Avis du vol entre Raiatea et Bora Bora en classe Economique avec Air Tahiti

Après quelques jours passés à Tahaa et Raiatea, il est temps de poursuivre notre périple dans les Îles sous le Vent.

Initialement, nous devions rejoindre directement Huahine, mais il se trouve qu'Air Tahiti opère des vols tous les jours entre RFP et HUH… sauf ce jour-là ! Tous les hébergements ayant déjà été bookés, nous devons donc trouver une solution alternative, qui consistera à faire un détour par Bora Bora, que nous n'avions pas prévu de visiter. 

Détour sympathique me direz-vous, mais qui nécessite de prendre un forfait inter-îles (sensiblement) plus cher avec Air Tahiti. 

Nous ferons donc un vol RFP-BOB le matin puis un BOB-HUH en fin de journée, ce qui nous permettra de faire tranquillement le tour du lagon de la célèbre "Perle du Pacifique". 

Le routing

Au départ de RFP

Nous arrivons avec un peu d'avance à RFP, le temps de déposer notre véhicule de location en ville et que l'agence nous redépose à l'aéroport.

L'aéroport est de taille modeste, mais le trafic est soutenu, avec 6 à 7 vols par jour.

C'est intéressant de noter qu'il est possible de rejoindre l'archipel des Tuamoto (Tikehau et Rangiroa), sans être obligé de repasser par Papeete.

Il y a 3 guichets, mais un seul est ouvert. Vu l'affluence, cela ne pose pas vraiment de problème de temps d'attente.

VT propose un service de type SkyPriority, mais ici il n'a absolument aucun intérêt.

Nous enregistrons nos bagages, qui sont immédiatement pris en charge au comptoir pour être chargés sur les chariots.

L'agent VT, charmante, nous édite nos BP. Comme sur tous les vols VT, les sièges ne sont pas attribués.

Ici, pas de notion de landside ou d'airside, la salle d'embarquement est directement accessible sans PIF.

Il est possible de recourir aux services d'une compagnie proposant des vols privés.

Il y a du monde en salle d'embarquement, mais la plupart des gens attendent le vol pour Tahiti.

De nombreuses affiches insistent sur le port du masque, même si à ce moment-là (début juillet), la Polynésie ne connaissait pratiquement aucun cas de Covid (on a du mal à croire que c'était il y a deux mois quand on voit la situation aujourd'hui).

Nous avons un peu d'avance et je fais le tour de l'aéroport. Une cafeteria est installée dans ce bâtiment, dans un cadre joliment aménagé.

Un peu plus loin, se trouve le quai d'où partent les bateaux des hôtels venant chercher ou déposer leurs clients.

L'embarquement est lancé pour Papeete.

C'est tout de suite beaucoup plus calme. Sur la droite, nous reconnaissons une famille d'Américains qui étaient avec nous sur le vol PPT-RFP quelques jours plus tôt.

Le personnel VT met à jour l'affichage. Le VT455 effectuant une boucle via Bora Bora et les Tuamotu, sa destination finale est bien PPT,

Notre appareil arrive vers 9h10.

Les agents au sol ne perdent pas de temps pour charger et décharger les bagages.

L'embarquement est lancé, mais nous devons patienter que les pax qui descendent à RFP aient débarqué.

La météo étant capricieuse, VT met à disposition de ses passagers des parapluies. Belle attention, car les averses peuvent être violentes. 

Voici notre ATR de ce matin.

Il s'agit de Rereara'i. Celui-ci a été livré neuf à VT en 2015 et dispose d'une livrée "standard" et non Tatau (cf. FR précédent).

Accueil sympathique en porte, nous nous installons au fond, à gauche pour profiter des vues sur Bora Bora.

Le pas n'est pas immense, mais pour un vol de moins de 20 minutes, ça ira.

La cabine est agréable et propre.

Les sièges à nos côtés resteront libres. Le remplissage n'était pas très important sur ce vol.

Décollage face à l'est, avec le relief de Tahaa au loin.

Au revoir Tahaa !

Au revoir Raiatea !

Nous avons de la chance, le temps jusqu'ici grisâtre semble se dégager. La palette des bleus polynésiens n'en est que plus belle.

Certains passagers, sans doute blasés, semblent insensibles aux vues magnifiques qui s'offrent à nous et préfèrent fermer leur hublot.

Pour ma part, je suis scotché au hublot !

Après seulement 10 minutes de vol, nous arrivons en vue de Bora Bora. Les photos peinent à rendre la magie de l'instant.

On comprend sans peine que le lagon de Bora soit si réputé, les couleurs sont juste sublimes !

Voici l'aéroport, construit par les Américains pendant la 2nde Guerre mondiale sur un motu au nord de l'île.

Grand virage pour atterrir face à l'est.

Nous atterrissons à 9h45, après seulement 15 minutes de vol.

L'un des plus beaux roulage jusqu'au parking que j'ai vu jusqu'à présent.

Nous arrivons à l'aérogare.

Bienvenue à Bora Bora !

J'adore l'ambiance des aérodromes polynésiens.

Au revoir F-ORVN ! Merci pour ce beau vol.

L'architecture de l'aérogare nous met dans l'ambiance.

Par ici la sortie.

L'architecture intérieure est aussi très réussie.

Chaque resort dispose d'une guérite où sont attendus les clients, pour les emmener directement en bateau à leur hôtel.

Les autres peuvent emprunter cette navette (gratuite) qui conduit directement à Vaitape, le bourg principal de Bora Bora.

La livraison des bagages se fera un peu attendre…

… mais il faut dire qu'il y a pire comme cadre pour attendre.

Toute prestigieuse soit-elle, Bora a droit aussi à ses tracteurs pour les chariots à bagages ^^

Air Tetiaroa dispose d'un comptoir à BOB pour les clients fortunés qui voudraient découvrir l'île de Marlon Brando.

Quant à nous, pas de navette, puisque pour cette excursion d'une petite journée à Bora, nous avons opté pour un tour privé du lagon. Voilà notre bateau qui arrive.

Alphonse sera un guide parfait pour explorer le lagon de Bora (à suivre dans le bonus).

Merci de m'avoir lu et à bientôt pour la suite.

Bonus touristique

Le temps limité dont nous disposions nous a fait opter pour un tour du lagon, qui nous permet de nous concentrer sur ce qu'il y a de plus remarquable à Bora Bora. Mention spéciale pour l'agence "La Plage", qui a été hyper réactive pour la réservation depuis la métropole (ce qui est loin d'être courant en Polynésie) et qui a été la seule à nous proposer un service sur mesure adapté à nos horaires de vol.

 Il faut admettre qu'il y a de pires conditions pour visiter le lagon. Alphonse, notre guide, nous fera voir les spots incontournables, mais s'arrangera toujours pour que nous soyons seuls à chaque fois.

L'autre avantage du guide : il connaît parfaitement les endroits qui ne sont pas sur les cartes. A peine 15 minutes après être montés à bord, nous voilà en sortie en snorkeling, où nous tombons sur un groupe de trois majestueuses et imposantes raies mantas, qui viendront tournoyer autour de nous. Magique !

Direction ensuite le bord du récif, avec une sortie "sensation". Pas moins d'une vingtaine de requins à pointes noires viennent tourner autour du bateau, dans moins d'un mètre d'eau. Je dois admettre que même étant habitué des plongées avec les requins, c'est assez impressionnant.

Après toutes ces émotions, rien de tel qu'un bon déjeuner sur la plage de Matira. Le snack de plage propose un menu simple mais délicieux.

Avec forcément un cadre idyllique. Dans ce contexte covid et avec la réouverture récente de la Polynésie, nous avons presque la sensation d'être les seuls.

Nous bouclons le tour du lagon dans l'après-midi, entrecoupé de quelques snorkelings. On passe à côté de motu privés qui laissent songeurs…

Le profil de Bora Bora est vraiment reconnaissable.

Je mentirais si je disais qu'il a fait un soleil radieux toute la journée, le temps était assez changeant et nous avons même eu un grain !

L'ensemble du lagon est parsemé d'innombrables resorts de luxe, aux tarifs aussi élevés qu'ils semblent tous identiques.

Nous ne sommes pas trop fans de ce type d'hébergement, mais cela semble bien marcher puisqu'il s'en construit de nouveaux.

A bientôt pour la suite !