Bonjour à tous,
c'est après un moment d'absence indépendant de ma volonté que je reprends la plume (ou plutôt, le clavier) pour finir mon périple au pays des Mille et une nuits dont le rappelle la teneur, pour ceux qui n'auraient pas eu l'occasion d'aller jeter un œil à mes précédentes publications :
Enchainement de vols
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À L'AÉROPORT : ERBIL INTERNATIONAL (EBL/ORER)
L'accès au terminal passagers de l'aéroport d'Erbil a déjà été présenté lors du report du vol vers Baghdad mais il faut savoir que le curbside n'est pas accessible au tout venant. Pour cela, il existe une zone baptisée Meet and Greet nettement séparée du terminal et reliée par des navettes en bus.
L'entrée de l'aéroport est donc très dégagée car seuls les passagers y ont accès. En tout cas, c'est très moderne et propre, un bon point.

Landside, l'impression d'espace est bien présente. Pour accéder aux banques d'enregistrement, il faut passer par un "pré-PIF" avant lequel les passeports et les billets d'avions doivent être présentés. Assez peu de monde ce jour-là, l'ensemble est assez fluide. Le grand FIDS présente les vols du jour, EBL est relié aux grands hubs de la région avec, notamment, DOH, IST,SAW, DXB.

Conséquence de la faible fréquentation apparente, l'enregistrement est rapidement mené par des agents très agréables et courtois qui firent même l'effort de s'adresser à moi en français avec, je l'avoue, beaucoup plus de succès que les quelques mots de kurdes que j'ai pu baragouiner. À noter que le vol vers DOH est en partage de code avec BA.

Les formalités passées, ma lourde valise s'en va vers les entrailles de l'aéroport et il est temps pour moi de passer airside, les activités étant bien limitées de ce côté-là. Immédiatement après les comptoirs d'enregistrement, la PAF est présente et je débouche au niveau du duty free et d'une enseigne de restauration. Pour les amateurs, le salon est également situé à ce niveau, mais à l'étage. Aujourd'hui, je ne suis pas éligible car volant en classe arrière.

Je me dirige vers la porte d'embarquement attribuée au vol du jour. C'est pour accéder aux portes que les passagers doivent passer par un deuxième PIF (après celui situé à l'entrée du terminal). Celui-ci sera très léger…mauvais point pour EBL, j'ai trouvé les mesures de sûreté assez légères malgré les apparences.

Dans cette partie de l'aéroport, pas grand chose à faire malgré la présence d'un unique point de restauration. En salle d'embarquement, il n'y a pas foule et, sans surprise, le LF sera très léger ce soir-là. Tout à fait empiriquement, il devait s'établir autour de 25%.
Chose étonnante, le personnel responsable de l'embarquement divisera la salle en 2 zones en fonction de la place des passagers dans l'avion. Je n'avais jamais vu cela.

Je peux apprécier l'arrivée de mon vaillant destrier en provenance de la capitale qatarie, passant ici devant un Boeing 737-800 Iraqi Airways en porte. Il s'agit, comme prévu, d'un Airbus A320-200, l'un des 27 en service au sein de Qatar Airways. Ce soir-là, il s'agit de A7-LAA âgé de 7 ans environ et qui est passé par la défunte Al Maha Airways avant d'être transféré à la maison mère, Qatar Airways.

LE VOL
L'embarquement est appelé par zones telles qu'indiquées sur la carte d'embarquement. Pas moyen d'avoir d'explication à propos de la ségrégation des passagers en salle d'embarquement.

Pas de bip rouge magique, je m'avance d'un pas sûr dans le finger qui me mènera vers l'avion du jour. Là encore, c'est large, propre et moderne. EBL aura été une très agréable surprise.

Le finger vitré se transforme en passerelle aveugle mais le salut apparaît au bout du tunnel.

Tiercé gagnant pour les fétichistes du genre, instants Playstation et porte avant d'embarquer à bord de ce bel oiseau de fer qui arbore fièrement son adhésion à un monde unifié.

On fait comme on peut, mais mon instant préféré est de bien piètre qualité qui ne reflète pas la beauté de ce toulousain du golfe. Néanmoins, voici l'instant fuselage shot sous vos yeux ébahis. Que l'on ne se trompe pas, il y a bien des escaliers positionnés à l'arrière de l'appareil mais tout le monde embarquera par la passerelle.

L'accueil en porte est agréable par des PNC élégamment vêtues de pourpre. La cabine (malheureusement, pas de photo…je me fais discret malgré tout, on ne sait jamais) dispose d'une vrai classe affaire et d'une classe économique qui semble très confortable. QR semble d'ores et déjà mériter sa réputation. Le lot de bord composé d'un oreiller et d'une couverture est déjà en place. Pour être pointilleux, l'absence d'IFE est à déplorer mais QR se rattrape un peu en proposant un IFE BYOD (bring your own device) via le réseau Wi-Fi de bord.

Pas de voisin, le LF est faible et le pas est très confortable renforcent le confort de cette cabine aux couleurs très agréables. On est loin des bétaillères européennes.

En parlant du pas(toral), je vous présente mes fières gambettes qui ne touchent pas le siège de devant.

L'inventaire de la pochette est réalisé et, Covid oblige (je suppose), point de magasine mais la notice de l'IFE Oryx One Play Web en doublon. Un homme averti en vaut 2, me voici donc 4…
Je n'aime pas particulièrement le concept BYOD mais, le point positif dans le choix pris par QR est qu'il n'y a pas besoin d'application spécifique pour accéder à l'IFE qui s'avèrera, il faut l'avouer, assez complet et amplement suffisant pour la durée du vol.
À noter la fiche de sécurité qui est verte…une réminiscence d'Al Maha? Ou est-ce la couleur standard pour QR?

L'embarquement terminé, les PNC passent distribuer un kit Covid dans un emballage à usage unique mais assez qualitatif en apparence.

Son contenu est suffisant pour la durée d'un vol moyen-courrier : un masque chirurgical, une paire de gants à usage unique et un petit tube de gel hydroalcoolique.

Alors que la préparation au départ se poursuit, petit instant F-OITN avec un PSU moderne.

Bien que dépourvus d'IFE, les sièges sont équipés de prises USB pour recharger nos divers équipements énergivores.

Dehors, il n'y a pas foule sur l'apron mis à part un Boeing 737-400 aux couleurs de la défunte compagnie aérienne charter jordanienne, Royal Falcon. De mémoire, il opérait pour UR Airlines.

Repoussage à l'heure et roulage.

Alignement sur la piste 36 qui mesure 4800m. Il va de soi que nous n'utiliserons pas toute la longueur disponible…loin de là!

Décollage à hauteur de la zone cargo de la plate-forme irako-kurde.

La montée offre un panorama spectaculaire sur l'agglomération erbiliote. Nous sommes déjà bien hauts et nous n'avons pas franchi les limites de la zone aéroportuaire caractérisées par la route à l'éclairage orange qui jouxte le quartier d'Ankawa ici.

Contournement d'Erbil avant de prendre le cap vers le golfe persique. Cette cité millénaire est organisée en cercles concentriques avec la fameuse citadelle en leurs centres.

Je ne me lasse pas des vues offertes par cette montée. Au loin, les tâches oranges sont des torchères de puits de pétrole.

Allez, une dernière pour la route.

L'altitude de croisière de 37000ft est atteinte à proximité de Kirkouk que voici.

C'est peu après que la prestation est servie. Pas de choix cependant, ni pour les boissons ni pour le plat. En tout cas, il faut avouer que ça présente bien.

Voici le plateau sans opercule. C'est très complet, les quantités parfaitement adaptées et surtout, le goût est là! Excellent point pour QR!

Le vol se poursuit tranquillement à travers la nuit irakienne. Ici, au niveau de Bakouba.

Survol de la ville de Kut. La lumière dégagée par les puits de pétrole crée une ambiance que je qualifierai "d'inquiétante".

Mon épopée irakienne est sur le point de se terminer alors que nous survolons le delta du Tigre et de l'Euphrate au niveau de Fao avec, au loin, Kuwait City et le pays éponyme qui brille de milles feux.

Nous longeons le Koweit et le pont Cheikh Jaber Al-Ahmad Al-Sabah traversant la baie de Koweit est clairement visible…pour info, il mesure près de 48 km!

Nous longeons les côtes de la péninsule arabique au niveau de la ville saoudienne de Ras Al-Khafi. Les eaux du golfe persique sont constellées par les lumières des plates-formes d'extraction d'hydrocarbures.

Une longue descente est entamée tandis que nous passons au large de Bahrein et, au loin, la ville de Dammam en Arabie Saoudite.

La descente se poursuit en contournant la péninsule qatarie. Ici, en survolant le port de Ras Laffan. L'humidité ambiante devient visible avec ce qui semble être une nappe de brouillard stagnant au-dessus de l'agglomération de Doha.

La trajectoire d'approche nous emmène à survoler Doha et, que l'on aime ou pas, la vue est magnifique.

Passage au-dessus du CBD de Doha.

L'approche nous emmène très loin au Sud et, rapidement, l'urbanisation se fait de plus en plus clairsemée. Les infrastructures routières semblent démesurées aux environs d'Al Wukair.

Survol du port de Mesaieed alors que nous poursuivons notre course vers le Sud.

Après avoir effectué une longue boucle par le Sud, nous voici donc en très courte finale de la piste 34L avec un survol de l'Emiri Terminal Park.

C'est tout flou mais nous voilà dans l'antre de QR.

Le roulage est assez long et nous mène vers un point de stationnement au large…certainement le point le plus éloigné qu'il soit sur cet aéroport. Ici, la diversité n'est pas de mise MAIS un intrus s'est faufilé sur la photo, sauriez-vous le retrouver?

Ici, l'un des moults Boeing 787-8 qui se prépare certainement pour un nouveau vol.

Voici la réponse tant attendue à l'énigme de l'intrus!! Un bien beau et rare Boeing 737-600 Air Algérie.

Le roulage se termine, nous sommes au fin fond de l'aéroport.

À L'AÉROPORT : DOHA HAMAD INTERNATIONAL AIRPORT (DOH/OTHH)
Sans surprise, le paxbus sera de mise pour rejoindre le terminal.

Dernier regard vers ce bien bel Airbus A320-200 qui arbore fièrement ces très belles couleurs.

Après un long trajet à travers les travaux d'extension de l'aéroport, le paxbus nous dépose au pied du terminal où, sans surprise, le parcours de correspondances remporte un succès flagrant.

C'est ici que le report se termine. La suite…au prochain épisode…stay tuned!
Mais avant de partir, un petit hommage à la citadelle d'Erbil où flotte un immense drapeau du Kurdistan irakien.

J'espère que ce FR vous aura plu, n'hésitez pas à commenter et à liker, ça fait toujours plaisir!
À bientôt,
LYSflyer
Merci beaucoup pour le partage.
EBL est bluffant ! L'aérogare est très propre, lumineux et un salon est disponible pour les ayants droit...
Les vues nocturne depuis le hublot sont magnifiques.
Le plateau complet avec un plat chaud copieux est une bonne surprise, QR fait bien les choses... Concernant un voyage de 1h30, c'est top.
A bientôt !
Merci pour le commentaire ! Effectivement, "top" résume bien, en un mot, ce vol!
À bientôt
Merci pour ce FR.
Je suis amusée par l’empilement de carton derrière le comptoir d’enregistrement.
Une bonne prestation de QR avec le confort supplémentaire d’un remplissage faible.
Je trouve le plateau très qualitatif.
Merci pour la photo de la citadelle.
A bientôt
Merci pour le commentaire. J'avoue que ces cartons sont intrigants car ils n'ont pas l'air de bouger beaucoup, j'espère que ce n'est pas un mur porteur ;) QR offre une excellente prestation MC, au top! Quant à la citadelle d'Erbil, un bien bel endroit loin du tumulte de la ville et l'on voit de réels efforts pour préserver et mettre en avant ce patrimoine.
À bientôt
Merci beaucoup pour le partage !
J'espère que le "indépendant de ta volonté" ne cache pas un problème grave.
De superbes vues pour un vol super exotique ! Merci pour la découverte !
A bientôt !
Merci beaucoup, disons que je remonte la pente doucement mais l'important est d'avoir la volonté et de garder le sourire.
À bientôt
Content de pouvoir lire la suite de ce voyage. Merci pour le partage.
Les A320 les plus anciens étaient équipés d’IFE mais peut-être parce que c’est un avion récupérer d’Al-Maha celui-ci n’est pas équipé. Vu la durée du vol, c’est assez anecdotique.
Les vues de la ville au décollage sont en effet impressionnantes.
Plateau complet pour un vol d’1h30, c’est rare.
Merci pour ce Fr
Merci pour le commentaire. Il a mis du temps à être publié mais le voici ! Tout à fait d'accord, l'absence d'IFE n'est pas bien importante surtout quand on compare avec nos chères compagnies européennes. Le survol du Moyen-Orient est toujours impressionnant de nuit.
À bientôt