Avis du vol entre Nice et Paris en classe Economique avec Air France

le chant de la yuki onna

Qu'est-ce que vous obtenez en associant un yéti et une sirène ? Une yuki onna 雪女 (littéralement "la femme des neiges", personnage folklorique de la culture japonaise).

Si dans de nombreuses légendes, tant occidentales qu'orientales, les hommes se font envoûter par les sirènes et leur chant mortel, l'Aigle a quant à lui, entendu l'appel de détresse de la légendaire femme des neiges. N'écoutant que son cœur et son âme chevaleresque, il décide de crasher sa tirelire et se retrouve alors embarqué dans un nouveau circuit "coup de cœur" au Japon. Mais cette fois, à une saison qu'on a malheureusement tendance à négliger…

En effet, la date du voyage a lieu en hiver et le Japon est, un peu comme le Canada, un pays qui se visite en toutes saisons.

Tout comme le contexte était d'autant plus spécial car nous étions à la veille des jeux olympiques d'été qui devaient avoir lieu cet été à Tokyo… Jusqu'à ce qu'un certain coronavirus vienne jouer les trouble-fêtes et que les premiers cas soient déclarés dans nos contrées européennes mais aussi en Corée et au Japon, au même moment.

La pandémie est allée jusqu'à même contraindre les autorités japonaises de décaler la date des jeux sacrés à l'été 2021.

au moment de l'inscription

Sur le site du Tour Opérateur (TO), plusieurs compagnies aériennes pouvaient réaliser le circuit (Air France, KLM, Cathay Pacific ou encore Japan Airlines ou ANA). Le fait de voir les majors japonaises opérer les vols internationaux a été un des facteurs décisifs pour souscrire ce voyage.

Sauf qu'en m'inscrivant, La seule compagnie que le TO pouvait proposer n'était autre qu'Air France et a fait en sorte de ne pas me laisser le choix alors que c'était tout à fait réalisable avec Japan Airlines !!! Mais nous y reviendrons plus loin.

En contrepartie, le vol à bord de "la Crevette" au départ de Paris partira pour l'autre aéroport tokyoïte, à savoir Tokyo Haneda (HND). Tout comme nous aurons 3 vols domestiques prévus et opérés par Japan Airlines (la "Tsurumaru" pour les intimes) n'ayant pas encore fait l'objet d'un Flight-Report.

Le plan de vol

Notre pèlerinage de glace est donc le suivant :

Et c'est reparti pour un tour !

Mauvais point pour AF: la réservation, étant effectuée en partenariat avec un Tour-Opérateur, le choix du siège est automatiquement payant, alors que par voie classique, le choix du siège est sans frais.

Cela dit, en consultant quotidiennement ma réservation, je trouve via l'appli de mon smartphone un siège gratuit avant OLCI, Le 26J. Parfait pour un vol de nuit, car non seulement, mon smartphone ne me donnera pas de bonne photo, mais je serai libre de bouger durant le vol.

Mais par le plus pur des hasards, le 23E se libèrera. Ni une, ni deux, je passe devant les sièges payants à l'avant de l'appareil et me voilà juste derrière la cabine Premium Economy pour pas un rond.

A l'ouverture de l'OLCI, je reçois une proposition de surclassement vers la Business.

Si je sais d'entrée que nous aurons la cabine Best sur ce vol et bien que l'offre soit tentante, je décide de décliner:

*D'une part en raison de l'escale à CDG d'1h40 (correspondance pas très courte mais pas très longue non plus), cela me laisserait donc très peu de temps à consacrer au lounge AF voire pas du tout.

*D'autre part, je suis plus d'humeur à faire la comparaison la plus égale possible avec mon Paris-Tokyo Narita (NRT) effectué 3 ans plus tôt.

Mes parents me conduiront au terminal 2 où nous arriverons pile à l'heure de l'ouverture de la dépose-bagage de notre vol. Soit 2 heures avant le départ.

Nous nous arrêterons au dépose-minute qui, comme au T1, est devenu payant dès les 5 premières minutes écoulées et la note devient rapidement salée comme vous pourrez le constater ci-dessous.

C'est alors qu'au moment où ma mère et moi descendions de l'Aigmobile et que fermons nos portières respectives, que mon père s'en va dans la seconde qui suit alors que ma valise était encore dans le coffre !! Il aura fallu un mégaphone pour arrêter la voiture au beau milieu de la voie.

Le colis récupéré, direction l'aérogare. Les navettes électriques de l'aéroport bleues et rouges.

Direction la zone d'enregistrement C.

La zone peut paraître surchargée mais elle ne le sera pas un instant. Difficile de croire qu'un mois après le retour, cette même zone était déserte…

Faute d'avoir le BP sur mon appli, car cette dernière, pour une raison inconnue, refuse de me la faire parvenir, je dois passer sur les bornes pour l'imprimer. Le questionnaire de sûreté.

L'offre de surclassement me sera de nouveau proposée, aussi bien pour la Business que pour la Premium Eco.

Partage de codes oblige, le bandit manchot ne me donnera que la carte d'embarquement entre Nice et Tokyo, m'obligeant à aller au comptoir d'enregistrement pour avoir le tag bagage. L'enregistrement sera rapide et très friendly.

Mauvais point pour le Tour-Opérateur: Un e-mail du Tour-Opérateur précisera que les bagages seront enregistrés jusqu'à notre destination finale. Mais comme le dossier de voyage est enregistré au nom d'AF, les bagages sont automatiquement stoppés à Tokyo !

Un point qui me faisait davantage pencher pour Japan Airlines, qui, en plus de l'exotisme, aurait vraiment enregistré mon bagage jusqu'à destination finale. Tout comme les heures de départ de Paris pour Tokyo (19h00 au lieu 16h05) ainsi que les temps d'escale (1h40 à CDG et 5h40 à HND contre quelques 2h30 partout) étaient nettement plus adaptés et plus équilibrés.

Bon point pour AF et pour CDG: Le vol suivant partira depuis le hall L (le S3 pour les intimes). Le transit sera un peu plus agréable que quand il s'agit d'aller au hall M (aussi surnommé le S4).

Passage du PIF rapide. et de la galerie, tout comme les autres commerces étaient encore ouverts. Même si le pire restait à venir, le personnel de sécurité était cordial et friendly. L'un d'entre eux aura remarqué la destination sur mon BP et me demandera si c'est la première fois que j'y vais.

Nous embarquerons en porte A04. Ce qui veut dire que c'est pas la porte à côté…

Quelques photos de NCE airside.

Pas beaucoup de trafic si ce n'est que cet A321 d'AF qui vient de Paris ORY (ORY)…

… ou ce 737-700 de KLM au départ pour Amsterdam (AMS).

l'embarquement

Le vol sera prévu complet. Les agents d'embarquement feront une annonce quant à d'éventuels volontaires pour déposer les bagages cabine en soute gratuitement en échange d'un embarquement prioritaire. Je recevrai d'ailleurs une notification sur mon smartphone.

L'embarquement commencera 5 minutes après l'heure prévue et se déroulera par zones. Bien que les agents d'embarquement feront de leur mieux pour respecter les priorités, les passagers ne connaissent pas du tout le système et le processus est très vite perturbé.

Direction notre avion.

Un A320 Eurowings occupera Le T1.

A l'époque, les mesures sanitaires n'étaient pas encore extrêmes pour que l'aéroport niçois ferme le T1 au public. Fermeture effective le 15 mars 2020. Depuis, toutes ses activités ont été transférées vers le terminal 2. Aux dernières nouvelles, le terminal 1 ne reprendra pas le service avant mars 2021.

Notre oiseau du jour est le F-HBNF. Probablement l'Airbus aux Normes les plus Françaises qui soit. ^^

Au passage, c’est le dernier vol domestique AF dans lequel je volerai en « mono-classe ». Parce que le 4 février (soit 3 jours après le vol), la cabine « Business » sur les vols domestiques métropolitains, fait son grand retour après sa suppression 20 ans auparavant.
(sauf pour les vols en partance et à destination de la Corse).

Embarquement par passerelle vitrée équipée de ses pubs d'un loueur de voitures présents sur les portes d'embarquement et leurs jeux de mots tout aussi amusants :)

Après la blague sur la porte du FIDS, place à THE moment si cher à Maître Porte.

fuselage shot.

Voici mon siège pour cette navette, le 7A.

Ce dernier a l'avantage d'avoir deux hublots. Depuis ces derniers, le grand maître vient d'arriver…

l'espace, conforme aux standards.

Test Horatius.

Le magazine AF dans la pochette date encore du mois écoulé. La Thaïlande était mise à l'honneur.

Mes inséparables compagnons de voyage.

Un Embraer d'Air Dolomiti arrive.

Suivi d'un compatriote, le F-HBND venant de Paris Orly (ORY). J'aurais préféré monter à bord de celui-ci car il indiquait clairement notre destination. (F-HBND pour Tokyo Haneda (HND)).

Ou peut-être parce qu'il fait allusion à Notre-Dame (de Paris)…

Nous repoussons à 12h54.  Au même moment, QR touche le tarmac de NCE.

Les consignes de sécurité sont effectuées à l'ancienne.

Nous laisserons passer l'un des deux A319 de Qatar Airways. Non Sylvestre, c'est un qatari, pas un (q)anari ! (pour qu'il n'y ait pas de débat.)

Pour une fois, nous nous élancerons en direction d'Antibes. Les maîtres du T2.

Le grand maître du T2, qui nous vient de l'émirat de Dubaï (DXB).

La ville de Nice et la Promenade des Anglais.

LA traversée vers paris

Et nous voilà à nouveau en vol, suivi d'un virage à gauche…

… et d'un virage à droite débouchant sur un parterre de nuages blanc. Blanc… comme la neige.

Les snacks arrivent. AirBretzel ayant eu une canette sur son CDG-AMS, on reste à la brique sur NCE-CDG. En revanche, niveau qualité entre les deux, on reste au point mort.

Je me contenterai d'un jus d'orange concentré et des scrocchi italiens bien connus…

#AFTakesCare. Au vu de la durée de vol et du nombre de passages des PNC, ça va être difficile de pouvoir réutiliser ce gobelet…

Santé à tous les membres, qu'ils soient au sol ou en vol alors que le covid-19 est toujours là…

l’arrivée à l'aéroport(s) de Paris

Derniers instants en vol avant le touché des roues.

Un deuxième babybus aura atterri très peu après nous.

Nous n'aurons pas eu besoin de nous arrêter là pour nous enduire de crème polaire pour notre prochaine destination…

La tour de contrôle de CDG.

Nous passerons devant le siège social d'AF. Mais avant ça, il faut obligatoirement saluer comme il se doit une des légendes du ciel. Mais pas n'importe laquelle, puisqu'il s'agit de la légende Mach 2, le Bel Oiseau Blanc, la fusée blanche, le faucon mécanique, le Rafale civil, j'ai nommé… le Concorde.

Il est 14h21 quand nous arrivons devant notre parking mais l'avion s'arrête. Le Commandant de Bord fera une annonce comme quoi le parking d'arrivée est encore occupé et a demandé à la tour de contrôle à avoir un autre parking prêt à nous accueillir et qu'il aura bientôt une réponse. Mais la photo ci-dessous, semble plutôt montrer que l'équipe au sol n'était pas encore arrivée à notre point de stationnement originel pour nous réceptionner.

Pour preuve, le frein à main de l'avion sera serré deux minutes plus tard.

PNC dernier virage,
PNC aux portes,
Désarmement des toboggans,
Vérification de la porte opposée.

Tout le monde se lève, pour rien faire. La raison est dite précédemment.

Le temps d'attendre, j'aperçois ce 777-200 en train d'être remorqué vers sa porte d'embarquement. Le F-GSPR, pour être plus précis encore.

Quelque 5 minutes après notre arrivée au parking, la passerelle finit par se mettre en route.

Dernière vue de notre avion avant qu'il reparte pour Nice.

En route vers notre correspondance japonaise.

C'est ici que se termine le prologue de ce périple de glace spirituel. En espérant que cela vous ait plu. Si c'est le cas, n'hésitez surtout pas à laisser un like ainsi qu'un commentaire, ça me ferait très plaisir. En ce qui me concerne, je vous remercie de m'avoir lu et vous dit à bientôt pour la suite du voyage.

Le replay de notre vol