Bonjour à toutes et à tous !
Vous êtes prêt pour le segment tant convoité de ce routing ? Et bien c'est parti ! Avec l'habituel petit récap du voyage en préambule dans la balise spoiler ci-dessous :
Tout commençât en mars, après avoir décidé d'éliminer à regret le MD80 AA de ma todo-list (élimination très probablement définitive vu qu'ils doivent disparaître d'ici la fin de l'année). Je décidai, pour me consoler, de regarder dès à présent mon périple pour attraper le 737-600 de la compagnie scandinave SAS. Et je décidai également d'arrêter d'utiliser le passé simple pour ce récit, parce que ça va bien deux minutes.
Bref, le but étant de prendre un 737-600, en juin (seule période avec des week-ends disponibles pour moi, je suis un homme très occupé, que voulez-vous), je me retrouve à chercher un peu toutes les lignes qu'opère SAS en Europe pour en trouver qui sont réalisées avec cet appareil. Je tombe notamment sur deux liaisons intéressantes prévues en 737-600, les vendredis soirs à partir de fin juin : Un Biarritz - Stockholm, et un Bologne - Stockholm. Ces deux vols ont l'avantage d'être atteignables depuis Lyon en ne me demandant qu'une demie-journée de RTT.
Je choisis finalement le vol de Biarritz du 21 juin, fort tenté par l'aspect insolite de cette liaison, d'autant plus que ça sera le premier vol de la saison : le taux de remplissage s'annonce donc particulièrement faible. Bref, tout ceci est fort génial, mais comme me le disait l'ami Akivi, SAS est coutumière du changement d'appareils sans crier gare. Et en effet, le surlendemain de ma réservation, le vol passe en 737-800… Heureusement, j'avais prévu le coup en réservant le samedi matin un vol Stockholm - Luleå, lui aussi prévu en 737-600 !
Pour le retour, je penche d'abord pour un Luleå - Stockholm avec Norwegian, histoire de découvrir cette compagnie avant sa faillite (oui, je suis médisant, mais son modèle économique me laisse circonspect). Mais j'opte plutôt pour le bien plus charmant train de nuit, qui met un peu moins de 14 heures pour rallier le chef-lieu du Norrbotten et la capitale suédoise, en première classe avec une cabine privative comprenant WC et douche, un confort sans doute bien supérieur à ce qu'aurait proposé la low-cost scandinave.
Pour revenir de Stockholm à Lyon, j'opte pour Air France, via CDG, histoire de découvrir la déchéance du service par rapport à la période marathonienne… Et pour aller à Biarritz, ce sera évidemment Hop!, puisque c'est la seule solution aux horaires que je recherche.
Le routing prévu ressemblera donc à ça :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 322/06/2019 - SAS SK006 - Économique - Stockholm → Luleå en Boeing
737-600737-700 - 423/06/2019 - Air France AF1263 - Économique - Stockholm → Paris CDG en Airbus A320 (Cliquez ici)
- 523/06/2019 - Air France AF7648 - Économique - Paris CDG → Lyon en Airbus A321 (Cliquez ici)
Allez, cette fois, c'est la bonne ! J'ai certes parfois la poisse, mais deux changements d'appareil sur un routing avgeek ? Ça serait vraiment le comble de la malchance…
D'autant plus qu'à l'enregistrement en ligne, moins de 24 heures avant le départ du vol, c'était bien un plan cabine de 737-600, plan encore vérifié lors de mon arrivée à Stockholm dans la nuit de vendredi à samedi ! J'ai d'ailleurs choisis le 19A, histoire d'avoir une belle vue depuis l'arrière de la cabine… C'est donc assez serein que j'aborde ce vol.

Pour revenir un peu plus sur le choix du vol, disons le tout net : J'ai juste cherché un vol en 737-600, j'en ai trouvé un, j'ai acheté le billet, et je me suis préoccupé ensuite de voir où pouvait bien être Luleå… Il se trouve donc que c'est la capitale du comté de Norrbotten, dans le nord de la Suède. Il se trouve également que l'aéroport est à quelques kilomètres du centre-ville, et que l'on peut y accéder par un petit sentier de randonnée traversant la forêt. La météo annonçant un temps couvert ou presque ensoleillé selon les sources, ça me fera une petite promenade assez sympathique (et ça sera la première fois que j'irai de l'aéroport au centre-ville à pied !).
Pour être franc : Le fait d'avoir ou non le 737-600 m'importait moins que lorsque j'avais réservé le vol… Mes préoccupations avgeeks étaient en effet bien loin pendant ce mois de juin… J'avais surtout envie de me ressourcer un peu en allant à plus de 2000 kilomètres de chez moi !
La liaison Stockholm - Luleå par SAS ne sera pas une exclusivité, il existe déjà un report dessus, mais qui date de 2014… On va voir si ça a évolué depuis ! (Spoiler : Non)
Vous retrouverez en fin de report un bonus sur la ville, et sur le trajet en train de nuit jusqu'à Stockholm qui a suivi…
Caramba, encore raté !
Après une nuit un peu courte, mais néanmoins reposante, réveil à 8h et quelques, je quitte l'hôtel à 8h50, pour déboucher au cœur de la Skycity d'Arlanda.

Le passage depuis les hôtels aboutit au milieu de la zone, à côté de la sortie de la gare centrale de l'aéroport. L'impression d'espace est vraiment très agréable, surtout avec ce beau ciel bleu…

Je vérifie que mon vol est bien prévu : Aucun retard annoncé, et on partira du terminal 4, le terminal domestique d'Arlanda.

Il faut prendre à gauche pour aller au T4 (et à droite pour rallier le T5 d'où je venais hier). La marque locale d'automobiles est mise en avant, et le parquet au sol donne un côté très nordique à l'aéroport… Logique, me direz-vous.

En quelques minutes, me voilà arrivé au terminal domestique. Ce n'est pas la foule des grands jours, je récupère mon BP à la borne et me dirige vers le PIF qui, curieusement, est situé en haut d'escaliers… Il y a certes un ascenseur pour les PMR, mais ça reste pas le plus adapté face à un public qui, à 80%, traîne une valise à roulettes…

Bon, pour moi, ça n'est pas un soucis, puisque comme d'habitude, je voyage avec un sac à dos ! En haut des escaliers, le PIF est assez classique, et deux files sont ouvertes.

Les employés comme les passagers suédois sont efficaces, et en moins de cinq minutes, je suis airside, avec en plus le sourire de la personne qui s'occupait de mon cas !
Le terminal 4 d'ARN est en forme de Y, avec le PIF débouchant à la jonction des trois branches. Les commerces et les portes sont répartis de chaque côté des branches du Y, il y a pas mal de choix pour un terminal domestique…

Sur le FIDS, mon vol est indiqué comme partant de la porte 41, juste à côté de la porte 39, d'où part quelques dizaines de minutes avant un vol Norwegian pour… Luleå. Comme le FIDS indique tous les vols, et que les vols domestiques ne sont pas légion (seulement 5 vols prévus d'ici 18h), quasiment tous les vols portent donc l'indication "Bus from Gate 30D", qui dirige les passagers vers le bus faisant la liaison airside entre les terminaux 2, 4 et 5.

En chemin vers ma porte, petit coup d’œil dehors, où un Boeing 787-8 de Qatar Airways débute son roulage pour Doha.

Ma porte n'est pas bien loin. Il y a du monde, et le vol Norwegian est en train d'embarquer.

Dur d'apercevoir en entier l'appareil Norwegian…

Et voilà le nez de mon appareil !

A 9h25, le 737-800 de la low-cost scandinave repousse

Je profite du départ de notre voisin pour m'approcher des baies pour photographier la bête qui effectuera mon vol !
Photographier… Et constater qu'il y a un peu trop de hublot sur la carlingue pour un 737-600. L'immatriculation, SE-RER, confirme mes craintes : Il s'agit d'un Boeing 737-700. Je dois avouer qu'à ce moment là, j'étais un poil déçu. Et je le suis toujours en écrivant ces lignes. D'autant plus qu'un 737-600 SAS est bien resté sur le tarmac d'ARN tout le week-end… (Peut-être pour une maintenance non prévue ?)
Mais bon, ne nous laissons pas abattre. Comme je dis toujours, même si ça ne se passe pas exactement comme prévu, le plaisir de voler reste le même ! Surtout vers une destination totalement inconnue.
Intéressons nous donc au pedigree de l'appareil : Il a été mis en service dans les années 2000 sous les couleurs d'une compagnie américaine depuis disparue, Midway Airlines. En 2002, il traverse l'Atlantique pour voler sous les couleurs de la compagnie charter britannique Astraeus Airlines. En 2004, il traverse cette fois le continent eurasien pour passer les 8 prochaines années chez Air China. Il revient ensuite en Europe, chez SAS, jusqu'à aujourd'hui.

Je m'en vais aux toilettes pour pleurer, c'est propre !

Dans un coin du terminal, on trouve un présentoir à presse, mais ne parlant pas suédois, aucune idée sur ce que sont ces titres.

Une vingtaine de minutes avant le départ, l'embarquement se prépare. Je fais la queue, je n'ai pas envie de rester assis de toute façon… J'en profite pour regarder à nouveau la météo, tous les voyants sont au vert, les trois sites Web que je regarde m'indique du beau temps à destination !

Quelques minutes plus tard, l'embarquement est lancé, sans respect des priorités, hormis les familles avec enfants et PMR. La passerelle est aveugle…

Voilà la maudite bestiole… Bon, ça a beau ne pas être le bon appareil, la livrée reste plutôt réussie à mon goût !

Je ne fais pas vraiment attention à l'accueil à bord, signe qu'il n'est pas désagréable. La cabine est plus ancienne que le vol précédent, mais toujours aussi peu esthétique…

Je m'installe à mon siège en 19A, le pitch est vraiment court !

La vue sur l'aile, sans winglet, est dégagée…

Le dossier du siège a bien vécu, les tissus sont bien usés…

Il y a tout de même une patère !

Et une ceinture de sécurité non siglée.

Le plafonnier, typique des 737 pas tout jeunes.

La moquette est propre, mais le bord de la cloison est moins bien nettoyé…

Tiens, un orange s'en va pour Berlin !

L'embarquement se poursuit, l'appareil se remplit vite, il sera plein à environ 90%.

A 10h, l'embarquement est annoncé terminé. Bon, au moins j'aurais le meilleur voisin du monde, c'est toujours ça de pris ! Le cockpit prend rapidement la parole, je ne comprendrais pas grand chose sauf que le vol durera 1h05.

Pendant ce temps, Blue Air part pour Bucarest…

… Et British Airways arrive en provenance de Londres Heathrow !

On repousse avec une petite minute d'avance…

C'est l'occasion pour l'équipage commercial de réaliser les démonstrations de sécurité manuelles, toujours accompagnées en suédois uniquement.

L'occasion donc de regarder la notice de sécurité, qui me rappelle cruellement l'existence du 737-600…

Pendant ce temps, Lufthansa décolle en A321 pour Francfort. Le démarrage des moteurs est assez bruyant, et surtout odorant !

On roule vers la piste 19R…

Le seuil de piste, situé tout au nord de l'aéroport, permet d'avoir une vue d'ensemble sur les installations aéroportuaires.

Alors que l'on s'élance sans s'arrêter, à 10h15, on croise un A330-300 qui part pour Los Angeles.

Le terminal 5, avec notamment Turkish en gros porteur…

… Et on prend les airs juste après le T4.

Au sud de l'aéroport, on trouve les zones dédiées au cargo, et au premier plan, un British Aerospace ATP de feu Nextjet… Au fond, le Boeing 747-200 servant d'auberge de jeunesse !

On survole ensuite la voie rapide vers l'aéroport et la ligne ferroviaire, ainsi que l'arrondi lotissement factice d'une entreprise de construction de maisons en bois. La montée commence à bien secouer, ça ne durera pas trop.

Je sens que les lacs vous avaient manqués ! Voilà donc celui de Fysingen, à côté de la petite ville de Rosersberg.

Un des innombrables bras du lac Mälaren, déjà aperçu lors du vol précédent, avec au fond encore une fois du déjà vu : La ville d'Upplands Väsby.

Blablabla, jolis lacs, blablabla… (et la ville de Bro en bas à gauche). Tout ceci me donne vraiment envie d'aller longuement en vacances en Suède…

Encore un énième bras du lac Mälaren, ici avec la toute ronde île de Biskops-Arnö. Depuis le XIIIe siècle, différents châteaux, églises et fermes ont été successivement construits puis détruits sur l'île. Elle abrite désormais entre autre la Nordic Folk High School, qui propose des cours assez divers, de cinéma, de journalisme, ou encore de médecine naturelle…

La cité de Flottsund, qui borde toujours le même lac.

Peu après Uppsala, que nous avons survolé de trop près pour la prendre en photo, des nuages commencent à faire leur apparition en petits moutons…

Par conséquent, il devient plus difficile de faire un vol panoramique… Dommage, on quittait la région des lacs !

De toute façon, on quitte rapidement les terres suédoises, pour survoler le golfe de Botnie, pointe nord de la mer Baltique située entre la Suède et la Finlande. Ici, pas de grande plage comme au décollage de Biarritz, on est plutôt sur un littoral surtout composé d'à-pic et de falaises, qui me font penser à la Bretagne…

Une quinzaine de minutes après le décollage, le service arrive déjà à mon niveau. Comme sur les vols européens, c'est thé ou café offert seulement. Mais le thé est bon, et le service souriant, c'est déjà ça ! Aujourd'hui, pas de nuage de lait, ça sera nature. Et comme sur le vol précédent, il y aura une repasse pour proposer une deuxième tasse un quart d'heure après.

Jetons un rapide coup d'oeil au magazine de bord, pour illustrer la route du jour…

… Et l'avion du jour (pas le bon ! Grrr…).

Enfin, un petit aparté qui intéressera les reporters (même si ça me semble logique, comme règle) : Les photos et vidéos où les voyageurs ou l'équipage sont visibles sont interdites sans permission !

Dehors, on vient de revenir au-dessus de la terre ferme, mais il faut se fier à Flightradar pour ça

La descente commence à 10h55, et rapidement on atteint une splendide purée de pois…

Une dizaine de minutes plus tard, alors que nous avons quitté la première couche de nuages, le cockpit prend la parole pour nous annoncer que nous allons devoir patienter un peu en raison… D'un violent orage. Comment ça, un orage ? Mais il y a à peine 2 heures, toutes les météos m'annonçaient un grand soleil !

J'espère avoir mal compris, mais le fait est que nous nous mettons en effet peu après à faire des tours d'hippodrome…

Tiens, un lac… (le lac Mjösjön). La météo semble en effet peu compatible avec un grand soleil…

Il fait tellement sombre sous les nuages que l'on croirait qu'il fait nuit !

Après une vingtaine de minutes d'attente, on commence enfin notre approche finale… Je commence à croire qu'il y a vraiment de l'orage dans le coin. L'approche suit le cours de la rivière Lule (qui a sans doute donné son nom à la ville, ou l'inverse…).

Quelques hameaux du village de Karlsvik…

… Puis une zone d'activités, construite au coeur de la forêt.

Le sol se rapproche, et je doute de plus en plus qu'il fasse beau à destination.

On touche le bitume détrempé de la piste à 11h34.

Le freinage semble un peu délicat, ça secoue énormément… Au fond, l'aérogare de Luleå.

Un effet pervers des inverseurs de poussée sur piste détrempée : On n'y voit plus rien depuis les hublots !

On devine donc entre les gouttes la tour de contrôle à droite…

Un autre appareil, pas de toute dernière jeunesse, est parqué à l'aéroport…

Malgré la petite taille de l'aéroport, il y a tout de même 3 passerelles !

On se parque à 11h37 devant une passerelle, et heureusement vu le déluge qui tombe dehors !
La verrière à l'avant de l'avion précédemment mentionné me laisse à penser qu'il s'agit d'un Antonov An-12… Avec cette information, il est plus aisé de retrouver la compagnie : Ukraine Air Alliance. Il s'agit donc de UR-CAH, qui est arrivé de Luxembourg la veille, et qui repartira à Tampere le lundi suivant… L'appareil a fêté ses 51 ans il y a un mois !

Le débarquement est rapide, mais personnellement je traine des pieds… Ma petite randonnée semble un peu compromise vu la météo.

L'aéroport est assez petit, mais il y a plusieurs commerces, qui sont presque tous fermés (puisque le vol retour pour Stockholm, qui est prévu dans quelques minutes, est le dernier vol de la journée…).

Après un passage aux WC (en nombre insuffisants, il y a donc la queue, et ça n'est pas très propre du coup), me voilà landside. Outre les comptoirs des loueurs de voitures, on trouve un bar, et un appareil accroché au plafond. D'après l'immatriculation (SE-BAA), ce serait un DC3, mais je le trouve bien petit…

Ici, pas de Volvo en exposition, la clientèle locale est visiblement plus sensible aux tracteurs John Deere (mis en avant par un concessionnaire agricole suédois, Norrmaskiner).

Je vais dehors pour vérifier, des fois qu'il fasse beau temps de l'autre côté de l'aéroport, mais non, c'est le même déluge… Une sculpture dorée, représentant je ne sais quoi (pas trouvé d'infos sur Internet), essaie tant bien que mal d'égayer l'atmosphère.

Il y a aussi des bus qui relie l'aéroport au centre-ville, mais ce jour étant férié (c'est le Midsommar), il n'y en a pas avant deux heures… Au bout d'une heure et quelques, la pluie se calme enfin alors que l'orage s'éloigne. Je vais donc vers mon petit chemin de randonnée. L'entrée de la zone aéroportuaire, avec un parking assez rempli…

Voilà le début de mon chemin ! Je commence à marcher, mais au bout de 500 mètres, avec les précipitations récentes, le chemin se transforme en véritable rivière. N'ayant pas spécialement envie de passer le reste du week-end avec des chaussures et un jean trempés, je rebrousse chemin, un poil déçu…

Finalement, le bus arrive, je me résigne donc à le prendre. Un distributeur de billets est disponible devant l'aéroport, mais il est aussi possible d'acheter son billet à bord. Le tarif est élevé pour un bus de ville, 3€30, mais on arrivera rapidement dans le centre-ville, en une vingtaine de minutes. Ça a nettement moins de charme qu'une marche en forêt néanmoins.

C'en est enfin fini de cette ode à la déception ! Voilà la trace radar du vol…

… Et un zoom sur celle de l'approche, avec notre attente.

Pour les travelgeek et ferrovipathes, un petit bonus sur Luleå et le trajet en train de nuit jusqu'à Stockholm :
Débutons notre visite de cette ville de 75.000 habitants par la Storgatan, qui pourrait se traduire par "rue principale". Mais toute "principale" qu'elle est, la rue est bien vide en ce jour férié, l'orage récent n'aidant pas non plus… Petite précision sur le centre-ville : Il suit un plan en damier tout ce qu'il y a de plus classique. Dur de se perdre donc, à mon grand désespoir.

Je bifurque au sud, et tombe par hasard sur la cathédrale de Luleå. Elle prend la place d'une ancienne église en pierre construite au 17e siècle (en remplacement d'une église en bois). L'église brûla en 1887, dans un gigantesque incendie qui ravagea toute la ville. L'église actuelle de briques rouges fut construite en 1893, et consacrée comme cathédrale en 1904. Malheureusement, alors que je m'approche pour visiter, je remarque qu'un mariage est en cours et s'apprête à sortir… N'ayant guère envie de me mêler à ce genre de célébrations, je passe mon chemin.

Je repars donc vers l'est de la ville, passant devant une charmante demeure en bois, avec un gazon tondu au millimètre près, de quoi en rendre jaloux nos voisins grands-bretons.

Je continue ma balade vers l'est, alors qu'il se remet à pleuvoir un peu… Je passe devant le musée du Norrbotten, fermé, avant de tomber sur cet ensemble de bâtiments de bois : Il s'agit de la demeure des gouverneurs du comté du Norrbotten, construite en 1852. Il s'agit de la seule résidence de gouverneurs en bois de Suède, la région n'étant pas très riche en pierres de construction…

Je poursuis en passant devant le lycée tout proche, dans une ville qui semble totalement déserte depuis que j'ai quitté la cathédrale, jusqu'à atteindre la rive agitée de la rivière Lule, ou le golfe de Botnie, la différence entre l'embouchure du fleuve et la mer n'étant pas vraiment marquée…
Depuis quelques minutes, un homme bizarre me suit à une centaine de mètres, avec son chien patibulaire… Il semble habiter dans une vieille caravane posée près de l'eau, et s'arrête de marcher dès que je m'arrête. Je me sens un peu comme dans un roman de Mankell, j'espère juste qu'on ne trouvera pas mon corps flottant dans la rivière dans quelques mois…

Après avoir fait un crochet pour retourner près d'habitations, je réussis à me débarrasser de cet étrange personnage quand un résident sort ses poubelles, ce qui semble lui faire rebrousser chemin.
Je repars à la pointe nord-est du "cap" où est située la ville, où on trouve un parc assez sauvage, qui prend place dans un ancien quartier industriel, avec notamment un chantier naval. Il ne reste vraiment rien de ce passé industriel, malheureusement… A la place, on trouve notamment une plage, qui doit être très fréquentée par beau temps, mais qui est plutôt calme sous l'orage qui recommence à approcher…

Je retourne vers la ville en passant par le nord du parc. De l'autre côté d'un méandre de l'estuaire, on aperçoit la partie la plus récente de la cité, avec des immeubles qui dépassent du relief plutôt plat. Un panneau indique que l'on trouvait ici des bains de mer au XIXe siècle, mais il n'en reste rien… Je trouve cela dommage d'avoir perdu tout ce patrimoine, pourtant relativement récent. Dur cependant de savoir si c'est dû à l'incendie de 1887, ou si cette destruction était volontaire.

Me voilà revenu dans la civilisation, avec ces immeubles récents sur le front de mer/rivière/loch/estuaire (choisissez la mention qui vous semble la plus probable, je m'y perds personnellement). Devant, un petit étang qui semble être un terrain parfait pour des canards. Et en effet, il y en a, mais ceux-ci se sont installés sur le chemin…

Ladite mer/rivière/etc, vous connaissez la chanson… Il continue de pleuvioter, et l'orage reste loin. Tant mieux, je n'ai pas envie de finir trempé…

Je longe les immeubles pour revenir dans le centre. L'occasion de montrer ce qui semble être l'emblème de la ville, puisque l'on en trouve des sculptures partout : Des ours gardent l'entrée ! Je note également que les vélos et poussettes sont juste rangés dehors, mais pas attachés. Ça laisse rêveur…

Luleå est une ville relativement moderne, qui s'est développée autour de son port, le septième plus important de Suède, et des industries sidérurgiques qui se sont installées à proximité. C'est également un centre de recherche important, avec notamment la troisième université technologique de suède.
Si l'on ajoute à ce développement plutôt récent l'incendie de 1887, on comprend aisément qu'il soit difficile voire impossible de trouver des bâtiments un peu anciens, comme on peut le voir sur ce cliché… On peut noter, sur la gauche, la Luleå Energy Arena, qui accueille l'équipe de basket locale.

Je repique vers la cathédrale pour essayer de la visiter. Manque de pot, quand je m'approche, je remarque qu'un autre mariage est en cours à l'intérieur… J'abandonne donc l'idée.

Du côté sud de la cathédrale court la Stationsgatan. Mon suédois est assez lacunaire, mais je suppose qu'au bout de la rue on trouve la gare… Je l'emprunte donc, fort logiquement, pour tomber devant ce bâtiment de bois. Il s'agit d'une église évangélique luthérienne, qui fut construite en 1882. Tout comme l'église qui deviendra la cathédrale un peu plus haut dans la rue, elle fut ravagée par les flammes en 1887, et reconstruite dès 1889. Une extension, gardant le même style que le bâtiment originel, est construite en 1979, sur la droite du cliché.

Comme je me rends très rarement d'un point A à un point B par le chemin le plus court, je pars au sud pour regarder ce paquebot de croisière de Birka Cruises, une compagnie finlandaise basée sur les îles Åland, un archipel finlandais au milieu du golfe de Botnie, qui a pour particularités d'être une province autonome, et dont la langue officielle est uniquement le suédois.
Le navire est assez simple à reconnaître, puisque cette compagnie ne dispose que d'un seul paquebot de croisière (mais plusieurs navires cargo), qui réalise des croisières dans la Baltique au départ de Stockholm. Il s'agit du MS Birka Stockholm, qui est sorti en 2004 du chantier naval de Aker Yards, en Finlande. Le chantier a depuis été racheté par STX (pour former STX Europe avec le chantier naval de Saint-Nazaire), avant d'être renationalisé à la faillite de STX en 2014, puis revendu à une entreprise allemande.
Bref, je sais, le monde manque cruellement d'un "Sail Report", mais ce n'est pas le lieu ni le moment pour vous faire un roman de dix pages sur les navires et les chantiers navals. Je me contenterai donc de dire que ce navire a amené sa cargaison de touristes, sans qui la ville m'aurait parue encore plus morte…

Je repars vers le nord (la gare est à l'est, pour rappel), pour constater que la rue principale est toujours aussi fréquentée… Moi qui espérait trouver un peu d'animation pour le Midsommar en venant ici…

Bref, malgré mes tentatives pour l'éviter, je parviens finalement à la gare centrale de Luleå ! Ouverte en 1884, elle est le terminus de la Iron Ore Line (pour les anglophobes, "ligne du minerai de fer"). Je vous laisse deviner quelle est l'utilité principale de cette ligne…
Un petit indice : L'ancien wagon exposé sur la pelouse a un lien avec la réponse…

Juste au-dessus des quais passe un pont (récemment converti aux transports "doux" uniquement). Comme on peut le constater, la gare n'est pas vraiment prévue pour accueillir un fort trafic voyageur, avec seulement deux voies à quai.

Du bout du pont, on a une meilleure vue sur la gare, avec le train régional devant (j'y reviendrai, ne vous inquiétez pas), et au fond le chantier de préparation des trains tractés.

Le chantier est d'ailleurs en pleine activité (comprendre qu'il y a quatre cheminots qui y sont affairés, soit autant que dans le reste de la ville) pour préparer mon train de nuit, le 91, qui partira en fin d'après-midi pour Stockholm, avec une moitié de rame pour Göteborg. La voiture noire est celle des cabines de première classe. La locomotive est une Rc6, une BB construite au milieu des années 80, pouvant atteindre les 160km/h. Elle arbore la très belle nouvelle livrée des trains SJ (la compagnie ferroviaire nationale).

Depuis le quai de la gare cette fois (toujours sous la pluie, vous noterez l'abnégation du reporter), la tête de mon train de nuit, avec la loco 1329 en tête, identique à la précédente si ce n'est qu'elle porte l'ancienne livrée. A droite, le train régional va manœuvrer pour se mettre à quai…

Le voilà qui est tout au fond du faisceau de la gare, pour revenir sur la voie à quai. Un agent vient de lever les barrières jaunes permettant d'accéder au deuxième quai.

Et voilà la bête prête à accueillir les nombreux voyageurs à destination de Kiruna, ville minière du nord de la Suède (la plus septentrionale même), proche de la frontière norvégienne, terminus de la fameuse Iron Ore Line (et début de la Ofoten Line qui court jusqu'à Narvik).
La desserte sur cette ligne comporte deux aller-retours quotidiens, effectués par la compagnie publique Norrtåg réalisant les dessertes régionales dans le nord de la Suède (d'où le nom de l'entreprise…), avec des rames automotrices X62, pouvant atteindre 180km/h et disposant d'un coin "bar". Ces trajets sont parfois prolongés jusqu'à Narvik.
La relation en ce jour férié n'est sans doute pas des plus rentables, puisque seulement 3 personnes monteront à bord au départ de Luleå.

Voilà le train qui s'en va… Quasiment aussitôt, mon train de nuit se met en place le long du quai 1. On a sur ce cliché 40% de la desserte ferroviaire de Luleå, qui se décomposent en effet en deux rotations vers Kiruna/Narvik, deux rotations de nuit vers Stockholm/Göteborg, et une rotation de jour vers Umeå…

Voilà, le train est mis à quai, il occupe la quasi-totalité du quai de 400m de la gare… La locomotive file se mettre en tête du train.

C'est donc dans cette voiture de première classe que j'ai élu domicile pour la nuit !

Le couloir est désert, il n'y a pas, comme sur les Nightjet par exemple, un agent par voiture du train… Les cartes d'accès aux compartiments sont de simples cartes perforées, toutes placées sur les portes.

Et voilà ma cabine, en configuration de jour ! Elle peut accueillir au maximum deux personnes, mais pas question de voyager avec un inconnu : La cabine est privative (c'est préférable, vu l'étroitesse du cabinet…).

La banquette est assez confortable, et la petite tablette est plutôt pratique. Il y a une prise électrique sur la paroi en face, un peu trop éloignée pour y brancher mon téléphone et l'avoir à la main en étant assis.

Et voilà le gros "plus" de ces cabines : La salle de bains, qui arrive à caser lavabo, WC, et douche dans à peine 1m². Le savon, les serviettes et le papier hygiénique sont fournis, évidemment… On a aussi quatre briques d'eau, soit environ 1L25. Suffisant pour deux personnes je pense. Et pour les assoiffés, ou pour ceux qui préfèrent le houblon à l'eau, il y a une voiture-bar au milieu du train, voiture que je n'ai pas visitée, m'étant bourré le bide à Max (un McDo local)…

A l'heure prévue, 16h58, le train s'ébranle, et on s'élance pour notre périple de 1063km, que l'on abattra en 13h40.

Pour les curieux, voilà notre trajet, vu sur le site des SJ.

Pendant que je profite de la connexion Internet du train pour regarder quelques vidéos, le paysage défile… Bon, la météo, ajouté au fait que l'on donne du mauvais côté pour voir la mer, ne permet pas non plus de vous faire profiter des magnifiques vues que j'avais espérées. C'est d'autant plus dommage qu'il ne fera pas nuit durant tout le trajet, solstice d'été oblige…
Les paysages que je peux observer entre les gouttes me font un peu penser à l'Estonie, puisqu'il s'agit quasiment uniquement de forêts entrecoupées de plus ou moins petites clairières.

A 22h, après une bonne douche tiède (il ne faut pas espérer non plus avoir de l'eau brûlante et de la pression comme à la maison…), il est l'heure de faire mon lit ! La literie est bien emballée, et est très propre, aucun souci.

Et c'est parti pour une bonne nuit de sommeil, bercé par les mouvements du train ! La voie est nettement plus confortable qu'en Ukraine, où on était un peu bringuebalés à droite à gauche. Nous sommes certes sur un site d'avgeeks, mais je ne peux pas m'empêcher de dire qu'il s'agit là, pour moi, de la meilleure façon de voyager pour ce genre de trajet ! Le tarif est certes un peu élevé (environ 190€), mais le confort est vraiment excellent, et ça permet d'économiser une nuit d'hôtel…

Peu avant 7h le lendemain matin, je me réveille alors que nous approchons de Stockholm. Contrairement à d'autres trains de nuit, comme les Nightjet autrichiens, si le petit-déjeuner est inclus dans le prix, il n'est pas servi en cabine. Il faut se rendre à la voiture-restaurant pour cela. Comme je ne suis pas un grand fan des petit-déjeuners, je ne m'y rendrais pas…
Une annonce précise que le train reste à quai et accessible pendant encore une demi-heure, pour permettre aux voyageurs de se préparer et de se restaurer tranquillement. Mais personnellement, je suis habillé, et impatient de découvrir Stockholm ! Me voilà donc sur le quai, pour immortaliser la vaillante locomotive qui a bien travaillé toute la nuit.

Le hall de gare est vraiment vaste, et plutôt désert…

La façade est particulièrement impressionnante pour une gare ! Et le ciel est bleu, la matinée de visite de la capitale suédoise s'annonce très agréable… Mais ça sera pour le prochain report !

Merci d'avoir suivi ce bonus jusqu'au bout :)
A bientôt pour le vol retour ! N'hésitez pas à commenter :)
Merci Robin pour ce FR.
Premier point : la photo de couverture ne s'affiche pas sur mon PC (ni sur mon téléphone) est ce que tu pourrais la changer ? merci.
les trois sites Web que je regarde m'indique du beau temps à destination ! => au vu de la suite aucun n’est fiable.
L'occasion donc de regarder la notice de sécurité, qui me rappelle cruellement l'existence du 737-600…=< en effet un petit rappel d'une déception n'est jamais agréable.
thé ou café offert => on dira que c'est mieux que rien.
Bonus très intéressant, mais le suiveur étrange l'est moins.^^
A bientôt
Merci pour ton commentaire Valérie !
En effet, la photo avait du mal passer, je l'ai remise...
C'était pourtant The Weather Channel entre autre, j'avais confiance ^^
Je suis convaincu que tout ceci n'est qu'une tentative de SAS pour me faire revoler chez eux (puisque ce n'est clairement pas le service à bord qui me donnera envie !)
J'ai peut-être échappé de peu à la colonne faits divers ^^
A bientôt :)
Bonjour Kethu et merci pour ce FR nordique, le B737-600 est une espèce rare et visiblement difficile à attraper, je pense d'ailleurs qu'il est plus facile d'essayer de le prendre avec Tunisair sur Monastir. A bord SAS n'envoie pas du rêve mais assure un service correct sur un vol régional.
Bonus intéressant avec ce train de nuit pour la ville c'est très très calme toutefois le temps de trajet est tout de même important par le rail.
Bon vols !
Hello Hugo, merci pour ton com' !
Le -600 file entre les doigts des avgeek comme une anguille, c'est très agaçant ^^
Tunisair est une option que je commence à envisager, au départ de Lyon il est plus rare... Mais la destination me fait moins rêver que la Scandinavie !
Le service est réduit, mais suffisant...
Le temps de trajet est important par le rail, mais ça permet d'arriver à Stockholm de bon matin bien reposé ! Il y a également un deuxième train de nuit qui part 3 heures plus tard, pour permettre de passer plus de temps à Lulea... Au final, en enlevant le temps passé à dormir, ça n'est pas si long que ça :)
A bientôt !
Hello Robin et merci pour la suite de tes aventures en terres impies de Flygskam !
Quelle malchance dans ta quête arthurienne ! Le destin a décidé d'être joueur, d'autant plus lorsqu'il dresse sur le chemin du chevalier pèlerin
Vade-retro, iconographie païenne et sardonique !
Malgré tout quelques belles vues sur la Scandinavie et ce calice rempli de thé auront su tempérer ta rage, ton désespoir, etc.
Fascinant bonus. À double-titre : déjà, il est très instructif et plaisant à lire ; ensuite, Luleå exhale merveilleusement cette impression d'angoisse désertique digne des meilleurs Chapeau Melon et Bottes de cuir, voire même d'un récent épisode d'épouvante posté ici-même et intitulé "Chevelan in Cape Town"...
Peut-être que l'homme patibulaire mais presque et son molosse terrorisant les visiteurs par des manœuvres d'intimidation dignes de la Cosa Nostra voire de la mafia finistérienne est en fait une sorte de shérif garantissant un taux de vol raisonnablement bas (tu me diras un faible taux de vol au pays du Flygskam...).
En tout cas ce train a l'air ma foi très agréable... et encore plus si la voie permet de dormir en toute quiétude. Quel périple !
À bientôt pour la suite :-)
Hello, merci pour le commentaire !
Mon Graal aéronautique qu'est le 737-600 ne cesse d'apparaitre devant mes yeux pour mieux disparaitre quand je tente de l'attraper !
Le plaisir de voler revient rapidement, même après cette déception.. Surtout avec les paysages suédois que je ne connais que peu, et que j'ai donc découvert avec plaisir !
Diantre, j'ai loupé l'épisode du Cap de notre ami Savoyard ! Ma visite de Luleå m'a permis de comprendre ce qui inspire tant d'auteurs scandinaves, qui sont particulièrement doués pour décrire les environnements glauques propices aux pires crimes !
J'étais pourtant fort tenté d'emprunter un vélo pour fuir ce sombre personnage et son cerbère...
Le train est tellement confortable que malgré les 13h et quelques de trajet, j'ai trouvé ça trop court ! Le fameux Flygskam est bien compréhensible quand on a goûté au plaisir des "vrais" trains de nuit !
A bientôt !
Bonsoir,
Merci pour ce FR. Service minimal à bord !
Ambiance étrange en ville...
Très joli train report :)
A bientôt
Hello, merci pour ton commentaire :)
Service mini, mais toujours mieux que le seul concurrent, Norwegian...
La ville était déserte, et les rares personnes croisées étaient surtout des touristes ! A se demander s'il y a vraiment des habitants ici...
A bientôt !
Merci pour le partage Robin !
Un jour ton 736 viendra :)
A bientôt !
Merci Stephan pour ton com' !
Et un jour on s'aimera ? ^^
Je n'ai pas abandonné l'idée de le prendre en tout cas !
A bientôt !
Salut Robin
Pas de chance pour le B736 qui se transforme en Arlésienne !
Pas grand chose de positif sur ce vol domestique, même le pitch est minimaliste...
Heureusement le bonus est très intéressant et rafraîchissant, (36° à l'ombre en Suisse en ce moment !)
Une ville morte en ce jour de fête, avec une ambiance à la " Jack l'éventreur " ^^
Bonne idée que d'emprunter le train de nuit, la cabine est douillette et la salle d'eau bien pensé.
Merci pour ce FR et son bonus, à bientôt !
Salut Hervé !
J'ai l'impression qu'il y a des petits rigolos chez SAS qui s'amusent à m'enlever les 736 ^^
Tout est minimaliste chez SAS, sauf l'appareil qui est un poil trop long à mon goût :P
On approche les 40° sur Lyon, estime toi heureux ^^ Au moins on ne mourait pas de chaud à Lulea...
A la base j'avais prévu de passer la nuit sur place, et de rentrer avec Norwegian, le train a été une bien meilleure idée ! D'autant plus que la nuit à Lulea n'aurait pas été bien folle...
A bientôt Hervé, et merci pour ton commentaire !
Bonjour Kethu et merci pour ce FR en mode Arlésienne,
Décidément, quand ça veut pas, ça veut pas. 2 changements d’appareil dans un routing relativement court, il y a comme une sorte de malédiction !
2 tentatives de visite de la cathédrale et rebelote, fermée pour cause de mariages en série tout cela sous un temps pluvieux contraire aux prévisions météo...
Le vol en lui-même est basique mais les prestations sont finalement standards pour un vol de cette durée. Les photos des lacs sont très belles ce qui agrémente ce vol.
Passons sur l’aventure a Ghost City et réjouissons-nous de votre échappée en train dont le report est intéressant.
Une aventure quelque peu en demi-teinte donc.
A bientôt dans votre quête du Graal en espérant que vous n’attendiez pas Godot infiniment !
Hello, merci pour le commentaire :)
Je pense qu'une sorte de Baba Yaga locale m'a jeté un sort pour ce voyage... A moins que ce ne soit le dieu des avgeeks pour me punir de mon abstinence aérienne.
En Europe, dur de rêver avec un vol domestique... Sauf quand on survole de beaux paysages !
Au moins, j'ai eu le plaisir pendant ce voyage d'avoir un aperçu de la Suède d'une part, et de découvrir les trains de nuit suédois ! Ca n'est pas rien ^^
Il me faut maintenant programmer une nouvelle tentative pour voler à bord de ce satané -600 !
A bientôt :)
Un aéroport pouvant être atteint par un sentier dans les bois ! Voilà qui m'aurait plu, à condition que la météo soit favorable, bien sûr.
Le décollage me rappelle quelques souvenirs, mais ensuite, c'est terra incognita pour moi, et le bonus particulièrement détaillé est le bienvenu pour ma culture générale suédoise particulièrement limitée hors de Stockholm.
Merci pour le partage !
Pour être tout à fait franc, le sentier ne permet de faire qu'un bout du chemin jusqu'au centre, le reste se faisant dans une petite zone industrielle puis pavillonnaire... Mais ça reste un moyen particulièrement agréable et original pour quitter un aéroport :)
La Suède semble de toute façon être composée de deux types de paysages : Soit des lacs, soit des forêts ! Mais c'est vraiment beau à voir... Content de t'avoir donné un petit aperçu du nord de la Suède alors :)
A bientôt François, et merci pour ton commentaire !
Bonjour Robin et merci pour ce reportage.
La narration traduit une déception certaine du type d'avion et de la météo.
Pas grand chose à dire du vol si ce n'est la beauté des paysages avant l'orage.
Le bonus est passionnant grâce à l'ambiance "à la Mankell" que la lumière, les cadrages et le mystérieux homme au chien créent. Étonnant bout du monde.
Bonus ferroviaire intéressant également.
A bientôt !
Bonjour, et merci pour ton commentaire Franck :)
Déjà qu'avec mes problèmes pro, j'hésitais vraiment à faire ce voyage, alors ces deux déceptions m'ont un peu miné le moral.
Le nord de l'Europe est vraiment très beau, et la lumière lors des solstices d'été ou d'hiver y est très spéciale. L'ambiance à Lulea était vraiment particulière, mais du coup la visite de la ville était un peu frustrante tant elle était vide...
A bientôt !
Merci Robin pour ce FR !
Au même titre que Cathay, SAS est vraiment une compagnie traitre au niveau des changements d’appareils. Mais tout bon avgeek le sait, tout n’est alors plus qu’une histoire de chance
Je n’y suis jamais passé mais j’apprécie au travers des reports la déco chaleureuse d’ARN et son style bien Scandinave
La fiche de sécu estampillée 737-600/700 est un lot de consolation bien maigre
Je connaissais Luleå de nom (en particulier parce que c’est une ville universitaire) mais je n’avais jamais vu son aéroport. Voila chose faite
Bonus pluvieux mais je dois avouer qu’un long trajet en train, dans un petit lit douillet alors qu’il fait très moche dehors à un certain charme. Le billet est cher mais tout se paye en Suède
A bientôt
Merci pour ton commentaire Hugo !
J'ajouterais même que SAS est surtout une compagnie qui change les appareils recherchés par les avgeek ! J'ai rarement eu des changements quand j'étais prévu sur A320 ^^
ARN est très agréable, même si certaines zones sont plus anciennes que d'autres, l'aéroport est agréable et dans la plupart des terminaux, lumineux...
Si j'avais eu plus de temps, et/ou une meilleure météo, j'aurais poussé ma balade vers la zone universitaire, et la zone industrielle également, pour découvrir un peu les deux "poumons" de la ville...
Le billet n'est pas si cher que ça je trouve : En France, pour un trajet dans une cabine de 1ère (donc une cabine partagée de 4 couchettes sans sanitaires ni même un lavabo), on est à plus de 100€ en général... La différence de confort est vraiment énorme, la différence de prix pas tant que ça ! Et pour les plus petits budgets, il y a des places assises, des compartiments de couchettes de seconde, etc...
A bientôt :)
Merci Robin pour ce FR.
Je sens le regard réprobateur de la Gross Greta sur ce routing impie. A quoi bon si les Suédois réduisent leurs vols, s'ils sont envahis d'avgeek du sud ?
"toujours accompagnées en suédois uniquement." voilà qui m'en bouche un coin... Ce n'est pas faute de ne pas savoir parler anglais.
"il y a tout de même 3 passerelles !" Dieu merci, en hiver la question ne se poserait même pas !
Bon finalement un récit sympa à lire, ce qui n'était pas évident avec le faux bond du 736 et le service légendaire de SK.
Merci pour le commentaire Quentin !
Greta ne connait sans doute pas le plaisir de voler sur un 737-600 ! Plaisir que je ne connais toujours pas d'ailleurs, malheureusement. Il faut voir le bon côté des choses : Si les Suédois prennent moins l'avion, ça nous fait des tarifs plus alléchants pour satisfaire notre soif de vols !
Pour compléter : Un rapide résumé en anglais est fait après les démos, mais sans les gestes, c'est nettement moins compréhensible pour un néophyte qui réalise son premier vol... Et ça ne reprend pas toutes les instructions. J'ai du mal à comprendre aussi, faire l'inverse me semble plus logique...
Je préfère encore sortir en hiver sous la neige par -15° que sous cet orage aux pluies diluviennes !
Heureusement que la Suède a des lacs pour meubler mon récit...