Bonjour à toutes et tous,
Nouvel opus de ce routing qui n'en finit pas !
Promis, c'est le dernier vol sur Saab340 et Real Tonga.
Pas de découverte AvGeek dans ce FR puisque tout a déjà été présenté : l'avion et les 2 aérogares. La boucle est bouclée.
Vous trouverez un bonus quelques photos de Ha'apai en fin de FR, je crois que je viens d'écraser ces photos dans la manip… désolé pour la peine occasionnée !
Une nouvelle fois, un rappel du routing ci-dessous :
Enchainement de vols
- 1BA307 - Affaires - Paris → London - Airbus 320
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- 10
- 11
- 12
- 13RT896 - Economique - Lifuka → Fuaʻamotu - Saab 340
- 14VA60 - Affaires - Fuaʻamotu → Auckland - Boeing 737-800
- 15QF154 - Affaires - Auckland → Melbourne - Boeing 737-800
- 16QF414 - Affaires - Melbourne → Sydney - Airbus 330-200
- 17LA800 - Affaires - Sydney → Auckland - Boeing 787-9
- 18LA800 - Affaires - Auckland → Santiago du Chili - Boeing 787-9
- 19LA4830 - Affaires - Santiago du Chili → Sao Paulo - Boeing 777-300ER
- 20JJ8108 - Affaires - Sao Paulo → Paris - Airbus 350-900
Me voilà revenu sur le parking de cette aérogare de HPA pour mon vol retour vers la capitale puis vers AKL.
Durant mon séjour sur cette île, nous étions 4 guests dans l’hôtel, nous occupions 2 bungalows sur la dizaine disponibles.
Au programme : promenades en vélo (il n'y a qu'une seule route qui traverse l’île de part en part), trekking et surtout snorkelling au milieu de poissons multicolores. Repos total loin des foules donc.
Les Tonga offrent aussi la possibilité de voir des baleines mais pas lors de mon voyage (avril).

Ce complexe aéroportuaire (si, si) a été financé par le gouvernement australien et inauguré en 1998.

Le voici dans sa totalité avec en face de vous l’entrée qui fait aussi office de sortie : les flux de PAX sont donc mélangés.

A nouveau, notre Saab340 (A3-PUA) sera notre appareil du jour.

J’hérite du 8A, siège hublot isolé avec 1 hublot contrairement au 2A qui est aveugle.

Mon reçu bagage indiquant son poids, juste à la limite acceptée. A noter que certains passagers enregistraient du fret dépassant allègrement les 15kg sans payer quelque redevance que ce soit…

L'endroit du décor avec cette aérogare vue de la piste.
Cet aéroport est baptisé du nom de la princesse royale Silote (Charlotte) Pilolevu, sœur du roi actuel.
La société tongienne reste structurée autour de la famille royale et de 33 familles nobles dont les titres sont transmis de génération en génération.

Il est l'heure d'embarquer sous un beau ciel bleu.

Le traditionnel instant porte.

Il est toujours là lui, c'est bon signe.
En 1998, date à laquelle la production de cet appareil a été stoppée, 459 exemplaires avaient été construits. Je ne sais combien d'autres volent encore.

Le non moins célèbre fuselage shot.

Le vol sera presque vide aujourd'hui, nous sommes lundi.
A noter qu'aucun vol n'est opéré le dimanche, jour dédié à l’église.
Aucun magasin, aucun restaurant ne doit ouvrir, la police patrouille pour contrôler que cette loi soit bien respectée.
La propriétaire de l’hôtel ou j’étais, une australienne avec qui j'avais sympathisé, organisait un dimanche une fête pour le 1er anniversaire de son petit-fils. Beaucoup de monde était invité, elle m'y avait convié.
A peine 30mn après le début des festivités, la police est arrivée pour contrôler qu'il s'agissait bien d'une fête privée et que la porte du jardin était bien fermée pour ne pas laisser entrer de potentiels clients.

A bord, un PAS réduit mais pour un vol de 50mn, ça passe. Les coffres à bagage sont maigrelets, il me faut donc garder mon sac à dos dans les pattes (je l’éjecterai sur le siège à coté après le décollage).

Roulage très court vers la piste au son des turboprop qui chantonnent.

On va s'aligner en bout de piste.

Virage …

La piste dans toute sa longueur (700m).

Une fois à l'altitude de croisière, le lancinant spectacle des îlots et lagons reprend ce qui est loin de me déplaire.



C'est reposant même avec le ronronnement régulier des 1.700 chevaux des GE-CT7.



A bord, c'est la traditionnelle distribution d'eau, versée directement depuis la carafe.


Dehors, le spectacle continue, sous toutes ses formes et ses couleurs.



Puisque nous avons le temps, jetons enfin un œil au magazine de bord.

Le mot de bienvenue du boss

Il s'agit en réalité d'un support publicitaire ventant toutes les activités du pays. Il faut dire que la flotte de RealTonga ne nécessite qu'un encart d'un quart de page et les liaisons, un 2eme quart.
Faisons le tour tout d'abord des aspects culinaires : une bonne pizza pour commencer… Le gamin à l'air d’apprécier.

Passons maintenant au Billfish qui, comme son nom l'indique, doit concocter des recettes de poisson à la mode locale. J'en salive d'avance…
Ben non, ils font des burgers avec de la bière (Steinlager est-il précisé dans le texte) ou du cidre (idem).
A noter que les toilettes ont été refaites, merci Robert.


Ici aussi, on boit de la bière, côté restau, on repassera.

Puisqu'on est dans le liquide, continuons le tour de piste.
Une bière locale, la meilleure du monde brassée par des moines trappistes depuis des siècles… euh non, depuis 1987, sans les moines.

Enfin, un vin NZ célébré dans le monde entier.

La poste y va aussi de son annonce pleine page ! On peut même y manger et boire.
A noter que la vente des timbres rapporte 8% du PIB des Tonga, pas négligeable.

Au milieu des inserts des marchands du temple, on trouve quelques articles sur les beautés de ce pays.
Vava'u et ses baleines …


… ou Ha'apai et ses plages.

Tout cela peut se financer grâce à une bande de joyeux lurons, les banquiers de la BSP (filiale de la 1ere banque papoue).

Pendant ce temps-là, on a atterri sans coup férir : vous reconnaissez immédiatement l’aérogare de TBU maintes fois reportée !

Mais oui, c'est bien Fua'amotu avec sa célèbre terrasse.

Allez hop, on descend.

Dernier regard sur le bec de ce vénérable oiseau.

Un peu disproportionné pour nous ça.

La voiture de la sécurité dont l'origine locale est douteuse.

Énième récupération des bagages, la dernière fois ici.

Les douanes sont débordées.

Me voilà dehors, prêt à repartir sur une petite île, Fia Fia que l'on gagne en bateau depuis le port. Un chauffeur va m'y conduire.

Pour finir, je vous propose donc les quelques photos qu'il me reste de Ha'apai en attendant le vol retour vers AKL.
Merci de votre lecture !
Laurent
Merci Laurent pour ce FR.
la police patrouille pour contrôler que cette loi soit bien respectée. =>du coup la police travaille, elle...^^
On dirait la même PNC que sur le vol précédent.
A bord on se délecte visuellement d'un énorme hamburger pas très local.
C'est toujours aussi beau le survol des îles.
quelques couchers de soleil universels. Là aussi quelque soit l'endroit c'est magique.
A bientôt
Bonjour Valérie et merci de ton commentaire,
La police veille, elle doit avoir une dérogation... par la police.
Comme Esteban, tu as un œil de lynx : effectivement c'est la même PNC. Cela dit avec 1 avion, la rotation du personnel doit être facile à organiser !
Je n'ai trouvé que 2 restaus proposant des menus locaux dont 1 tenu par... des australiens !
Les couleurs bleu/vert du jour et les orange/rouge du soir me plaisent toujours, je ne m'en lasse pas.
A bientôt !
Merci pour le partage Laurent !
La police qui patrouille pour vérifier la fermeture dominicale des commerces, et bien !!
En vol c'est très basique mais ça fait le job. Tiens, la photo que tu as prises en débarquant, et bien c'est en voulant faire la même sur le Dash LOT que je me suis vautré :)
A bientôt !
Bonjour Stephan et merci pour le commentaire,
Oui, la police rôde, pas d'ouverture dominicale.
La différence entre nous à la descente de l'escalier c'est peut-être le coup de barre (au chocolat) que tu as eu pendant le vol. De mon côté, il n'y avait aucun risque de débauche culinaire de cet ordre !
A bientôt !
Merci pour le récit Laurent !
C'est à se demander ce que fait la police le reste de la semaine !
Le magazine de bord est vraiment passionnant... J'ai cru un instant qu'ils allaient pousser le vice jusqu'à mettre une photo des toilettes rénovées, on échappe heureusement à ça !
A bientôt !
Bonjour Robin et merci de ton commentaire,
Le reste de la semaine ? Ils font des contrôles routiers ! J'avais loué une voiture (enfin, la propriétaire de l’hôtel à Tongatapu m'avait donné les clefs de sa voiture, il fallait juste revenir avec le même niveau d'essence) et je me suis fais arrêter par 2 policiers qui étaient assis dans un arrêt de bus.
L'un s'est levé et m'a fait signe de m’arrêter car j’étais en excès de vitesse...
Je descends et discute avec eux quand l'un d'eux remarque qu'un pneu est dégonflé. Finalement, ils vont m'aider à trouver un garage.
Je n'ai pas eu d'amende et j'ai dû payer quelques dizaines de centimes le garage. Je leur ai donné un petit billet pour m'avoir aidé...
Je présente le magazine sur le ton de l'humour mais il faut remettre les choses dans leur contexte : c'est comme le magazine d'une association en France qui demande des aides aux commerçants pour fabriquer ledit magazine : chacun fait son encart publicitaire à sa façon , il n'y a certainement pas de boite de comm derrière, c'est très artisanal.
Si Robert donne de telles précisions (heureusement qu'il ne donne pas les preuves !), c'est que ça devait vraiment être terrible avant !
A bientôt !
Salut Laurent
On prend les mêmes et on recommence, même la PNC a son sosie, à moins qu'elle n'est une soeur jumelle... Ou que ce soit la même...
Rien que pour le survol de ces atolls je suis partant !
Merci pour ce beau FR et ses couchers de soleils, oiseaux et plages qui font rêver...
A bientôt.
Salut Hervé,
Avec 1 seul avion, je pense que la gestion du staff est facile y compris pour les PNC !
Plages, foret atolls, c'est vrai que c'est dépaysant. Il manque quand même quelques points d'intérêt culturels mais ça n'a pas été une priorité pour eux donc leur patrimoine a largement disparu.
Pour quelques jours, on se contente facilement de ce qui reste !
A bientôt !
Merci Laurent pour ce FR.
« 5kg sans payer quelque redevance que ce soit » il me semblait bien que c’était une compagnie tongienne qui avait relancé la pesée des pax pour facturer le prix du billet.
Vivre d’amour et d’eau fraîche : voilà une de cochée avec le service à bord.
FR.com est devenu le relais de pub pour la vie économique des Tonga. Il y aura plus de hit grâce au site vs le mag de bord que de clients pourtant.
Bonjour Quentin et merci du commentaire,
Je ne savais pas qu'ils avaient pratiqué un prix au kilo ! J'ai souvent été pesé avec mon bagage spécialement lors de vols en petits coucous (Vanuatu, Fidji,...) mais c’était pour l’équilibrage j'imagine. En tout cas, on ne m'a jamais demandé un supplément tant que le poids de mon bagage restait dans la limite.
Le service est très rudimentaire mais pas si éloigné de certains vols dans nos contrées notamment les LCC.
C'est sûr que le lectorat de ce magazine va croître significativement grâce à FR.com, il va falloir songer à réclamer des royalties.
A bientôt !