Avis du vol entre Chitose et Tokyo en classe Economique avec Japan Airlines

お誕生日おめでとうございます ! (Otanjôbi ! Omedetô gozaimasu ! )

Bonjour tout le monde! Ou plutôt devrais-je dire: こんにちは みなさん！(konnichiwa minasan !)

Pour être franc, je n'aime pas couper un routing en cours mais si je publie ce FR ce jour-ci, c'est parce qu'il y a une excellente raison…

En effet, le 13 juin 2019, précisément un an jour pour jour, la compagnie japonaise Japan Airlines prit officiellement possession du JA-01XJ, le tout premier A350-900 à l'usine d'Airbus à Toulouse. Une réception qui s'était d'ailleurs tenue en présence de l'équipe du site, que vous pourrez retrouver ici.

Et pour marquer l'événement, j'ai décidé de publier en ce jour d'anniversaire le Sapporo - Tokyo Haneda dans les deux langues (en français ET en anglais). La suite du voyage sera publiée à partir du mois de Juillet.

rappel de notre pèlerinage de glace

50 ans pour livrer le tout premier Airbus à Japan Airlines. qui plus est, un Airbus A350 !

Depuis la création d'Airbus le 29 mai 1969, il aura fallu attendre le 7 octobre 2013, le jour où Air France et KLM soufflaient respectivement leurs 80 et 94 bougies pour que Japan Airlines officialise sa toute première commande d'appareils chez Airbus. Commande exclusivement constituée d'Airbus A350. Cette dernière s'éleva à 31 exemplaires fermes répartis en 18 version -900 et 13 en version -1000 ainsi que sur 25 autres en option, toutes versions confondues.

Cela dit, ce n'est pas la première fois que la compagnie japonaise exploite des Airbus. En effet, elle a exploité 22 Airbus A300 entre le 1er octobre 2006 jusqu'au 1er juillet 2013 (pour le dernier). Mais tous, sans exception, étaient en "leasing". C'est-à-dire que la compagnie aérienne n'est pas propriétaire de ces appareils mais locataire.

Cependant, Japan Airlines a fait le choix de placer le dernier-né d'Airbus sur son marché domestique, en remplacement de la plupart de ses Boeing 777-200. Ce dernier fera son tout premier vol commercial le 1er septembre 2019 entre sa base de Tokyo Haneda (HND) et l'aéroport de Fukuoka (FUK). Les prochains aéroports japonais à l'accueillir étaient des villes économiquement importantes telles que Nagoya, Naha, Osaka (même si pour ces derniers, c'était surtout des vols d'entraînement) ou encore, Sapporo ! Ce qui mène donc à la conclusion suivante :

Les rotations entre Sapporo New Chitose (CTS) et Tokyo Haneda (HND) sur JAL ne manquent pas. Car sur les 19 quotidiennes, toutes étaient effectuées en 777-200. A l'exception de 3 :

*La première, opérée par un "vénérable" Boeing 767-300, part à 09h20 (vol JL 594).
*Vient ensuite la liaison de 17h30 (vol JL 520) dans un "banal" Boeing 737-800.
*Enfin, la dernière est le vol JL 504 de 10h00, opéré… en Airbus A350-900 et qui se révèle être celui prévu par le Tour Opérateur !!!

En route vers l'aéroport

C'est depuis la gare de Sapporo que nous retournons à l'aéroport. Le train arrivera à 08h27. soit 7 minutes de retard.

Il faudra compter une quarantaine (de minutes bien sûr! On ne se met pas à l'écart pour s'isoler surtout dans un froid mordant !) pour enfin arriver à l'aéroport. Le groupe et moi devons nous dépêcher de nous enregistrer car l'heure limite d'enregistrement (HLE) est de 40 minutes avant le départ.

la cerbère chargée de dispatcher les foules nous fera faire deux tours de circuit avant qu'une de ses collègues remontera la file en quête de passagers du vol en cours de fermeture.

Le questionnaire de sécurité. Comme Flytak l'a expérimenté dans son FR dans le sens inverse (que vous trouverez là), la proposition de surclassement à 1 000 yens vers la Business/Premium eco était possible. Mais ce ne sera pas pour cette fois.

le PIF ferme 20 minutes avant le départ à l'aéroport de Sapporo. L'embarquement, quant à lui, ferme 10 minutes avant le départ.

Direction le PIF.

Le BP du jour.

Quand le mortel rencontre la légende…

Alors que nous avons passé les contrôles de sûreté de justesse, que la voilà. Qu'est-ce qu'elle est magnifique. Et quelle élégance ! On jurerait une vraie yuki-onna. ^^

Notre belle des glaces qui va nous conduire à Tokyo se nomme JA-03XJ. Elle approchait de ses 7 mois au moment du vol.

Pour les avgeeks, vous pouvez retrouver ci-dessous les livrées en question.

L'embarquement a déjà commencé quand nous arrivons.

le moment est venu de finir ce que l'équipe a commencé

Bien que l'équipe du site a assisté à la cérémonie de livraison de l'appareil, elle n'a pu y assister que de l'extérieur, (car Japan Airlines prévoyait de dévoiler les cabines de sa dernière acquisition au 20 juin 2019, soit une semaine après son vol de convoyage) le moment est venu de découvrir l'intérieur de la cabine ainsi que son aménagement.

Le voisin de notre avion, le JA-325J, attend ses passagers avant de partir pour Osaka Kansai (KIX).

Notre maiko des neiges est en train de se refaire une beauté alors que le Commandant, bien plus sérieux et strict, prépare son vol.

L'instant porte pour notre sensei préféré…

La Tsurumaru est fièrement représenté.

LA cabine First

Comme mentionné plus tôt, JL a retenu une configuration typique "domestique" sur les A350-900. Nous sommes donc loin des configurations dites "staggered" ou de type "cocoon" qu'on retrouve sur les vols internationaux.

Les sièges First ont été configurés en 2-2-2 et conçus par le styliste japonais Jamco, les mêmes qui ont fourni les cabines Business des actuels A350 de LATAM.

La cabine Business

Pour la cabine Affaires en revanche, le transporteur "Tsurumaru" a choisi le modèle "CL5710 Business Class seat" de l'allemand Recaro. Modèle qui ressemble à s'y méprendre à la cabine Premium Eco des transporteurs occidentaux au vu du siège et de sa configuration en 2-4-2.

la cabine economy

Quant à la cabine Économique, les sièges sont les "CL3710 Economy Class seat", eux aussi fournis par Recaro. La configuration reste classique à la plupart des A350, soit en 3-3-3.

Pour ce vol, notre siège sera le 53B. Un de mes compagnons de voyage a hérité du 53A. Je tenterais d'échanger mon siège contre le sien, mais ce sera un échec. (photo prise à l'arrivée).

Chaque siège est équipé d'un IFE opérationnel ainsi que d'une prise USB. A noter un choix de langues assez varié et un écran très réactif.

L'espace est confortable pour 1mètre 80.

la tablette.

Des minis-écouteurs sont distribués par les PNC.

La têtière est réglable. A noter qu'on peut également ajuster les bords.

Le plafonnier.

Sans oublier bien sûr, le winglet unique de notre avion du jour.

Le départ

Bon point pour JL: La nouvelle safety video (sortie le 1er septembre 2019), que vous pouvez voir ci-dessous, montre preuve à l'appui aux passagers les conséquences directes en cas de non-respect des consignes de sécurité en vol ainsi qu'en cas d'évacuation. Des points davantage mis en avant par rapport à d'autres safety videos.

Un détail n'a cependant pas échappé à l’œil de l'Aigle: l'avion en question est clairement un 777.

La safety card, la vraie ! La voici.

On repousse avec quelques 10 minutes de retard. Sur cet avion, il est possible de choisir entre 2 caméras: l'une, située à l'avant de l'appareil…

… et l'autre, au niveau de l'empennage. La résolution est d'ailleurs d'excellente qualité.

940 kilomètres séparent la capitale de l'île d'Hokkaido de celle de l'Empire du Soleil Levant.

Il n'y a qu'en Asie qu'on peut trouver ça…

En route. On va être galant et laisser passer Son Altesse, la "Princesse" Peach. Je verrai une autre Altesse, un 747 de Thai Airways en livrée Star Alliance. Mais je n'aurai pas eu le temps de la prendre en photo.

Alignement, et envol.

Un petit saut aux toilettes à l'arrière de l'appareil. Bien que notre avion n'avait que 7 mois au moment du vol, les galleys sont comme neufs.

Mais oui, Esteban sensei. Le moment porte se fait aussi inside. ;)

D'ailleurs, un de nos compagnons de voyage s'est prêté au jeu… ;D

Contrairement à ce qu'on pourrait s'attendre, les toilettes sont occidentales.

Bien entendu, on n'oublie pas….

Les PNC préparent le service. Même si à l'époque, le covid-19 était encore un cas isolé, tous les membres d'équipage portaient des masques, sans exception.

Le service débute.

Le service se limite à un simple rafraîchissement, dont voici la carte.

Photo signature juste avant le drame: Le verre qui tombe de ma main et va arroser mon voisin au passage.

L'équipage m'en apportera un nouveau, même si j'ai beau avoir décliné leur proposition.

l'offre de divertissement à bord

L'offre en films sur ce vol est limitée à deux avec un occidental et un japonais.

Mais celle des séries est plutôt généreuse.

Je ne doute pas que ceux qui adorent la culture nippone reconnaîtront tout de suite la franchise… ;))

Il est également possible de lire un manga dans sa langue originelle. A savoir qu'il est également possible de lire les bandes dessinées japonaises à bord des "Dreamliners" (Boeing 787).

Mais il est également possible de lire dans une langue plus occidentale.

L'arrivée à tokyo Haneda

La fin du vol approche.

Le mood-lightning est à la fois orange aube et rose fleur de cerisier. Une coïncidence ?

Un aéroport que je ne saurais identifier.

Le train d'atterrissage est sorti.

 Sous l’œil bienveillant du majestueux Fujisan…

… nous effectuons notre approche finale.

L'atterrissage aura été violent et très musclé ! Pour preuve, la photo qui suit a été prise au moment même du touchdown.

On quitte la piste.

Après un assez court roulage, nous nous stationnons à côté du "Nibanme" (le 2ème).

On se lève tous pour Danette ;)

Nous repasserons devant la cabine Business mais la cabine First sera inaccessible.

diaporama du fuselage, du réacteur Rolls-Royce et du winglet si typique de l'aile gauche en sortant.

En sortant de notre oiseau, arrive en provenance d'Obihiro (OBO), ce magnifique Boeing 767 en livrée spéciale 90ème anniversaire d'une célèbre souris…

Oui ma princesse des neiges,
toi et ton magnifique kimono blanc-vert,
c'est toi la plus belle du ciel !!
Après cette bouffée d'air froid,
tu repartiras vers le soleil de Fukuoka (FUK).


さようなら JA-03XJ. そして,  ありがとうございます. (Sayonara JA-03XJ. Soshite, Arigato Gozaimasu)

Traduction: Au revoir JA-03XJ et merci pour tout.

Nous débarquons directement dans la zone des embarquements du terminal domestique de HND. Direction, le tapis bagages.

Et on suit la signalétique "kudasai" ! Pour l'anecdote, notre guide et certains compagnons suivirent la foule et ont failli passer par la sortie sans bagages !

Vous pouvez jeter vos BP et tag bagages périmés dans ces poubelles. Juste avant de revenir landside.

Ainsi se termine cette surprise spéciale "anniversaire". J'espère que cette petite traversée avant l'heure vous aura plu. SI c'est le cas, n'hésitez surtout pas à lever le pouce et laisser un commentaire. Cela me ferait très plaisir. Pour ma part, je vous retrouve en Juillet prochain pour reprendre notre voyage spirituel là où nous nous étions arrêtés la dernière fois.

Notre replay