fait mes bagages à l'arrache le soir même. J'en ai oublié mon carnet de vaccination…

L'Afrique du Sud se protège de la fièvre jaune et impose la vaccination aux voyageurs, même en transit.

Arrivé au check-in à GRU vers 16h pour un vol prévu à 18h, l'agente me demande mon carnet …ben je ne l'ai pas.

Seule solution, rentrer directement à Paris, on va arrêter les c…

Je lui demande ce qu'elle peut faire : il reste 1 place en J par le vol de 22h35. BA ayant émis le billet, c'est à eux de régler le problème. Les joies des alliances… Elle m'indique le desk BA qui est fermé !
je reviens sur mes pas et lui demande de les appeler ce qu'elle fait mais aussitôt me tend le combiné, son anglais étant limité. Le desk BA me signifie qu'avec mon tarif RTW je ne peux prendre ce vol et après plusieurs minutes de recherche, le gentleman m'annonce que le 1er vol éligible est dans 2 semaines !!!

Un vol AF part vers 19h, je les appelle donc : plus de place aujourd'hui, quelques dispo demain au même tarif que le TAM du jour. Ce sera donc TAM.

Je règle le tout au desk ticketing et reviens pour le check-in. Une histoire qui me coûte un bras mais c'est de ma responsabilité.

Ceci étant précisé, passons au FR avec le rappel du routing à jour.

Le taxi me dépose devant l’entrée de GRU, pour le moment, je vais toujours à JNB.

Un aéroport qui semble plutôt immense mais peu de trafic routier à cette heure.

A l’intérieur, c'est une autre histoire, c'est plutôt fréquenté.

Le desk Premium étant bien chargé, une agente m'invite à enregistrer dans un espace réservé au super-Platinium-doré du FFP de LATAM dans le petit bureau à droite après les tuyaux d'incendie. Merci m'dame.

Le lieu du supplice vu de face…

C'est à partir de là que les ennuis commencent, je vais traverser et retraverser ces espaces vers les différents desks (BA, LATAM,…).

Je n'avais pas trop l'esprit à prendre des photos pendant cette phase, me voilà maintenant face aux portes d'embarquement : on ne peut pas les rater.

Voici le nouveau sésame imprimé sur papier recyclé.

Passage du PIF rapide grâce à une file prioritaire.

Serpentons jusqu’à notre porte, la 303.

Ségrégation des flux, à droite pour nous.

Comme dans tout bon aéroport normalement constitué, le duty-free nous ouvre les bras pour nous réconforter … et nous faire les poches.
Je céderai à la tentation, uniquement pour assouvir mon vice nicotinique.

Ici, on vend des drones, bizarre dans un aéroport.

Le FIDS me confirme l'heure et la porte d'embarquement. Le vol est identifié comme LATAM mais il est bien opéré par TAM en code JJ.

Un salon couvre le secret de Victoria.

C'est flou mais c'est quand même par là.

Les marchands du temple ont quitté la nef au toit ondulé.

L'embarquement a démarré pour les passagers prioritaires.

On descend cette rampe qui ne me dit rien qui vaille : encore un PAXbus ?

Non, un long finger sinistre pas encore envahi des promesses mirobolantes d'une banque sino-britannique.

Puis la lumière fut même s'il faisait nuit.

Le nez du raton-laveur, 1er de son genre sur les terres américaines.

Il s'agit, comme la trappe l'indique partiellement, du PR-XTA livré neuf fin 2015.

L'instant du régal pour le Grand Vizir de la Sublime Porte.

La cabine, sièges rouges et lumière dans la même tonalité, est chaleureuse.

Je privilégie systématiquement les vols de nuit qui offrent le full-access : jouer à saute-mouton au milieu de la nuit est pénible. Ici, je n'avais pas trop le choix à part d'attendre la cabine Best d'AF le lendemain.

Chaque siège est déjà pourvu de son sur-matelas, d'une couette et d'un oreiller. C'est parfait, c'est tout ce que je recherche !
​Le sur-matelas et surtout la couette sont d'excellente qualité, peut-être ce que j'ai vu de mieux en J.

Mon voisin arrivera à la fin de l'embarquement. Un jeune qui, je l'apprendrai grâce à une conversation téléphonique dont le volume aurait fait exploser le DBmètre des experts du site, appartient au milieu de la mode et part en shooting à Paris. Ses hurlements n'augurent rien de bon, affaire à suivre…

Mon siège ainsi équipé.

Le pilier central dans lequel se cache la tablette.

Ladite tablette en 1 bloc qui est spacieuse.

Gestion centralisée du siège et en-dessous la télécommande de l'IFE.

Les voisins ne sont pas bruyants, c'est désertique.

PAS très confortable avec,  à la pointe de mes pieds, un tiroir pour y ranger ses petites affaires.

En gros plan et ouvert.

C'est pas le tout mais qu'y a-t-il au menu qui vient de nous être distribué ?

On nous propose ici une collation rapide pour permettre aux PAX de dormir au plus vite. Parfait, c'est même trop.

Pour le petit déjeuner, LATAM propose de faire son choix grâce à un questionnaire à remplir en début de vol. Je l'ai déjà dit (c;est ça les vieux) mais je trouve cela pratique

Qu'est-ce qu'on boit dans cette gargote ?
Les softs…

Les durs…

… et les demi-durs.

Carte identique à celle proposée lors de mon vol précédent (le FR est toujours disponible^^).
Elle privilégie les vins sud-américains ce qui est juste et bon.

Finissons le tour du propriétaire avec la patère et une prise USB frontale.

Entre les 2 ottomanes, les coffres à papier.

La têtière au logo LATAM.

Côté droit du siège, la connectique moderne indispensable pour nos jouets.

La carte de sécurité.

Entre-temps, mon voisin tel Zorro est arrivé., sans se presser.

Et pour finir la zapette hyper-dépouillée

L'enfant présente beaucoup plus de boutons sur le derrière que sur sa face.

La géolocalisation est active, l'IFE de bonne qualité.

La totalité du parcours d'aujourd'hui.

Un petit verre d'eau d'accueil, la fashion-victim est couchée, fourbue. Une mensuration de son anatomie la plus intime nous est fournie, Monsieur fait du 42.

Dehors, la pluie fait son apparition dans le calme le plus total.

La PNC, tout de bleu vêtue mais sans pantalon ce coup-ci (référence subtile au FR précédent) nous désinsectise sous le regard inquiet de cette passagère frigorifiée.

Puis, les consignes de sécurité sont diffusées. Le jaune est à la mode, on se croirait à CDG.

LATAM nous précise alors que les amenities sont disponibles aux galleys. Ceci signerait-il la mort de la trousse de plus ou moins bon goût dont nous sommes gratifiés sauf chez certains pingres ?

Que nenni, les tricots rayés sont de retour (photo récupérée d'un FR précédent). Ceux-la sont sans danger, on peut l'ouvrir.

Par la caméra, on distingue le crabe-pousseur qui s'en vient.

A l’intérieur, le moodlighting se met aux couleurs du pays de destination, les chœurs de l’armée Rouge entonnent alors la Marseillaise bientôt suivis en contrepoint par les Petits Enfants à la gueule de bois, ça a de la gueule !

On finit par mettre en route …

En passant, RAM au contact

Bleu ou vert ?

Nous voilà partis, 9.700km à parcourir.

Une autre manière de voir les choses.

C'est là que j'oublie tous mes devoirs de FRiste (que je n’étais pas à l’époque, pas le fouet) puisque je vais me coucher direct. N'ayant pas faim, je privilégie le repos.

Mon voisin ira encore plus vite que moi, je ne l'entendrai plus jusqu’à 40mn de l’arrivée quand la PNC le réveillera. Pas emm… celui-là finalement.

C'est ici que je me réveillerai, j'ai à peine dormi 6h. Je resterai marmotter jusqu'au petit dej.

Petit dej que voilà, 3 cafés me suffiront.

Arrivée par Saint-Quentin-en-Yvelines.

Le temps est nuageux mais cela reste suffisamment clair pour admirer Paris

Quelque part en France…

CDG et ses voix rapides.

Le T1, purement suisse à cette heure.

Faites taire les chœurs !

L'émir est encore là avec son B748. A mon avis, il doit pas faire du saute-mouton dans la nuit.

L'instant préparation lactée au chocolat avec mon Supreme voisin.

Finger in the nose de l'avion pour descendre.

Et puis c'est le parcours bien connu sur les longs tapis : la voix est libre, on fonce !

Après la sortie de Parafe (tiens, il marchait aujourd'hui), on remonte chercher les bagages.

Le tube du printemps.

Nous arrivons avec plus de 30mn de retard mais les bagages seront livrés très rapidement confirmant les 7 mn indiquées sur cet écran.

Ce vol signe la fin de ce périple dont vous trouverez le tracé sur la carte ci-dessous.

2 semaines après mon retour, QF m'enverra sa carte dorée et un boîtier avec 2 "bidules", des Q bag tags. Ce sont des tags bagages électroniques qui permettent d’accélérer les procédures d'embarquement et accessoirement de réduire les charges de QF : check-in à l'OLCI et bag drop, c'est tout.
Ceci ne fonctionne que pour les vols domestiques.

Merci pour votre accueil sur ce site, vos lectures attentives et vos commentaires bienveillants.

A bientôt pour de nouvelles aventures !

Laurent