Avis du vol entre Lyon et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous !
Voici le dernier volet millésime 2018, entre Lyon et CDG.
Si j'avais le choix entre ORY et CDG, la logique pure aurait été d'opter pour ORY. Mais lorsque j'ai vu que le vol de 11h00 était opéré en A318, je ne me suis pas fait prier !

Lyon, sous le gris

Le voyage commence avec l'inévitable Rhône Express. Cher, mais rapide, fiable et confortable. Les trams sont également équipés de la Wifi en accès illimité.

Le tramway arrive directement dans "la baleine", toujours aussi plaisante à admirer !

Depuis la gare TGV, il n'y a plus qu'à rejoindre le long couloir…

…jusqu'aux terminaux.

En arrivant, petit coup d’œil au FIDS indiquant l'ensemble des départs et des arrivées.

Rien à signaler concernant mon vol. De toutes façons, je n'ai pas d'obligations aujourd'hui alors un retard éventuel m'importe peu.

En passant près de la boutique Relay, je remarque ces 2 peluches 747 bimoteurs (!) avec le logo actuel d'AF.

Mais je ne m'attarderai pas d'avantage puisque l'avion qui m'attends n'est pas en peluche !

Pas besoin de déposer un bagage, je récupère juste un BP auprès de l'habituelle borne bleue. Tout comme à l'aller, L'OLCI ne m'a guère laissé de choix et je me retrouve à fond de cale. Cependant, j'ai un hublot et qui plus est du bon côté pour observer les Alpes : ça aurait pu être bien pire !

Il n'y a plus qu'à passer le PIF plutôt désert. Ce sera rapide !

Quelques instants plus tard, me voilà du meilleur côté !

Pas besoin d'aller bien loin, l'embarquement s'effectuera en Q06, juste à côté du vol pour Orly, ce qui occasionnera quelques confusions pour certains pax peu attentifs qui iront dans la mauvaise queue (et qui en plus trouveront le moyen de râler. Pas de doute, nous sommes bien en France !)

Sur le tarmac, des CRJ-700 et 1000 attendent leur passagers.

Tandis que les départs et arrivées s'enchaînent. Ici, un A320neo Lufthansa.

A320 British Airways

737-800 Aeroflot.

Un hélicoptère de type inconnu va se joindre au ballet des mouvements (désolé, l'aviation militaire n'est point ma tasse de thé).

Voilà un A319 Air France, celui qui vient d'Orly et qui y retournera.

"PNC dernier virage"

Il sera suivit par un A320 Iberia Express.

Pendant ce temps, un A320 Air Arabia s'empresse de rejoindre une contrée probablement plus ensoleillée !

Et enfin, voilà mon A318 !

Ce sera le F-GUGM, premier vol le 3 avril 2006.

Une longue queue en classe éco va se former à l'annonce de l'embarquement du vol pour Paris-Orly, et comme par enchantement, un grand nombre de pax pour CDG se lèvent également pour faire la queue, mais pas à la bonne porte ! L'air de rien, je viens me positionner juste à côté de la file Skypriority et attend que le ménage soit fait par l'escale ! Il ne me faudra pas attendre très longtemps.
Premier Skypriority à embarquer sur ORY. A la lecture de son BP, BIIIIIIIIIIIP. "Ah monsieur, vous êtes sur le vol pour CDG et ce sera juste à côté !"
Puis un deuxième BIIIIIP. Bref, cela commence bien !
Annonce générale de l'embarquement, et là, de nouveau du BIIIIIIP dans les premiers passagers en éco. Une annonce viendra clarifier la situation :
"Mesdames et Messieurs, nous vous rappelons que nous procédons à l'embarquement du vol Hop Air France AF7417 et A5 5417 à destination de Paris-Orly. Les passagers du vol AF7641 à destination de Paris-Charles de Gaule sont invités à patienter en porte Q06."

Gros mouvement de foule, et râlements divers en guise d'accompagnement. Mon voisin qui dit la fameuse phrase qu'on entend dès le moindre problème "Tsssss, c'est toujours pareil en France, sont pas fichus de bien s'organiser."
Pas de la faute des autres si certains ne savent ni lire, ni écouter, ni réfléchir, n'est-ce pas cher monsieur ?

L'embarquement pour notre vol débutera peu après, en respectant les priorité. Grâce à ma petite technique, j'embarquerai juste derrière les Skypriority car l'attente debout en salle d'embarquement, très peu pour moi ! Je préfère attendre à bord ^^
Cela dit, un léger bouchon se formera dans la passerelle, le temps de laisser une passagère handicapée de rejoindre son siège.

Heureusement, le jetbridge n'est pas aveugle et l'attente est de se fait moins désagréable.

Instant porte pour notre modérateur ;)

Fuselage shot pour la route !

Voici la cabine. Pas de surprises, les A318 sont tous équipés de l'aménagement "navette" avec ses sièges ultra-fins (et non pas planche à repasser, car vous verrez dans de prochains FR qu'il y a vraiment bien pire en la matière !)

Le test Marathon est plutôt concluant, malgré de petites miettes qui traînent encore ci et là.

Le test Horatius est également approuvé.

Le pas est quand à lui toujours aussi convenable pour ma taille.

On retrouve les tablettes de petite dimension, ce qui n'est guère gênant vu le service proposé ! (cependant, sur le réseau européen en J, cela doit être un peu limite). Le porte gobelet séparé est un bon point.

N'oublions pas la safety card pour les amateurs ! ;)

Et n'oublions pas le PSU de première génération (mon préféré).

Instant bibi ! ;)

Après cette brève présentation, il n'y a plus qu'à attendre la fin de l'embarquement.
Heureusement, depuis l'arrière, la possibilité d'observer le chargement des bagages permet de bien tuer le temps !

Une fois l'embarquement terminé, nous repousserons avec une dizaine de minutes de retard.

Nous roulerons ensuite pour rejoindre le seuil de la piste 35L, tandis que le ciel se déchire timidement, laissant apparaître les premiers rayons de soleil de la journée.

Profitons que nous soyons à proximité des autres terminaux pour passer en revue la faune locale, à commencer par ce 737-800 KLM.

Tout là bas, nous avons un A330-200 Air Canada, un 737-800 Air Algérie et un A320 Nouvelair.

Encore plus loin, on apperçoi un petit bout d'A320 Tunisair, un A320 Aigle Azur et un 737-800 Aeroflot.

Ici, un 737-800 Travel Service.

"PNC, décollage imminent !".

Un dernier virage pour s'aligner, avant que les choses sérieuses ne débutent !

Entre montagnes et nuages

Quelques instants suffiront pour quitter cette morne grisaille et admirer cette magnifique mer de nuages avec les Alpes en toile de fond.

Un vol au départ de LYS, rédigé par F-OITN… Croyez-vous vraiment que vous alliez échapper au Mont-Blanc ? ;)

Plus au sud, on peut distinguer la merveilleuse Barre des Écrins.

Juste à proximité, au centre de la photo, on voit très nettement les "trois sœurs" que sont les Aiguilles d'Arves !

Focus sur les Aiguilles d'Arves

Retour au massif du Mont-Blanc avec une vue plus générale.

Au premier plan, on peut voir la chaîne du Jura et juste derrière, entre le Jura et le Mont-Blanc, la plaine de Genève et le Lac Léman se cachent sous la couette nuageuse.

Et enfin, vue générale de ces belles montagnes et plaines cachées.

La même chose en monochrome et contrastes élevées, pour bien mettre en valeur le Jura, la plaine genevoise sous les nuages et le massif du Mont-Blanc.

L'une des particularités d'être à l'arrière d'un A32x (tout modèle confondu) est d'appercevoir un petit bout de l'empennage.

la france vue du ciel

En continuant notre au nord-nord-ouest, la mer de nuage s'arrêtent brutalement, à mi-chemin entre Mâcon et Chalon-sur-Saône.

A ce propos, voici Chalon-sur-Saône !

Au nord de Chalon-sur-Saône se trouve l'aérodrome de Champforgueil.

Puis nous arrivons au niveau de Beaune, à l'assaut des contreforts du Morvan.

Gros plan sur Beaune.

Ensuite, nous survolerons les hautes terres du Morvan.

Situé sur l'axe Paris-Lyon, le Morvan n'est pas que survolé ! Il est également traversé par la LGV Paris-Lyon ainsi que l'Autoroute A6 dont on distingue ci-dessous le tracé sinueux gravissant les hautes collines côte-d'oriennes.

En monochrome, c'est encore mieux !

C'est à ce moment là que le trolley arrivera à ma hauteur. Voici donc la sélection salée avec les biscuits aux romarin que j'aime bien !

Signature !

Le vol se poursuit rapidement et nous voici déjà à Troyes. La descente débutera à cet instant.

Focus sur Troyes.

Instant winglet !

Nous aborderons ensuite l'Île-de-France bien à l'est.

En bas, la Marne serpente paisiblement entre villages et champs.

Oh ! Tiens ? Un 777 Jet Airways  au décollage ? Cela signifie que nous nous poserons face à l'est et que nous survolerons très bientôt CDG !

Un copain A318 suivra le 777 indien.

Et alors que nous descendons allégrement, à l'aide des spoilers, le terrain de CDG apparaît dans toute sa splendeur.

Focus sur les terminaux 3 et 2A,B, C et D.

Quand au terminal 1, il ne peut passer inaperçu !

Immédiatement après CDG, nous survolons l'aéroport du Bourget.

Focus sur le musée de l'Air et de l'Espace et ses principales collections.

Puis nous survolons les méandres de la Seine au niveau d’Épinay-sur-Seine.

Ensuite, nous arrivons à la verticale de la forêt de Saint-Germain-en-Laye.

Dans la brume bien polluée, on distingue l'alignement (presque) parfait entre la Tour Eiffel et la Tour Montparnasse.

Gros plan sur la Seine et ses beaux reflets.

Une fois en courte finale piste 08 gauche, nous repassons à proximité du Bourget.

La fin est proche (hélas !)

Et blouf ! Nous y sommes !

Paris (déjà) !

Nous passerons ensuite à proximité du T2G avec beaucoup d'Embraer Hop! et un Avro RJ-85 Cityjet.

Ah ! Si je pouvais échanger ma twingo contre celle-ci ! ;)

Et nous voici à bon port au T2F, aux côtés du F-HEPF, un des plus récents A320 d'Air France.

Instant danette ^^

Comme d'habitude, je ne suis guère pressé ! Alors j'observe les premiers ballets des équipes au sol.

Je débarquerais ainsi bon dernier, dans un jetbridge vide, ce qui est idéal pour les photos ! ;)

16min de retard : c'est raisonnable !

Rejoignons maintenant la partie publique !

Je n'ai point besoin de m'attarder pour récupérer un quelconque bagage (l'avantage de voyager les deux mains dans les poches… et tout dans le sac à dos).

Randonnée aeroportuaire

Bon c'est pas le tout mais comment vais-je gagner Massy maintenant ?
Plutôt qu'un banal RER B, je check du côté des TGV et j'en trouve un qui passe dans la prochaine heure. Sans hésiter, je le réserve.
Pour tuer le temps, je m'offre une visite complète du T2 côté sud jusqu'au 2A !

Cela me permettra de spotter ces A320 AF et JN.

Ou encore cet Embraer 190 Belavia.

Voici un A319 devant ses patrons ^^

Gros plan sur le mat habillé de l'ancien logo :)

Tiens, tu m'avais caché ça Guillaume !

Plus sérieusement, il s'agit d'une initiative intéressante de Paris Aéroports : présenter les différents métiers du groupe au travers d'expositions dans les couloirs de passage, que ce soit landside ou airside.

Continuons notre ballade vers le 2A avec ce 777 Saudia.

Malheureusement, la plus belle des compagnies de CDG est déjà repartie (si je vous dis : te tatou manureva, la devinette est très facile !). Cependant, ce n'est que partie remise !

Par simple curiosité, voici les départs du jour côté 2A.

Il est temps de retourner sur ses pas. En passant à nouveau dans le couloir 2A>2C, j’aperçois le 777 Saudia de tout à l'heure sur le départ.

Une vingtaine de minutes avant l'arrivée du train, me revoici devant le FIDS géant.

Voir toutes ces destinations ne donne évidemment pas envie de rentrer chez soi !

RETOUR EN RER, façon F-OITN

Mais pour le moment, j'ai rendez-vous avec mon "RER"…

…que voici !

Le moins que l'on puisse dire est qu'on ne se marche pas sur les pieds à bord ! Cela laisse la possibilité de s'assoir où l'on veut.

Et me voici parti pour 50min de trajet avec le confort de la 1e classe, le tout pour 18€ tarif de dernière minute (avec carte jeune). Par rapport aux 13€ du RER B, c'est incomparablement mieux !

Ainsi se termine l'année 2018, riche en nouveautés en terme de compagnies et de types d'avions. Mais 2019 ne sera pas en reste ! ;)

Merci pour votre lecture !

A bientôt !