Avis du vol entre Athens et Milos en classe Economique avec Olympic Air

Voici la suite du voyage et du routing ci-après.

Une nouveauté par ici, Milos et son minuscule aéroport.

Une seconde nouveauté… découverte de l'ATR 42-600 de la compagnie aux anneaux, Olympic aka Aegean. 

Initialement, nous devions faire un simple ATH-JTR (Santorin) et retour, mais le bateau qui devait nous amener à Milos pour 24 heures, a été déprogrammé.
Nous avons donc appelé Aegean quelques jours plus tôt pour nous changer le ATH-JTR en ATH-MLO. Le billet economy étant flexible, il n'y a pas eu de souci, ni de frais, uniquement la différence avec le coût du nouveau tronçon.
La hotline a été très efficace (moins de 5 minutes d'attente pour avoir quelqu'un) et en quelques minutes le nécessaire a été fait.
Seul bémol, l'accès prioritaire aux contrôle x-ray de ATH pris en option sur le vol initial, a été perdu à jamais, sans possibilité de se faire rembourser les quelques 15 euros de mémoire. 

Afin de ne pas se lever en pleine nuit, nous avons privilégié de dormir à l'aéroport, ce dernier étant assez loin du centre de la ville.

Nous avons jeté notre dévolu sur l'unique hotel attenant, le Sofitel, avec une ambiance très sombre et une prise de température en guise de bienvenue par la réception.
Unique service, le room service. Pour la chambre (avec vue selon le descriptif), très petite, une surprise à peine sous le lit qui n'était pas un mignon lézard comme nous aurions pu éventuellement comprendre étant donné la région mais plutôt un truc d'adulte utilisé qui n'avait donc rien à faire là !

Nous oublions très vite cela et nous nous rendons au terminal qui est un peu plus occupé qu'en fin de journée. C'est un peu le rush "tout relatif" du moment. Par chance notre fille sera notre graal pour passer à un guichet familles un peu moins sollicité. L'organisation des files pourraient être meilleure toutefois.

Safety first ! 

Les contrôles sont expédiés assez rapidement et nous descendons d'un étage pour une gate par bus.

Rapide calcul du taux de remplissage pour faire passer le temps, nous seront un peu moins de la moitié, puisque 22 passagers. Les distances seront respectées. Safety first ;-o)
Nous y voilà. 

Coup d'oeil en arrière, Hertz nous indique qu'il est la meilleure option pour voyager. Ni une ni deux, nous réserverons alors chez eux pour notre retour à Athens (et à notre satisfaction avec une voiture neuve et sans chichi pour la prendre et la ramener sans pour autant avoir pris les assurances complémentaire chez eux).

C'est l'heure de monter.

Les hélices tournent presque à plein régime, j'imagine et nous nous rendons "tranquilles" au seuil de la piste 21L. Pas de problème de chargement cette fois, il y a moins de 10 bagages.

Décollage.

Vue sur l'aéroport que nous venons de quitter.

Pour la partie droite, pas grand chose à se mettre sous la dent, les iles étant de l'autre côté et pour la partie gauche, un contre jour du diable sur ces hublots. Alors voici un interlude Porte-conteneurs MSC.

Découvrons maintenant l'offre culinaire abondante (au ratio mathématique du vol précédent en fonction de la durée de vol et de la classe de voyage !). Bon point, mis à part le sac qui ressemble à celui d'un pochtron sorti d'un Party store dans le Michigan.
Vous allez me dire, "jamais content le gars", le sac blanc immaculé et sa cordelette lui va pas, le brun papier non plus… Ben ouais.

Passons maintenant à l'environnement détente de cette appareil datant de 2014 et ayant fait ses premières preuves chez Portugalia Airlines. Très confortable, bon point. En vol, pas vraiment bruyant.

Et maintenant, comme si vous étiez assis en 3C/D. De mémoire, la rangée une (dans l'autre sens) et la deux, n'étaient pas disponible ou ne pouvaient pas être sélectionnées lors du check-in mobile.

Quoi vous dire encore ? Que l'embarquement et le débarquement s'effectuent sur l'arrière. Qu'il n'y avait qu'une hôtesse et deux pilotes, j'imagine car la porte est toujours restée fermée.

Le vol est court, nous apercevons le bout le l'ile de Milos.

Puis la suite de l'ile, l'aéroport étant grosso modo au milieu avec le port à une poignée de kilomètres.

Les baignades prévues s'annoncent parfaites.

Nous atterrissons sur le kilomètre de piste à disposition. Il ne faut vraisemblablement pas être nombreux, à savoir plus qu'un avion de ce type.
Nous faisons demi-tour sur la raquette ;-o)

Et nous débarquons dans la joie, la bonne humeur et sous une chaleur…

Pas de bus, il faut marcher cette longue 5e avenue locale…

On avance et on tourne la tête…

Voici le bâtiment qui fait office… de tout.

Nous expédions les formalités d'immigration à une vitesse folle, d'où la photo de travers…

Pour les bagages, c'est aussi vite expédié.

Nous cherchons désormais, un peu naïvement, Europcar.

C'est sur le parking que tout se passe, vous l'aurez compris. Une voiture, une employée, un lecteur de carte et le tour est joué.

Ici comme sur certaines iles, c'est le "j't'embrouille avec l'essence et tu t'en rends compte de suite mais t'as pas le choix hé hé !". En effet, il faut rendre la voiture avec le niveau d'essence comme tu l'as reçu à par exemple 1 tiers. Alors quand t'as une voiture sans kilométrage et où la jauge t'indique des niveaux différents entre le moment où tu mets l'essence et 25 minutes plus tard sans avoir roulé…

Redonnons un coup d'oeil en arrière, au cas où nous aurions du effectuer un départ par ici.