Avis du vol entre Tarbes et Paris en classe Economique avec AvantiAir

Bonjour à tous !

Nous poursuivons donc ce petit périple automnal avec le retour de LDE. Le brouillard parisien s'est-il dissipé dans la journée ? Mon bon vieux Fokker a-t-il rattrapé son retard ? Vais-je réussir à être ponctuel pour mes obligations du soir ? Nous allons bientôt le savoir.

Rappel du routing :

La dernière visite m'ayant amené dans la cité de Lourdes, j'ai donc opté cette fois-ci pour Tarbes dont voici quelques photos ci-dessous.

Après avoir arpenté de long en large les ruelles tarbaises, il est temps de prendre le chemin de l'aéroport. Le bus passe en moyenne toutes les 1h30 à 2h00, il ne faut donc pas le louper ! Le trajet sera relativement rapide avec les Pyrénées en toile de fond.

Puisque je dispose de près de 2h sur place, j'ai tout le temps pour observer la faune locale ! ;)

Sa Majesté 747-400 ex-Saudia.

Un A340-300 Swiss.

A340-300 Air China

Voici 2 A330-200 "fantômes", très probablement ex-Air Berlin.

A330-200 Vietnam Airlines.

Encore un A330-200 Air Berlin "fantôme" avec un prototype d'A350-900 juste derrière.

B767-300 Meridiana.

Un A380 se cache tant bien que mal derrière ce petit monde !

On retrouve également plusieurs A330-200 Shaheen Air, ancienne compagnie pakistanaise créée en 1994 et qui cessa toutes ses opérations le 6 octobre 2018.

On retrouve également quelques A320 Shaheen Air.

Celui-ci reprendra du service 12 jours plus tard chez United :)

Un deuxième A380 en piteux état.

Que dis-je… 4 A380 au total stockés à LDE. Triste fin pour ces avions ultra-modernes et avant-gardistes.

Terminons enfin par ce magnifique A340-300 Aerolineas Argentinas derrière lequel se cache un A330-200 Air Berlin.

Je passerai ainsi les dernières heures assis sur le muret de la zone des départ, à contempler le paysage et observer les quelques mouvements de l'aviation générale. Il fait doux et bon, un petit air de vacances en pleine semaine de boulot !

Le soleil sera bientôt couché, laissant place à un magnifique spectacle de couleurs dans le ciel.

Ce n'est pas le moment de baisser les yeux car il y a un truc à guetter tout de même ! Non, ce n'est pas cette montagne enneigée…

…ni ce nuage effiloché…

…et encore moins ce demi-quartier de lune naissante…

Non, ce qu'il faut guetter, ce sont les 2 petits points blancs qui sortent discrètement des arbres !

Pas de doutes, ce sera bien mon fokker ! Et il est à l'heure ! Voici une excellente nouvelle (néanmoins, ne nous emballons pas !)

Un bel avion que ce F100, même si le F28 est encore mieux !

Pchitt pchitt !

Freinage long sous le regard des Pyrénées…

Rejoignons maintenant la zone des départs !

Le hall d'accueil est toujours aussi lumineux et accueillant.

Les banques d'enregistrement sont très nombreuses et totalement surdimensionnées pour le trafic régulier, mais nul doutes qu'elles soient nécessaires lorsque les vols de pèlerins arrivent tous les uns derrières les autres depuis le monde entier.

On ne peut passer à LDE sans saluer le F-WOMG, prototype et unique exemplaire du Socata TB-31 Oméga, conçu en 1989 pour l'entrainement militaire mais jamais commercialisé. Il fut assemblé ici même à LDE et exposé ainsi depuis 2012.

Un unique bandit manchot permet d'obtenir son BP. Hop utilise également 2 banques d'enregistrement sur les 16 ici présentes.

Cette fois-ci, l'avion est plein et l'OLCI ne me laissa guère de choix avec un placement automatique en 11F. Ce siège me convient cependant car je n'ai encore jamais été du côté droit du F100 (sur les rangées de 3 sièges) et vu que ce sera un vol de nuit, le côté m'importe peu.

Il n'y a plus qu'à passer le PIF, ce qui sera l'affaire de quelques secondes étant seul à ce moment là. Il faut dire que la quasi totalité des pax est déjà en salle d'embarquement.
A ce propos, voici la salle d'embarquement couramment utilisée par Ryanair.

Celle de Hop est directement placée en sortie de PIF tandis que derrière, on peut voir la partie hors-Shengen (grande ouverte, vu qu'il n'y a pas de destinations hors-Shengen programmées aujourd'hui).

Retour un peu en arrière avec l'unique boutique Duty-Free et la sortie du PIF.

Pendant ce temps, la nuit tombe rapidement… L'heure tourne et l'annonce d'embarquement n'a toujours pas eu lieu… Je commence à stresser sur un nouveau retard potentiel !

Pour les impatients, les 2 magazines Air France sont en libre disposition sur un présentoir so-vintage !

A ce moment là, une annonce emplit le terminal, mais avec une mauvaise nouvelle confirmant mes craintes : nous partirons avec un retard de 30min en raison du brouillard à Orly. Ach ! Je compte désormais fortement sur un débarquement au contact et un transfert au PEco rapide pour sauver la mise car là, ça craint !
En attendant, l'embarquement est tout de même lancé malgré la longue attente à venir. J'en profite pour immortaliser cette vénérable machine éclairée par les dernières lueurs du jour.

Pas d'embarquement aveugle, ce qui est agréable !

Vous connaissez déjà fort bien cette cabine, alors passons directement au test Marathon très concluant.

Le pas y est excellent et pour cause !

La particularité du 11F est d'être situé au niveau de l'issue de secours. Un rappel des consignes bilingue allemand/anglais est donc inscrit sur le dessous de la tablette.

Ces consignes particulières sont également rappelées au-dessus de l'issue en question.

Enfin, dernière particularité, le cache hublot est à l'envers (comme chez Boeing).

Petit instant bibi ! Les interrupteurs du plafonnier datent mais sont parfaitement fonctionnels.

L'embarquement est maintenant fini, avion full, mais le retard s'accentue. Pas trop de nouvelles sinon qu'on attend un créneau pour l'arrivée à Orly.

Finalement, nous repousserons à 18h25, ce qui laisse un petit espoir pour la suite de la soirée.

Les démonstrations seront effectuées à l'anciennes par un équipage composé de 2 PNC germanophones (dont 1 parlant un petit peu le français). Le CDB est beaucoup moins bavard que celui de ce matin, dommage !

Il est temps de s'envoler !

Quelques instants plus tard, nous survolons Tarbes magnifiquement éclairée !

Au loin, nous pouvons voir l’agglomération de Toulouse.

Le brouillard recouvrira ensuite le paysage jusqu'à destination. Rien de bien notable du point de vue photographique, alors je vous retrouve directement à la "collation" !

Ce seront donc les fameux crackers aux romarin que j'aime bien, accompagnés d'un chocolat chaud.

Puis je terminerai le vol à la pititom pour me réveiller en courte finale. Le brouillard est très dense, ce que vous ne manquerez pas de constater par ce qui suit !

La question va être maintenant : au contact ou au large ?

Et bien ce sera au contact ! Ouf ! Voilà déjà un gain de temps réalisé ! Avant de m'empresser de rejoindre la partie publique, je profite du débarquement sur le tarmac pour immortaliser le vaillant D-AGPH qui n'a pas démérité aujourd'hui !

La suite sera sans photos. La sortie sera très rapide et j'arriverai à choper directement la navette pour le PEco, j'arriverai à 19h57 à la voiture et le GPS m'indiquera 30min de trajet, trafic compris ! J'aurai donc 3min d'avance : quel luxe ! Journée bien remplie qui se finit bien, avec de beaux souvenirs dans la tête. Un enfant passionné jouera des heures avec une maquette d'avion. Un adulte passionné volera des heures dans un vrai avion. Mais au bout du compte, les 2 auront le même sourire épanoui !

Merci pour votre lecture !

A bientôt !