Avis du vol entre Vava'u et Lifuka en classe Economique avec Real Tonga

Bonjour à toutes et tous,

Poursuite de ce routing en terre tongienne avec ici un vol de 30 mn qui me transfère de l'archipel nord, Vava'u vers l'archipel central de Ha'apai et son aéroport de Lifuka.
Le transport se fera avec la compagnie nationale, Real Tonga, seule à desservir ces îles.
De plus, le Saab340 qui me transportera sera le même que celui du vol précédent… et du suivant, cette compagnie ne disposant que d'un seul appareil.

L’intérêt AvGeek est donc limité.

Un bonus touristique de Vava'u clôturera ce FR.

Avant de décoller, un petit rappel du routing :

real tonga

L'histoire de la compagnie nationale est un peu mouvementée.

En 1983, ANA étudie la possibilité, en liaison avec le gouvernement tongien, de créer une compagnie pour desservir les Tonga mais en 1985 le roi des Tonga décide de créer cette compagnie en propre (Friendly Island Airways) qui démarrera ses activités l’année suivante.
En 1991, la compagnie change de nom et devient Royal Tongan Airlines.

Dans sa volonté d’opérer des vols internationaux, notamment vers NZ et l'Australie, la compagnie s’enferre dans ces vols à perte et fait faillite en 2004.

Peu après, une petite compagnie NZ, Air Chathams, créera une filiale qui desservira les îles tongiennes. A noter qu'elle opérait un DC-3 jusqu’à ce que le gouvernement reçoive 1 MA60 du gouvernement chinois, prélude à la création d'une nouvelle compagnie par le gouvernement tongien.
Devant l'incertitude créée par ce don, Chathams Pacific cesse toute activité en mars 2013. Real Tonga naîtra en juin 2013.

aerogare de vav

Arrivée à l’aérogare de VAV où il n'y a vraiment personne.

Les guichets sont au fond de la salle, allons nous enregistrer. Les files sont bien matérialisées mais il n'y a pas de passage prioritaire ^^

Le FIDES qui est en panne.

Il est trop tôt et une personne que je dérange en pleine discussion me demande de repasser plus tard. J'en profite donc pour visiter la plate-forme.

Ici, les moyens de communication…

Là, le pignon de l’aérogare. Voilà, on a fait le tour.

Je reviendrai 30 mn plus tard et l'enregistrement sera effectué illico presto. Je demande un siège avec hublot, ceci me sera concédé, j'aurai le 2A.

Le Saab arrive alors, il va être temps d'embarquer.

C'est par ici.

Le passage du PIF se fera sans encombre.

L’écran est bien protégé. Tout cela ne doit servir que pour les vols internationaux ie quelques fois dans l’année !

L'avion vient d'arriver au parking, il va pouvoir relâcher sa cargaison de passagers.

Les voilà d'ailleurs qui sortent, le monsieur en tête habillé traditionnellement.

Malheureusement, le duty-free est fermé, impossible de se gaver de produits de luxe à prix imbattables.

Je reste dans la salle d'attente tant que l'embarquement n'est pas annoncé. La salle est ouverte aux 4 vents, les ventilateurs sont inopérants.

Les passagers continuent de sortir pendant que les bagages sont débarqués.

le vol

A notre tour de monter à bord.

L’hélice toujours aussi rutilante, coruscante diraient certains..

Et le fuselage shot de circonstance.

Le pitch correct, rien de nouveau.
Sauf que j'avais demandé un hublot et que le 2A est le seul à ne pas en avoir ! Je demande à la PNC si je peux changer de place, le 3A derrière moi est libre. Que nenni me répond-elle, on verra ça après le décollage. J'enrage après la personne qui a fait le check-in…

LE PSU pour F-OITN

Photo volée au décollage en me contorsionnant vers le hublot du 3A. J'oubliai de vous dire que lorsque j'ai sorti mon appareil photo, la PNC assise sur le jump-seat m'a balancé un "No photo" peu amène. Plus tard, elle m'expliquera que c'est interdit dans les phases de décollage et d'atterrissage : je n'ai pas cherché à comprendre, les décisions à la c.. ne souffrent d'aucunes discussions.

Je suis enfin autorisé à me déplacer, juste en face du moteur.

J'ai pu prendre quelques photos de l’extérieur mais nous étions dans une masse nuageuse pas très propice. De plus, le vol est très court, moins de 20mn de vol réel.
Pour la même raison, nous n'aurons pas le verre d'eau traditionnel versée à même la carafe (cf. le FR précédent).

Nous finissons par atterrir puis demi-tour dans la raquette pour rejoindre l’aérogare.

l'aerogare de hpa

Le jardin extérieur est moins joli que celui de VAV et de manière générale, l’aérogare semble moins bien tenue.

Je sentais l’anxiété d'Esteban mais non, je n'ai pas oublié l'instant porte.

Déverrouillage, ouverture de la porte et déploiement de l'escabeau.

Dernier regard sur notre oiseau du jour.

On peut alors entrer dans le saint des saints avec à droite la salle du carrousel (sans les chevaux).

Les passagers du vol suivant attendent leur tour pendant que l'agente pique un roupillon (en fait, elle joue avec son portable).

Un effort est fait sur le jardin situé sur le côté de l’aérogare. Un petit banc à l'ombre accueille les fumeurs.

Il est juste temps de récupérer son bagage et de sauter dans la navette vers l’hôtel : un couple de NZ m'accompagnera.

L’île de Ha'apai est toute en longueur et le seul moyen de disposer d'une piste et d'une route, c'est qu'elles se croisent.

Une barrière protège la piste pendant que l'avion décolle puis nous pourrons y aller. Un peu comme à Gibraltar…

Ainsi se termine ce FR proprement dit sur un vol sans intérêt majeur.

A suivre, le bonus concernant l’île précédente, Vava'u.