Bonjour à toutes et à tous !
Après le cruel échec du vol précédent, et une humide visite de Luleå puis une autre nettement plus ensoleillée de Stockholm (vous en aurez un bonus en début de FR), il est déjà l'heure du retour. Mais avant, l'habituelle explication du routing se trouve ci-dessous, pour ceux qui voudraient se la remettre en mémoire :
Tout commençât en mars, après avoir décidé d'éliminer à regret le MD80 AA de ma todo-list (élimination très probablement définitive vu qu'ils doivent disparaître d'ici la fin de l'année). Je décidai, pour me consoler, de regarder dès à présent mon périple pour attraper le 737-600 de la compagnie scandinave SAS. Et je décidai également d'arrêter d'utiliser le passé simple pour ce récit, parce que ça va bien deux minutes.
Bref, le but étant de prendre un 737-600, en juin (seule période avec des week-ends disponibles pour moi, je suis un homme très occupé, que voulez-vous), je me retrouve à chercher un peu toutes les lignes qu'opère SAS en Europe pour en trouver qui sont réalisées avec cet appareil. Je tombe notamment sur deux liaisons intéressantes prévues en 737-600, les vendredis soirs à partir de fin juin : Un Biarritz - Stockholm, et un Bologne - Stockholm. Ces deux vols ont l'avantage d'être atteignables depuis Lyon en ne me demandant qu'une demi-journée de RTT.
Je choisis finalement le vol de Biarritz du 21 juin, fort tenté par l'aspect insolite de cette liaison, d'autant plus que ça sera le premier vol de la saison : le taux de remplissage s'annonce donc particulièrement faible. Bref, tout ceci est fort génial, mais comme me le disait l'ami Akivi, SAS est coutumière du changement d'appareils sans crier gare. Et en effet, le surlendemain de ma réservation, le vol passe en 737-800… Heureusement, j'avais prévu le coup en réservant le samedi matin un vol Stockholm - Luleå, lui aussi prévu en 737-600 !
Pour le retour, je penche d'abord pour un Luleå - Stockholm avec Norwegian, histoire de découvrir cette compagnie avant sa faillite (oui, je suis médisant, mais son modèle économique me laisse circonspect). Mais j'opte plutôt pour le bien plus charmant train de nuit, qui met un peu moins de 14 heures pour rallier le chef-lieu du Norrbotten et la capitale suédoise, en première classe avec une cabine privative comprenant WC et douche, un confort sans doute bien supérieur à ce qu'aurait proposé la low-cost scandinave.
Pour revenir de Stockholm à Lyon, j'opte pour Air France, via CDG, histoire de découvrir la déchéance du service par rapport à la période marathonienne… Et pour aller à Biarritz, ce sera évidemment Hop!, puisque c'est la seule solution aux horaires que je recherche.
Le routing prévu ressemblera donc à ça :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 423/06/2019 - Air France AF1263 - Économique - Stockholm → Paris CDG en Airbus A320
- 523/06/2019 - Air France AF7648 - Économique - Paris CDG → Lyon en Airbus A321 (Cliquez ici)
J'ai bien l'intention de profiter des deux vols Air France à venir, puisqu'il s'agit de mon dernier voyage avec l'Elite + des voyageurs Skyteam, avant d'être rétrogradé en Silver fin août… Dernière occasion donc de profiter des salons et du parcours Skypriority avant une petite année. Cette fin de routing n'était donc pas non plus uniquement utilitaire (de toute manière, un vol n'est jamais utilitaire, et encore moins s'il peut me rapprocher d'un statut Elite+.)
Autre avantage, non négligeable, la possibilité de choisir dès l'achat du billet un siège à l'avant de la cabine (et donc avec un pouce de plus pour caser mes 184cm). Contrairement aux vols du Mètre en la matière, Monsieur Marathon, je vole en début d'après-midi : Je ne préempte donc pas le siège 6A, qui serait en contrejour tout le vol, et part plutôt sur le 6F. La cabine est assez clairsemée à l'avant, y compris lors de l'enregistrement en ligne, où la rangée est encore vide.
Mais la capture d'écran ci-dessous est surtout là pour illustrer l'absurdité des tarifs des surclassements sur moyen-courrier chez Air France : La Business est proposée à pas moins de 339€ ! Tout ça pour un siège du milieu libre et un repas complet à bord, puisque j'ai déjà le reste des attributs du passager en J. À ce prix-là, je préfère aller manger chez Troisgros à Roanne… Et avec cet argent, AF pourrait au moins payer des testeurs pour ne pas se retrouver en prod avec une faute dans le texte ("3 sièges restant").

Ça ne sera pas vraiment de l'inédit sur Flight-Report, étonnamment… Par contre, je n'ai jamais eu l'occasion de prendre cette ligne chez AF. Ça sera l'occasion de voir la baisse de qualité du service par rapport à il y a un peu plus d'un an… Mais ne nous plaignons pas trop, ça pourrait être pire : Le vol du soir est en effet opéré par Joon !
Le retour à Lutèce
Une fois n'est pas coutume, je commence par un petit bonus touristique sur la capitale suédoise…
Fraichement arrivé depuis Luleå en train de nuit, je profite de la lumière rasante en ce dimanche matin. Il est à peine 6h40, autant vous dire que c'est bien calme… La gare est toujours aussi majestueuse que dans le bonus du vol précédent. Au fond, le clocher de l'église de Riddarholmen, qui abrite les tombeaux de la majorité des rois et reines suédois du XVIIe au début du XXe siècle.

Je descends vers l'île d'Helgeandsholmen, située entre la demeure du premier ministre (à quelques pas de là où je me trouve) et le palais royal (de l'autre côté de l'île). Le seul bâtiment n'est pas anodin : Il s'agit du parlement suédois !

À l'ouest, on voit l'hôtel de ville (avec le clocher, sur la droite), au milieu l'îlot de Strömsborg, qui abrite un unique bâtiment, siège d'une organisation intergouvernementale. À gauche, le siège de la maison d'édition Norstedts Förlag.

Je traverse la rivière et longe le parlement pour atteindre le jardin situé juste devant, le Riksplan. Des oies semblent apprécier l'endroit, il est vrai qu'elles ont une belle vue sur le palais royal (à moitié caché derrière l'arbre).

Le Parlement et le jardin, vus depuis la rampe montant devant le palais royal. Juste derrière, le bâtiment rose et crème est le palais Arvfurstens, construit pour la princesse Sophie-Albertine à la fin du XVIIIe siècle. Il s'agit désormais du Ministère des Affaires Étrangères.

Contournons la demeure royale pour en voir l'entrée côté sud. Il y a un peu plus de monde ici ! En effet, deux cars de touristes chinois sont arrivés… Voilà une bonne idée des organisateurs, au moins, ils sont en paix pour visiter le centre historique ! Sur la place se trouve une statue équestre de Karl XIV Johan, de son vrai nom Jean-Baptiste Bernadotte, né en 1763 à Pau, qui passera de simple sergent d'infanterie au service du roi de France en 1780 au statut nettement plus vendeur de roi de Suède et de Norvège en 1818, titre qu'il gardera jusqu'à sa mort en 1844.

Je m'éloigne un peu des touristes asiatiques, un peu trop bruyants à mon goût, et part visiter les ruelles de la vielle ville (Gamla stan, en suédois), située principalement sur la même île que le palais royal, Stadsholmen. C'est calme…

Au cœur de la vieille ville, l'église allemande, datant du XVe siècle, à l'époque de la ligue hanséatique.

Les places sont rares dans ce quartier. Celle-ci, agréablement agrémentée d'un marronnier, date du milieu du XVIIIe siècle : Le bâtiment qui faisait l'angle entre les deux rues brûla en 1728, et ne fut pas immédiatement reconstruit. L'architecte de la ville proposa alors de laisser cet emplacement libre, afin de permettre aux charrettes hippomobiles de pouvoir tourner plus aisément…

Le côté est de l'île est longé par le fjord Saltsjön. De l'autre côté de l'eau, Södermalm, l'île formant la partie sud du centre-ville. Elle accueille notamment le terminal ferry de la compagnie Viking Line.

Je reviens sur le continent, pour (enfin) vous montrer le palais ! Les bateaux-mouches commencent à se préparer pour leur journée de travail, il est 7h30…

La vieille ville à droite, Södermalm au fond. À gauche, le trois-mâts est l'Af Chapman, lancé en 1888 au Royaume-Uni. Après une vie bien remplie, il effectue son dernier voyage en 1934, et servira ensuite de caserne flottante. En 1949, il est reconverti en auberge de jeunesse, fonction qu'il conserve aujourd'hui.

Je ne fais que passer sur le continent, et me dirige vers l'île de Skeppsholmen, qui abritait auparavant principalement des bâtiments militaires, sa position au centre du Saltsjön étant assez stratégique pour défendre l'entrée maritime de Stockholm. Désormais, l'île abrite plusieurs musées, ainsi que Le Paradis fantastique, une œuvre d'art de Niki de Saint Phalle et de Jean Tinguely initialement créée pour le pavillon français de l'exposition universelle de Montréal en 1967.

Au bout de l'île, que trouve-t-on ? Une autre île, pardi ! Kastellholmen est toute petite, à peine 3 hectares, et est surplombée par le Kastellet, un ouvrage militaire construit en 1848 à la place d'un ancien châtelet qui avait été détruit lors de l'explosion d'un dépôt de poudre. Là encore, cet îlot servait auparavant à la défense de la ville…

Je monte en haut de l'îlot, croisant au passage un petit vieux qui me salue, ainsi que deux militaires qui, je suppose, ont été hisser le drapeau suédois sur le Kastellet, comme chaque matin. Un petit chemin permet de faire le tour du bâtiment, et d'atteindre un joli point de vue situé sur un escarpement rocheux. Je ne m'approche pas trop du bord, puisqu'on y trouve bon nombre de nids d'oiseaux marins, ça piaille fort… J'ai bien du mal à me croire dans une grande capitale européenne !
De l'autre côté du fjord, le Musée Vasa, qui abrite un navire quasiment intact datant du XVIIe siècle, le Vasa. Ce dernier sombra lors de son voyage inaugural, alors qu'il quittait à peine le port, à quelques centaines de mètres du Kastellet… L'épave resta au fond de l'eau pendant 333 ans, avant d'être renfloué en 1961. Le naufrage serait dû à un centre de gravité bien trop haut, aggravé par la présence de canons sur le pont supérieur, ce qui rendit le navire beaucoup trop instable et sensible au moindre coup de vent…

Je reviens sur mes pas, pour me rendre dans le quartier d'Östermalm qui est situé, vous l'aurez compris vu le nom, à l'est de la capitale…

On y trouve notamment les écuries royales, dont le bâtiment actuel fut construit à la fin du XIXe siècle.

Après m'être promené dans ce quartier principalement résidentiel, qui commence doucement à s'éveiller, je me pose quelques minutes sur un banc sur la Karlaplan, qui semble être un point de rencontre pour les jeunes parents, puisque je suis le seul à ne pas trainer de poussette avec moi…

Je poursuis ma promenade en passant par le Tessinparken, construit dans les années 30…

De chaque côté du parc sont alignés des immeubles d'habitations construits à la même période…

C'est très verdoyant, et vivant, puisque beaucoup de familles semblent y vivre vu le nombre d'enfants qui jouent à proximité (bon, pas sur mes clichés par contre).

L'architecture est de style "fonctionnaliste", plus précisément, des "funkis", la branche scandinave de ce style architectural.

Ce quartier résidentiel, dénommé Gärdet, comprend un vaste pré, où des terrains de sports sont présents. Bon nombre de joggeurs le parcourent en ce dimanche matin. Au fond, la tour de télévision de la capitale, qui doit offrir une belle vue sur la ville, mais aussi le fjord Saltsjön !
Petites infos avgeeks pour ne pas perdre mon auditoire : Le Gärdet servi, en 1919, à l'atterrissage du Zeppelin LZ 120 Bodensee, seul atterrissage de Zeppelin en Suède.
Juste au nord du parc, derrière une colline, se trouve un port de marchandises et de passagers. Mais de 1921 à 1952 se trouvait là un aéroport pour hydravions. Il s'agissait même, jusqu'en 1936, date de la construction de l'aéroport de Stockholm-Bromma, du seul aéroport civil de la capitale suédoise.

Je passe de l'autre côté de la colline, les bâtiments sont du même style. Au fond, on aperçoit la cheminée d'une centrale électrique, fonctionnant au gaz…

Commençant à fatiguer un peu, j'avise cette entrée de métro, qui est de plain-pied, la station étant située sous la colline juste derrière.

Il y a donc un long tunnel qui nous amène jusqu'à la station proprement dite.

Il faut tout de même prendre des escalators pour accéder aux quais. Notons le tarif assez élevé du ticket de métro à l'unité, plus de 4€…

En quelques minutes, j'arrive dans la gare centrale. J'immortalise au passage cette automotrice X40, qui me rappelle fortement mes trains quotidiens de et vers Lyon-Vaise. Renseignement pris, la série des X40 est en effet basée sur les TER 2NNG (Z24500 et Z26500) qui assurent en partie le service sur ma ligne…

Après cette agréable promenade dans Stockholm au petit matin, il est l'heure de prendre l'efficace mais néanmoins hors de prix Arlanda Express.

L'intérieur est confortable, et le pitch est plutôt bon. Notons le design particulier des patères, mon péché mignon.

Après un trajet à environ 1€ la minute (qui a dit que le Rhônexpress était cher déjà ?), malgré le tarif Early Bird 7 days qui m'a fait économiser une dizaine d'€uros (tarif de 19€), nous arrivons dans la gare souterraine, qui dessert notamment les terminaux 2 et 3…

Pour Air France, il faut se diriger vers le Terminal 2… Suivons la lumière au bout du tunnel !

On arrive entre les terminaux 2 et 3, mon vol est prévu à l'heure, l'appareil vient de décoller de Paris…

Le terminal est situé au bout de ce couloir un peu étroit, qui me rappelle celui permettant d'accéder au 2D depuis le 2F à Roissy. Pour les accros à la nicotine, un fumoir est à disposition.

On trouve tout d'abord les comptoirs British Airways, qui sont vides de passagers et d'employés alors qu'un vol pour Heathrow part dans une heure…

On passe ensuite dans la zone Skyteam, avec les comptoirs AF/KLM tout devant, et au fond, pas mal de monde qui patiente aux comptoirs Aeroflot.

Je prends le temps de répondre à un SMS avant d'aller au comptoir récupérer mon billet, bien mal m'en a pris, puisque un gros groupe de chinois arrive dans mon dos et prend place dans les files, dont une belle poignée dans celle prioritaire…
Je me contente donc de retirer en BLS mon billet… Petit pincement au cœur, dernier billet Skypriority avant quelques temps, à cause de mon passage à vide en début d'année…

Je passe directement le PIF qui est situé juste derrière moi. Je n'emprunte même pas la file prioritaire puisque la file générale attend le client… Le passage est rapide, mais je devrais attendre plusieurs minutes que mon sac passe trois fois le scanner avant d'être vidé intégralement, les agents soupçonnant en effet que je transporte cette dangereuse denrée qu'est le fromage…
Au final, il s'avèrera que c'était juste mes livres. Le tout est fait avec le sourire, et des excuses pour le temps perdu… Bref, rien de bien méchant, si ce n'est que je me demande ce qui fait qu'un livre et un fromage apparaisse de la même façon sur l'écran de contrôle.
Bref, en dix minutes, je suis libéré. Le passage au duty-free n'est pas obligatoire, un bon point pour l'aéroport.

Autre bon point : A l'inverse de la partie landside, celle airside est large et aérée, et dispose de large baies vitrées, lumineuses, et permettant pour les avgeeks de faire des clichés des appareils sur le tarmac. Là par exemple, on peut constater de manière tout à fait claire qu'il n'y a pas grand-chose à voir…

Je suis certes un poil médisant, puisque l'on a pu apercevoir la dérive de cet A319 British Airways. L'embarquement est en cours, depuis la zone non-Schengen qui est située à l'étage supérieur.

Au bout du terminal, on trouve une grande zone d'attente particulièrement propre et joliment agencée.

Quelques commerces sont parsemés en dehors de la zone duty-free, à proximité des portes (portes qui sont équipées de portiques automatiques)… Ça n'est pas très fréquenté pour le moment, les prochains vols partent de la zone non-Schengen seulement.

Les panneaux du lounge l'indiquent à l'étage supérieur. J'emprunte donc cet escalier particulièrement vert pomme. En haut, c'est soit ripailles à gauche, soit contrôles PAF à droite.

Le restaurant est un pub irlandais, ça fait envie, mais je ne m'y arrête pas !

Car ma destination est cette sombre entrée située au fond du restaurant !

L'accueil est tout d'abord inexistant, puisque l'employée n'est pas là. Elle arrive au bout d'une minute ou tout, et m'invite à m'installer après scan de mon billet

J'ai l'embarras du choix en m'installant, puisqu'il n'y a que trois clients dans le salon…

Je m'installe à côté de la baie vitrée, avec vue stratégique sur le buffet.

La vue est sur la zone d'enregistrement, avec ces filoguides parfaitement alignés qu'avait déjà repéré Marathon…

Des papiers avec les identifiants du Wifi sont déposés un peu partout dans le salon, le Wifi fonctionne bien.

Allez, allons faire un petit tour du buffet ! On commence gentiment, avec les biscuits, le choix est assez réduit…

D'un mouvement fluide et gracieux, pivotons de 180° pour voir le buffet principal. De ce côté, des bases pour une salade composée, du jambon, des bouchées aux légumes (tièdes), du fromage blanc, et de quoi accompagner ce dernier (confitures, miel, sirop d'érable).

Les bases pour la salade : De la roquette, du maïs, et différentes sortes de haricots.

De l'autre côté, de quoi agrémenter cette salade composée : Poivrons, concombre, poulet, coleslaw (avec beaucoup de crème), pâtes, un truc indéfini, et deux sortes de fromage. Derrière, des tranches de charcuterie et de fromage, et tout à gauche, de quoi assaisonner la sélection.

Du beurre, et deux sortes de plats chaud : Des pommes de terre rissolées avec des morceaux de saucisse, et une sorte de paëlla. Derrière, des pains classiques ou suédois sont proposés.

Le choix liquide est plus réduit, avec quelques alcools forts, de la bière bouteille dans le frigo, du jus d'orange, du soda (et deux bières en pression). Et une chose qui m'effraie toujours dans les salons, une fontaine à vin…

N'étant pas un affamé de nature, ma sélection est plutôt légère… Deux bouchées aux légumes, une salade pas spécialement diététique, le tout est bon. Je tente aussi le vin rouge, par acquis de conscience… Je n'arriverai pas à finir le demi-verre que je me suis servi, c'est vraiment infect, ça pique et ça pétille… Heureusement que j'ai prévu le verre d'eau pour me rincer la bouche.

Je me rends aux sanitaires pour purifier mon corps de cette hérésie, c'est très propre.

Je quitte le salon un peu en avance pour visiter un peu l'aéroport. Je me pose finalement sur un siège à proximité d'une prise électrique… En face de moi, l'équipage de cockpit du prochain vol KLM. Je reçois alors un SMS d'Air France, m'informant qu'en raison du taux de remplissage de l'appareil, mon bagage cabine pourra être mis en soute gratuitement.

Mon vol est arrivé il y a peu, je me rends donc tranquillement en porte… Voilà la bête ! Un Airbus A320 affectueusement dénommé F-HEPE, mis en service il y a environ 9 ans au sein de la compagnie tricolore.

Quand j'arrive en porte, je constate avec effroi que l'embarquement a déjà débuté, depuis quelques minutes vu la foule qui est déjà passée ! L'embarquement devait pourtant commencer seulement dans 10 minutes, et le FIDS n'indique rien. Les agents devraient prendre des cours à Skopje…
Bref, je me faufile telle une anguille vers la file prioritaire, sous des soupirs provenant de la file générale qui espérait enfin commencer à embarquer… Mais au final, c'est juste finir dans un pré-embarquement…

On attendra dix minutes dans ce pré-embarquement, dont je me pose encore la question de l'utilité : Pourquoi lancer un embarquement dix minutes avant l'heure indiquée sur le billet (soit 40 minutes avant l'heure de départ au bloc), si c'est pour faire patienter plus de quinze minutes ensuite dans la passerelle ?

Notons une méthode d'embarquement assez peu usitée chez Air France : Par l'avant et par l'arrière de l'appareil. Pour moi, c'est direction la passerelle !

Une fois n'est pas coutume dans mes reports, un instant porte net et bien cadré ! Le cockpit semble bien occupé.

L'accueil est souriant, et voilà la cabine habituelle des vols européens AF.

Je m'installe à mon 6F, la rangée est pour le moment vide, l'occasion de faire un trois-en-un en illustrant : Le pitch, l'épaisseur satisfaisante des sièges, et les têtières réglables.

Pour ceux qui préfèrent les doigts, voilà la deuxième unité de mesure du pitch. C'est correct.

Les premiers rangs disposent chacun d'un coussin par demi-rangée. Une attention pour les pax fidélisés assez appréciable.

La tablette, avec le plastique du porte-gobelet qui vieillit plus mal que le reste…

L'appareil est doté de prises USB, fonctionnelles dès l'embarquement, mais ne devant pas être utilisées avant le décollage. Les plus observateurs auront noté qu'il fait encore frais en Suède, puisque je suis en pull. Je l'enlèverai rapidement en arrivant à Paris, en ce début de canicule…

Parfait pour accrocher son pull justement : les sièges sont équipés de patères !

Le plafonnier est classique des A320, mais l'équipage a allumé toutes les liseuses… Ça rend certes mieux visuellement, mais je ne suis pas convaincu pour autant que ça soit fort utile.

À côté de nous, Finnair s'apprête à rentrer à Helsinki en A321.

Des serviettes rafraichissantes étaient distribuées à l'embarquement, j'ai agrandi ma collection en prenant une bleue (quel grand fou je fais tout de même…).
L'embarquement est terminé à 13h20 (soit 10 minutes après qu'il ait débuté, et 15 minutes avant le départ prévu), et je récupère malheureusement un voisin…

Le commandant prend la parole pour nous annoncer un vol agréable, sans turbulences, puis nous repoussons, à 13h31, soit avec 4 petites minutes d'avance. KLM est encore en train d'embarquer (en 737-800), le vol doit partir 5 minutes après nous. Derrière, on aperçoit la dérive d'un 787-8 Qatari.

Les démonstrations de sécurité sont réalisées manuellement, consultons donc la notice de sécurité, qui deviendra vintage 4 jours après, à la disparition tant espérée de Joon.

Le verso !

Le terminal 2 (au centre) et le terminal 3 (le long bâtiment blanc), vus au roulage…

On croise ensuite le terminal 4, d'où je suis parti il y a un peu moins de 30 heures…

Et après le terminal 4, je vous le donne en mille : Le terminal 5 ! Avec Norwegian présent avec deux 787. À droite, un 787-8 qui partira en retard pour Bangkok (retard aggravé par un détour pour éviter l'espace aérien iranien, 12h10 de temps de vol contre 10h20 en moyenne normalement), à gauche, un 787-9 qui partira pour New-York JFK. Enfin, Blue Air rentre à Bucarest en 737-800…

Comme la veille, on s'aligne sur la piste 19R, mais cette fois, je suis de l'autre côté de la cabine. Une vision inédite s'offre donc à mes yeux ébahis !

… Mais il faut bien avouer que c'est un peu plus intéressant de s'envoler face à l'aéroport que face à la caserne des pompiers.

Ça commence à s'arranger peu après… Je découvre en effet la fabuleuse cité de Märsta, qui n'a visiblement pas grand-chose d'extraordinaire (mais qui est construite sur une zone peuplée depuis l'âge de fer).

Au sud de cette ville, une des zones logistiques et d'activité à proximité de l'aéroport, ainsi que quelques hôtels qui proposent sans doute des tarifs plus alléchants que ceux implantés directement dans les terminaux…

Si après tous ces clichés, vous n'avez pas envie de déménager à Märsta, je ne sais plus quoi faire pour vous…

Bon, je vous rassure, même de ce côté de l'appareil, on voit le lac Mälaren ! Ici vers Sigtuna.

Alors oui, d'aucuns pourraient trouver cela répétitif, et je peux le comprendre, mais personnellement, j'adore ces paysages…

Je suis déjà passé là hier, vers la ville de Bro, mais on virait vers le nord ! Aujourd'hui, on file vers le sud-est (ce qui est préférable si l'on veut aller vers Paris…).

Toujours le Mälaren, la ville de Strängnäs

Le lac Vättern, avec l'île de Visingsö au centre. Selon la légende, l'île aurait été créée par un géant qui aurait jeté une motte de terre dans le lac afin de permettre à sa femme de traverser sans se mouiller… Ah, la galanterie !

Au bout du lac, enfin une ville un peu plus connue, Jönköping, capitale du comté du même nom ! Tout à gauche, un peu au-dessus de la ville, on aperçoit (difficilement) la piste de l'aéroport de la cité… La desserte y est assez limitée, avec uniquement des vols charters en été et rien le reste de l'année.

Le service approche, je continue donc rapidement mes devoirs de flight-reporter, avec l'attentive étude du magazine de bord. En juin, on s'attarde sur Santa Fe, Cuba et Guernsey !

Mais les avgeeks préfèrent s'attarder sur la page de la flotte… Sans doute le dernier magazine avec la flotte Joon !

Détail de l'appareil du jour, qui est présent en 36 exemplaires dans la flotte.

Le réseau domestique, et européen, avec la route du jour !

Le réseau long-courrier asiatique et africain. Saurez-vous trouver ma prochaine destination long-courrier ? Petit indice : Elle n'est pas sur cette carte !

Le trolley arrive finalement à ma hauteur, voilà ce qui est désormais servi sur ce vol : Un petit panier repas froid.

Voilà le contenu du sac (qui, je l'espère, est réutilisé…). Ça permet de calmer sa faim pour la durée du vol, mais pas bien plus…

Je prends un jus de pomme pour accompagner le tout.

Découvrons ça plus en détail : On a une soupe froide de tomates (que je donnerais généreusement à mon voisin, n'étant pas du tout fan des soupes, et encore moins de celles à la tomate…

Ensuite, une sorte de sandwich aux olives, falafels et à la sauce à la menthe. C'est frais et original, et ça plait sans doute à une majorité de passagers (contrairement à d'autres sandwichs AF, que j'apprécie beaucoup, mais qui sont loin de convaincre tous les palais sur ce site).

En dessert, un gâteau aux amandes qui se laisse manger, sans être bien mémorable.

Et le meilleur pour la fin, des pommes produites au Portugal, coupées en tranches, avec un peu d'antioxydant pour tenir, puisque c'est assez peu naturel pour une pomme de rester coupée en morceaux pendant des jours. Le tout est emballé dans du plastique, avec un peu de carton, histoire d'essayer d'avoir autant de déchets que de nourriture.
Forcément, la pomme n'a aucun goût (enfin, si, un goût horrible indéfinissable, de chlore peut-être). Autant ne rien proposer plutôt que de mettre ça…

Heureusement, le magazine de bord nous rassure sur le bilan écologique du vol : Air France explore des alternatives pour réduire son impact sur l'environnement. J'espère qu'ils sont plus efficaces pour réduire l'impact du vol que pour réduire l'impact des repas servis à bord…

Pendant que l'on déguste ce délicieux repas, on quitte le territoire suédois au niveau de Halmstad et Falkenberg, environ à mi-chemin entre Göteborg et Malmö.

Au milieu du Kattegat, la mer se situant entre le Jutland danois et le Halland suédois, on trouve l'île danoise d'Anholt, qui accroche quelques nuages, avec son point culminant à 48m… L'île abrite une population d'un peu moins de 150 habitants à l'année, mais plus de 300 maisons de vacances et résidences secondaires.

Ma tentative de marathonage des déchets n'est pas des plus réussies…

On poursuit notre route au-dessus du bras de mer entre le Jutland et le Seeland. On aperçoit un ferry de Molslinjen faisant la liaison entre Odden (côté Seeland) et Aarhus (côté Jutland).

L'île de Samsø apparait juste après…

Au bout de bras de mer se trouve l'île de Funen (dans le coin inférieur gauche), où se trouve la ville d'Odense.

Après avoir traversé le Danemark, j'aperçois les îles frisonnes septentrionales, qui s'étendent le long de la mer du Nord, dans le Länder du Schleswig-Holstein en Allemagne (et qui se poursuivent au Danemark dans le Jutland).

Quelques minutes après, ce sont les îles de la Frise Orientale qui s'offrent à nos yeux ébahis ! Elles sont alignées d'est en ouest, au nord du Länder de Basse-Saxe. Il y au total 12 îles, dont 7 sont habitées.

Une vue un peu plus éloignée de la côte et de ces îles avec, à l'intérieur des terres, juste devant le réacteur, la ville de Wittmund, et un peu plus à l'ouest, la base aérienne qui porte le nom de cette cité.

Une demi-heure plus tard (quoi, moi, m'être endormi ? Jamais !), on passe à proximité de Bruxelles. Devant le réacteur se trouve Louvain, et vers le milieu gauche du cliché, on aperçoit l'aéroport de la capitale belge, qui était plus facilement reconnaissable depuis mon hublot que sur ce cliché un peu brumeux, grâce aux trois pistes d'atterrissage placées en "Z"…
La descente débute au même moment, à 15h20, le cockpit nous annonce une arrivée au parking à 16h10 à Roissy.

On se retrouve pendant l'approche, avec la ville de Méru, dans l'Oise, contournée par l'autoroute A16. Nous allons donc probablement atterrir par l'ouest à CDG, ou bien nous avons loupé l'aéroport…

Heureusement, on commence à virer vers le sud, survolant l'aérodrome de Pontoise… Je découvre d'ailleurs que cet aérodrome a accueilli en 2013 une éphémère ligne vers Brighton, exploitée avec un Let L-410 Turbolet. Voilà qui devait être pour le moins original…

On passe ensuite au-dessus de la ville nouvelle de Cergy, avec la voie ferrée accueillant les RER A et Transilien L qui la traverse, avec la gare de Cergy-le-Haut au centre.

Conflans-Sainte-Honorine suit, à la confluence de l'Oise et de la Seine.

Les méandres de la Seine, vers Herblay, Maisons-Laffitte, et devant, la station d'épuration d'Achères.

Vers Franconville. Les reflets et la brume empêchent de bien voir le quartier de la Défense…

Sarcelles ensuite… Alors, vous préférez le vol panoramique sur les lacs suédois, ou sur les cités de la banlieue de Paris ?

Personnellement, j'aime bien les deux ! Ici, Gonesse.

Le Thillay, et juste devant, le viaduc de la ligne à grande vitesse Nord. Au fond, l'aéroport du Bourget !

Nous voilà enfin arrivés à Roissy ! L'appareil d'entrainement des pompiers, un Airbus A320 ex-Air France, qui se trouve vers la zone cargo et maintenance à l'ouest de l'aéroport.

Les pilotes posent les roues de notre A320 au niveau du terminal 1, à 16h01…

On quitte rapidement la piste, avec toujours le terminal 1 en vue, ainsi que la tour de contrôle du doublet nord. Derrière, la tour centrale, qui gère uniquement le trafic de nuit (et qui est aussi la tour historique de l'aéroport).

Le roulage est un peu long… Si quelqu'un sait à quoi servent ces cheminées, je suis preneur !

Le hublot est un peu embué, mais on peut malgré tout apercevoir à notre arrivée au terminal 2F cet A321 Joon qui partira en retard pour Budapest… J'avais connu cet appareil sous ses couleurs Air France il y a à peine un an de ça.

Un A319 Air France est également parqué au contact de la jetée 2F-2…

On arrive finalement en porte à 16h10, le cockpit avait dit vrai ! Nous avons cinq minutes d'avance…

La connexion de la passerelle à l'appareil est rapide, puisque cinq minutes plus tard, je suis déjà dehors.

Curieusement, lorsque l'on arrive au début de la jetée, des agents de sécurité nous guident vers la sortie…

Nous aurons malheureusement donc droit à un contrôle PAF pour ce vol Schengen. Deux files sont matérialisées : Passagers en correspondance, et sortie. Les deux files avancent rapidement puisque beaucoup de policiers sont à leurs postes.

Ce contrôle prendra donc seulement trois minutes, avec en plus un agent souriant. La PAF de Paris aurait-elle recruté à Lyon ?
Le FIDS m'indique que mon prochain vol est prévu dans l'autre jetée du 2F… Mais ça sera pour la prochaine fois !

Comme d'habitude, la trace radar de notre vol.

En espérant que ce récit vous aura plu, n'hésitez pas à commenter !
A bientôt :)
Merci pour ce FR je pense que la prochaine destination est taipei!
Merci pour le commentaire !
Taipei est une possibilité en effet, mais le prochain long-courrier prévu ne se trouve pas sur cette carte ! :P
A bientôt :)
Merci pour ce récit complet. Amusant le pub "O'learys", serait-ce un hommage au dirigeant de la fameuse harpie ?
Les deux cheminées semblent appartenir au bâtiment situé juste à l'Est du PX. Peut-être une centrale électrique ou thermique.
Merci pour le commentaire !
Hommage à MOL, je n'espère pas ! D'autant plus que la compagnie à la harpe préfère desservir Skavsta et Västerås plutôt qu'Arlanda ^^
Je pensais aussi à une centrale électrique ou thermique, mais visiblement la chaufferie est située au sud du T1... Je vais essayer d'investiguer plus en détail !
A bientôt
Merci Robin pour le partage !
Le tarif du surclassement est dément. A titre de comparaison, je viens d'en recevoir un pour 79€ sur WAW CDG de durée sensiblement équivalente...
Le sachet présente bien, mais effectivement cette pomme c'est juste incompréhensible avec un bilan carbone désastreux. Ne vaudrait il pas mieux de glisser une banane ou une vraie pomme dedans ?
A bientôt !
Merci pour le com' Stephan !
Visiblement, tu n'as pas eu droit à un plat chaud pour ce prix, la différence entre nos deux propositions de surclassement doit être ça :P
Je suppose qu'un fruit sans "protection" n'est pas concevable pour les responsables catering malheureusement... Mais dans ce cas, autant ne rien proposer quoi.
A bientôt !
Un surclassement en J à 339 EUR ?! Je suis impressionné sinon par l'aisance financière de l'auteur de ce FR, du moins par la perception qu'en a Air France. :)
Les Suédois doivent à Jean-Baptiste Bernadotte l'orthographe surprenante dans leur langue du mot "restaurang", hérité du français parlé avec l'accent de son Béarn natal de leur souverain.
C'est tôt le matin que Gamla Stan est calme. En milieu de journée, mieux vaut peut-être la proximité de deux cars de touristes chinois.
La tour de la télévision est (à mon avis) trop éloignée de la ville pour que la vue vaille le coup.
L'Arlanda Express est en effet très cher; c'est un bel exemple de la mauvaise affaire pour les habitants d'une desserte ferroviaire réalisée en PPP (partenariat public-privé).
Un livre et un fromage apparaissent de la même façon sur l'écran de contrôle, car l'un et l'autre peuvent être dévorés :)
Les portillons automatiques à ARN étaient éternellement en cours d'installation à l'époque de mes navettes de 2017.
Je n'ai pas de souvenir d'ARN et du salon Skyteam aussi déserts !
Ah, la fontaine à vin ! Je ne suis pas surpris du résultat de l'expertise :)
A ARN, l'embarquement commence généralement à l'heure, que l'avion soit prêt ou non. Patienter dans la passerelle est courant.
Le principal intérêt de Märsta, c'est que sa gare, accessible depuis Stockholm par un train SJ au tarif SJ, et accessible depuis Arlanda par un bus local. C'est l'une des options les plus économiques pour aller à l'aéroport depuis la ville, et pouvant être plus pratique que l'Arlanda Express si l'on ne part pas du centre ville.
Merci pour ce récit détaillé comme je les aime !
Air France surestime malheureusement un peu trop mes capacités financières, à mon grand regret...
La vieille ville doit en effet être, comme tous les centres historiques des grandes villes européennes, bondé en été... Au moins, les touristes chinois ne restent pas longtemps, la visite est en accéléré le temps de faire les photos souvenir, et hop, on passe au site suivant !
Il est vrai que la tour télé est un peu loin du centre... J'essaierai d'y monter la prochaine fois que je visiterai la capitale suédoise !
Au moins, le PPP de l'Arlanda Express n'avait pas de clause drastique de non-concurrence, contrairement au Rhônexpress !
La période de midi semble être particulièrement creuse le dimanche à Arlanda, avec en plus peu de passagers ayant accès au salon... Les pauvres ne pourront pas tester la fontaine à vin !
La rigueur horaire a du bon, mais il ne faut pas non plus trop en faire... Attendre entassé dans un couloir n'est vraiment pas mon plus grand plaisir.
Je note l'astuce pour Märsta !
Ravi que le récit t'ai plu (et, visiblement, de ne pas avoir fait d'erreurs dans mon cours de géo), a bientôt !
Merci du report.
Aéroport fort agréable que je testerai le mois prochain.
La catering est correct je trouve avec un beau design mais en effet beaucoup de déchets. Cependant la presse est proposée sur tablette ce qui reduit la consommation de papier, des efforts sont donc faits mais je.comprends qu on préfère la version papier.
A bientôt pour la suite.
Merci pour le commentaire :)
Certaines zones du terminal 5 sont un peu moins agréables, mais ça reste bien réfléchi dans la conception, à la scandinave quoi :)
Le sac repas est en effet plutôt réussi, et pratique à servir pour l'équipage. J'ai vraiment du mal avec la presse numérique, ça va pour lire un (petit) article, mais pas plus...
A bientôt !
Bonjour Robin,
Merci pour ce FR et le bonus !
Je rejoins les avis précédents avec le tarif du surclassement totalement incompréhensible !
Je trouve le petit sac très élégant mais le contenu est moyen pour la durée du vol.
A bientôt
Merci pour le commentaire Dorothée !
L'algorithme d'Air France qui calcule les tarifs pour les surclassements reste une énigme pour moi... Surtout quand KLM propose à côté des tarifs à moins de 100€ en général !
Le catering est léger, mais bon, à moins de faire une correspondance à Istanbul ou Moscou, dur de trouver mieux sur la liaison... AF le sait bien et en profite.
A bientôt !
Merci Robin pour ce FR!
Un salon qui parait bien agréable et l'offre correcte pour se restaurer (même si tu n'es pas un affamé !).
Pré-embarquement qui provoque une saturation lors de l'attente en passerelle...
A bord, le produit proposé désormais sur ARN devient bien réduit, j'espère que ce n'est pas l'étape suivante sur SOF et KBP (même si cette dernière sera de toute façon suspendue cette hiver).
Très bonne après-midi à toi et à bientôt !
Merci pour ton com' Benoit !
Le salon est très sympa quand il est peu rempli... En période d'affluence, ça doit être moins agréable, notamment au niveau du buffet qui n'est pas si grand que ça. Je n'aime pas prendre les airs le ventre trop plein... Je préfère me restaurer en vol !
Je pense malheureusement que les plats chauds sur moyen-courrier européen vivent leurs dernières heures chez AF. Et quel dommage d'arrêter la liaison vers KBP l'hiver... Les vols étaient pourtant bien remplis en janvier dernier.
A bientôt !
Merci pour le FR,
Plus que détaillé.
L'aéroport de Stockholm est superbement agencé et super beau.
Le lounge avait une offre vraiment petite.
Cependant, le siège a l'air bien confortable.
Dommage pour le catering...
Bon vol, Adam.
Merci pour le commentaire Adam !
Les scandinaves savent y faire niveau architecture et agencement !
L'offre n'est pas énorme au salon, personnellement ça me suffit bien, mais si on veut y manger un repas complet, ça manque en effet de variété...
Catering toujours revu à la baisse... C'est toujours mieux que le BoB Joon...
Bons vols :)
Merci Robin pour ce FR.
Business est proposée à pas moins de 339€ => pas de hublot et un repas plus proche de la cantine scolaire que de Troisgros, c’est une proposition totalement aberrante.
Saurez-vous trouver ma prochaine destination => continent américain ?
autant de déchets que de nourriture. =c'est tout à fait cela il y avait nettement moins de plastique avec les anciens plateaux repas.
A bientôt
Merci pour le commentaire Valérie !
Je ne sais pas qui peut accepter cette proposition de surclassement, c'est le prix que coûte un week-end de visite en Europe, et c'est autrement plus intéressant qu'un simple vol en Business...
Continent américain en effet ! J'ai un petit quelque chose de prévu pour mon prochain anniversaire ^^
Mais ce plateau repas coûte quelques dizaines de centimes, contre nettement plus pour un vrai plateau repas... L'écologie ne vaut souvent pas bien chère face à l'économie de quelques €uros !
A bientôt :)
Bonjour Robin et merci pour ce FR,
Le bonus est très intéressant en complément de ceux du maitre en la destination. Cette visite matinale a le mérite de se faire dans une capitale quasi-vide, vous cumulez les ghost cities!
Salon très agréable d’autant qu’il est vide. J’ai essayé une fois une tireuse à vin, je ne renouvellerai pas l’experience !
Livre ou fromage, tome ou tomme, là est le problème.
Plateau remplacé par un sac : bientôt, on prendra ce sac en entrant dans la cabine, la bouteille de flotte sera à dispo sur le siège, ils pourront donc supprimer des PNC (aux conditions de sécurité près)...
Je trouve ce sac bien vide et la pomme est pathétique. Pour ma part, j’essaye de ne jamais manger dans les avions (sauf en LC), c’est toujours meilleur au sol d’autant qu’on choisit !
Sinon, la proposition d’upgrade est à mourir de rire, c’est du délire.
A bientôt pour ce voyage mystère en terres américaines... du sud ?
Bonsoir Laurent, merci pour votre commentaire !
Les visites dans des villes fantômes a bien des avantages, mais on a du mal à se faire une idée de la vie sur place ! Ca me fait donc une parfaite excuse pour y retourner...
Deuxième fois que je tente une tireuse à vin, deuxième fois que je n'arrive pas à en boire plus qu'une gorgée... Je vais devoir me faire à l'idée de me passer de vin dans ce genre de salon. En tout cas, j'aurais mieux fait d'amener mon propre fromage parce que ceux du salon ne sont pas inoubliables !
Il suffit de remplacer les PNC par des agents de sécurité formés au rabais, en interim, et hop, problème réglé !
J'aime beaucoup manger en l'air, je trouve ça très agréable... Mais malheureusement, à part sur les LC (ou sur les repas précommandés), l'aspect gustatif est bien décevant.
Raté, ça sera au Nord ! Mais ça n'est pas pour tout de suite (plutôt en 2020). Par contre j'ai encore un voyage long-courrier déjà passé à reporter :)
A bientôt !
Merci Robin pour ce FR !
Un choix de siège très étudié ;)
Le surclassement proposé à 339€, à ce prix-là mieux vaut ne rien proposer à mon avis.
Les aéroports des grandes villes scandinaves sont bien reliés aux centres, mais c'est souvent très cher.
Un passage au duty free non obligatoire, cela doit être de plus en plus rare.
Un buffet du salon assez varié, y compris du chaud.
Tiens un pré-embarquement, AF fait du Easyjet :(
Ces prises USB à bord, c'est un vrai plus.
Le sandwich a l'air assez petit, c'est difficile de plaire à tout le monde et la solution de facilité semble être le végétarien (ou vegan).
De très belles photos commentées pendant le vol.
Merci également pour le bonus touristique.
A bientôt !
Merci pour le commentaire Stéphane !
Les nombreux récits de Marathon m'ont mis l'eau à la bouche, avec les beaux paysages survolés, je ne voulais pas manquer ça ! Heureusement que les nuages n'ont pas gâché la fête...
Le surclassement fait vraiment "foutage de gueule", surtout face à un voyageur fréquent je trouve...
Je ne connais que Copenhague qui propose un accès facile à un tarif normal (bien qu'il y ai souvent des chemins détournés pour économiser un peu).
Je n'aime pas trop les pré-embarquements, mais quand en plus ils ne servent à rien, durent des plombes, et ne sont pas précisés, ça m'agace au plus haut point !
Le sandwich est un peu plus grand que ceux proposés sur les vols plus courts il me semble, mais de quasiment rien...
A bientôt !
Hello Robin
Je vais simplement dire que AF propose un catering meilleur que SK,il est vrai que ce n'est pas un record difficile à battre ^^
Merci pour le partage, à bientôt !
Hello Hervé !
Cela dit, SK propose un meilleur thé qu'AF ! Mais sans rien pour l'accompagner en effet ^^
A bientôt !
Hello Robin et merci de ce récit !
Je continue à rattraper mon retard de lecture dans un ordre baroque (logique vu mon pseudo) et il faut avouer que lire la suite de tes aventures scandinaves m'a bien plu, avec comme d'habitude un très joli bonus bien documenté...
Le prix de l'upgrade est hilarant, que ce soit en miles ou en euros. Tout a été dit dessus dans les commentaires précédents, mais j'ai été à tout le moins surpris à la lecture de la capture d'écran.
Aïe, carton rouge (effervescent) pour le sommelier attaché aux lieux !!
Sur mes derniers vols je n'ai eu droit qu'à du bleu et du jaune ; or je sais, pour les avoir déjà prises, qu'il existe également du rose et du vert. Ça nous fait quatre couleurs en tout, ce qui rend peut-être un peu trop facile la tâche du collectionneur compulsif en quête de grand chelem au So Fresh ! challenge tout de même.
La collation n'a vraiment pas l'air mal, à l'exception de ces pommes dignes de la sorcière de Blanche-Neige. Ou de Tricatel. En tout cas, pas d'Amphitryon.
Ceci étant, le vol demeure très correct avec cette cabine Smart que j'ai tendance à bien apprécier.
À bientôt !
Salut Bastien, merci pour ton commentaire !
J'ai honte, mais je n'ai toujours pas pris le temps de lire tes reports pour ma part ! Content que ce quatrième épisode te plaise toujours ! Le cinquième sera nettement moins passionnant...
C'est plus des 2/3 du prix du surclassement que j'ai pris pour faire CDG-SIN... Et la différence entre Y et J sur un LC de 13h est nettement plus intéressante !
Je pense que sommelier est un bien grand mot, ça doit se résumer au gestionnaire du salon qui a simplement pris le fournisseur le moins cher !
C'est d'autant plus simple de les collectionner qu'il est possible d'en prendre autant que l'on veut à l'embarquement... Je vais garder précieusement l'ancienne version, désormais collector !
La sorcière n'a même pas besoin d'empoisonner la pomme, vu le goût, je pense qu'on finit malade rapidement...
La cabine Smart est une des rares cabines d'assez bonne qualité en Europe je trouve.
A bientôt !
Hello Robin !
Je t'en prie, ça prend du temps de se tenir à jour... et les reports que j'ai postés pour le moment concernent essentiellement des destinations pas très attrayantes (à part Dublin peut-être) et ont tendance à être aussi verbeux que mes commentaires : pas dit que le retour sur investissement soit au rendez-vous pour qui s'y risque :-D
Mais ceux que je vais essayer de faire paraître la semaine prochaine devraient être plus exotiques que des bonnes vieilles navettes agrémentées de lounge-reports pour rendre le tout digeste.
Rapporté au prix de ton upgrade vers SIN, ça devient encore plus indécent.
Hello !
Le récit m'importe plus que la destination ! Ca n'est pas pour rien qu'un de mes reporteurs favoris est Marathon, pas connu pour sa concision :)
Merci Robin pour ce FR.
double effroi entre ce vin en cubie et un embarquement sous le manteau.
« Pourquoi lancer un embarquement » l’opération de contrôle du BP en avance permet d’injecter rapidement la première fournée de pax. Encore faut-il qu’ils soient bien placés pour ne pas créer de bouchons dans le couloir de l’appareil.
« malheureusement un voisin… » du type envahissant.
« je ne sais plus quoi faire pour vous… » une balle dans la tête, me semble une option possible.
Ouch, disparition de la fameuse brouilladine, plat emblématique de l’époque suédoise du Grec antique. Déjà tombée dans l’oubli et à laquelle personne n’a fait allusion. Elle doit se retourner dans sa barquette aluminium.
Merci pour ton commentaire Quentin :)
Clairement, le vin était bien pire. Je l'ai pris comme une insulte au travail des viticulteurs (pour lesquels j'ai une pensée émue, en ce lendemain de grêle intense sur le Beaujolais).
Le pré-embarquement a une logique que je ne conteste pas, mais quand le temps de retournement est d'une heure, c'est normalement suffisamment large pour éviter ça...
Un léger coup de genou a remis les choses en place chez ce voisin... On va dire qu'il était étourdi.
La menace de l'arme à feu devrait suffire, je suis non violent (enfin, en général) !
La brouilladine est sans doute la raison même de l'arrêt du catering chaud sur ARN : Trop de passagers incommodés par ce mets...