Avis du vol entre Addis Ababa et Nairobi en classe Economique avec Ethiopian Airlines

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans la suite de cette série estivale qui prendra cette fois la direction de l'Afrique pour 2 semaines de vacances et safaris au Kenya et en Tanzanie.  

Pour la genèse de la construction du routing et tous les pépins rencontrés jusqu'au départ, je vous laisse le soin de consulter le 1er opus de cette série.  

Un mois avant le début de mon voyage (en même temps que l'annulation du LH1207), on m'indique un changement d'horaire pour ce vol, à savoir +2h, portant ainsi ma durée de transit à ADD à quatre heures. Rien de grave mais après un long vol red-eye ça fait quand même pas mal…

Reprenons donc la suite de ce routing à la descente de notre vol de FRA.

Aéroport Bole Intl - ADDIS ABABA

A l'instar des aéroports du Golfe, la plage très matinale correspond aux arrivées de tous les vols internationaux et au démarrage de toutes les connexions "domestiques" et moyen courrier. On retrouve donc beaucoup de monde en transit.

Une séparation est faite entre les pax souhaitant avoir un stopover à Addis et ceux simplement en connexion. Pour ceux souhaitant faire un stopover, deux solutions : Ethiopian propose des packages avec hôtel vous exemptant d'un visa classique à $50 mais vous obligeant à rester dans votre hôtel, ou alors une sortie officielle avec PCR et tout le tintouin qui va avec.

Pour moi ce matin, c'est donc simplement direction le transit international.
Il faut d'abord passer un premier poste de contrôle sanitaire avant de s'engager dans l'immense file de la PIF. L'attente est interminable (sauf pour les pax CloudNine et les *A Gold qui ont droit à 2 files dédiées, tapis rouge tout ça tout ça).
N'oubliez pas de jouer des coudes car fréquemment vous risquez de vous faire dépasser par des pax tentant de se faufiler ou de passer sous les barrières. 

35 minutes plus tard, la PIF est passée : je peux rejoindre le terminal international situé à l'étage. Niveau nourriture, pas de risque de dépaysement en tout cas…

Le terminal est tout en longueur avec des baies vitrées sur le tarmac, le tout dans un style qui fait très hangar. Il y a du monde partout mais suffisamment de place pour s'asseoir et de nombreuses boutiques hors de prix au milieu.

La vue sur les avions au contact n'a rien à envier à celle de FRA. Encore une fois, on ne voit que du ET partout.

Du côté du DutyFree, si vous cherchez à acheter du vin, vous ne trouverez QUE du français (dont certaines bouteilles avec des étiquettes "douteuses" et plus très bien collées).

La zone des boutiques coupe le terminal en deux : une zone arrière aveugle est encore en travaux, mais où il reste suffisamment de sièges

Et une zone proche des portes où là en revanche l'espace est saturé

Pour ma part, je me dirige vers l'extrémité du terminal pour m'installer au Plaza Premium Lounge qui dans sa partie publique fait office de café pour ceux ne souhaitant pas s'acquitter des $40 d'entrée.

Plaza Premium Lounge

L'accès à la zone "VIP" est contrôlée en amont au milieu du café, puis une fois à l'intérieur, l'enregistrement officiel commence. Les formalités sont extrêmement longues : plus d'une dizaine de minutes le temps de photocopier tous vos documents.

Le salon est relativement désert à cette heure. Il est composé de 2 salles : une pour le buffet et une pour le repos avec de nombreux fauteuils/canapés

Le buffet est vraiment varié avec une multitude de propositions chaudes

Je m'installe sur une table basse pour profiter d'un fauteuil plus confortable

Après ce très bon petit déjeuner, rien de mieux que de s'étaler dans les canapés à côté

L'embarquement

L'heure de l'embarquement approche et je découvre sur FR24 que notre 777-200LR vient d'être remplacé par un 777-300ER. Nous devrions donc pouvoir nous étaler plus efficacement à bord j'espère.

Direction donc la porte d'embarquement où notre avion n'est pas encore mis en place

Quelques minutes plus tard, le voici qui se présente en porte.

L'équipage est déjà à bord, nous allons pouvoir rapidement embarquer. L'embarquement se fera strictement par zone et comme trop souvent les pax ne respecteront pas les consignes ni les files spécifiquement délimitées. 

25 minutes plus tard, j'embarque parmi les derniers dans la passerelle

Gros plan sur les immenses GE90 qui équipent notre 77W

A l'extérieur, la trousse à outils est de sortie : toujours très rassurant de voir ça quand on monte à bord

L'embarquement est poussif : 5 minutes plus tard j'entrevois enfin l'instant porte !

L'avion : 777-300ER (ET-ASK)

Informations sur l'avion
- Immatriculation : ET-ASK
- Type : Boeing 777-360ER
- MSN : 44550
- Mise en service : mai 2015 (7.3 ans)
- Configuration : 365 Y (3-3-3) - 28 J (2-3-2)

Informations sur le vol
- Code : ET318
- Durée de vol officielle : 2h20
- Durée de vol effective : 1h33
- Distance : 724 nm / 1.157 km
- Altitude de croisière : 38.000ft
- Piste de Départ / Arrivée : 25L / 06

Un vol de 1h30 sur un appareil long-courrier c'est quand même très confortable.

L'accueil en porte est comme pour le vol précédent : assez quelconque. L'équipage insistera là aussi pour vérifier les BP de chaque pax rentrant dans l'avion. Afin de ne pas perdre de temps, j'ai choisi de me positionner à l'avant de l'avion afin de sortir rapidement une fois à NBO. Inconvénient : je me retrouve au-dessus de l'aile.

Deux lingettes désinfectantes sont distribuées à l'entrée de l'avion

La cabine arbore les couleurs vertes/kaki de la compagnie. Le vol d'aujourd'hui ne sera pas complet (surtout suite au changement d'appareil), un bon 40-50% de remplissage à vue d'oeil

L'espace pour les jambes est généreux, même pour un vol long-courrier

La cabine est d'ancienne génération, notamment avec un IFE plus vraiment aux standards actuels

Les accoudoirs montrent aussi quelques signes d'usure

Quand on regarde l'alignement des IFE sur les sièges d'une rangée, on se rend mieux compte 

L'avantage du siège est qu'il propose un porte gobelet, ce qui se fait de moins en moins maintenant

Dans la pochette avant, on retrouve les fiches de sécurité ainsi que le sachet confort

On voit clairement que l'IFE n'est pas de dernière génération

Les préparatifs à l'extérieur sont bientôt terminés

Repoussage, roulage et décollage

Avec quelques minutes de retard, l'embarquement se termine et les consignes de sécurité peuvent être diffusées sur les IFE individuels. De part la très mauvaise qualité d'image, difficile de distinguer grand chose

A dans 15 jours !

Les moteurs sont mis en marche, faisant vibrer toute la cabine

Visiblement il y a embouteillage au départ…

Nous remontons tranquillement le taxiway au rythme des départs et arrivées sur l'unique piste en service, observant au passage des livrées inconnues dans nos contrées européennes

Nous arrivons enfin au bout de la piste, le temps de laisser un dernier avion se poser

34 minutes exactement séparent cette photo de l'alignement avec celle montrant la file d'attente du départ. On se sent vraiment dans un hub en plein rush

Depuis le temps la cabine est prête, nous pouvons décoller vers l'Ouest !

Survol de la banlieue et des bidonvilles de Addis avant de passer dans les nuages. Août correspond encore à la saison des pluies en Ethiopie : 30 jours de pluie sur le mois

Après une dizaine de minutes, nous retrouvons le soleil. Il nous faudra 15 minutes au total pour rejoindre notre altitude de croisière à 38.000ft (sachant que ADD est déjà situé à près de 8.000ft/2.340m)

Prestation à bord

Malgré une durée de vol aussi courte (1h30), un plateau repas complet est distribué à bord. L'équipage de service se montrera un peu plus souriant et agréable que sur le vol précédent, mais sans atteindre des sommets non plus…

Là aussi, on retrouve notre vin français

Pas de couverts en bois non plus, mais bien du plastique

En entrée, une salade de pâtes un peu trop grasses

Pour le plat principal, au choix poisson ou bœuf. J'opterai pour le poisson qui sera très bon. Les quantités sont largement suffisantes

Les crackers avec le fromage lui aussi bien de chez nous

Et quelques gâteaux végan pour terminer

Bilan : hormis l'entrée un peu moyenne et grasse, le reste du repas était de bonne facture, et surtout très appréciable sur un vol de cette durée !

Dehors on peut observer l'aridité du sol Kenyan et comparer avec la verdure d'Addis

Approche et atterrissage

A peine le plateau débarrassé que nous entamons notre descente sur NBO

Le ciel est couvert et les faubourgs de la ville font leur apparition 

Touché des roues en force et freinage à fond également. Les inverseurs sont de sortie

Bienvenue dans une base Skyteam. On retrouve également de nombreux petits avions pour effectuer les liaisons vers les parcs nationaux

Au loin un 330 de QR est déjà arrivé

Notre porte est prête et nous attend déjà

Le débarquement se fait dans le calme

Aéroport JKIA - Nairobi

Vous pensiez que débarquer par la passerelle nous permettrait de rejoindre directement le terminal ? Que ni ni mon seigneur… direction le tarmac pour prendre notre bus

Là c'est un peu le bordel à qui réussira à grimper dans un bus, le tout au pied des avions pas réellement "sécurisés"

Une traversée de l'aéroport plus loin, nous sommes déposés au pied d'une autre porte où nous devrons monter à nouveau à l'étage pour prendre une autre passerelle

Pour finalement terminer dans la zone d'immigration. Premier comptoir pour vérifier notre statut vaccinal et le PLF. Derrière second poste de contrôle pour vérifier notre vaccination fièvre jaune (facultatif pour les français).

On continue notre marche jusqu'à repasser devant notre avion…

Avant d'atterrir à la PAF. L'attente est interminable et les douaniers pas stressés pour un sous : compter 5 minutes en moyenne par passager.

Une heure plus tard, je peux enfin descendre vers les tapis à bagages pour tenter de trouver ma valise

Dernière étape avant l'air libre : le scan de toutes les valises à la douane. Là aussi il faut jouer des coudes et des trolleys sinon tout le monde s'insère comme si de rien n'était au milieu de la file.

Merci à toutes et à tous de m'avoir lu ! Je vous laisse avec un bonus touristique des sarafis kenyans (difficile de sélectionner 50 photos parmi les milliers de prises de vues, mais c'est le jeu…). A bientôt !