Avis du vol entre Mulhouse / Bâle et Istanbul en classe Economique avec Turkish Airlines

Bonjour à toutes et à tous,

il est temps pour moi de partager un routing assez peu commun. J'espère qu'il sera aussi agréable à lire qu'il est rare. Les différentes étapes de ce parcours vous seront révélées au fur et à mesure afin de maintenir un certain suspense…ahah! LYSflyer serait-il passé maître dans l'art du teasing?
En attendant, petite mise en contexte : 

Pour le deuxième semestre de l'année 2021, j'ai eu l'opportunité de réaliser un déplacement professionnel prolongé dans un pays étranger légèrement en dehors des sentiers battus. L'intégralité des frais de déplacement sera prise en compte par mon employeur ainsi que l'hébergement sur place. En somme, je n'ai qu'à emporter avec moi deux grosses valises et le tour est joué! 

Je vous présente donc le routing qui s'étoffera au gré des publications, stay tuned :

À L'AÉROPORT : BASEL-MULHOUSE-FREIBURG EUROAIRPORT (EAP/LFSB)

Partant pour une durée assez longue, c'est un collègue qui me déposera à l'EuroAirport au terme d'un trajet sans encombre.  Je trouve l'architecture extérieure très réussie. À la fois sobre et moderne. 

L'entrée du terminal côté France au niveau du rez-de-chaussée et des Arrivées. Le dépose minute à l'étage, et donc du côté des Départs est inaccessible. 

La montée vers le niveau des Départs est clairement indiquée sauf que…l'escalier mécanique est fermé… 

Après l'ascension des escaliers mécaniques (et une bonne suée à cause de mes deux grosses valises), je me dirige vers les banques d'enregistrement de Turkish Airlines situées du côté Suisse de l'aéroport. Pas mal de monde dont certains blaireaux abrutis olibrius qui ne savent pas lire les limitations de poids et dimension des bagages et qui s'en prennent verbalement aux malheureux agents au sol…il y a des claques qui se perdent… 

Néanmoins, les files d'attentes restent malgré tout ordonnées et c'est après un temps infini que je peux enfin déposer mes bagages. L'agent sera très agréable avec moi et m'attribuera un siège en issue de secours. Je salue son endurance car j'avoue que, d'un œil extérieur,  l'enregistrement de ce vol fut pénible.

Le sésame en mains, il est temps de passer airside car, sans être en retard, il ne faut pas procrastiner…Passons donc à l'étage.

Après la cohue de l'enregistrement, je m'attendais à un passage ardu du PIF. Il n'en fut rien, les contrôles furent passés en un rien de temps et c'est ainsi que je me retrouve face à la sempiternelle entrée d'un temple de la consommation bien connu. 

Direction la PAF maintenant. Là encore, étrangement déserte.

Sorti de l'espace Schengen, on se revoit dans quelques temps! Au loin, un Airbus A320neo Pegasus Airlines s'en va rejoindre SAW.

Parce mieux vaut deux fois qu'une, re-passage par un duty free inintéressant au possible. Heureusement, il est court. 

La porte est prête mais pas encore ouverte. Nous sommes donc invités à attendre, là où on peut. Mis à part notre vol, aucune autre activité dans cette partie de l'aérogare. 

Le spotting n'est pas aisé mais j'arriverai néanmoins à tirer le portail de ce Boeing 737 MAX 8 tant décrié. Personnellement, je le trouve trop "haut" sur pattes mais il faut bien avouer que les winglets sont magnifiques. 

L'avion du jour vient d'arriver d'IST et le débarquement est en cours. Il s'agit de TC-LCK, un Boeing 737 MAX 8 âgé de 2 ans et demi. 

LE VOL

L'embarquement est appelé avec un système de pré-embarquement à la sauce low-cost. Les passagers sont appelés par priorités puis, par rangées. Je ne sais pas si cela est dû au covid ou pas mais j'ai trouvé le process plutôt pas mal car cela évite limite les bouchons une fois dans l'avion. 

Les fauves sont lâchés dans un finger vitré fort agréable. 

La passerelle est, elle aussi, vitrée. J'apprécie énormément de pouvoir admirer l'avion, les pistes, le paysage. En aparté, j'espère que le MCAS a été mis à jour sur celui-ci… 

Je m'excuse platement envers le maître des lieux (et, apparemment, du fouet), pas d'instant porte. La cause, une PNC chargée de distribuer un kit sanitaire positionnée en passerelle, juste avant la porte. De ce fait, beaucoup de monde et pas de possibilité de réaliser un tel cliché. Par contre, on oublie pas le fuselage shot avec cet AT winglet de toute beauté. 

Comme dit précédemment, l'accueil en porte a lieu avec une PNC distribuant un kit sanitaire. Deux autres PNC sont dans le galley et souhaitent la bienvenue aux passagers. Pour rejoindre sa place, passage obligatoire par la J disposant de vrais sièges en configuration 2x2. C'est moderne et clair. Le Boeing Sky Interion est du plus bel effet.

Point de J pour moi aujourd'hui, c'est dommage. Ceci dit, la cabine éco rend plutôt (très) bien. 

Ma rangée pour les 3 prochaines heures. Je sens qu'on va bien s'entendre. Notez l'accoudoir raccourci et la cache-hublot qui s'ouvre vers le haut. 

Comme prévu, le pas est gigantesque!  

Le lot de bord plutôt complet. Seul manque le magasine. Le kit d'hygiène est une charmante attention. Je n'utiliserai pas les écouteurs fournis et utiliserai mon casque perso. Point cocasse, les consignes de sécurité sont celles d'un 737-800 et non celles d'un 737 MAX 8. Est-ce un rapport avec la mauvaise publicité que subit le dernier né des usines de Renton?

Le kit d'hygiène est constitué de deux lingettes désinfectantes et un masque. Pratique! 

L'avion est équipé d'IFE de très bonne qualité. Petit point négatif, la nécessité d'avoir un adaptateur 2 broches pour pouvoir l'utiliser. La prise USB permet de recharger ses appareils énergivores. À ces rangs, les sièges sont équipés de tablettes situées sur le dossier du fauteuil avant mais également d'une tablette dans l'accoudoir droit.

L'instant F-OITN avec un PSU tout neuf. Par contre, je suis peut-être neuneu mais j'ai eu beaucoup de mal à régler le débit d'air. 

L'embarquement ayant pris fin, le LF s'établit à 95-100%. Ma rangée sera pleine et un passager devra changer de place car ne comprenant pas l'anglais ou le turc. Début du roulage. 

Le roulage se poursuit sous un temps maussage. Deux zizijet sont à quai. 

On s'engage sur la piste au seuil 15. Nous ne perdons pas de temps. 

Rotation à hauteur du hangar de la base bâloise de REGA. 

L'aile obstrue drastiquement la vue du sol mais on peut tout de même voir le fameux Embraer 190 E2 d'Helvetic Airways qui fait encore et toujours du béton à l'EAP. 

Passage devant le terminal passagers de l'EAP. 

La ville frontalière de Saint Louis. 

Le virage main droite pour éviter le survol de Bâle m'empêchera d'admirer cette ville. Les volets de bord d'attaque sont toujours de sortie. 

Les ailes se stabilisent pour une trajectoire vers le Nord, toujours en montée. 

Le vaillant Boeing se faufile entre les gros cumulus. 

Nous mettons enfin cap vers l'Orient et sa porte qu'est Istanbul après avoir évité quelques tower cumulus. Nous sommes enfin passé au-dessus de la couche.

La prestation est distribuée. Le plateau est complet et le tout sera très bon. En tout cas, il est toujours appréciable d'avoir quelque chose inclus dans le prix du billet.

Filant vers l'Est à toute allure, le soleil décline rapidement tandis que l'AT Winglet se reflète sur cette belle aile. 

Le vol se passe tranquillement. Je passerai mon temps à profiter de l'IFE fort complet et nous voici en approche du nouvel aéroport d'Istanbul, une première pour moi, étant habitué à la magnifique approche en centre-ville d'Atatürk.

Nous approchons les faubourgs de la tentaculaire agglomération stambouliote aux environs de Tepecik. 

Survol à basse altitude du district Esenyurt.

Survol de l'autoroute O7 en finale sur la piste 34L.

Toucher rude sur la 34L, la piste la plus à l'Ouest de ce gigantesque complexe aéroportuaire.

L'ensemble des traînées et les reverse seront de sortie pour rejoindre "au plus tôt" notre point de stationnement. 

Le roulage sera véritablement interminable. Nous passons devant cette spectaculaire tour de contrôle aux couleurs nationales turques. 

Nous arrivons enfin à notre point de stationnement au contact. Ce sera véritablement le point le plus opposé possible par rapport à notre piste d'atterrissage.

Je m'attendais à un débarquement en mode covid party mais celui-ci sera relativement bien organisé. 

Par contre, nous devons rejoindre des paxbus. L'explication? Nous sommes apparemment stationné à une porte de la partie domestique de l'aéroport. Pour rejoindre la partie internationale, il nous faudra donc emprunter un paxbus. En sortant, l'humidité de la Mer Noire se fait sentir. 

Pas de no photo, j'en profite pour immortaliser cette belle et confortable bête. 

À L'AÉROPORT : ISTANBUL AIRPORT (IST/LTFM)

Nous sommes rapidement déposés en rez-de-chaussée.

Habitué à l'ancien aéroport Atatürk, je suis impressionné par les volumes gigantesques et je ne suis pas au bout de mes surprises. 

Le flux Arrivées fait l'objet d'un cheminement bien canalisé par ces barrières temporaires. Je pense qu'il s'agit d'une mesure covid. De ce fait, tous les passagers vont dans le même sens. 

Le parcours de correspondances International-International oblige de passer un PIF. Peu de passagers et de nombreux postes de filtrage ouverts. La recette idéale pour un passage éclair de cet obstacle. Rapidement, je me retrouve dans la partie Départs de l'aéroport, c'est assez désert. 

Pour rejoindre les portes d'embarquement, il faut monter. Paradoxalement, peu de monde dans cette partie, j'ai eu l'impression que de nombreux passagers avaient pour destination finale Istanbul. 

Après être monté à l'étage, je me retrouve dans cet immense hall à l'architecture travaillée. C'est ici que ce report se conclut, ma prochaine destination est belle et bien présente sur ce FIDS dense. 

J'espère que vous aurez apprécié la lecture de ce FR, n'hésitez pas à commenter et à liker, ça fait toujours plaisir.

À très vite,

LYSflyer