Avis du vol entre Nagoya et Tokyo en classe Economique avec Japan Airlines

Désolé du retard ! Ceux qui publient ici le savent, rédiger prend un temps très conséquent, et je n'ai pas forcément ce temps à disposition. J'essaie d'avancer autant que possible, mais il va falloir être patient ^^

Je poursuis mon tour du monde avec le vol qui va me ramener à Tokyo pour le transpacifique.

Dans les deux premiers FR publiés, je suis revenu sur le tarif principal, et sur l'utilisation d'un stop-over, qui ont fait que le routing se passe en deux temps.

D'abord, un pré-acheminement masqué dans un week-end en Egypte, fait en Janvier :

Puis, début du véritable tour du monde en Mars, qui commence par le Japon et termine par les Etats-Unis. Afin de résorber un peu mon retard, je ne m'attarderai pas sur la construction du transpacifique (les explications prenant beaucoup de temps, malheureusement), surtout qu'elle est compliquée…

C'est à dire plus compliquée que tout le reste ^^ Mais parfois, on a de la chance. Ce tarif atteignait le prix le plus bas avec San Diego comme destination, exactement comme le tarif Alitalia / Delta qui constituent la colonne vertébrale du routing (ceci est détaillé dans le premier FR de la série). Nous n'aurons donc même pas besoin de faire un raccord entre les deux billets, qui s'enchainent parfaitement (même si pour cela, nous avons dû bien évidemment être flexible sur la date, pour en trouver une qui marche avec les deux tarifs).

Mais comme on ne va pas laisser perdre les 3 transferts qu'autorise le tarif, nous zigzaguons un peu avant d'arriver à destination ;)

Il convient donc de commencer à intégrer ces vols là au sein du routing principal :

Je complèterai avec la suite du routing lors du prochain épisode ! Pour l'instant, reprenons le périple au Japon.

Nous avons donc fait notre première escale à Nagoya, une ville très construite avec une urbanisation typiquement japonaise, ce qui n'est pas un compliment.

Nous y avons néanmoins profité de magnifiques onsens à une distance très accessible du centre ville, mais qui ne seront pas couverts dans ce petit bonus, la nudité y étant de mise.

Et nous avons visité les usines Toyota, le fleuron industriel de la région. Visite très intéressante des usines, mais aussi des prototypes très intéresants et aussi contrastants que l'est le Japon : de la voiture à pile à hydrogène…

…à la voiture chien. Qui est réllement commercialisée et donc, agréée.

Nous restions au Hilton de Nagoya, qui offre un Executive Lounge bien meilleur que la plupart des salons d'aéroports (une photo comme pour compenser le vide que va représenter un peu plus loin le salon JL !)

Et qui dispose de son propre arrêt de "Limousine Bus" pour l'aéroport : nous l'emprunterons donc. Pas très efficace dans la circulation, mais plus confortable que le train.

Le bus nous dépose au terminal, qui est clair et assez calme à notre passage.

Les files de contrôles sont même vides, et c'est tant mieux puisque l'aéroport (et à fortiori la compagnie) n'offre pas d'accès coupe-file.

Nous nous dirigeons ensuite vers le salon, qui est le même que vous preniez ANA ou JAL. Toutes les deux compagnies 5*…

Mais toutes les deux avec ce piteux salon. Ca ne fait que renforcer mon avis que ces étoiles sont attribuées sur des critères bien fallacieux.

Il ne s'agit ni plus ni moins que d'une salle d'attente, qui plus est aveugle. Mais il faut bien avouer que le Japon présente pour moi les pires salons d'aéroports du monde (bien en dessous des USA) et que celui-là est en fait juste dans la règle.

L'offre est misérable, et si une bouteille de whisky est présente, c'est parce que les distillerie de Suntory sont de la région, et qu'un partenariat existe avec le salon.

Je gouterai la bière au whisky pour le coup : elle est mauvaise. Une photo donc de la Une du jour et du billet imprimé (qui semble avoir été le premier vu par l'ensemble du personnel que nous aurons croisé aux contrôles, au salon et à l'embarquement…) et nous fuyons.

Direction notre porte, dans la zone domestique qu'ANA et Jal se partagent.

Pas d'accueil en porte, mais différents types de sucreries à piocher au passage. Sans vouloir spoiler, il faut savoir qu'il s'agit de la prestation.

A bord, la cabine Business se distingue par sa configuration 2-3, mais les sièges ne sont pas neutralisés pour autant.

Pour notre part, ce sera la cabine Economy, mais nous avons quand même les sorties de secours, avec leur excellent écartement.

Et surtout, nous n'aurons pas de voisin ce qui permet d'avoir un siège neutralisé pour un peu d'espace.

Nous repoussons à l'heure.

A bord, pas grand chose d'autre à faire que de lire le magazine, avec sa présentation aux lignes parfaitement droites qui dénotent de la rigueur locale.

En effet, rien d'autre car il n'y aura même pas le passage des PNC pour un verre d'eau : ceux-ci se contenteront de proposer une boisson à la classe Affaire.

Et nous voilà débarqués à Tokyo.

On se rattrapera au salon, mais dommage, il semble limité par les travaux…mais pas totalement fermé :)

A bientôt !