God dag!
On continue notre voyage en Suède à la quête du 737-600, avec le deuxième opus de la série, qui va m'amener de Biarritz à Stockholm ! Pour ceux qui voudraient se rafraichir la mémoire ou qui ne sont pas tentés par la lecture du premier opus, un récapitulatif de la création du voyage :
Tout commençât en mars, après avoir décidé d'éliminer à regret le MD80 AA de ma todo-list (élimination très probablement définitive vu qu'ils doivent disparaitre d'ici la fin de l'année). Je décidai, pour me consoler, de regarder dès à présent mon périple pour attraper le 737-600 de la compagnie scandinave SAS. Et je décidai également d'arrêter d'utiliser le passé simple pour ce récit, parce que ça va bien deux minutes.
Bref, le but étant de prendre un 737-600, en juin (seule période avec des week-ends disponibles pour moi, je suis un homme très occupé, que voulez-vous), je me retrouve à chercher un peu toutes les lignes qu'opère SAS en Europe pour en trouver qui sont réalisées avec cet appareil. Je tombe notamment sur deux liaisons intéressantes prévues en 737-600, les vendredis soirs à partir de fin juin : Un Biarritz - Stockholm, et un Bologne - Stockholm. Ces deux vols ont l'avantage d'être atteignables depuis Lyon en ne me demandant qu'une demie-journée de RTT.
Je choisis finalement le vol de Biarritz du 21 juin, fort tenté par l'aspect insolite de cette liaison, d'autant plus que ça sera le premier vol de la saison : le taux de remplissage s'annonce donc particulièrement faible. Bref, tout ceci est fort génial, mais comme me le disait l'ami Akivi, SAS est coutumière du changement d'appareils sans crier gare. Et en effet, le surlendemain de ma réservation, le vol passe en 737-800… Heureusement, j'avais prévu le coup en réservant le samedi matin un vol Stockholm - Luleå, lui aussi prévu en 737-600 !
Pour le retour, je penche d'abord pour un Luleå - Stockholm avec Norwegian, histoire de découvrir cette compagnie avant sa faillite (oui, je suis médisant, mais son modèle économique me laisse circonspect). Mais j'opte plutôt pour le bien plus charmant train de nuit, qui met un peu moins de 14 heures pour rallier le chef-lieu du Norrbotten et la capitale suédoise, en première classe avec une cabine privative comprenant WC et douche, un confort sans doute bien supérieur à ce qu'aurait proposé la low-cost scandinave.
Pour revenir de Stockholm à Lyon, j'opte pour Air France, via CDG, histoire de découvrir la déchéance du service par rapport à la période marathonienne… Et pour aller à Biarritz, ce sera évidemment Hop!, puisque c'est la seule solution aux horaires que je recherche.
Le routing prévu ressemblera donc à ça :
Enchainement de vols
- 1
- 221/06/2019 - SAS SK2856 - Économique - Biarritz → Stockholm en Boeing 737-800
- 322/06/2019 - SAS SK006 - Économique - Stockholm → Luleå en Boeing 737-600 (Cliquez ici)
- 423/06/2019 - Air France AF1263 - Économique - Stockholm → Paris CDG en Airbus A320 (Cliquez ici)
- 523/06/2019 - Air France AF7648 - Économique - Paris CDG → Lyon en Airbus A321 (Cliquez ici)
Certes, ce vol était initialement prévu en Boeing 737-600, le changement pour un 737-800 est donc pour le moins décevant, mais ça reste un vol que j'attendais avec impatience !
On est en effet sur une liaison plutôt originale (avouez que vous ne saviez pas qu'il existait des vols réguliers entre Stockholm et Biarritz), opérée avec une compagnie que j'apprécie (ne me demandez pas pourquoi, je ne saurais pas expliquer cela…), et reliant deux aéroports que je ne connais pas (Biarritz) ou mal (Stockholm, où je ne suis passé qu'une fois, en correspondance).
C'est évidemment une exclusivité pour la BDD de ce site, et ça étoffera également les données de l'aéroport de BIQ qui n'a jusqu'à présent été reporté que sur des vols intérieurs !
Enfin, de manière plus terre à terre, c'est la première rotation de la saison estivale, le vol apporte donc sa cargaison de scandinaves sur les plages de Biarritz, mais ne remontera sans doute que peu de biarrots en Suède. A l'enregistrement en ligne, la tendance se confirme, le plan cabine est quasiment vide à l'arrière de l'appareil…

Mon intuition se renforce encore lorsque, par curiosité, je regarde le tarif du vol quelques heures avant son départ : Il n'a pas évolué depuis la période où je l'ai réservé, 2 mois auparavant !
C'est donc un vol assez calme et original qui s'annonce… Allons-y donc sans attendre !
Ce parfum !… Ce parfum léger et subtil, fait de saumon gravlax et de saucisse d'élan, de boulettes de viande aux airelles et de Surströmming… mes amis !… Ce parfum… C'est la Suède !!!
Arrivé depuis peu à Biarritz, en provenance de Lyon, j'ai un peu de temps devant moi… Mon vol ne part que dans 3h40, l'embarquement ne commencera pas avant 3 heures au moins.

Après avoir fait un petit tour dans l'aérogare (qui, vu sa taille, se visite rapidement), je retourne sur mon banc à l'extérieur pour regarder l'activité aéroportuaire.
Au premier plan, l'appareil que je viens d'emprunter, qui vient de se faire avoir : Après avoir retiré la passerelle et les cales de l'appareil, les agents au sol se préparaient à le repousser, lorsque soudain… Tout s'anime, le tracteur s'en va avec la barre de repoussage, les cales sont remises, et toute l'équipe s'en va repousser le second ERJ190, juste derrière, qui part pour CDG.
Au fond, un Embraer Phenom 300 s'élance sur la piste de décollage en direction de Zürich…

Comme il n'y a qu'une équipe qui s'occupe des appareils au sol (et c'est bien suffisant…), l'appareil lyonnais ne peut que patienter. Au moins, les passagers assis du côté droit peuvent admirer la collection de barres de repoussage !

Ca y est, c'est enfin au tour du vol pour Lyon de partir, avec une dizaine de minutes de retard.

L'embraer patiente avant la piste, le temps que le vol pour Paris décolle vers l'ouest…

… Puis il s'aligne pour décoller vers l'est ! Je suppose qu'en l'absence de vent et de fort trafic aérien, la direction du décollage est au choix des pilotes ?

J'adore les aéroports régionaux, à taille humaine, et j'aime les découvrir, mais il faut leur reconnaitre un petit soucis : Il n'y a parfois pas beaucoup d'appareils à contempler. Je pars donc me balader dans le quartier, en quête d'un paquet de biscuits, à la Biocoop située à quelques centaines de mètres.
Je reviens vers 19h30 heures, l'aéroport rend vraiment bien de l'extérieur…

Je récupère mon BP au comptoir SAS qui a ouvert il y a quelques minutes. Il y a deux comptoirs d'ouverts, et un peu de monde devant moi : Deux couples et deux familles. Malgré tout, je passe rapidement, avec une employée très aimable. Me voilà donc avec mon précieux sésame en main !
Les plus observateurs auront noté que je cumule chez Aegean : Même si le passage en Silver chez *A n'est pas mon but cette année, les Miles acquis sont toujours ça de pris : Avec SAS, je cumule en effet 100% des Miles, ou 500 Miles si le vol est plus court, même avec des tarifs de base comme ceux dont j'ai profité…

Derrière moi, c'est le calme plat aux comptoirs, tous les passagers du vol ont du s'enregistrer…

Je vais m'installer dans un coin de l'aéroport landside, histoire de nourrir un peu un élément vital de mon anatomie : Mon téléphone. Au passage, que ce soit au sol ou dans les sanitaires, l'aéroport semble manquer un peu de nettoyage…

A 20h, une annonce est faite pour demander aux passagers pour Stockholm de passer les contrôles et de se rendre en porte. Je m'y rends donc, n'ayant pas grand chose à faire de ce côté de l'aéroport…
Le PIF est conçu assez intelligemment, avec une grande double-bande de rouleaux où on peut préparer ses affaires et les déposer dans les bacs tout en faisant la queue, bacs que l'on a ensuite juste à porter jusqu'à la file quand vient notre tour. On gagne ainsi un certain temps, à condition que les passagers respectent les consignes en sortant les habituels liquides et appareils électroniques, ce qui n'est malheureusement pas le cas de grand monde devant moi…
Les agents sont très sympathiques, et me confirment que le vol sera très peu chargé à la vue de mon BP : "Une trentaine de passagers pour presque 200 sièges, vous allez être tranquille !"
Bref, en quelques minutes, me voilà airside !

Au rez-de-chaussée, on trouve les portes pour embarquement à pied. Je monte donc à l'étage où patientent les passagers des vols pour Stockholm et Paris Orly. On trouve notamment de nombreuses bornes avec prises électriques et USB.

Le vol SAS partira de la porte 7, qui est située après la PAF, où se rend d'ailleurs ce policier.

Dehors, c'est plutôt calme… On a une belle vue sur les contreforts des Pyrénées au fond !

A l'heure prévue, un appareil scandinave vient animer un peu l'aéroport !

Quel fier destrier, resplandissant dans le soleil couchant…

Un zoom immonde me permet de noter l'immatriculation : LN-RGI. Ce 737-800 vole depuis 5 ans, et a fait toute sa carrière chez SAS.

Quelques minutes après, alors que l'appareil commence à peine à se vider, un appel pour un pré-embarquement est réalisé. Je ne suis pas convaincu de l'utilité, vu le peu de personnes qui doivent embarquer. Mes co-voyageurs pensent d'ailleurs visiblement comme moi puisque personne ne se lève à l'appel. C'est bien la première fois que je vois ça…
Alors que je vaque à mes occupations, quelqu'un vient me demander, à la vue de ma flamme Flight-Report sur mon sac, si je suis un membre du site ! C'est la première fois que je pense à l'afficher, et dès le second vol, ça me fait repérer, ça marche donc plutôt bien ! Nous discuterons quelques minutes, mais le dernier appel pour mon vol résonne rapidement dans l'aérogare.
Après de déchirants adieux avec cet illustre lecteur (que je salue, en espérant qu'il me lise !), je passe donc sans aucune attente la PAF, puis le contrôle de mon billet. Je demande à l'hôtesse au sol combien de passagers nous seront exactement à bord : 26 + 1 bébé, m'annonce-t-elle ! Elle ajoute qu'elle me conseille de m'installer au fond de la cabine, histoire d'éviter les éventuelles nuisances sonores liées à l'enfant…
La zone d'attente après le contrôle est plutôt confortable, et assez clairsemée niveau occupation des sièges. On y trouve notamment des sanitaires, un bon point. Par contre, les lumières sont placées au-dessus des ventilateurs qui tournent à pleine puissance : Effet stroboscopique garanti ! Et donc plutôt désagréable pour les yeux…

On a une belle vue sur la zone landside depuis cet espace d'attente. La file pour le PIF a bien grossi ! Ca semble toutefois avancer assez rapidement…

A 20h50, l'embarquement est lancé. Là encore, il faut presque que les hôtesses insistent pour que les passagers se lèvent. Je ne me presse pas non plus, je pense que j'aurais de la place dans les coffres à bagages…

Le crabe est déjà prêt à agir…

La passerelle est aveugle, et malgré la très faible affluence, ça bouchonne !

Instant porte et Playstation…

Et l'instant plaque d'immatriculation au-dessus de la porte.

L'accueil à bord est cordial. La cabine n'est pas des plus jolies, et la séparation entre SAS Plus et SAS Go est juste symbolique. Quelque chose me dit qu'il y a le Wifi à bord…

Je m'installe à mon siège, le 27A. Les voisins ne sont pas nombreux…

Les derniers passagers finissent d'arriver. Le bébé sera installé dans la moitié avant de la cabine, me voilà rassuré !

Le pitch est acceptable pour mon 1m84, un peu serré mais j'ai vu pire.

Si, vus de devant, les sièges sont un peu fades, je trouve que la coque gris sombre rend bien. Une prise USB est présente dans le dossier, elle sera active pendant le vol.

La moquette est moyennement propre…

Preuve du raffinement ultime de la cabine SAS : Une patère est présente sur le siège !

A côté de nous, l'A321 F-GTAP qui se prépare à partir sur Orly.

L'embarquement est rapidement terminé, logiquement. Le cockpit prend la parole pour nous annoncer un vol de 2h50, ainsi que les infos sur la météo : Le temps est assez dégagé sur le parcours.
Pendant que l'on repousse, à 21h08 (7 minutes d'avance !), les démonstrations de sécurité sont réalisées, en suédois uniquement, avec un court résumé en anglais ensuite. Je ne suis pas fan de cette méthode…

Nous quittons l'aérogare… L'appareil du vol Easyjet qui doit partir pour CDG dans moins de dix minutes n'est toujours pas arrivé, je suppute qu'il y aura un peu de retard !

La cabine est vraiment très clairsemée.

J'ai tout de même un autre être humain dans mon champ de vision si je tourne la tête à droite, quelle horreur !

Arrivé au bout du taxiway, le cockpit reprend la parole pour nous préciser que nous attendons l'atterrissage d'un vol pour décoller. Il en profite ensuite pour nous indiquer la route qui sera suivie par notre vol jusqu'à mi-parcours, en ajoutant qu'il reprendra la parole à ce moment là pour nous donner des détails sur la fin de vol.
Quelques minutes plus tard, voici enfin l'appareil Easyjet, qui arrive avec 20 minutes de retard (seulement : Le temps prévu au bloc est très court : 25 minutes !).

On s'engage aussitôt sur la piste, que l'on remonte jusqu'au bout : Le taxiway aboutit en effet seulement à mi-piste, et un kilomètre de piste ne suffit sans doute pas pour décoller, même si le vol est quasiment vide !

On retourne en bout de piste, sur la raquette…

Et on s'élance à 21h20 face à ce qui me semble être une balise VOR (mais n'étant que néophyte, je n'y mettrais pas ma main à couper !).

On prend notre envol après 1300m de piste, devant les hangars Dassault Aviation.

La ville semble être assez arborée… On distingue malgré tout assez aisément la gare de Biarritz (ex Biarritz - La Négresse), et le lac de Mouriscot.

On prend de la hauteur, quelques nuages sont accrochés sur les cimes des contreforts des Pyrénées…

Très vite, on atteint la côte et ses plages… Finalement, je serai bien resté un peu à Biarritz tiens.

Le littoral est assez urbanisé par ici, curieusement. Au fond, la baie de Saint-Jean de Luz, et encore plus loin, à droite sous l'aile, l'embouchure de la Bidassoa, qui forme la frontière entre la France (Hendaye) et l'Espagne (Fontarrabie/Irun).

Mais on ne va pas continuer indéfiniment vers l'ouest, et les pilotes virent au nord rapidement.

La vue du soleil couchant sur l'immensité de l'Atlantique me laisse un peu rêveur…

Ca ne dure pas non plus bien longtemps, puisque notre cap nord-nord-est nous ramène rapidement au-dessus des Landes, ici vers Moliets-et-Maa.

Je m'endors rapidement, l'absence de bruit dans la cabine étant assez propice aux assoupissements inattendus ! C'est le bruit du trolley qui me réveille une quarantaine de minutes après le décollage.
On retrouve l'habituel service SAS, c'est à dire thé ou café seulement. Comme d'habitude, ça sera thé pour moi, accompagné d'un petit nuage de lait !

Le temps que tout cela refroidisse un peu, consultons le lot de bord ! Il est bien fourni chez SAS avec le magazine de bord, le BoB, la notice de sécurité, la notice d'utilisation du Wifi, et enfin le doggy-bag.

Commençons par la traditionnelle notice de sécurité…

Le format est assez classique, et peu verbeux. Si quelqu'un sait à quoi correspond le "B" en haut de la carte (je suppose qu'il y a plusieurs versions de 737-800, mais quelles sont les différences qui nécessitent de créer deux notices de sécurité différentes ?)

Le mode d'utilisation du Wifi ensuite. Je n'ai pas testé le système, n'étant ni SAS Plus, ni EuroBonus Diamond ou Gold, et n'ayant pas spécialement besoin de me connecter en vol (au contraire même !)… Au moins, pour ceux qui ne peuvent vivre sans, la clé Wifi est à un tarif raisonnable, 4€90 (mais je ne sais pas pour quelle durée/débit).

Le magazine de bord ensuite, qui met en avant le point culminant suédois, le Kebnekaise, qui dépasse de peu les 2100 mètres. Je voyais cela un peu plus haut !

Mais attardons nous plutôt sur la carte du réseau "Monde" de SAS.
Premier constat : C'est pauvre ! Seulement 11 destinations long-courrier… Et même en comptant les destinations en partage de code, l'Afrique et l'Amérique du Sud sont totalement délaissées par SAS.
Deuxième constat : Cette carte est un belle exemple des déformations des distances engendrées par la représentation de notre Terre sous forme de projection cylindrique basée sur l'équateur, type projection de Mercator : Copenhague semble presque plus proche des Canaries que de l'archipel du Svalbard, alors que la capitale danoise est à seulement 2500km de l'archipel septentrionale, contre 3800km pour l'archipel espagnol…

Le détail des destinations asiatiques… La mise en avant des moyens de rallier la ville depuis l'aéroport est une bonne idée, dommage de ne faire ça que pour une seule destination toutefois.

Heureusement qu'il y a les codeshares pour meubler un peu la carte de l'Amérique du Nord !

Le réseau européen est un peu plus développé, mais ça reste léger : Pas de liaison annuelle vers Lisbonne ou Madrid, la France est assez délaissée également. L'Allemagne, le Royaume-Uni et la Pologne sont par contre mieux desservis.

Heureusement, le réseau scandinave est bien développé, avec de nombreuses destinations qui me font de l’œil !

Passons maintenant à la flotte, assez variée. La grande nouveauté de 2019 est évidemment l'arrivée de l'A350 !

L'appareil du jour en image. La consommation en litre/siège/km du 737-600 explique en partie pourquoi cet appareil se raréfie très rapidement…

Passons enfin au BoB, qui propose des tarifs un peu élevés à mon goût, même si c'est encore correct. Notez la possibilité de pré-commander un repas : J'ai longuement hésité à le faire, mais je n'ai pas cédé, même si ça aurait un peu amélioré le service à bord.

Le reste du catalogue, avec notamment un choix de 3 bières ! Dont une seulement pour les vols long-courrier. Le choix d'alcools plus forts et de cocktails est également assez large…

Bref, après ce beaucoup trop long intermède documentaire, revenons à notre thé, qui a été bu entretemps, et qui était d'ailleurs fort bon ! Le marathonage est aisé…

Aux environs de 22h20, le cockpit nous annonce une altitude de croisière de 40.000 pieds, les dernières infos sur la route suivie jusqu'à Stockholm, et enfin qu'il prévoit une arrivée au bloc avec dix minutes d'avance. On survole alors la baie de la Somme, et le soleil refuse de se coucher… Voler plein nord un soir de solstice d'été est l'assurance d'avoir un coucher de soleil interminable !

Je me rends alors compte que je n'ai pas documenté le plafonnier ! Il n'a rien d'exceptionnel pour un 737-800.

Heureusement, les cache-hublots ne sont pas fermés, ce qui donne une ambiance très agréable dans la cabine… Pas besoin de moodlighting !

C'est tellement apaisant que je cligne des yeux, mais quand je les rouvre, nous survolons déjà la Suède ! Plus précisément, nous passons au sud de l'immense lac de Vänern, plus grand lac de l'UE, avec une superficie de 5.650 km² (soit un peu moins que le département de l'Ain, si c'est plus parlant pour vous).

La suite logique d'une tasse de thé : Le passage aux sanitaires, qui sont propres (en même temps, vu le monde…).

Quelques minutes après, alors que le Vänern est toujours à l'arrière plan, on survole le bien plus petit lac de Vättern, qui fait tout de même 1.900 km², plus de trois fois le lac Léman. Entre les deux, les lacs de Skagern et d'Unden.

La descente commence peu après, vers 23h45… Alors que l'on survole, devinez quoi ? Des lacs !

Une dizaine de minutes plus tard, descente oblige, ça s'est bien obscurcit. De plus, le ciel est assez couvert vers Stockholm visiblement… Le cockpit nous annonce un atterrissage à 00h07, une belle vue sur Stockholm à droite, ainsi qu'une bonne nuit. Dommage pour moi, le signal attachez vos ceintures est déjà activé, je me contenterai donc de la vue sur la campagne scandinave…

La lumière entre les deux couches de nuage est vraiment belle, mais forcément, elle est dure à capter avec l'appareil photo d'un smartphone…

Une dizaine de minutes avant l'atterrissage, on perce la couverture nuageuse, au-dessus de la banlieue nord de Stockholm. Ici la cité ouvrière de Kallhäll, située au bord d'une des ramifications du Mälaren, troisième lac de Suède après le Vänern et le Vättern.

On passe ensuite à l'aplomb de la ville d'Upplands Väsby… L'approche est vraiment paisible, il n'y a pas un bruit dans la cabine, et la lumière crépusculaire donne un aspect encore plus reposant… Je dois lutter pour rester éveillé !

On vire ensuite au-dessus de la campagne pour s'aligner sur la piste 26 de l'aéroport d'Arlanda, la tâche lumineuse à l'arrière plan (avec la piste en question sur la droite).

On touche le sol à 00h09.

On quitte la piste par le dernier taxiway, à hauteur de la jetée F du terminal 5.

Et on va se parquer tout au bout de la jetée centrale de ce même terminal, à 00h12, avec 13 minutes d'avance. La moitié ouest des portes de la jetée F est inaccessible, quelques travaux semblent prévus.

Pas d'instant Danette, les rares passagers prennent leur temps pour sortir…

La passerelle est aveugle, et floue !

Les commerces sont tous fermés, mais certains étals sont encore achalandés… L'occasion de constater que les fruits coupés en morceaux restent dans les vitrines toute la nuit. Pas certain qu'ils soient bien frais le lendemain matin…

La zone landside est rapidement atteinte, je suis les panneaux "Skycity" pour rejoindre la zone où se trouvent les hôtels dans l'aéroport. Au passage, j'aperçois de nombreux autres passagers qui ont eux choisi de passer la nuit allongés sur les bancs… J'avais hésité à tester cette méthode, mais j'ai finalement craqué pour plus de confort.

Il faut monter d'un niveau…

Et j'arrive rapidement dans la zone des hôtels, avec l'entrée du Radisson Blu sur ma droite, et celle du Clarion tout au fond.

C'est dans ce dernier hôtel que je séjourne : Contrairement aux autres hôtels d'aéroport, encore plus scandinaves, celui-ci proposait un tarif correct d'environ 130€ petit-déjeuner inclus (contre plus de 200 pour le Radisson). Je sais bien qu'il existe l'auberge de jeunesse dans le Jumbojet dans la zone aéroportuaire, mais j'avais surtout envie d'optimiser mon temps de repos, un hôtel juste entre mes deux terminaux est donc bien plus intéressant !
Bref, pour ce tarif, on a tout de même le standing attendu pour un 4* d'aéroport, avec une chambre confortable…

… Et une salle de bains assez grande et bien équipée !

Par contre, pas de vue sur les pistes, mais ça n'est pas ma plus grande préoccupation ! Il se sera passé 18mn entre notre arrivée au bloc et mon arrivée dans la chambre, un score honorable.

Et il est désormais l'heure de dormir ! Je vous laisse avec la trace radar du vol, avec une altitude de croisière plutôt élevée (40.000 pieds en début de vol, 41.000 ensuite).

On se retrouve très bientôt pour la suite, et la fin du suspens : Aurais-je oui ou non l'occasion de voler à bord d'un 737-600 ?
N'hésitez pas à commenter :)
Vol assez original, je doute que la compagnie gagne beaucoup sur cette liaison. Un grand merci pour les photos, avec les teintes naturelles (notamment celles sur l'Embraer), elles sont sublimes !
Cabines que je trouve laide, mais qui est équipé de prise. Service au minima, et un changement d'appareil qui n'a pas du ravir votre instinct avgeek.
A très vite!
En début de saison, l'aller-retour ne devait en effet pas être très rentable... Mais je pense qu'en plein cœur de l'été, ça doit être bien chargé dans les deux sens !
Content que les photos rendent bien, avec un smartphone c'est parfois un peu compliqué...
La cabine n'est pas des plus jolies, les teintes grises du siège sont un peu déprimantes je trouve. Le changement d'appareil n'était pas le bienvenu, mais c'est les règles du jeu d'avgeek ! Et tout vol est bon à prendre selon moi ^^
A bientôt, merci pour le commentaire :)
Merci Robin pour ce FR
le changement pour un 737-800 est donc pour le moins décevant => alors que 99% des passagers n’en n’ont cure.
saumon gravlax et de saucisse d'élan, de boulettes de viande aux airelles et de Surströmming => ça y est j’ai faim.
un pré-embarquement est réalisé => modèle LCC
quelqu'un vient me demander, à la vue de ma flamme Flight-Report sur mon sac, si je suis un membre => on ne voyage plus incognito.
la clé Wifi est à un tarif raisonnable => contrairement au prix du BOB.
Vu la durée du vol j'aurais craqué pour une pré-commande.
C'est quand même bien un vol quasi vide.
A bientôt pour la suite
Merci pour ce commentaire Valérie !
Les autres passagers ont même eu de la chance, la cabine des 737-600 n'est pas de dernière jeunesse, et le pas y est plus réduit ^^
Je dois bien avouer que j'ai écrit cette ligne juste avant d'aller manger dimanche soir... Par contre, pas sûr d'apprécier le Surströmming !
Chez SAS, dur de trouver quelque chose qui n'est pas tiré du modèle low-cost...
Tant que je ne tombe pas sur un "hater" du site, ça ne me gêne pas de me faire remarquer ainsi !
J'ai longuement hésité pour la pré-commande, et par la suite j'ai été un peu pris par le travail, ce qui fait que je n'ai pas pensé à y retourner avant le vol...
Les vols vides sont vraiment agréables. Outre l'absence de promiscuité, c'est surtout le calme en cabine qui est royal !
A bientôt :)
Salut Robin
La personne rencontré à BIQ n'était t'elle pas Alexis ? Un ancien du site qui bosse sur la plateforme !
Un avion bien vide, je doute que SAS propose encore longtemps cette destination...
Vieux coucou, mais perso j'aime bien les B737.
Un service digne de la compagnie mais indigne pour trois heures de vol, le BoB a t'il eu du succès ?
Les photos sont sublimes
Merci pour le partage, à bientôt... A bord d'un B737-600 !?
Hello Hervé !
Je ne crois pas, par contre Alexis m'a bien contacté en MP sur Twitter à la vue de mes tweets sur mon voyage !
Pour un premier retour de la saison, c'était compréhensible... Le vol aller a déversé une certaine cargaison de touristes (mais je n'ai pas compté combien exactement).
Vu la faible présence humaine autour de moi, je n'ai pas bien vu si le BoB avait du succès, d'autant plus que je me suis réveillé quand le trolley arrivait, mais j'ai tout de même vu qu'un voisin se prenait une petite bière !
La réponse pour le 737-600 d'ici bientôt !
Merci pour ton commentaire :)
Merci pour cette liaison saisonnière et originale.
Vu le taux de remplissage au départ de BIQ, je suis plus tenté de dire que c'est une liaison plus destinée aux Scandinaves qu'aux habitants de la région Nouvelle Aquitaine
A moins que SAS ne propose des correspondances vers le monde entier.
En tout cas, bien triste pour une legacy que de proposer du BoB. Mais si le prix du billet est attractif, pourquoi pas?
Je distingue mal les tarifs mais il me semble qu'ils ne sont pas très élevés.
Merci pour le commentaire :)
Je pense en effet que les Scandinaves sont plus friands des plages de l'Atlantique que l'inverse ! Et vu le réseau long-courrier de SAS, ça n'est clairement pas ça qui va remplir leurs vols...
Le tarif du billet était à 71€, c'est attractif pour la distance parcourue ! Par contre SAS peut vite monter très haut (pour mon retour, SAS était bien plus chère qu'AF par exemple).
Le BoB est en effet un peu flou... Pour donner un ordre d'idée, sur les bières, ça varie de 6€ pour 33cL de Carlsberg à 11€ pour une bière spécialement brassée pour SAS par Mikkeller (au Danemark). Les vins sont à 8 ou 10€, les softs et l'eau à 3€, la barre chocolatée à 3€...
Si je compare au BoB de l'estonienne Nordica (premier exemple que j'avais sous la main), on est sur des prix doublés chez SAS (sauf pour les softs, où il n'y a que 0.50 à 1€ de plus chez SAS).
Merci pour ce FR Robin.
Un long vol MC avec SAS dans une cabine bien vide, de quoi me rappeler le LPA/ARN que j'avais fait en 2017.
Content de voir que les 738 ont reçu la nouvelle cabine avec des prises USB très pratiques pour ne pas finir en batterie faible.
Si, je le savais, en 2016 à ARN j'avais vu que notre porte allait être utilisée pour un vol vers BIQ, ce qui m'a surpris (et en un temps Ryanair faisait aussi du Biarritz/Stockholm Skavsta).
Le Silver chez A3 n'a pas vraiment d'utilité, mais il est vrai que les 100% de miles pour les vols SAS sont bons à prendre, pourvu que ça dure !
Ça ne risque pas de m'arriver, je veux bien utiliser ces flammes comme porte-clés mais je ne les mets pas sur mon sac. Ceci dit, un sac bien identifié m'a permis de rencontrer Okapi par hasard à Massy Palaiseau l'an dernier.
Ah la la, le politiquement correct !
Je l'avais fait à ARN, ce n'est pas le pire endroit pour essayer cette méthode !
Merci Carl pour la lecture et ton com :)
C'est en partie tes pérégrinations sur des vols "vacances" SAS qui m'ont donné l'idée de regarder ces vols dans ma quête du 737-600.
Les nouvelles cabines, si elles ne sont pas une réussite niveau esthétique, ont le mérite d'avoir de l'électricité et un pitch un peu amélioré...
De la concurrence sur Biarritz - Stockholm ? Il faut le faire ^^
Le Silver ne sera qu'un premier pas vers le Gold, quand j'aurais les sous et le temps de voyager sur deux alliances !
Rencontrer un autre avgeek dans une gare, ça n'est pas banal... Le port de la flamme me gêne juste si un membre d'équipage connait le site, et se sent donc "noté"...
Régulièrement, le quartier du même nom que la gare fait un peu scandale... Beaucoup de bruit pour pas grand chose !
ARN semble être assez adapté en effet, beaucoup de bancs, et j'ai vu pas mal de vigiles, ce qui doit pas mal rassurer pour y dormir.
A bientôt !
Merci pour ce FR Robin !
Bon le 738 n'est pas l'avion clairement espéré mais le 736 à venir le sera :)
A bientôt !
Merci pour ton commentaire Stephan !
C'est dommage, j'aurais eu 3h pour visiter l'appareil de fond en comble pourtant ! 736 à venir, on l'espère tous !
A bientôt :)
Merci Robin de ce récit ! Qui m'apprend en effet l'existence d'une ligne directe entre BIQ et ARN (je suis de ceux qui avouent)... et qui s'ouvre sur un excellent pastiche d'Astérix en Corse, merci pour ce moment de rire.
Les photos sont vraiment superbes avec ce coucher de soleil perpétuel...
Pas de doute quant à sa présence en effet, SAS n'a pas l'air d'en être peu fière, entre les appuie-tête et la littérature de bord...
Vu la typologie des classes de voyage sur les MC européens, tu as carrément voyagé en Suite avec ce taux d'occupation :-)
À bientôt pour le vol suivant à bord l'oiseau convoité !!
Merci pour ton commentaire !
Ouf, au moins quelqu'un qui connait ses classiques :P
Malgré les 3 heures que durait le vol, j'étais déçu d'atterrir, la vue était vraiment belle à 41.000 pieds du sol...
Il faut dire que l'offre de SAS n'a pas grand chose d'attrayant, alors il faut bien qu'ils mettent en avant le peu de choses qui les démarquent (pour le moment) de la concurrence !
Avec une surface au sol de 106m² dans la cabine passager sur un 737-800, on est à environ 4m² par passager de ce vol en moyenne, c'est tout à fait acceptable pour éviter la promiscuité ! Je propose que ça devienne le nouveau standard en MC :P
A bientôt !
"(avouez que vous ne saviez pas qu'il existait des vols réguliers entre Stockholm et Biarritz)" Eh bien si, ahah j'ai vu plein de fois un 737- (600...) à l'atterissage à Biarritz, mais ravis de pouvoir lire sa première FRisation.
Pour un vol de 3h10 on est vraiment pas sur une cabine très confortable et le service ultra-light ne fait pas rêver mais c'est le prix à payer pour l'avgeek qui cherche à découvrir le 737-600.
Merci du FR et à bientôt!
C'est plus facile en effet pour ceux qui fréquentent l'aéroport de BIQ ! ^^
Cabine pas très confortable, mais malheureusement en Europe, c'est assez fréquent... KLM, LH ou TAP (pour les compagnies qui me viennent à l'esprit) ne proposent pas vraiment mieux, malheureusement ! Il aurait été intéressant de réserver un menu sur Internet pour meubler un peu ce vol, malheureusement, je n'ai pas sauté sur l'occasion...
A bientôt, et merci pour le commentaire :)
Merci pour la publication de ce routing original et typique de la saison d’été à Biarritz. Tu n’a pas souhaité profiter du bar extérieur pour patienter ? Je trouve que c’est un petit plus sympa. Peu de monde sur le vol qui garantit du calme. Le service est limité pour la durée mais a le mérite d’exister. A bientôt
Merci pour ton com' Christophe :)
Le bar à l'extérieur m'a en effet fait de l’œil, mais j'ai essayé (et réussi !) d'être raisonnable ^^
Le service a en effet le mérite d'exister, et il est fait avec le sourire (et le thé est bon !), et avec la possibilité de se re-servir une deuxième fois. C'est toujours ça de pris !
A bientôt :)