On poursuit le périple islandais avec le retour vers Reykjavík, mais ce dernier ne va pas exactement se dérouler comme prévu.
le routing
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
- 6
- 7
- 813/07/21 | IFJ → RKV| Air Iceland Connect | Dash 8-Q200 + Bonus Geysir et roadtrip
- 914/07/21 | "Retour en France"
- 1015/07/21 | "Un petit air de long-courrier"
- 1115/07/21 | "Saut de puce"
- 1216/07/21 | "Volcans Express"
- 1317/07/21 | "Fin de l'aventure"
cheminement humide jusqu'à IFJ
Je reprends le fil du récit, nous sommes à Ísafjörður et il est plus que temps de regagner l'aéroport car le temps commence à se gâter sérieusement, et j'ai toujours la ferme intention de rejoindre à pied l'aérogare située en face tout au fond du fjord, à 5km de marche, là où la pluie commence à faire son apparition.

Ce panneau prévient les automobilistes de la présence de lieux de nidification le long de la route.

Bon, ça devient sérieux cette histoire !

Instant douche gratuite !

la douche froide, galères en perspective
Mais voilà, la douche froide n'est pas qu'une affaire météorologique ! Alors que je ne suis qu'à quelques mètres de l'aérogare, l'autre douche froide que je craignais se confirme par ce simple sms tant redouté : The flight FI027 is cancelled due to bad weather. Please contact us […].
Merdoum… La tuile…

Parce que bon, comment vous dire… Le programme du lendemain, dernier jour en Islande, était plutôt chargé.
En effet, devant les coûts prohibitifs du logement et des locations de voiture, et profitant que mon vol KEF-CDG parte aux aurores le surlendemain, dans un monde théorique idéal j'avais prévu :
- le check-out vers 7h depuis mon hôtel
- attraper la navette de 8h à Reykjavík BSI en direction de Keflavík.
- récupérer la voiture de location au terminal
- effectuer un road trip express en passant par tous les lieux que j'avais à cœur de découvrir : le rift, Geysir, Gulfoss, Þjóðvegur (Eyjafjallajökull), Reynisfjara, Vík, Jökulsárlón
- retour Keflavik avant 5h du matin pour ne pas dépasser les 24h de location, et prêt pour attraper le vol retour vers CDG
- le tout me faisant économiser une nuit d'hôtel
Bref, un très ambitieux programme de 1000 Km, 12h de conduite et le reste en visite (et siestes), le tout en moins de 24h. Un programme qui semble sérieusement compromis !

Pour l'instant, dans le terminal, c'est calme.

Même très calme ! (si on excepte le bruit du vent qui siffle fort le long des portes et fenêtres).

Un agent est présent dans le bureau attenant, au téléphone. Je vais donc attendre qu'il soit disponible. En attendant, je tombe sur des gants très mignons, probablement oubliés par leur petit propriétaire.

Après une petite attente, l'agent viendra à ma rencontre. Je lui demande quelles sont les possibilités de report le lendemain. Le coup de fouet tombe : le vol du matin est complet, et il ne reste que quelques places sur le vol du soir. Je me décompose intérieurement. Ça signifierait que je ne pourrai récupérer la voiture qu'au plus tôt vers 21h. Avec un retour au plus tard vers 6h du matin, ça réduit à néant le road-trip et fait cher la nuit inconfortable dans une voiture ! Et je ne parle pas des frais d'hôtel supplémentaire car je ne pourrai faire mon check-out à temps.
Voyant ma mine déconfite, l'agent me dit qu'il y a peut-être espoir d'une rotation supplémentaire en milieu de matinée mais ils attendent confirmation, et que cette dernière n'arrivera probablement que le lendemain très tôt. Je demande si je peux être placé en priorité sur cette rotation. Il me dit qu'il prend note, me place sur le vol du soir quand même au cas où, et qu'il changera la réservation.
Si cette rotation se confirme, ça pourrait sauver le périple (qui se devra d'être encore plus express, ou raccourci). Maintenant, vient la problématique du logement. Je lui demande comment ça peut se passer pour moi. Il me dit qu'il va appeler dans la liste des hébergeurs mais que ça prendra un peu de temps. Il m'invite à m'asseoir et à prendre une boisson chaude au distributeur gratuit et il me préviendra dès que ce sera bon. Il me dit également que la compagnie prendra en charge le transfert en taxi ce soir et demain.
Je suis dépité, il est vrai, mais heureux d'être pris en charge. Et ça, dans les moments un peu difficile, ça fait toute la différence !
L'agent me confirme que c'est l'orientation du vent qui empêche tout atterrissage, situation fréquente pour cet aéroport. J'étais bien conscient du risque et il faut savoir l'accepter, ce qui n'est pas toujours facile.

Je n'ai plus qu'à patienter et me faire un bon petit chocolat chaud à la machine dont l'usage est gratuit, avec une libre participation possible pour les frais. Pour l'instant, je suis toujours seul ! A croire que mes autres copax naufragés ont préféré se rebooker en ligne.

Moins de 10min après notre échange, l'agent vient à ma rencontre en m'annonçant une seconde douche froide : il n'y a plus aucun hébergement libre. Il a fait toute la liste et tous les hôtels qui lui ont répondu se sont déclarés complets. Il me promet de réessayer plus tard aux numéros qui n'ont pas encore décroché mais que ce n'était pas gagné !
Je finis par demander, mi-plaisanterie mi-sérieux, si au pire je pouvais dormir dans le confortable canapé. Même si cela le fait sourire, il hoche la tête négativement "le bâtiment est fermé la nuit". Bon, j'aurai tenté ! Et à vrai dire, cette solution m'aurait totalement convenu s'il n'y avait pas eu d'autre choix. L'agent s'excuse à nouveau et me dit qu'il va faire son possible pour moi. Je l'en remercie encore vivement !

Voyant que quelques bureaux de loueurs sont ouverts, je m'en vais me renseigner sur les possibilités de location en aller-simple. Je sais d'avance que les tarifs devraient être exorbitants mais ça ne coûte rien d'essayer !
Résultat : aucun véhicule même n'est disponible ce soir. Bon, comme ça, c'est réglé !

Une bonne demi-heure plus tard, un couple de jeunes mariés arrive et discute à son tour avec l'agent. Ce dernier me fait signe de nous rejoindre.
Il me dit que ces derniers ont affrété un minibus qui les ramènera de nuit à la capitale et qu'il restera peut-être une place à bord. Il me prévient par contre que ce n'est pas pris en charge par la compagnie, donc il faudra directement voir avec le chauffeur pour le prix. Je remercie le couple et demande à l'agent de maintenir ma réservation quand même.
En soit, ça m'embête énormément de payer en plus et de louper un décollage depuis IFJ. D'un autre côté, la solution du bus résoudrait tous mes problèmes pour le lendemain.

La navette arrive 10min après. Le conducteur m'annonce qu'il me faudra débourser 250€ ! Heuuu,non merci sans façons !

Je laisse donc le couple de mariés et leur famille à leur voyage et je retourne dans le terminal. La situation commence sérieusement à me ruiner le moral. J'ai une pensée pour l'agent qui passe son temps au téléphone dans son bureau spécialement pour moi. De mon côté, j'ai bien fait une recherche également, mais je ne trouve aucune chambre libre nul part.
Pour patienter, j'ère un peu dans cet aérogare que je commence à connaître par coeur. Je note ce coin enfant avec un avion d'icelandair gonflable (enfin, il se dégonfle un peu, tout comme moi !)

la nuit imprévue
Finalement, après une nouvelle demi-heure, l'agent revient avec la bonne nouvelle tant espérée, un hôtel qu'il a rappelé 3 fois a accepté de m'héberger. Ils me proposent une chambre dans un bâtiment qu'ils viennent tout juste de refaire et qui n'est pas encore sensé être commercialisé. Ne vous inquiétez pas, je prend !
L'agent passe un petit coup de fil pour qu'un taxi vienne me chercher. Je le remercie vivement pour tous ses efforts ! Après 1h40 d'attente, j'ai enfin une petite perspective. Il n'y a plus qu'à espérer que le vol supplémentaire soit bien programmé le lendemain !

Je jette un petit coup d’œil à la manche à air qui s'agite dans tous les sens.

Me voici de retour dans le centre d'Ísafjörður, devant l'hôtel qui a bien voulu m’accueillir.

Après un rapide enregistrement, elle me confirme que tout est pris en charge par Icelandair. Elle m'indique que ma chambre est située dans un bâtiment à 10min à pied. Celui-ci est situé en bord de fjord, à la sortie de la ville.

Voici les lieux.

Je mettrai bien 10min pour trouver la bonne entrée où le code qu'on m'a transmis est sensé fonctionner.
Le premier étage est tout en travaux. Je grimpe au second et effectivement, c'est tout neuf ! L'odeur du bois frais est présent partout, j'adore !

Et voici la chambre, plutôt spacieuse et offrant une très belle vue sur les montagnes environnantes.

il y a du mieux !
Vers 20h00, je reçois un duo de sms. Le premier est on ne peut plus stressant : "Your flight FI21 has been cancelled. Please contact our support."
Rapidement suivit d'un second sms : "Confirmation booking XXXXX, new departure time 11h50, flight FI19. Please proceed to check-in at the airport."
Bon, ça semble bon tout ça. Effectivement, Flight-Radar mentionne le vol supplémentaire en mi-journée, à la suite de la première rotation matinale. Ouf, je préviens mon hôtel à Reykjavik pour leur prévenir que je suis coincé à Isafjordur et que j'arriverai après l'heure limite. Le réceptionniste prend note et me dit qu'ils étudieront ma situation en fonction du retard que j'aurai. Bon, ça me laisse une chance de ne pas repayer une nuit.
Et vers 20h35, nouvelle salve de sms : "Your flight FI19 has been cancelled. Please contact our support." A nouveau, je frôle l'infarctus.
Puis je reçois le suivant : "Confirmation booking XXXXX, new departure time 8h50, flight FI17. Please proceed to check-in at the airport."
What ? Incroyable, je suis rebooké sur le premier vol du matin ! L'effet chat noir semble s'estomper et je ne vais pas m'en plaindre.
Je dormirai difficilement en raison de la luminosité nocturne élevée (on est proche du cercle polaire). Cette lumière passant au travers les rideaux me réveille en sursaut toutes les heures, persuadé à chaque fois qu'il est l'heure de ce rendre à l'aéroport !
En témoigne cette photo prise à 1h du matin.

Le lendemain à 7h du matin, je retourne à la "maison mère" pour y prendre le taxi…

…et auparavant un bon petit déjeuner local offert de facto par Icelandair :)

Puis je pars en direction de l'aéroport en compagnie d'autres voyageurs de l'hôtel.

aéroport IFJ, deuxième !
En arrivant à l'aéroport, je m'empresse d'effectuer mon enregistrement (sur l'appli et sur le site, impossible d'afficher le plan cabine et je stresse de ne pas avoir de hublot… A vrai dire, ça m'a un peu stressé toute la nuit). Je reconnais l'agent de la veille. Je lui demande si par hasard il restait un hublot de dispo. Il me dit qu'il va me remettre au premier rang car c'est ce que j'avais payé. Le 1A étant déjà pris, il me replace en 1F. Encore une fois, c'est le mauvais côté au départ d'IFJ (côté falaise) mais je ne vais pas faire la fine bouche. Ce hublot avec vue dégagée à bord du premier vol du matin, c'est plutôt inespéré !

L'aérogare est quand même plus rempli que la veille, et c'est bon signe !

Maintenant que le BP est en poche, j'ai tout mon loisir pour attendre l'arrivée de notre oiseau tant attendu ;)
Celui-ci arrive en longeant la falaise comme la veille.

On s'aligne en très courte finale…

Et pouf !

Il s'agit du même avion que la veille, le TF-FXG baptisé Arndís auðga

Il est vraiment mignon, cet avion ! Celui-ci revêt encore la livrée d'Air Iceland.

le vol (enfin !)
Nous commencerons l'embarquement à 8h45, soit 5min avant le départ théorique.

Je profite de l'embarquement à pattes pour prendre le temps d'immortaliser notre bon vieux Q200,

j'aime beaucoup le marche-pied/diable qui limite la hauteur de la première marche.

Petit fuselage-shot. Notez à quel point l'espace entre les hublots est irrégulier. Je crois qu'il y a environ 2 rangées totalement aveugles et une très décentrée.

Petit aperçu "par-dessus l'épaule" de la cabine, vu de la première rangée. Tout comme à bord du Q400, elle est en excellent état malgré l'âge de l'avion.

Mon petit instant favori :p

La petite consigne qui subira la loi de newton ;)

La première rangée, avant que celle-ci ne soit occupée. A cause de la porte, il y a assez peu d'espace pour les jambes en 1A.

Tandis qu'en 1F, c'est beaucoup plus spacieux, cette fois grâce à la présence de l'issue de secours.

Le logo de la compagnie est fièrement affiché sur la paroi du galley.

Il n'y a plus qu'à attendre les derniers pax !

Nous mettrons en route à 8h55 puis on se dirige vers la raquette en piste 08.

On fait demi-tour au raz des balises.

Et zou, c'est partit !

Pendant que les passagers de gauche doivent profiter d'une belle vue plongeante sur le Skutulsfjörður et Ísafjörður, nous longeons à droite l'impressionnante falaise. Le hublot assez sale à contre-jour n'aide pas pour les photos.

Puis nous rejoignons rapidement le vaste Ísafjarðardjúp.

Puis nous virons plein est pour prendre de l'altitude, ce qui nous permettra ensuite de prendre notre cap définitif vers le sud au-dessus du relief.

Au revoir Ísafjörður ! Je reviendrai peut-être un jour :)

Puis nous gagnons rapidement la couette nuageuse encore bien présente sur tout l'ouest islandais. De toute façon, les prévisions météo ne sont pas très optimistes pour les prochaines 24h.


La croisière sera de courte durée et nous entamons déjà notre approche vers Reykjavík. Pour rappel, il n'y avait aucun service proposé sur l'ensemble du réseau intérieur lors de l'été 2021, motivé par la crise sanitaire.

Nous arrivons au niveau de la ville d'Akranes.

Train sortit et verrouillé !

Nous effectuerons une approche piste 19.

On survole la presqu'ile de Seltjarnarnes, à l'extrémité ouest de Reykjavík.

Et pouf ! Nous y voici avec une petite dizaine de minutes de retard.

reykjavik domestic
Je ne prendrai qu'assez peu de photos après l'atterrissage car il faut que j'établisse un plan stratégique pour les heures à venir et ce n'est pas si simple !
En tout cas, merci à X-ray Golf et son équipage d'avoir réussi à me ramener plus tôt que ce qui était envisagé la veille !

Je commence à bien connaître le cheminement qui est d'une grande simplicité ! On aimerait que ce soit si simple dans pas mal d'aéroports ^^

Un dernier coucou au DC-3 car je ne repasserai plus par ici, du moins pour ce voyage.

J'ai gagné 2h10 par rapport au vol supplémentaire (FI19) sur lequel j'étais initialement rebooké.

Je n'ai pas besoin de passer par la case bagages, par contre il va falloir que je récupère fissa le restant de mes affaires à l'hôtel !

le sprint vers Keflavik
J'ai maintenant 2 problématiques : récupérer mes affaires à l'hôtel avant 12h et récupérer la voiture de location à Keflavik, ce qui nécessite 40min de route avec un bus dont la fréquence est assez espacée (toutes les 1h30). Je rappelle la réceptionniste qui me dit que si mon retard et relativement léger, ils ne me factureront pas. Je décide donc d'aller chercher la voiture tout de suite car la gare routière BSI est collée à l'aéroport. Je chope un taxi qui me déposera en 5min chrono devant la gare routière.

Le prochain étant à 10h30, j'ai plutôt bien visé !

Le trajet est très agréable mais j'avoue avoir l'esprit préoccupé !

Ayant loué mon char chez loueur jaune, je me dirige tout naturellement vers l'espace consacré au fond du terminal, seulement voilà, entre temps ma réservation avait été mutée chez Thrifty, filiale de Hertz, et l'agence de cette dernière n'est pas du tout située au terminal. Il faut appeler l'agence pour qu'ils envoient une voiture me chercher. Encore une perte de temps dont je me serai bien passé !

Le temps d'attendre la voiture, d'aller à l'agence à 10min de KEF, puis de parcourir les 40min de route vers Reykjavik, il sera finalement 14h lorsque j'arriverai à l'hôtel. Le manager estimera que le retard était trop important, me facturant une nuit supplémentaire. C'était de toute façon assez inévitable !
BONUS roatrip
1. geysir, le bouillonnant
Après moult péripéties, le road trip peu enfin commencer et pour cette première étape, on va traverser le fameux rift qui est immergé au niveau du lac Þingvallavatn. Nous sommes sur la plaque américaine. En face, c'est la plaque européenne.

10min plus tard, nous sommes de l'autre côté du rift. Les roches grises au premier plan représentent les failles en bordure de plaque européenne tandis que la grande cassure au loin représente la bordure de la plaque américaine. Entre les 2, on retrouve un réseau de failles et de fissures qui contiennent un énorme réservoir d'eau douce, alimentant le lac Þingvallavatn.

Je trouve cela complètement dingue de pouvoir observer aussi nettement une zone de rift, d'autant plus qu'il s'agit de la seule zone de subduction non sous-marine de toute la dorsale atlantique. Alors pourquoi ici une ile s'est créée et pas ailleurs sur la dorsale ? Et bien parce que sous nos pieds, en plus de la dorsale, il y a également un point chaud, exacerbant les volumes de magma qui remontent de la dorsale.

Quelques cônes strombolien rappellent que régulièrement (à l'échelle géologique), les failles tiraillées de toute cette zone s'ouvrent tandis que l'Islande s'agrandit.

On continue la route le long du rift en direction du bien célèbre Geysir !

C'est donc dans ce lieu fumant et bouillonnant, avec un peu de souffre qui nous chatouille les narines, qu'on retrouve les célèbres geysers d'Islande.

Je rencontre tout d'abord le bon vieux Hætta mais ce dernier ne daigne se manifester que 3 fois par jour en moyenne.

Pour avoir un peu plus d'animation, il faut se rendre auprès du bouillonnant Strokkur qui lui, entre en activité toutes les 5/10min.

Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il est bougrement décoiffant !

J'avais tant rêvé de voir des geysers dans ma vie… Encore un rêve de gosse réalisé !

J'aime particulièrement la toute première demi-seconde où la bulle de gaz soulève l'eau comme une grosse bulle.

2. Gulfoss, la majestueuse
Non loin de Geysir, on tombe sur une des plus fabuleuses chutes d'eau du monde : Gulfoss ! Un rare rayon de soleil viendra même l'illuminer lors de mon arrivée.

C'est fascinant, imposant, hypnotisant…

Au plus près des éléments, on se sent si petit…


3. sur les traces de l'Eyjafjallajökull
Maintenant, la mission est de rejoindre le Jökulsárlón a plus de 5h de route de ma position. Vu l'heure tardive, cette option me semble de plus en plus compromise mais je souhaite quand même pousser jusqu'à Vík qui n'est qu'à 2h30 d'ici.
Conduire en Islande est un plaisir énorme et même avec une allure ne dépassant pas à 90 Km/h, ce n'est jamais monotone (bon, les fortes averses, ça réveille aussi !)

En arrivant du côté de Þjóðvegur, j'osais espérer apercevoir le bien célèbre Eyjafjallajökull (éyo - fiatlo - yokoutle pour la prononciation ^^) mais évidemment, c'était illusoire vu la météo !

Heureusement, depuis ce point de vue, une image de cette célèbre éruption permet de se donner une idée de ce qu'on voyait depuis le même endroit !

4. Reynisfjara, la puissance du large
On continue jusqu'à Vík la belle route n°1.

La vaste étendue de pierres constituant le lit final de la rivière Jökulsá á Sólheimasandi

Au loin, le Sólheimajökull, très long glacier descendant directement de l'immense Vatnajökull.

On se rapproche de Vik. Quel paysage !

La charmante petite église de Reyniskirkja.

Mais le clou du spectacle reste l'incontournable plage de Reynisfjara où viennent s'échouer les grosses déferlantes de l'Atlantique. Un spectacle devant lequel je pourrai rester des heures ! (ce que j'ai fait d'ailleurs ^^)


On y trouve des magnifiques orgues basaltiques.


5. Skógafoss
Vu l'heure déjà très tardive et la pluie bien présente, je décide d'arrêter ici l'exploration. Il me reste environ 7h pour parcourir les 3h de route me séparant de Keflavik, je choisis d'aller "bivouaquer" en face de la splendide cascade de Skógafoss. Il y a pire comme aire de repos ! ;)

Je vous laisse en compagnie d'un petit timelapse muet qu'il faudra compléter par la musique de votre choix (pour des raisons évidentes de droits d'auteur musicaux). Je vous suggère ce que j'avais alors en tête : un extrait de la bande son du film "The secret life of Walter Mitty" dont les scènes tournées en Islande avaient finit de me convaincre d'y aller dès que possible !
Lien pour le fond sonore : https://www.youtube.com/watch?v=yOCTl-YH-gc&list=PLpMIPfVJ5FkVXbSScncYVnGxal7xp_90i&index=2
Ainsi se termine cet opus, avant dernier de cette série islandaise. Les parties non aériennes ayant été plus denses que le vol en lui-même, j'espère que ce récit vous aura plu tout en vous plongeant encore davantage dans l'ambiance de ces paysages si uniques et magnifiques.
Merci pour votre patiente lecture :)
A bientôt !
Merci Cyrille pour ce Fr atypique, comme toujours très bien narré, et surtout pour cet incroyable bonus. Après l’avoir lu cela ne fait que renforcer mon envie de découvrir l Islande. Cela confirme aussi que la gestion des aléas doit aussi être prise en compte dans l’emploi du temps l’organisation du séjour.
Icelandair a plutôt bien géré (mention spéciale pour l’agent local) mais quel stress !
Le vol reste un beau moment avgeek, mais il se mérite.
On sent que la bas le temps et l’espace ne s’apprehendent pas de la même manière.
J’etais tombe par hasard sur le film Walter Mitty et comme toi j’avais été fasciné par ses aventures en Islande.
Merci encore pour ce bon moment de lecture ^^
A bientôt
Merci Stéphane :)
J'avais très à cœur de montrer toutes les richesses de paysage de ce pays qui m'a profondément marqué.
Oui complètement ! Même si l'été paraît plus safe, la présence quasi-permanente d'une dépression à proximité de l'Islande rend les coups de vent très fréquents en toute saison, et faut prévoir des annulations des vols assez fréquentes, en particulier pour IFJ au regard de sa situation très complexe.
Je dirai surtout qu'Air Iceland a bien géré car malgré la disparition de cette compagnie sur le plan commercial, c'est toujours cette dernière qui est aux manettes des vols intérieurs et qui jouit d'une forte et longue expérience dans ce pays au ciel capricieux. Je ne sais de ce fait pas comment Icelandair gère ses annulations sur son réseau international.
Les séquences au Groenland et en Islande sont assez géniales !
A bientôt !
Merci Cyrille pour ce FR.
Beaucoup de stress avec cette annulation, mais c’est le risque d’une météo capricieuse.
En tout cas l’agent a très bien géré.
Il faut être flexible et heureusement que tu n’avais pas ton vol retour sur Paris directement le lendemain.
L’Islande est un pays aux paysages fascinants, j’adore
A bientôt
Merci Valérie :)
Et en Islande, c'est chose courante, donc à bien prendre en compte dans un routing.
J'avais justement fait exprès de caser la journée en voiture entre les deux car c'était ce qui permettait le plus de flexibilité en cas de problèmes. Et si on n'a pas le choix et qu'il faut enchaîner un vol local avec un vol international, je recommande vivement de réserver par exemple un IFJ-CDG, c'est tout à fa
(suite du message)
je recommande vivement de réserver par exemple un IFJ-CDG, c'est tout à fait faisable et en cas d'annulation du vol intérieur, ça ne met pas en péril la suite du routing.
A bientôt !
Merci pour ce FR plein de rebondissements !
Il n'y a pas à dire, Air Iceland Connect gère mieux les aléas que Wizzair ! Par contre, ça aurait été embêtant de devoir passer une nuit dehors en Islande si aucun hôtel n'avait été trouvé.
L'Islande est toujours dans ma to do list pour ses paysages, mais le coût de la vie, la météo très incertaine et les possibles aléas ne m'ont pas encore motivé à franchir le pas, cela viendra sûrement un jour.
A bientôt.
Merci Carl :)
Sans aucun doute possible ! :')
Je n'ose imaginer ce que j'aurai dû faire en pareil cas. J'aurai peut-être négocié la nuit sur le canapé de l'aérogare ^^
Je ne peux que t'encourager à franchir le pas. Pour l'aléa météo, si tu considère qu'il va faire moche pendant ton séjour, tu ne seras pas déçu. Et au contraire, tu auras peut-être la surprise d'avoir du beau temps durable ;)
La météo fait aussi partie du charme local, il ne faut pas se freiner juste pour ce point là.
A bientôt !
Merci Cyrille pour ce nouveau magnifique FR islandais ! La météo locale t'aura coûté un peu de temps, de stress et une nuit d'hôtel, mais heureusement ça n'aura pas compromis le bilan AvGeek et touristique de cette belle escapade. Il faut vraiment que je retourne en Islande, pour en faire le tour complet cette fois-ci ! A bientôt !
Merci cher Guillaume :)
Surtout du stress ^^
C'était un risque à prendre mais heureusement, le chat noir n'aura pas été trop tenace cette fois-ci !
A bientôt !