Avis du vol entre Arusha et Zanzibar en classe Economique avec Flightlink

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans la suite de cette série estivale qui prendra cette fois la direction de l'Afrique pour 2 semaines de vacances et safaris au Kenya et en Tanzanie.   

Pour la genèse de la construction du routing et tous les pépins rencontrés jusqu'au départ, je vous laisse le soin de consulter le 1er opus de cette série.    

Contrairement au reste du routing, je n'ai pas personnellement réservé ce vol : étant situé au milieu de mon programme sarafi, c'est l'agence de voyage qui s'en ait chargée, notamment pour des raisons de continuité du circuit en cas de problème (par les temps qui courent en Europe, on n'est jamais trop prudents)…

Initialement, j'avais convenu avec l'agence de voyager sur le vol TC137 de AirTanzania, opérant en Dash8, notamment car elle offrait la possibilité de prendre 30kg de bagages contre 15kg pour les autres compagnies régionales (PrecisionAir etc.).

La veille du départ, j'apprends qu'ils ont a la place réservé un vol TropicalAir en Cessna 208 Grand Caravan, surement moins cher… tant pis pour les bagages, mais le plaisir AvGeek n'en sera que meilleur.

Trois heures avant le départ, on m'indique que je dois me rendre immédiatement à l'aéroport car mon vol a changé et qu'il part dans 1h30 : cette fois nous partirons avec FlightLink en ATR72. Les vraies montagnes russes émotionnelles : je n'aurai jamais le fin mot de l'histoire…

Direction donc l'aéroport d'Arusha, situé non loin de l'aéroport international de Kilimandjaro (JRO)

Aéroport d'Arusha

L'aéroport d'Arusha est localisé en bord de route juste à la sortie de la ville. Il est desservit à 95% par des petits avions faisant la liaison avec les différents parcs nationaux Tanzaniens.

Impossible de rater l'entrée de la zone. 

Les voitures sont contrôlées à l'entrée de la zone aéroportuaire

La tour de contrôle tout en béton

L'aéroport opère de 6h le matin à 6h le soir : on est loin du couvre-feu d'ORY !

On se rend bien compte en arrivant que nous sommes loin des standards épurés de nos aéroports européens. Le dépaysement va continuer, je vous rassure !

A peine descendu de la voiture, que des porteurs officiels viennent s'occuper de nos bagages et nous dirigent vers cette immense tente…

… qui s'avère être le hall des départs !

Direction donc les comptoirs d'enregistrement vers le fond

L'enregistrement est un peu poussif le temps de trouver notre réservation passée de compagnie en compagnie. S'en suit la pesée des bagages avec une stricte vérification des 15 kg par personne

Au-moins cette balance est digitale. Pour le fret c'est encore la version précédente qui est d'usage

Maintenant que tout est enregistré, j'obtiens ma carte d'embarquement au format ticket de caisse

Tout comme les BP, les étiquettes bagages seront également au format papier, et agrafées aux valises

Les valises sont ensuite transférées au checkpoint en attendant d'être chargées dans l'avion

Avant de passer airside, dernier tour du propriétaire avec la zone publique, quasi exclusivement composée de touristes

Allez ! On passe airside par la zone réservée où nos BP seront vérifiés.

Paysage différent de l'autre côté de la PIF avec un accès direct au tarmac et aux petits avions

Un lounge est disponible pour les passagers VIP

La zone d'attente est située au fond, sous un préau et sous une tente

Tout autour on retrouve des boutiques de souvenirs et un "bar" pour consommer quelques boissons

Un panneau posé par terre nous indique que des travaux sont en cours dans le but d'améliorer le terminal

Un Pilatus PC-12 de Coastal vient de terminer son embarquement et est prêt au départ.

La proximité avec le tarmac et les avions est un régal

Au loin nous distinguons finalement notre ATR du jour en approche. Atterrissage brut, extinction des moteurs et direction la zone d'embarquement : on voit que les pilotes ont l'habitude de faire ces navettes.

Tel une rock-star : passage juste devant les pax avant de faire demi-tour pour stationner au fond

L'avion est arrivé à vide. L'embarquement va donc pouvoir débuter rapidement

L'embarquement

Nos valises sont en train d'être acheminées vers l'avion à la force des bras

Nos BP sont vérifiées sur le tarmac et ensuite nous pouvons nous diriger vers notre avion sans aucune sécurisation du tarmac ou de l'avion.

Passage sous la queue : j'aime beaucoup le logo de la compagnie, je le trouve recherché.

Le fret et le reste des valises est chargé dans la partie cargo à l'avant de l'avion (entre la cabine pax et le cockpit)

Nous attendons ensuite le GO de la cabine pour embarquer

Et même ici : l'instant porte-escalier !

L'avion : ATR72-500 (5H-FLA)

Informations sur l'avion
- Immatriculation : 5H-FLA
- Type : ATR 72-212A
- MSN : 703
- Mise en service : janvier 2003 (19.5 ans)
- Configuration : 68 Y (2-2)

Informations sur le vol
- Code : YS202
- Durée de vol officielle : 1h15
- Durée de vol effective : 0h59
- Distance : 231 nm / 428 km
- Piste de Départ / Arrivée : 09 / 18

Pas de carte du trajet aujourd'hui, notre vol n'étant pas répertorié sur FR24, le suivi ADS-B n'étant apparemment pas disponible pour cet avion

Salutation cordiale de l'équipage lors de la montée dans l'avion. Ici pas de place attitrée : chacun s'installe où il le souhaite à partir de la rangée 3 (les rangées 1 et 2 sont réservées à l'équipage de maintenance).

Je m'installe à l'avant au niveau des hélices. Après coup, je pense qu'il y avait mieux comme choix de siège car le moteur gâche un peu la vue extérieure. Les pales du moteur sont en drapeaux (alignées sur la marque jaune)

Les sièges sont en imitation cuir et restent relativement confortable pour une petite heure de vol

La place pour les jambes est également plus que correcte

Dans la pochette avant, on retrouve le classique : les fiches de sécurité ainsi que le sachet confort

Malgré les près de 20 ans d'âge de notre avion, l'état global de la cabine reste satisfaisant (à quelques exceptions près)

Dehors c'est le Dash8 initialement prévu dans mon routing qui vient d'arriver

Roulage et décollage

L'embarquement à peine terminé, nous mettons les moteurs en route. Rotation des pales pour mettre de la poussée (elles ne sont plus alignées sur les marques jaunes).
Tout est une question de timing : 13 minutes après son arrivée, les moteurs sont déjà repartis pour la rotation suivante. Malgré l'originalité de l'aéroport, l'organisation est bien huilée pour permettre des rotations rapides.

Il est temps de remonter la piste et faire un demi-tour au bout (pas de raquette présente)

Joli vent de face pour le décollage 

Et c'est parti dans un bruit assourdissant, sans oublier les vibrations cabine. Un rotation à ARK de 26 minutes pour notre avion : belle perf !

Durant la montée initiale nous observons la ville d'Arusha. Dommage que la météo ne soit pas vraiment de la partie sur ce vol pour observer le paysage :(

Une fois au-dessus des nuages, on peut apercevoir l'unique point de repère culminant à 5.900m (~20.000ft) : le Kilimanjaro

Vraiment déçu d'avoir privilégié une place à l'avant plutôt que dans le fond avec une vue dégagée.

Collation en vol

L'équipage passe ensuite dans les rangées pour distribuer une bouteille d'eau et un bonbon. Je ne m'attendais pas à recevoir quoique ce soit donc c'est une bonne surprise. Les étiquettes bouteilles sont personnalisées pour la compagnie.

Dehors, pas grand chose à voir malheureusement. Dar el Salam ou les côtés Tanzaniennes manquent à l'appel

Approche et atterrissage

Nous débutons ensuite notre descente au large de Zanzibar. La terre et la mer sont enfin en vue. Pas de couleurs turquoises sans soleil…

L'approche se fait par le Nord le long de la côte

Zanzibar Town est en vue. La ville s'étale sur près de 20 km de long

L'aéroport est en vue

Petite course avec notre ombre

Il ne reste plus qu'à rouler tranquillement vers la partie domestique de l'aéroport, dans l'ancien terminal

Nous passons d'abord devant le nouveau terminal international. Quelques gros porteurs sont présents, y compris l'A359 qui me reconduira en Ethiopie dans une semaine.

Nous arrivons au parking et le moteur gauche (celui du dernier virage en général) est coupé avec les pales à nouveau en drapeau sur les marques jaunes.
Du personnel accourt au pied de l'avion : il faut enchainer avec la rotation suivante.

Allez zou : tout le monde descend. Il suffit de suivre les pax devant nous pour rejoindre le terminal

Le chemin nous conduit dans le terminal domestique. Pas de doute, nous sommes bien à Zanzibar

Malgré la grande tente à l'extérieur du bâtiment abritant les contrôles d'usage, l'intérieur du terminal fait déjà plus moderne

L'attente ne sera pas trop longue pour récupérer les valises

Il est toujours amusant sur ces vols domestiques de regarder les paquets transportés par les locaux, comme ce grand sac de fruits et légumes (dont un pauvre avocat terminera éclaté par une valise sur le tapis)

C'est sur cette dernière image originale que je vais clore ce FR entre Arusha et Zanzibar. Je vous laisse maintenant avec le bonus touristique tanzanien résumant mes safaris dans le pays.