Avis du vol entre Paris et Nice en classe Economique avec Air France

Attention ! flight-report super lourd ! apposer une étiquette bagage lourd et payer un j'aime !

Bonjour à tous.

C'est triste à dire, mais il est temps d'apporter le point final à ce voyage japonais organisé en groupe et effectué un mois avant le début du confinement en France. Pour qui ça pourrait intéresser, le nom du circuit est : "Charmes du Japon en hiver".

Bon je ne vais pas vous mentir ; ce FR, c'est David contre Goliath ; mais cette fois, David l'arvergne a beaucoup de souchi à se faire puisque ce FR est de la taille d'un sushi (27 photos pour être tout à fait exact) alors que son adversaire est d'une taille "sumotoresque" (bah oui, il faut bien faire dans le thème).

Suite à l'introduction de la limite à 150 photos, et que ce FR était le plus pauvre en photos de tous concernant le sujet principal, il était donc logique de garder le fameux bonus touristique ici. Alors quand les frontières japonaises sont toujours fermées aux étrangers à cause du coronavirus (au moment de la publication de ce FR), et si on peut engranger des points pour atteindre le Statut Gold du site, pourquoi s'en priver ?

L'itinéraire jusqu'à cette dernière étape

Un petit coup d’œil sur toutes les étapes de cet envoûtant voyage.

LE TRANSIT à Paris Roissy-charles-de-gaulle

Je vous avais laissé dans le couloir de transit en compagnie de notre avion qui nous a ramenés d'Osaka (KIX). Sa prochaine destination est Bogota (BOG).

Si CDG est votre destination finale, comptez 25 à 30 minutes d'attente pour avoir vos bagages. Paris est à l'heure du Japon en ce moment…

Arrivé au PIF correspondances avec seulement 4 postes ouverts sur 10. Un 5ème ouvrira plus tard. Il faudra bien 20 minutes pour plier les formalités. Pas de doute, on est bien à CDG.

En route vers le terminal 2F. Quelques long-courriers.

Le 77W au premier-plan (F-GSQS) attend son heure pour Port Louis (MRU) et le 787 à l'arrière-plan, (F-HRBF) revient de… Bogota. (BOG)

Mais aussi quelques court et moyen-courriers.

Au moment d'arriver à la PAF/PARAFE, plusieurs voyageurs déjà présents tentèrent de passer via le PARAFE, que la machine se met à buguer. Mais alors que je dépasse par le guichet, la borne est de nouveau opérationnelle et ils sont passés par le PARAFE. Effet Fast-Track ?

Nous revoilà en terrain connu. (Et gare à celui ou celle qui parle de terre inconnue sinon il/elle devra prend le t-rain connu dans sa région; soit le TGV, KTX, TER, RER ou je-ne-sais-lequel qui est présent dans la gare de votre ville. Voilà !)

Notre prochaine porte d'embarquement est la porte F55. Nous avons encore une bonne heure et demie avant l'embarquement.

Le plan de cabine de notre A320 voyait encore l'appareil 100% classe économique alors que la cabine Business sur les vols France métropolitaine était revenue au début du mois. (sauf pour la Corse)

Embarquement lancé à 17h41. Contrairement à NCE, l'ordre des zones est davantage organisé mais il faudra compter une vingtaine de minutes pour rejoindre le sas de l'avion. J'embarquerai en tout dernier. Tous les sièges seront occupés, sans exception, ce qui est souvent le cas sur cette ligne.

Le nez de notre avion, le F-GKXG.

Fuselage shot.

Une fois n'est pas coutume, mon siège (le 32A) est tout au fond de l'appareil. L'avantage de ce dernier est qu'il est en rangée de deux mais en contrepartie, il ne dispose pas de hublot.

L'espace est standard.

Pas d'instant porte d'entrée à cause de passagers compagnie, je me rattrape avec celle située derrière moi.

On traversera pas mal de zones de turbulences durant le vol, ce qui n'empêchera pas les PNC de faire le service…

C'est à ce moment-là que le sommeil finit par prendre le dessus (et c'est bien normal quand on s'est levé la veille à 5 heures du matin, heure japonaise et quand on n'a plus fermé l’œil depuis). Je me souviens sur certains vols que l'équipage laissait un snack si un passager s'est endormi, mais je n'aurais rien sur ce vol.

Dodo jusqu'au signal de la descente. Nous atterrirons en longeant la Promenade des Anglais en pleine nuit noire. Autrement dit, pas de photo de l'arrivée en plus d'être placé dans le mauvais sens.

Et bien évidemment l'instant Danette, probablement l'un des derniers dans un joyeux ******* avant que les mesures sanitaires n'entrent en vigueur et qui vont probablement devenir la norme, même dans l'après-coronavirus…

Dernière vue de notre avion. Ce dernier va passer la nuit à NCE pour repartir le lendemain vers Paris CDG. Nous sommes arrivés au même parking qu'au vol aller. On peut constater le terminal 1 comme "fantôme" aussi bien au sens propre comme au sens figuré du terme.

Les tapis bagages ont commencé à tourner à mon arrivée et ma valise arrivera assez rapidement.

Et c'est ici que se termine ce nouveau voyage sur l'archipel du Soleil Levant. J'espère que vous aurez apprécié le voyage tout comme cette saga. Si c'est le cas, n'hésitez pas à lever le pouce et laisser un commentaire, cela me ferait très plaisir, tout comme cela m'aidera à retrouver la motivation de voyager ; le coronavirus qui a malheureusement tendance à restreindre voire obliger de changer de centre d'intérêts…

Pour ma part, je vous remercie de m'avoir lu et vous dit à bientôt. Et vivement que ce virus disparaisse de notre vie pour reprendre la voie des airs telle que nous l'avons connu auparavant.

le replay de notre vol

Bonus touristique du japon

Vous l'attendiez, vous l'avez réclamé,  il est là : le bonus touristique du Japon hivernal !!!

Bien que la plupart des photos aient été prises par mes soins (à savoir un smartphone), certaines d'entre elles ont été créées par les autres membres du groupe (avec des appareils photos plus ou moins sophistiqués) et avec qui on a pu faire des échanges.

Vous pourrez également trouver l'autre partie du bonus touristique sur le Ōzora-Chitose ici.

Le célèbre croisement de Shibuya noire de monde sur la route. Sans oublier l’iconique statue du chien Hachiko.

Voyager au Japon en avion, c'est bien. Mais voyager au Japon en train, c'est tout aussi original. Surtout quand on monte à bord du mythique Shinkansen.

Mon shinkansen préféré ? Sans conteste le hayabusa (はやぶさ), qui rallie Tokyo à Aomori. Parce que hayabusa signifie en japonais "faucon pèlerin", le rapace le plus rapide au monde; sa vitesse pouvant aller jusqu'à 390km/h (242mph), c'est clairement le seigneur du ciel…

Prochain arrêt de notre voyage, Yudanaka Onsen. Et pour ce faire, nous nous arrêtons à la gare de Nagano pour monter à bord du Nagaden Express.

Les paysages en cours de route.

Bienvenue à Yudanaka Onsen (湯田中温泉), le point de départ pour Jigokudani, la vallée des enfers. Cette vallée est surtout connue pour son parc aux singes, le principal lieu de résidence des macaques japonais et les seuls primates à s'être adaptés au rude climat hivernal.

Vers le chemin de la réserve. Même si le plus gros de la tribu est rassemblé au cœur de la vallée, il arrive que certains fassent cavalier seul et peuvent attaquer les touristes s'ils vous voient avec des sacs plastiques et/ou en possession de nourriture. C'est pourquoi des panneaux disséminés tout au long du chemin rappellent les bons gestes.

le macaque japonais est l'illustration du singe de la sagesse. Il est donc représenté 3 fois, masquant respectivement les yeux, les oreilles et la bouche, et qui donnent ainsi une célèbre maxime : "ne rien voir de mal, ne rien entendre de mal, ne rien dire de mal".

Tandis que certains s'occupent et veillent sur leurs petits, d'autres seront occupés à en créer au beau milieu du public. C'est pourquoi, par respect pour la citation dite précédemment (et aussi par respect pour le bushido, le code d'honneur du samouraï ; très similaire à celui du chevalier), je ne publierai aucune photo de ces moments très particuliers.

Prochain arrêt, une de mes villes japonaises préférées, en l'occurrence Kanazawa (金沢市). Et ça commence dès la sortie de la gare, avec cet énorme torii métallique.

Nous commençons avec le Kenroku-en (兼六園), l'un des jardins japonais les plus célèbres et l'un des trois joyaux du pays. Et pour y être passé deux fois, il faut bien se rendre à l'évidence, c'est bien vrai !!! Ici en hiver…

… et là en automne (photos du voyage de 2017).

Les ruelles de Kanazawa sous la neige…

Vous trouverez également la maison de la famille Nomura, une magnifique maison de samouraïs datant de l'ère d'Edo et l'une des dernières rescapées suite à l'instauration de l'ère Meiji, entraînant la disparition de ces soldats aujourd'hui indissociables de la culture nippone.

Pour 500 yens, vous pouvez déguster un thé vert.

Bien sûr, on n'oublie pas la petit moment cuisine. Qui donne un petit air de Shokugeki no Sōma (食戟のソーマ), un manga culinaire plus connu en Occident sous le nom de Food Wars!

Certains membres du groupe se sont permis une petite infidélité. Y compris notre guide suisse pour nous emmener sur le territoire d'un romain bien connu.

Sans oublier bien sûr le village reclus de Shirakawago, encore plus mystique quand il revêt son épais manteau blanc. (Attention, le trafic peut être dense quand vous arriverez dans le secteur à cette période de l'année).

En comparaison au premier voyage (photos du voyage de 2017).

… les temples de Takayama…

… ou encore le sanctuaire Fushimi-Inari à Kyoto et sa colline aux mille torii les uns à côté des autres.

Et c'est sur cette photo que le bonus se clôture.

I'm a poor lonesome eagle, I've a long long way from home…