Cher tous ! Je conclue enfin le millésime 2018 avec un A/R professionnel à LYS. Les promos à 79€ l'A/R furent nombreuses et il n'y avait guère d'hésitations à opter pour le chemin des airs. Le départ d'ORY est une évidence pour pouvoir gagner du temps. Je découvre au passage que depuis Orly, Lyon est désormais opéré avec la famille A320 et non plus en CR7/CRK. Pour le retour, j'avais le temps de m'offrir le détour par CDG afin de profiter de l'A318 dont l'avenir est incertain.
Rappel du routing automnal :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4
- 517/11/18 – AF 7400 | ORY → LYS| Air France | A320
- 6
Pour rejoindre Orly depuis Massy, le plus rapide est évidemment le RER B + Orlyval, mais c'est également le plus cher. Il y a beaucoup plus économique en prenant le bus 91.10 direct, mais celui-ci met 40min et est souvent soumis aux aléas de la circulation, notamment aux abords du marché de Rungis au petit matin. Ne tenant pas à rater mon vol, il existe néanmoins une alternative fiable à l'Orlyval et au bus : le RER C + Navette entre Pont de Rungis et l'Aéroport. Il n'y a qu'un départ toutes les 30min mais en cas de problème, il suffira juste de prendre le RER B.
Ce matin là, pas de problèmes de trafic, ce sera donc le RER C.

15min suffiront pour rejoindre la gare Pont de Rungis-Aéroport d'Orly…

…où on enchaîne immédiatement avec la navette.

Il faudra encore rajouter 10 petites minutes de trajet et nous y serons !


Le petit jour se lève sans brouillard, voilà qui change des vols de l'avant veille vers LDE !

Une fois à l'intérieur du terminal ouest, le FIDS n'annonce que des bonnes nouvelles !

Un petit bonjour au bandit manchot pour récupérer le sésame magique. L'OLCI ne m'a encore une fois guère laissé de choix, mais part chance, j'ai un hublot, qui plus est du bon côté pour contempler les Alpes, et en plus proche des ailes et pas à fond de cale, chose qui ne m'était pas arrivé depuis un certain temps !

Embarquement porte 10H : une bonne pioche car le hall 1 est celui que je connais le moins d'Orly Ouest.

Mais avant de partir, je ne saurai manquer l'incontournable instant Astrolabe !

Un véritable petit bijou mécanique que j'adore !



Hall 1 et 2, ce sera dans quelques jours du passé !

Pas besoin d'enregistrer une quelconque valise, embarquons sans plus tarder.

Beaucoup de monde au PIF avec la moitié des postes fermés, générant ainsi une dizaine de minutes d'attente.

La porte 10H est juste à proximité, et il y a de la place pour y patienter.

Je jetterai mon dévolu sur ce très confortable fauteuil, dont le confort compense la vue bouchée par les tous petits point collés sur la baie vitrée.

Le vol précédent le notre était un Vueling pour Barcelone. Un agent va procéder à l'échange de la signalétique vueling / AF.

Le destrier du jour arrive en porte. Il vient de Lyon, repart vers Lyon puis ira ensuite passer la nuit à Toulouse. Il a déjà accumulé 30min de retard, dû à la très mauvaise visibilité présente à Lyon.

Il s'agit du F-HBNH, premier vol en 2011, qui fut l'un des 4 A320 à avoir temporairement porté l'ancienne livrée Transavia en 2014. Ce sera donc une cabine Airbus de seconde génération.

Le petit engin sous le train principal gauche m'intrigue. A ce stade, je ne sais pas encore quelle peut bien être son utilité.

En attendant, l'embarquement se poursuit à l'aveugle, sous le regard d'HSBC (classique !).

La cabine n'a plus besoin d'être présentée !

En revange, ce siège ne mérite plus le sobriquet habituel de "planche à repasser", pour avoir testé un siège encore bien pire il y a peu !

Le pas est toujours aussi convenable pour ma taille.

Le test Marathon est presque impeccable !

La tablette est de petite taille, mais cet avion est avant tout dédié au marché intérieur, et les plateaux repas de grande envergure y sont plutôt rares ! En revanche, le porte gobelet séparé est fort pratique.

L'aumônière passe avec succès le test Horatius.

Celle-ci contient la dernière édition du magazine Air France dont la une est consacrée à l'Oural.

Pour les amateurs ! ;)



L'instant F-OITN ne sera pas oublié, même si je préfère largement les consignes lumineuses de la première génération de cabine des A320/330/340.

Gagnons maintenant l'extérieur, aux côtés de notre voisin A320 partant pour la contrée de BESMRS ;)

La passerelle se retire mais… Où peut bien être le tracteur ?

Serait-ce ce tout petit machin également aperçu sur la patte gauche de mon avion ?

Et oui, ce tracteur piloté à distance remplace le tracteur traditionnel. Cependant, cela ne semble pas fonctionner parfaitement bien puisque l'engin passe son temps à reculer, puis s'arrêter, puis reculer, puis s'arrêter…


Une fois mis sur la bonne voie, le "piège" à roulettes se détache de son prisonnier.

Il sera 9h49 lorsque les procédures de repoussage seront débutées : le retard devrait donc être difficilement rattrapable. Notons que ce système autonome impose l'équipage de démarrer un des moteurs avant que le véhicule ne se mette en mouvement. Pour nous en ce jour, ce sera le moteur n°2.
J'aime beaucoup le bruit des CFM56 au démarrage, accompagné par les "aboiements" des pompes hydrauliques qui entrent à ce moment en action, tellement emblématiques de l'A320 !
Puis nous repoussons enfin, avec les mêmes hésitations que l'avion précédent.

Profitons du roulage vers la piste 08 pour spotter en chemin avec ce 737-800 Air Europa et ce CRJ-700 Hop

A321 AF

Un petit frère, A319 de son état.

Un bien plus grand, 777-300 AF

Et son sosie !

Un petit CRJ-700 Hop, avec derrière un 737-800 Transavia et un A350-900 Air Caraïbes.

A330-200 French Bee

Et le plus beau d'entre eux : un 747-400 Corsair.

Vue plus générale alors que nous abordons la 08/26.

Entamons sans plus attendre ce court vol vers la ville lumière !
V1, puis Vr au niveau du croisement avec la 02/20.

Le temps à beau être totalement dégagé, la petite couche d'inversion thermique plaque comme d'habitude la pollution et les impuretés à très basse altitude, formant ainsi une épaisse brume qui ne rendra pas le paysage photogénique.


La beauté du vol se résumera donc à cette belle mer de nuages de brume vue des airs.

Cela n'empêche cependant pas une ombre méphistophélique de pointer discrètement le bout de son nez ! ;)

Puis les nuages (les vrais) viendront supplanter la brume…

…tels une banquise infinie et ondulée…


Tandis que tout au fond sur l'horizon, mon ami incontournable des vols PAR-LYS apparaît déjà !

Le Mont-Blanc bien évidemment ! Mais laissons le encore se rapprocher un petit peu avant d'aller l'explorer.

L'ambiance à bord est calme, pas de turbulences, mais les consignes des ceintures resteront allumées pendant la croisière (courte, puisque nous ne resterons que 10min au FL250).

Le service doit donc être effectué au plus vite. Voici la sélection du jour sans grande surprise : la petite madeleine désormais standard sur bon nombre de vols AF, que j'accompagnerai d'un café, histoire de tenir le coup pour jusqu'à tard ce soir, ainsi qu'un verre d'eau.


Instant signature ! ;)

Détail ^^

La descente est déjà bien entamée et seuls dépassent des nuages le massif du Mont-Blanc et quelques hauts sommets à l'est.

Le sommet du Mont-Blanc est immanquable à droite, puis en progressant vers la gauche, on tombe sur l'Aiguille du Midi, les Aiguilles de Chamonix et l'Aiguille Verte.

Décélération en passant l'altitude de transition : on réduit à 250Kn en même temps qu'on contourne Lyon par l'ouest, puis le sud. Par beau temps c'est magnifique. Pour cette fois, je vous laisse l'imaginer ! ;)


Atterrissage dans un brouillard bien bruineux ! (pour une fois qu'il fait plus moche dans la vallée du Rhône que dans le bassin parisien !)

L'humidité présente est suffisante pour créer un nuage de condensation autour des ailes.

La vidéo complète de l'approche est visionable ci-dessous :)
Freinage modéré, puis on dégage la 35L.

Bienvenue à Lyon !


Pas grand monde au contact. Ici un CRJ-1000 Hop.

Nous serons suivis par un 737-800 Air Algérie.

Oh ! Mais regardez qui est là au loin ?

Il s'agit d'un Antonov An-124, avion cargo de son état, aux dimensions plus qu'impressionnantes.

Il est 10h37 précises lorsque nous nous positionnerons en porte B71. Tout l'art d'avoir des bonnes marges horaires permettant le cas échéant de rattraper une partie du retard.

Je ne débarquerai pas en dernier car le devoir m'appelle au plus vite en centre-ville. Cela ne m'empêchera pas un petit fuselage shot au passage !

Dans la passerelle, Sixt fait la promotion des bouchons lyonnais. Si je ne dis pas non contre les bouchons culinaires, je vais sagement éviter les bouchons routiers en empruntant le tramway (dont l'aller simple vaut justement bien un bon plat dans un bouchon !)

Au revoir November Hotel !

Nous sommes accueilli par une magnifique photo aérienne du lac d'Annecy.

Pas besoin de passer par la case bagages.

Il n'y a plus qu'à activer le pas pour attraper à temps le prochain Rhône Express.

En passant, voici le FIDS avec les arrivées du jour.

Plus que le long couloir séparant les terminaux à la gare TGV…

…et nous arrivons sous "la baleine" !


J'arrive pile au moment ou le tram entre en gare.

Il n'y a plus qu'à se laisser porter jusqu'à Part Dieu sous la bruine.

La suite sera au prochain opus ! ;)
Merci pour votre lecture ! :)
Merci pour ce FR
Un vol domestique classique mais narré avec force détails
D'accord avec vous pour regretter le prix prohibitif du Rhône Express
Le CDG Express devrait malheureusement le rejoindre dans la liste des transports
aux prix prohibitifs (et avec un gaspillage de fonds publics)
A bientôt
Merci Gilbert ! :)
Encore que pour Roissy, ainsi que pour d'autres grands aéroports français tels que BOD, NTE, NCE, MRS, TLS etc... il y a toujours plusieurs modes de transports plus ou moins chers, selon le confort et le service apporté, mais à LYS, le Rhône Express a le monopole. C'est en ce sens que les tarifs sont encore trop prohibitifs.
A bientôt !
Merci pour le partage !
Vous avez de la chance, c'est un événement plutôt rare !
Merci Guilhem ! :)
Oui, un oiseau rare, mais pas tant que cela comparé au grand frère An225 ;)
A bientôt.
Merci Cyrille pour le partage !
Merci Stéphan ! :)
Merci Cyrille pour ce FR.
Le prix du Rhône express est prohibitif.
A bientôt
Merci Valérie ! :)
L'astrolabe a lui seul suffit à rendre ce vol exotique. Les non-initiés ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont de pouvoir observer un tel manège. Quant aux autres, ceux qui ne savent apprécier un hublot, ils perdent toute une multitude de détails que ce FR permet de retrouver. Certes, nous sommes loin du glamour de la classe Affaires d'un Boeing 787 mais ce vol est plaisant à souhait.
Merci pour ce partage!
Merci beaucoup Guillaume !
Tu as bien résumé ma vision du vol : chaque vol est unique et intéressant, quelque soit la destination.
Il est le lot des endroits très fréquentés et bien connus de passer à côté de détails méconnus, comme cet Astrolabe.
A bientôt !