Bonjour à tous,
Aujourd'hui, c'est retour un jour de déluge.
En effet, toute la journée de mardi, une pluie soutenue et déjà sur les whatsapp tournent les vidéos d’inondations diverses.
Je ne suis pas mécontent de partir en fin de journée, le temps que tout cela se calme et que le niveau baisse.
Le routing reste simple.
Enchainement de vols
- 1
- 2
fdf - aime cesaire
J'arrive vers 19h sur zone, en mode "dropping".

Bien que je n'ai pas de bagage, je passe au comptoir pour récupérer mon BP que je n'ai pu point charger dans l'application en dépit du succès bien amont de la formalité Ready2fly (que je ne savais pas toujours active).
L'avantage aussi est de récupérer le code du salon (bien qu'en toquant à la porte cela fonctionne aussi).
Ce petit stop me prendra quelques minutes.
PS : pas d'option/offre de surclassement de dernière minute, je reste en Y.

Direction donc l'étage pour passer la PAF puis le PIF.
On sent bien que le rush de départs est derrière nous.
Il n'y a plus que AF qui enregistre tout au fond là bas.


On ne sera précédé que de Corsair ce soir au moment ou j'arrive.

Le passage de PAF sera éclair !
Je me rends dans le petit duty free. Pour une fois, j'ai un truc à chercher… mais je ferai chou blanc.
On m'a demandé quelque chose de trop spécifique comme parfum je crois.



Je passe donc dans le hall où la foule reste modeste, direction le salon.

Mais avant, vue sur porte et avion.
Pour le moment tout va bien mais un événement se prépare.


salon et signal faible
Je retrouve le petit salon de FDF que je connais par cœur désormais.

En entrant dans celui ci, je note une affluence inhabituelle.
D'ailleurs en arrivant, je note texto dans mon brouillon : "Du monde au salon ce soir. II a eu un tel effet xp sur les clients COI ? Plus d’une vingtaine de pax, on dépasse donc largement les 14 pax J de l'avion".
Et la foule continuera de grossir, complétée de l'agacement de certains PAX arrivés en toute fin et ne trouvant bien sur pas de place.
D'habitude le salon est peu fréquenté (bien que petit, l'affluence ne m'a jamais surpris). La plus grosse foule a été tient, lors de mon retour de décembre mais il y a avait 2 vols AF contigus.
Je ne le sais pas encore mais cette affluence est de nouveau un signal faible de ce qui va bientôt se jouer.
En attendant, je casse une petite croûte et ne prendrai que le buffet en photo pour ne pas avoir a masquer en rafale les visages de PAX (ni me taper l'affiche aussi).



L'en-cas ne m'aura pas plus ému que cela mais par contre, je retournerai plusieurs fois au guichet ananas.
embarquement et cabine
Avant de me transformer moi même en ananas, je quitte le salon désormais blindé pour me rapprocher de la porte histoire d'être dans les premiers.
D'habitude, l'embarquement démarrait max 1h avant l'heure du décollage mais la, tout candide, je crois dur comme fer ce qui est écrit.
Inutile de dire que bien sûr cela ne commença point à 19h50.

Finalement, début d'embarquement, qui plus est cafouilleux, à 20:35.
En effet, il y a beaucoup de PMR sur notre vol et l'équipe d'assistance semble juste en nombre.
Ensuite, les familles avec enfants sont appelées et elles sont très nombreuses !
Espérons que tout ce petit monde trouvera un sommeil paisibles facilement.
Mais, 20:55, les famille sont toujours à l’entrée du finger…
Je me dis alors que je vais finir par monter dans cet avion demain…
Enfin, mon tour, libérateur.

Chemin faisant, je me dis qu'on va incinérer l'heure théorique et qu'un petit retard s'annonce mais peut être rattrapable (innocent va..).
Les instants sous le regard amusé des 2 PNCettes en porte puis accueil chaleureux sans plus de questions sur mes sombres activités.


La cabine COI ou cela s'affaire déjà (les familles) et le trône 18A qui en tout point ressemble à celui de l'aller.
21:05, je suis à bord.


La pochette est mieux et l'environnement présente bien.
De nouveau la barre de torture à gauche pour qui aime le hublot, on y peut rien.
Une moquette où de la miette rebelle se prélasse.




21:22, ça défile encore sévère dans les allées.
Une légère pluie se poursuit également mais rien d'affolant pour un si gros avion.

Les annonces démarrent, 7h40 de vol annoncées, que le spectacle commence !
push back 1
21:35 push back, vidéo de sécurité, check FR24, je suis prêt.
On est tous prêt.




Et la, l'action du siècle démarre, car le piège sournois qui nous guettait depuis de longue heure vient de se refermer sur nous tous, incrédules.
En effet, depuis un moment, on attend sur la piste moteur tournant.
La photo suivante est sensée vous montrer le terminal.

Annonce à 21:46 - PNC, préparez vous pour le comptage.
D'un coup, je me dis que cela fait trèèèèèès longtemps que je n'ai pas entendu ça ni vu de comptage d'ailleurs (ça doit être discret).
Mais il se passe quoi, on a oublié quelqu'un ?
Côté comptage, oubliez la discrétion cette fois ci, ça compte et ça recompte sous nos yeux ébahis.
21:55, annonce du commandant : Nous sommes dans une situation de passager sur numéraire, on retourne au parking pour débarquer du monde. Là, c’est une première me concernant !
N'empèche qu'à 22:05, on n'a toujours pas bougé d'un poil après avoir rentré les volets. Ça fait donc 30 min que les GE90 tournent pour rien.
Enfin, on finit par rouler pour le parking.
Les PAX incrédules (ou légèrement chauffés à blanc pour certains) après cette attente longuette et la communication sibylline.
On retourne donc au parking avec bien sur à 22:18 un début d'avitaillement. Vous verrez, le camion est très net sur la photo.



A mes côtés ce soir, un couple de suisse avec une correspondance pour Genève d’une heure à CDG (ah les audacieux).
Minute de silence dédiée à leur connexion à ce moment.
Pendant donc cette attente, le sort fera son oeuvre et 3 PAX Y sont raccompagnés à la porte.
A leur mine surprise, ils ont l'air tout aussi ébahis que nous avec une pointe de "mais pourquoi moi ?".
l'explication officielle et le dessous des cartes
Le commandant nous donne finalement quelques explications.
Il y a eu un problème à la constitution de l'équipage (PNC manquant) et donc, pour des raisons de sécurité, l'avion ne peut embarquer plus de 459 passagers (pour un max de 472 en configuration standard COI).
Il est donc obligatoire de faire descendre les personnes surnuméraires puisque nous sommes 462.
Tout est clair.
Vu qu'on enfile des perles sur la piste, je pars au galley pour une étape commodités suivi d'un verre d'eau puisqu’il faut maintenir les niveaux constants.
J'en profite pour échanger avec une PNC tout aussi sidérée de la situation (au sens, c'est une première).
Le fin mot de l'histoire est le suivant :
- Il y a eu des PNC malades donc, équipage réduit et limitation à 459 PAX max.
- l'escale est au courant, tout le monde est serein, l'avion n'est pas prévu plein.
- MAIS à PTP, le dernier vol a claqué sa durit, bref, il a eu un problème et a été annulé. C'est lui qui clignote dans les causes racines (avec d'autres j'imagine).

A PTP, ça a du être chaud pour certains qui devaient être sur Paris le lendemain, au point qu'AF a réussi à rapatrier du monde sur FDF où le dernier vol, le mien, pourrait rapatrier sans trop de dommage 17 PAX ex. PTP (et d'où l’affluence au salon car on imagine naturellement que ces PAX n'étaient pas des no name Y).
Sauf que, in fine, au moment du recollement de tout cela et de l'addition, visiblement, il y a quelqu'un qui a fait une petite boulette.
Petite séquence tambour cymbale à la gloire de notre mathématicien du soir ! ?
Maintenant qu'on sait tout, on comprend bien et on accepte le coup du destin mais une dernière inconnue demeurera : pourquoi eux (les 3) et pas d'autres.
Gageons qu'ils auront été pris en charge comme il se doit (façon surbooking) avec compensation en roros et nuit d’hôtel aux frais de la princesse.
push back 2
Revenons à nos moutons.
Fin avitaillement 22:44
22:58, porte fermée
23:02 : Push back 2, olééééééééé
Deuxième remise en route : 23:05
La pluie redouble.
Le décollage aura enfin lieu à 23:15.
On ne pourra pas rattraper.



le vol
J'imagine quand même qu'on va mettre l’accélérateur à fond de cale car l'appoint kérosène m'a paru bien long pour compenser les 30 petites minutes de ralenti sur la piste.

en 15 min, on touche quasi les 1000 km/h.

La poussière de l’événement est retombée, on reprend le cours normal des choses.
Pack sanitaire en approche.
On n'entend plus les enfants. Tombés de fatigue sans doute
Je démarre un film qui sera une torture (Tides…).

Puis le dîner, sauf que la, il est près de 00h30, le sommeil pointe sévère mais la faim est plus forte.
Le trolley arrive avec ses agapes.
Poulet ou pâtes (sauce volaille, étonnant tient).
Le plateau sera correct même si l'entrée n'aura que peu de goût.


Ensuite, l'attente du débarrassage sera une torture, car le sommeil hurlera sa présence.
Tant et si bien que ce qui devait arriver arriva, je dormirai à l'insu de mon plein gré plusieurs heures.
Jusqu'à ce que la lumière revienne en douceur.


Topo pour le petit dej. On est à 1000 tout rond mais toujours en retard.

Le sac bon appétit.
Je le trouve plus sympa et approprié que celui d'arrivée dans l'autre sens.


06:00 (à FDF), fin du petit déjeuner.
Nous longeons la Bretagne mais à cause d’un hublot corrodé, impossible de faire une photo non floue.
Je mets ce que je peux.





Passage en mode marseillaise.
Toucher dans moins de 10 min.
Annonce captain s'excusant pour le retard et annonçant une consommation par pax de 2,2 L au 100 km.

Les choses sérieuses approchent.






On arrive pour la 08R.



Bingo ! 08R en vue, de près.



Toucher à 12:43 locale. Le roulage jusqu'au terminal devrait être court.






Dernier virage après une petite attente auparavant sur le taxi (qui a eu peur ?).
Au parking aux cotés d'un cousin US.



Full stop. On coupe tout, désarmement des toboggans.

S'en suit une effervescence habituelle pour sortir, que dis je, jaillir de notre destrier. On attendra tout de même que J et W sorte.
Alors bien sûr, pour clore en beauté notre aventure PAX surnuméraire, un petit contrôle d'identité en porte est mené avec efficacité.
Ensuite, couloirs jusqu'à la PAF.



Qui a gagné au tirage ? à presque 13h, à la PAF du 2E, et bien, il n'y a pas foule.
Je passerait via PARAPHE.

Une fois cette formalité passée, je suis dehors en quelques minutes.



Résumé FR24.


Et on se quitte ici.
Merci pour votre lecture.
Merci pour le partage,
Ah quelle aventure que ce pax surnuméraire !!
Une grosse boulette de l'escale quand même qui entraîne des problèmes en cascade (pax débarqués, correspondances ratées pour d'autres, retard...)
Reste à savoir comment ont été choisis ces 3 pax.
Un avantage peut-être : vu l'horaire, un départ à minuit permet de mieux rattraper le décalage à Paris.
Encore un vol anthologique !
A bientôt !
Merci pour le commentaire. L histoire ne dit pas comment ont été choisi les 3 pax descendus mais si moi, ça me fait une histoire à raconter, eux c est CinémaScope !
Merci pour ce FR !
Un vol en mode galère, dommage que cette petite erreur ai gâchée tout le travail plutôt bien fait en amont par AF pour limiter le retard...
Pour le reste un vol classique,
A bientôt
Effectivement, un vol long courrier coi classique also avec un peu d épices. De l aventure de temps en temps pour ne pas être broyé par la routine. En même temps, quand je vous certains fristes souvent confrontés « aux épices » de retard, bagages et autres, la routine a parfois du bon ?
Merci pour ce FR !
Un vol qui aurait pu se faire sans encombre s'il n'y avait pas eu ce souci à l'embarquement.
Prestation correcte pour un vol de nuit ! A bientot
C est clair qu’on était sur un bon momentum. Le prochain vol effacera tout ça.
Le vol coi fut en tout cas bien plaisant (meme si je ne peux pas grand chose pour ce qui est de la lutte avec le sommeil).
Aller Y (voire W) retour J serait le parfait combo confort-économique mais vu les ratios de sièges, c est dur à placer (quoique avec les 772 plus présents, il h a plus d’opportunités).
Merci Jeff pour le partage !
Au final, avec tout le retard pris au départ, une simple heure de retard à l'arrivée, c'est plutôt pas mal payé :)
Par contre, so Air France, choix entre poulet et pâtes sauce volaille. Un peu de variété c'est pas un mot qu'AF connait.
A très bientôt !
C est vrai, je fais ma pleureuse mais on a rattrapé ! N empêche qu après 8 h la jambe gauche dans la barre et la nuit qui pique, mon abnégation s étiole ?
Cote menu, à force, on pourrait manger directement le maïs et ne pas passer par la case poulet ? c est en tout cas la très probable conséquence de l optimisation des cours et du consensus…
Quelle histoire! À la recherche du passager clandestin! RIP pour le mathématicien du soir qui a sacrément dû se faire remonter les bretelles car le +3 a certainement coûté bien cher à la compagnie. Je crains qu'il ne faille s'habituer à ce genre de déconvenue car nombre de compagnies sont contraintes d'adapter leurs programmes à cause d'arrêts maladies imprévus. À bord, c'est pas mal pour de l'Y COI!
LYSflyer
C est sûr que les doigts de quelqu un ont du brûler après ça car c est effectivement un cafouillage à plusieurs milliers d euros. Après, qui n a pas fait de boulette au bureau ? ? j en souris après coup mais sur la piste c était quand même moins amusant. Heureusement qu’ensuite le vol s est déroulé correctement.
Bien que ce soit tendu partout dans els aéroport j espère néanmoins que l été ne sera pas une boucherie …