Avis du vol entre Singapore et Port Louis en classe Economique avec Air Mauritius

Nous voici arrivés au terminal 1 de Changi Airport via en partie par le skytrain et après une longue marche à pied du fin fond du terminal 3. Je me sens plus en terrain connu, la traversée du T1 dans toute sa longueur prend entre 5 à 10 minutes suivant le mode voyageur pressé ou shopping errant.

Je ne fonce plus tête baissée et Madame ne rouspète plus. Je peux même lever ma tête et admirer les quelques décorations de Noël déjà en place

Enfin arrivés après un peu plus de 35 minutes de marche ! C’était long.

Les contrôles sûretés sont déjà ouverts et la queue est assez longue, il nous faudra presque 10 minutes pour terminer ces formalités. La particularité de l’aéroport de Singapour est que les PIF sont situés juste avant les salles d’embarquement au niveau de chaque porte.

Il est 14.25 h lorsqu’on se connecte à Internet grâce aux 3 heures gratuitement offertes par Changi Airport après s’y être inscrit via des ordinateurs mis à disposition un peu partout et à son passeport. Je pense que nous pourrons en profiter une trentaine de minutes au moins avant embarquement.

L’A330-200 qui nous transporte aujourd’hui est… le même que je prends tout le temps sur cette ligne et probablement l’avion d’Air Mauritius que j’ai le plus emprunté ces cinq dernières années (probablement plus puisqu’il a été acquis en décembre 2007) pour aller en Asie comme je le mentionnais lors de mon vol aller : SIN, KUL ou HKG. Auparavant, je ne peux rien dire, je ne regardais pas en détail tout ce qui contribue à faire un flight-report.

Immatriculé 3B-NBM, il se prénomme « Trochetia » du nom de plantes à fleurs endémiques des îles Mascareignes dont l’île Maurice et La Réunion en font partie.

Depuis son récent retrofit plutôt réussi, il accueille 273 passagers répartis en 2 classes, 18 Affaires et 255 Economie.

Il est 15.05 h maintenant, la salle est quasi-pleine et il y a encore des passagers aux formalités du PIF, j’ai l’impression qu’elle ne peut pas contenir les 273 passagers si le vol est plein. Heureusement que l’embarquement va commencer, les passagers se sont rués devant les comptoirs formant déjà une longue file avant même que nous terminions de ranger nos affaires. Mais, je ne m’en fais pas, je vais griller la politesse à presque tout le monde en passant par le côté réservé aux pax Business et fidélisés Gold et Silver. Ça a du bon des fois !

Comme prévu et ayant remonté la longue file, nous voici pour l’instant fuselage quand même une dizaine de minutes après due à des embouteillages en passerelle

La cabine se remplit vite, je n’aurais guère le temps de prendre le temps de faire des photos. Il faudra donc se référer à mon vol aller pour s’en satisfaire.

L’espace. A signaler que les gros boîtiers des anciens IFE ont disparu de sous les sièges. Merci pour les jambes.

L’écran du système RAVE de Zodiac Aerospace. Quel bond en avant aussi bien en taille qu’en qualité d’affichage. Même remarque : beaucoup plus de photos lors de mon vol aller.

La tablette

La documentation de bord qui comprend 3 éléments : les consignes de sécurité, le magazine de la compagnie et un sac d’urgence pour mal de l’air.

Les consignes de sécurité

Le magazine

Vers la fin du magazine, présentation de la flotte de la compagnie. Au premier sur la liste, l’avion sur lequel je devais voler, prétexte de ce voyage en Thaïlande, le nouvel A330-900 dont la livraison a été reportée sine die.

Le réseau - en propre et en partage de codes - de la compagnie

Et enfin, le dernier élément, sac vomitoire ou sac collector

A 15.30 h, le CDB joue au devin en annonçant que l’embarquement se terminera dans environ 5 minutes. Il a vu juste et les consignes de sécurité sont diffusées sur écran. 6 heures et 50 minutes de vol sont prévues.

On repousse 3 minutes plus tard.

Et à 15.49 h, décollage.

Certains ont pris leur aise et n’ont pas compris qu’il faut redresser le dossier du siège pour cette partie délicate du voyage.

L’espace semble plus compté sur les côtés qu’au milieu. A l’occasion, il faudra que j’apporte mon mètre.

Les prises de courant entre les sièges ne devraient pas tarder à être disponibles

Et hop, 5 minutes après le décollage

L’IFE est opérationnel juste après l’extinction du signal lumineux « Attachez votre ceinture », il aurait pu l’être bien avant selon la volonté du CDB, du chef de cabine ?

3 langues sont disponibles

Le menu général

Quelques vues du menu et de la géovision

Nous sommes bien à bord d’un A330-200 et non d’un 787 LOL

Quelques films proposés

Pendant ce temps, les trousses de confort sont distribuées

Cache-œil, chaussettes, dentifrice et brosse à dent, un stylo composent l’essentiel de la pochette

Puis viennent la distribution des cartes de débarquement et des fiches sanitaires.

A 16.35 h, soit 45 minutes après le décollage, le service repas se met en place… avec 1 PNC sur chaque chariot. Je ne suis pas au fond de la cabine, ça va mais ce sera long pour les autres à patienter.

C’est proche

10 minutes, c’est le temps qu’il a fallu pour parcourir les 5 rangées me précédant

Choix entre un poulet, riz et légumes ou un poisson sauce citron et pomme de terre.

Ce sera le premier choix pour moi et le second choix pour Madame.

Sans les opercules

Les entrée, salade de pois chiche et légumes, et dessert, gâteau à la pistache

Le poulet

Le poisson

Un effort de présentation dans les plats et plutôt de bon goût.

Le fromage

Couverts en métal, sel, poivre et une serviette rafraîchissante complètent le plateau

Parmi la composition de la serviette rafraîchissante, on peut trouver de l’huile de castor… Ça me fait penser à quelque chose que j’ai appris récemment avec l’utilisation des sécrétions de ses glandes anales dans certains parfums alimentaires, notamment la vanille !

Nous aurons 1 heure avant d’être desservis et, entretemps du thé ou du café a été proposé.

Comme on va probablement nous servir une seconde collation environ 1 heure avant notre arrivée, il nous reste grosso modo 4 heures de temps libre… que je vais utiliser, et Madame aussi, à me reposer. C’est une longue journée avec 3 vols de prévus jusqu’à la destination finale, sans compter qu’à Bangkok, la veille du départ, nous sommes toujours à profiter au maximum des possibilités de cette ville et des vacances.

Il est 17.05 h à destination (21.05 h à Singapour) lorsque les lumières de la cabine sont rallumées en douceur, c’est mieux que le néon brutal

Le temps que je rallume mon cerveau et l’IFE, voilà où nous en sommes

La seconde collation est servie peu de temps après

Figurez-vous que ce n’était pas si mauvais, ce « wrap » aux légumes. J’ai mangé aussi celui de Madame qui n’avait plus faim.

Servi avec une boisson soft au choix

Pas besoin d’une heure pour terminer cette collation, le débarrassage prendra moins de temps.

Par contre, il nous reste environ 1 heure avant l'atterrissage.

3 minutes avant l'atterrissage

Atterrissage à 18.34 h, soit après 6 heures et 45 minutes de vol.

Maintenant, il ne faut pas trop trainer, non pas que le prochain vol soit bientôt puisqu’il n’est que dans 3 heures et demi mais surtout à cause des formalités de transit, confirmation passagers et bagages puis PAF et enfin PIF, qui peuvent être longues et même très longues car il y a très peu de guichets ouverts, pour ne pas dire 1 guichet ouvert pour chaque formalité. Et quand il y a plein d’avions gros porteurs qui arrivent quasi en même temps, ça coince vite.

Et zut ! Justement aujourd’hui, ça coince bien !

Là, je suis dans la file pour la PAF et certains passagers qui s’expriment en ont marre car ça fait 35 minutes qu’ils attendent avec 1 seul guichet ouvert !

Pour information, la première formalité à accomplir se fait dans un des guichets numérotés 1 à 7 en fonction de sa future correspondance. Une fois fait, il faut venir au milieu pour la PAF avec le plus souvent 1 seul guichet ouvert et au mieux 2, rarement 3 le maximum. Beaucoup de personnes, par méconnaissance, se trompent et font la queue ici alors qu’elles n’ont pas encore effectué les premières formalités. Sans commentaires.

Heureusement que 5 minutes plus tard, arrivent enfin 2 officiers de police. Aussitôt, nous nous engouffrons dans les nouvelles queues qui se forment tout juste avant que les autres passagers n’aient le temps de réagir pour, au final, passer cette seconde étape 5 minutes après.

Maurice s’est doté d’un aéroport moderne mais les formalités qu’elles soient de transit ou pour un séjour sont trop longues alors que l’industrie du tourisme est essentielle pour l’économie du pays. Rien qu’à voir la différence avec Singapour est flagrante.

Pendant ce temps, en rallumant mon téléphone mobile, je reçois des messages de mon père qui m’indique que les Gilets Jaunes, un mouvement de protestation contre la hausse des prix initié en France métropolitaine et largement suivi à La Réunion depuis quelques jours, ont décidé de bloquer l’aéroport ce samedi soir aussi. La veille, il m’avait déjà prévenu de ce possible blocage la journée de samedi mais qu’il était probable que ce serait libéré en début de soirée. Je m’inquiète surtout sur le fait de devoir marcher depuis l’aéroport jusqu’à la route nationale avec autant de valises. Nous verrons en temps et en heures. L’arrivée tardive de notre vol à La Réunion, je crois même que c’est le dernier, permettra peut-être au bon rétablissement de la situation.

A très bientôt.