Après la visite de Khiva, qui m'a beaucoup plu, direction la ville de Boukhara, dans le centre du pays (bonus touristique en fin de FR comme il se doit).
J'avais initialement prévu de faire la jonction entre ces deux villes en voiture, mais après en avoir échangé avec AirBretzel (qui préparait son voyage en même temps que moi), celle-ci m'a conseillé de le faire en avion. Conseil avisé que je suivrai car, renseignement pris, le trajet par la route a effectivement peu d'intérêt. Le vol UGC-BHK permet de gagner du temps et, cerise sur le gâteau, de prendre à nouveau Uzbekistan Airways pour un second vol intérieur.
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4HY52 - Affaires - Ourgentch UGC > Boukhara BHK - Airbus 320
- 5SU1871 - Affaires - Tashkent TAS > Moscou SVO - Airbus 330-300
- 6AF1145 - Affiares - Moscou SVO > Paris CDG - Airbus 319
L'arrivée à UGC
Le vol est moins matinal que le TAS-UGC, et c'est donc vers 8h que nous arrivons à l'aéroport d'Ourgentch. Comme pour les autres aéroports ouzbèkes, il faut montrer patte blanche pour pouvoir accéder à l'aérogare.

C'est est propre et moderne.

En revanche c'est très mal indiqué. Le FIDS n'affiche même pas notre vol.

Les 2 comptoirs occupés par des agents sont rapidement pris d'assaut. La clientèle comme vous pouvez le constater est quasi exclusivement touristique.

Après avoir réussi à enregistrer nos bagages et retiré nos BP, nous prenons la direction du PIF mais un agent nous envoie balader, nous indiquant que ça n'ouvre pas avant 9h30 (l'heure de départ de notre vol…)

Finalement le PIF ouvre plus tôt que prévu et nous nous retrouvons dans l'unique salle d'embarquement domestique d'UGC.

C'est plutôt spacieux et bien équipé.

Il y a même de quoi recharger son téléphone.

Et de quoi ramener quelques souvenirs pour ceux qui auraient oublié de s'arrêter dans les nombreuses échoppes de Khiva.

Les documents de voyage. Comme pour le vol TAS-UGC, HY utilise des BP cartonnés, par ailleurs vigoureusement tamponnés par un agent de sécurité.

Notre oiseau nous attend.

Rapidement la salle se remplit et montre ses limites. Il y a tout juste assez de places assises pour tout le monde.

L'embarquement démarre un peu en retard. Là encore, aucun affichage ni annonce sonore, c'est un agent qui hèle les passagers. Pas de paxbus pour une si courte distance et c'est avec plaisir que nous accédons à pied devant l'appareil.

Originalité : le contrôle des BP se fait au pied de la passerelle !

L'embarquement s'effectue aussi par l'arrière.

Vue sur le cockpit.

Fuselage shot.

Le flight report
Après un accueil glacial en porte par la chef de cabine, nous retrouvons la cabine J de HY. Celle-ci, composée de vrais sièges business, est organisée en 2+2 sur 3 rangées. Nous aurons comme sur le vol précédent les sièges 2A et 2C.

Je ne vous présente pas le détail de la cabine, déjà décrite dans mon FR précédent. A noter que l'assise est large et confortable et que le pas est excellent.

L'appareil est moderne, comme en témoigne le PSU.

En quelques jours, la littérature de bord n'a pas changé, cf. là encore mon FR précédent.

L'embarquement est expédié en 10 minutes (ça aide, l'embarquement par 2 portes).

La PNC, Nargiza, nous propose un verre de bienvenue. Celle-ci sera aussi charmante que la chef de cabine, Elvire, sera glaciale.

Au choix eau, jus ou coca (mon verre arrivera dans un second temps).

Vue sur la cabine éco, qui a l'air bien remplie.

Les consignes de sécurité sont diffusées sur l'IFE collectif. Là encore, en ouzbèke, en russe et en anglais, c'est longuet.

Je sors de quoi lire, même si le vol ne sera pas très long.

C'est parti !

Dans ma grande magnanimité, j'ai cette fois-ci laissé le hublot à mon frère.

Au loin j'aperçois l'Amou-Darya.

Y a pas à dire, un hublot, ça scotche !

Les rideaux sont sèchement tirés avec le galley, la chef de cabine n'a vraiment pas l'air commode…

Puis le service en vol démarre. Elvire, la CC, vient prendre la commande à la place, puis nous amène ses sandwichs qu'elle déposera sans ménagement.

Puis prise de commande de la boisson, avec une amabilité toute soviétique. Ce sera thé pour moi et café pour mon frère. Les deux seront à peu près aussi imbuvables.

Notons, contrairement au vol TAS-UGC, la présence d'une géovision sur l'écran collectif.

En fin de vol, Elvire se déridera un peu et nous proposera un refill, que nous déclinerons. Remise de lingettes rafraîchissantes.

La cabine est préparée pour l'atterrissage.

En approche sur Boukhara.


Atterrissage.

C'est tout de même bien agréable d'avoir de véritables sièges J.

L'arrivée à BHK
Nous débarquons juste en face de l'aérogare. Bienvenue à Boukhara !

Cette livrée est vraiment réussie.

Débarquement à pied, aucun "no photo" ne vient perturber le FRiste.

Comme les autres aéroports ouzbèkes, BHK est moderne.

Passage par les postes PAF, mais ceux-ci sont fermés.

Nous aurons un peu d'attente pour récupérer les bagages.

Ce qui laisse tout le loisir de prendre connaissance des informations à disposition des passagers. Où l'on apprend ce qui est autorisé ou pas. Autorisé (sauf réserve d'autorisation tout de même) comme les armes et les munitions (dans la même catégorie que les fleurs ^^) ou encore les oeufs de Fabergé (!). Par contre attention, un certain réseau de messagerie instantané est manifestement assimilé aux activités de subversion…

Plus drôle, ce panneau trilingue : l'anglais semble plus concis que le russe ou l'ouzbèke !

C'est la première fois que je vois un pèse-bagage à l'arrivée et non au départ… Les taxis de Boukhara appliquent peut-être un excédent bagage ?

Après la récupération de nos valises, direction la sortie.

Où nous attend notre chauffeur.

Bye bye BHK !

Le dessin du frangin
Mon frère n'a pas pu s'empêcher de croquer Elvire, notre aimable chef de cabine…

Bonus touristique
Après la mystérieure Khiva, aux confins du désert, voici donc la ville antique de Boukhara.
Merci Stéphane pour ce FR.
celle-ci m'a conseillé de le faire en avion => cela sert aussi à ça FR : les conseils des voyageurs.
C’est d’ailleurs sur tes conseils que j’ai visité Banteay Srei au Cambodge.
Le FIDS n'affiche même pas notre vol. => en fait le vol continue sur Tachkent c’est pour cela.
aucun affichage ni annonce sonore => en effet, c’est rudimentaire au niveau de l’information.
j'ai cette fois-ci laissé le hublot à mon frère. => en même temps c’est son cadeau d’anniversaire.^^
Elvire n’est pas très féminine d’après le dessin de ton frère.^^
J’ai adoré Boukhara
le complexe Liab-i Haouz, agréable avec son grand bassin => ou j’ai passé toutes mes soirées sur place.
le Sitori-i-Mokhi Khossa, le palais d'été des émirs de Boukhara => je l’ai aussi fait et j’y ai même acheté un tableau d’un artiste local qui décore mon bureau.
A bientôt
RÉPONDRE
Merci Valérie pour le commentaire.
Bon OK, j'avoue...
Elvire était féminine mais sacrément pète-sec...
Boukhara est une ville intéressante, mais moins envoûtante que Khiva je trouve !
Ca ne m'étonne pas que tu sois allé voir le palais d'été des kha,ns ;-)
A bientôt !
Merci Stéphane pour le partage !
Le PIF qui ouvre au moment du départ du vol, en théorie ça sent le retard :)
Dommage pour l'accueil glacial à bord, à voir le dessin de ton frère je ne peux qu'encore mieux l'imaginer. Heureusement que l'autre hôtesse a un peu compensé et que la Monique locale c'est un poil déridée à la fin du vol.
Le bonus est superbe, un grand merci.
A bientôt
Merci Esteban.
L'horaire d'ouverture (annoncé) du PIF était surtout dû à un agent pas très cordial. De fait l'avion était à l'heure !
Après la Monique d'AF, l'Elvire d'HY... c'est plus surprenant dans un pays connu pour son hospitalité.
A bientôt.
Bonjour Stéphane et merci pour ce FR !
À bientôt !
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR
Encore un vol HY qui fait le job
Confort maximal grâce à ces bons sièges
Dommage que la CC, superbement croquée par votre frère, se soit encore crue à l'époque soviétique
Un bonus magnifique qui donne vraiment envie d'aller visiter cette ville
A bientôt
Merci Gilbert pour ce commentaire.
Les modos n'obligent pas à flouter les caricatures, ce qui permet de donner une idée très juste du personnage ! ^^
Au vu des différents reports sur cette compagnie, HY ne brille pas par l'amabilité de ces PNC...
A bientôt !
Hello Stéphane ! Vous avez eu une vraie Monique locale comme cheffe de cabine ! La cabine est en revanche confortable et le service même léger est présent. Un nouveau bonus tout aussi beau que le précédent.merci du partage
Merci Christophe !
On trouve des Monique partout, même en Ouzbékistan ! Dommage car les Ouzbèkes sont plus réputés pour leur hospitalité que leur tempérament soviétique...
A très vite.