Avis du vol entre Santorini Island et Athens en classe Affaires avec Olympic Air

C'est parti pour la suite de la suite … Petit rappel résumé.

Et c’est là que les Athéniens s’atteignirent, si je peux me permettre. Pour plusieurs raisons que vous allez découvrir à la lecture de ce report.

1) Le COVID-19 a bon dos suite (voir également report précédent)
2) La remarque d'une hôtesse jamais entendue encore
3) Le bonus touristique, direction, les Météores ! 

Nous partons donc de Santorin (pour les touristes) ou Santorini pour les puristes. L'aéroport se présente comme suit, un jour plus tôt (soyons précis). Mais soyons aussi honnête, il n'y aura pas bien plus d'aéronefs 1 jour plus tard !

Nous arrivons peu en avance ayant souvenir d'un lieu assez intime et qui plus est probablement vide en cette période.
Malgré tout, c'est un parking plein et une impossibilité de garer la voiture de location (comme convenu avec l'agence au port quelques jours plus tôt). Alors, à un moment, il faut faire des choix. Nous l'abandonnons nonchalamment à l'écart au milieu de détritus (la plaie de la Grèce bien malheureusement) avec la clef sous le tapis. 

Très sereinement, nous nous rendons au check-in pour obtenir une carte d'embarquement cartonnée pour la collection et déposer les bagages.

Revenons quelques jours plus tôt où nous étions harcelés de courriels d'Aegean pour déposer une mise sur un upgrade. De quoi faire craquer tout bon ancien joueur anonyme interdit de casinos. Nous avions parié avec la "modique" somme de 35 euros par personne.
Santorin étant une destination quand même assez touristique en temps normal, nous avions préféré prendre des "garanties" afin de nous rendre en dernière minute à l'aéroport, de ne avoir de problèmes avec les bagages à mains et d'avoir un siège de distanciation sociale.
Safety first.

La mise a été remportée haut la main.

C'est là que notre sérénité a été mise à dure épreuve !

La, que nous nommerons ici "responsable", supervisait tout du check-in à l'embarquement et elle comptait bien faire respecter une règle COVID-19 (il a bon dos), quelle que soit la classe de voyage. Un bagages a main et un sac à main. Ainsi, un bagages à main et un sac à main et une pochette d'appareil photo de 15 cm sur 7,5 cm, c'est trop. On s'arrange, on marchande, on baste sur l'épuisette (que l'on comptait de toute façon enregistrer !) et finalement ça passe (pour le moment).

L'épuisette en question. Bien sûr, nous avons du signer la décharge au dos du bagtag !

A l'heure actuelle (à cause des travaux ?) il faut déposer ses bagages étiquetés aux x-ray soit même et ensuite ils partent directement au tri.

L'épuisette n'a pas manqué de donner du fil à retordre au type chargé de la sécurité qui a refusé de s'en charger, malgré les deux appareils (normal et gabarits spéciaux) à sa disposition. Et la "responsable" est de retour, tergiversations et c'est elle qui fera passer le contrôle de l'épuisette vers les contrôles passagers pour finir par la mettre en soute (elle même ?).

Puis, vient le moment de s'acheter une bouteille d'eau, de se rendre aux commodités et de se diriger vers la gate.

Le spectacle commence… Malheureusement pas de photo, car le petit appareil photo commence à nouveau à faire des siennes et la bouteille d'eau et le sac à main.

En fait, une assistante de la "responsable" fonce sur tous les passagers, comme un dragon de Komodo qui n'aurait pas vu l'ombre d'une charogne depuis 6 mois, pour contrôler à nouveau que la règle soit respectée. On discute, on indique que c'est vu avec la "responsable", que nous sommes en business, que nous sommes frequent traveller, que nous comprenons son job, qu'elle nous les bri** gentiment. Ce à quoi elle répond que nous ne comprenons pas la situation et qu'il faut en plus que l'embarquement puisse se faire de manière rapide, etc.

Nous nous rendons à l'évidence, la seule solution est de bricoler sur le sac à photo initiale, une cordelette pour tenir la bouteille d'eau, la pochette du deuxième appareil, etc, afin que le tout fasse qu'un seul objet et ça passera. Car oui, le problème d'Aegean à Santorin ce jour là, était bien le nombre mais pas le poids et ni la taille, mais bien le nombre. Scène extraordinaire qui mettra un peu de piment d'espelette au trip.

Il est temps d'embarquer et surtout de le faire fissa comme demandé par l'assistante. Il s'agit d'un Airbus 320 (SX-DVU) de 11 années d'age et avec une livrée spéciale comme vous pouvez furtivement l'apercevoir (Acropolis Museum).

Nous sommes bien assis et bénéficions de toute la rangée, comme à l'habitude désormais.

Plutôt, devrais-je dire, de toute la cabine !!! Pas une rangée, pas deux, pas trois, pas quatre mais cinq rangées !!! Tu m'étonne qu'il fallait que tout l'aéroport se mette en chasse contre notre pochette d'appareil photo !!!

Sérieusement…

Là, nous sommes prêts, mais ça n'est pas fini. Je tourne soigneusement sur "on" le petit jet d'air au dessus de ma fille, afin qu'elle puisse bénéficier de tout le confort au décollage.

Là, le dragon de Komodo se serait fait tout petit en voyant le dinosaure de Jurassic Park surgir pour me dire qu'il est strictement interdit de toucher à cela, avec un regard noir et profond. Elle indique ensuite par de grands gestes que l'air dans cet avion est bien assez suffisant par les autres moyens et que nous devons la "boucler" (bouche et ceinture).

Deux options se présentaient. Tergiverser et ne pas terminer avant la fin du vol, vu la distance qui nous séparait d'Athens ou attendre qu'elle ait tournée les talons.

Vous l'aurez compris, on allait pas se gâcher la suite des vacances, deuxième option ! Bon, entre nous elle avait dû prévoir le coup, car il y avait à peine assez de pression pour 1 souffleur. Quand le deuxième était ouvert on perdait tout dans le deuxième !

Dans la série COVID-19 a bon dos, deuxième ! Mais je n'ai pas encore compris.

Dirigeons nous vers la piste. Un des rares visiteurs du jour se pose.

La piste 33 pour être précis.

On décolle et on en prend plein les yeux.

Vous l'attendez tous… en tous les cas, celles et ceux qui ont lu les premiers reports de la série.

Tada ! Le SAC.  Oui, il manque la bouteille d'eau qui est dedans pour tenir ledit sac afin de lui donner une prestance pour la photo !

Continuons, pour ce vol également vous aurez droit à l'interlude porte-conteneurs MSC.

Le clou du spectacle pour nous évidemment, c'est le passage au-dessus de Milos qui nous a tant plu.

Athens en vue, turbulences ressenties, nous sommes bien sur le point d'arriver.

Plus que quelques kilomètres.

Et voilà, toujours positionné au loin. Ce qui induit donc un bus, mais pas n'importe lequel vous verrez.

Le dinosaure, que vous voyez dans le fond, aura au moins eu la gentillesse de bloquer les autres passagers pour nous laisser tout loisir d'aller prendre notre bus privatisé.

Nous voilà dans notre bus Hertz bien connu.

Mais c'est là que le drame arriva. Personne n'avait fait "ctrl-alt-delete" clairement nécessaire ! Arriverons nous à destination ?

Heureusement oui !

Et là, comme nous commençons à prendre nos habitudes, le tapis numéro 10 nous est à nouveau octroyé ! Les plus sarcastiques diront que c'est le seul qui fonctionne en période COVID-19 ;-o)

Bagages livrés selon les modalités usuelles, épuisette comprise !

Nous nous rendons donc comme prévu chez Hertz qui je tiens à le signaler, ont été les seuls loueurs à laisser penser que des mesures particulières avaient été prises avant chaque location et ce parmi 5 loueurs testés.