Avis du vol entre Frankfurt et Mulhouse / Bâle en classe Affaires avec Lufthansa CityLine

LE ROUTING

Dernier tronçon pour finir ce routing avant de passer au suivant :)

transfert a fra et salon senator

J'ai un long transit d'un peu plus de 3H30 donc direction le salon

Salon qui est archi vide ce qui n'est pas pour me déplaire :

Côté restauration c'est la ragougnasse Tricatel habituelle :

Merci mais non merci, par contre ce pudding de graines de chia à la mangue lui me fait de l'oeuil et sera délicieux :

Pour le spotting on repassera :

Je vais m'installer sur ces chaises longues dans la zone de repos en pensant faire une sieste. Finalement, le temps de répondre à des commentaires, de lire les Flight-Report et d'en faire un, le temps est passé tout seul :

le vol

C'est pax bus comme toujours pour les CRJ je ne me presse pas spécialement pour aller en porte :

Quand j'y arrive l'embarquement est sur le point d'être lancé et un gars dans la cinquantaine bouscule tout le monde tout en titubant et s'adresse en tutoyant les agentes d'embarquement dans un très mauvais allemand pour leur demander où se trouvait la lounge fumeur.
Les hôtesses lui demandent s'il est sur le vol de Bâle, il répond oui, elles lui disent que l'embarquement est en cours et qu'il n'a pas vraiment le temps d'aller fumer.
Il passe au français et leur donne du "ma chérie" et finalement se fait indiquer le chemin du bocal en promettant de revenir vite.
A vu de nez, il n'est pas qu'un peu alcoolisé, il l'est même beaucoup puisqu'il bousculera encore pas mal de monde en repartant tout en ne marchant vraiment pas droit.
Incident clos, montée dans le bus :

Nous voici à l'avion :

L'accueil est sympa la cabine est connue :

Pardon Chris, j'ai failli louper un instant FDF :

Chouette la cabine J est encore une fois vide, deuxième vol en jet privé :

Oui mais non car on attend un retardataire, et je le donne en mille, c'est le gars complètement bourré, qui arrive on ne sait pas comment à son siège, il lui faut de l'assistance pour s'asseoir tellement il est rond. Il réclame a cris et à corps son sac duty free parce qu'il y a sa bouteille de vodka dedans.
L'hôtesse lui donne en lui précisant qu'il est interdit de boire son propre alcool à bord et lui promettra de l'alcool une fois en l'air.
Il la tutoye un coup en allemand, un coup en français. Parle très fort mais pour l'instant ça s'arrête là.
Les démonstrations de sécurité sont lancées, c'est une jeune hôtesse qui s'y colle pendant que la chef de cabine fait les annonce.
Le passager la sifflera, lui lancera des "I love you" "I want to f** you", en anglais dans le texte, puis en français.
A ce stade là je suis furieux, c'est la seconde fois que LH embarque un passager ivre sur un de mes vols et celui là est de loin pire que le précédent.
Comment peut on embarquer un passager dans cet état là ? C'est non seulement irresponsable mais en plus ça met la sécurité de l'avion en jeu.
Pendant tout le décollage il sifflera tranquillement sa bouteille de vodka, qu'il cachera, enfin, essaiera, lorsque le service commence.
La chef de cabine lui explique qu'ils n'ont que des bières sans alcool à bord et que c'est tout ce qu'elle peut lui proposer. Naturellement il n'est pas content et insiste lourdement.
Aucun alcool ne lui sera servi mais il a sa bouteille donc c'est comme pisser dans un violon.
Quant à moi je reçois ce plateau dont voici le menu :

Franchement je n'ai même pas envie de manger ni d'enlever mon masque, l'autre hurluberlu ne porte plus son masque et en plus éternue bruyamment. Il est trois rangées derrière moi mais je ne me sens pas rassuré.
Je rend le plateau tel quel à l'hôtesse qui s'en étonne. J'explique le pourquoi du comment et je lui dis que je trouve ceci inadmissible. Je précise aussi que vu que je n'ai qu'un bagage à main qui est dans les racks et non en soute, je n'attendrais pas une seconde avec ce gars derrière moi dans l'avion pour débarquer, car logiquement on débarque seulement quand les bagages cabines mis en soute sont tous sortis sur le tarmac.
Elle est compréhensive mais me dit qu'elle n'y peut rien. Je lui dit qu'elle a bien vu dans quel état il est monté à bord, elle me dit que c'est le commandant qui a décidé.
Je lui dit de dire au commandant qu'il est irresponsable et que je ferai une lettre dans ce sens à Lufthansa.
Plus de photos jusqu'à l'arrivée et de toutes façons je n'ai pas vraiment ni le coeur ni l'envie.

En descente le gars tentera d'aller aux toilettes mais se fera remettre en place fermement. Puis il se met à parler tout seul et limite à délirer.

A peine garés et le signal éteint, je me lève, récupère mon bagage à main et je m'avance dans le galley. J'ai pris soin de poser mon bagage derrière moi pour laisser une distance entre ce sinistre personnage et moi.

L'hôtesse va demander au personnel au sol un débarquement prioritaire sans attendre les valises cabines car ils ont un passager difficile à bord. Pendant qu'elle demande, voici le galley et un instant porte. Quitte à attendre quelques secondes autant ne pas perdre le nord :

Le débarquement est accordé et je ne demande pas mon reste en partant d'un pas super rapide vers la sortie :

Encore quelques mètres :

Libéré ! Délivré !