Bonjour à tous et à toutes
L'introduction
Retrouvez l'introduction ici :
Voyager en Europe offre bien des attraits dont celui de ne pas s'en aller si loin qu'il faille se résoudre à casser sa tirelire.
Or donc, les congés d'été arrivant, voilà que les limites spatio-temporelles explosent et que mon portefeuille s'ouvre.
L'idée originale de ce routing revient à Ilyes qui m'a filé une bonne idée pour me débarasser de l'essentiel de mes miles Flying Blue.
L'une des raisons est d'enchaîner deux vols La Première, à la suite. Quoi de plus tentant pour tester la bête immonde qui sommeille en moi ?
De facto, mon solde de miles ne me permet qu'un trajet à double segment. Et encore limité à un vol LC et un vol MC.
Ce sera donc un JNB-CDG-DXB en La Première.
Reste à trouver une offre intéressante pour rejoindre JNB et partir de DXB.
A la recherche des meilleures solutions, EAP, SXB, ZRH, FRA sont convoquées mais aucune (et surtout pas EAP) ne réponde présente avec une offre raisonnable.
Heureusement pour moi, LUX est aussi une possibilité pour les Vosgiens : deux heures de route me séparent de la capitale luxembourgeoise. et je n'aurais qu'une fois à suivre ce trajet car au début de ce routing, c'est depuis les pays de la Loire que j'arriverai.
Qu'ai-je trouvé à LUX, un LUX-LHR-JNB // DXB-LHR-LUX en J sur BA. Le tout tarifé 1800 EUR et parmi les moins chères des solutions proposées. Je vais y gagner quelques status credit pour m'aider à pérenniser mon statut Gold sur QF.
Restent les dates de voyages qui me feraient passer pour la Nemesis de Tata Greta tant ces voyages aériens n'ont d'autre but qu'eux-mêmes : je ne reste qu'une dizaine d'heures en Afrique du sud et seulement deux journées pleines (nuits non comprises) à Dubai.
Il ne faut pas chercher dans cette construction baroque la marque du malin mais plutôt les conséquences d'une incohérence manageriale au sujet de mes dates de congés, résolue à mes dépense bien après que mes vols aient été réservés.
Telle une Cendrillon des temps modernes, voilà que se profile à l'horizon le funeste destin qui m'est réservé. Ayant touché du doigt le nirvana de l'élite en voyageant sur la Première, me voilà contraint à redescendre dans la fange des pouilleux lowcostisés.
Heureusement mon scénario vous ménagera tout comme moi une transition minimale pour ne pas choquer les âmes les plus sensibles.
Retour des favellas, où il faut se battre pour son siège, égorger son copax pour obtenir un hublot, finasser tel un infidèle pour récupérer un siège sans voisin, déployer des trésors de rouerie pour se jouer de la chiourme PNCesque, faire maigre en vol ou se résoudre à un détroussage en règle et appuyé par les plus hautes autorités à bord.
Finies donc les PNC serviles au sourire ultra bright, qui à force d'obsequiosité vous convainquent que finalement après tout, vous pourriez bien être quelqu'un. Aux oubliettes les caprices de double plat, de rognons au petit déjeuner, d'entrée à la place de la collation ou vice versa.
Etant pleinement conscient de ma condition et de mon rang, je compte donc bien mettre à rude épreuve ce trajet afin d'en sortir sinon un FR à tiroirs, au moins un FR à rallonge !
Place au routing qui ne devrait pas occuper trop de mémoire vive de votre cerveau que je vais m’employer à rendre disponible du mieux que je peux.
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5BA108 - Affaires - Dubai –> Londres Heathrow - Boeing B777-200
- 6
Au programme de ce FR : pas moins de quatre salons visités - ami lecteur : les chapitres t'aideront à sauter plus haut et plus fort !, le vol en mode diva mais sans rangement, un vol classique BA avec moult champagne, une entrée de plus qu'au programme et une arrivée très en avance.
le prelude
Après les folles aventures avec AirBretzel, les milles et une nuits revisitées à la sauce très rigoriste de Charjah, j'arrive à 7h30 à DXB, terminal 1 pour rendre le carrosse coréen qui remplissait le rôle maintes fois endossé de mogoymobile - mention intermittente du spectacle.

Je retrouve non sans déplaisir la base que j'ai fréquentée pendant trois ans.
D'autant plus que le Terminal 1 était quasi systématiquement synonyme de retour en Europe.

Et c'est bien de cela dont il s'agit aujourd'hui.
Le terminal est bien vide en ce début de matinée.
8-9h ce n'est vraiment pas les créneaux des compagnies étrangères : EK a une grosse vague de correspondance et la monopolisation des créneaux par EK s'en ressent directement.

Direction le PIF et le PAF, où pour une fois, il n'est pas nécessaire de jouer des coudes pour slalomer entre pouilleux du sous continent, backpackers à dreadlocks, Chinois en meute vociférante, Français qui se plaignent de tout et de rien sans rien y connaître, Jackys en goguette avec madame ou autres… voire des semblables qui sont d'autant plus insupportables qu'ils me concurrencent !
DXB est un aéroport global, le seul qui puisse prétendre brasser la grande lie de l'humanité. Si jamais je devais me tourner vers des études en socio, c'est ici que je puiserais le précieux matériel en constante putréfaction nécessaire à mon analyse clinique.

En attendant, les specimens se font rares. Et celui-ci manque singulièrement de relief.

Retournons à nos moutons et à nos clichés. mais qui font bien plaisir.
Cette tour de contrôle au design si caractéristique et sans exubérance est une (encore) petite madeleine de Proust.

Moins rafraichissante : l'attente du people mover incontournable pour se rendre au Concourse D.
Celui destiné aux compagnies juste tolérées à DXB.
Seule EK propose à présent un accès (presque fluide) à ses portes.

Du train qui progresse, on aperçoit le concourse C, annexé par EK il y a trois ans.
Tous les travaux qui étaient en cours à mon départ semblent avoir été achevés.

Mon périple suit un chemin tout tracé.

Illustration que ma parole est digne de foi : en 2h30, seuls quatre vols décollent du concourse D !

Il y a notamment le moultement reporté CX745 aux prix imbattables pour rejoindre BAH, la seule destination avec MCT à offrir sans visa un peu de richesse historique dans la région.

Mais j'ai déjà péché de nombreuses fois sur ce vol. La fonction recherche vous permettra de découvrir les fastes insoupçonnés qui surgissent à l'occasion de la rencontre d'un extrême orient mystérieux avec un proche orient envoûtant !
En attendant, le mogoy doit mogoyer.
Ma carte de magie noire me permet de m'avilir dans trois salons différents. Et c'est sans compter le salon de British Airways qui m'est ouvert en raison de ma classe de voyage et de ma carte en or qui brille.

Le premier salon sur mon passage est le Ahlan First class lounge.
Il aurait fallu payer pour y entrer et cela aurait nui à mon sombre dessein de lounge hopping de folie.

Second salon sur mon chemin, une triste vue : l'ancien salon de Qatar Airways à DXB. Fermé pour des raisons purement géopoliticiennes selon l'adage irréfutable : "pas de pax, pas de salon".
L'on remarquera qu'il n'était pas accessible aux membres à statut oneworld et que ce n'est donc que justice divine qui s'abat.
Pour ma part, je ne peux m'empêcher de remarquer le soin pris par QR à retirer son propre logo de l'entrée. Mais quand s'il est agi du logo oneworld, un simple bout de scotch a été bien suffisant !
QR ou la loyauté et l'honneur passent après sa propre pomme.
Pour ceux qui nourriraient une frustration funeste et mortifère de ne pas avoir eu l'insigne honneur de fréquenter cet établissement, le mogoy vous délivre de vos tourments en vous invitant - fermement mais poliment - à vous rendre ici.

Le lounge report (1/4) : le salon SKyteam
Pour les autres, qui - eux - ont manqué les quelques reports du salon Skyteam de DXB, qu'ils se réjouissent et chantent mes louanges.
Car le mogoy apporte la paix aux ignorants et à lui-même. En vérité, il en fait partie.
Trois ans à DXB dont deux avec ce salon opérationnel, et je n'avais JAMAIS eu l'occasion d'y entrer.
Plus fort que fort (Knox), plus coin(cé) que Saturnin au carré, plus inaccess(ible) qu'une place assise dans le métro parisien un jour de grève ou qu'un groupe de rock australien : se révèle enfin majestueusement dans toute sa grandeur, munificence et mystère, tout dardant d'un scintillement éblouissant n'excluant pas un nimbe sacré et rayonnant, et malgré une bruine occultant à l'incroyant la révélation ultime de la vérité éternelle révélée, le salon skyteam (oui c'est le sujet de la phrase, il faut juste la relire sans s'y perdre).

Quand je vous parlais de nimbe, ce n'était pas que de la flûte !

Voilà donc ce haut lieu de la décadence mondiale. J'en fus privé pour d'obscures et inacceptables raisons.
Ma vengeance a sonné, mon courroux est au zénith. Que s'abattent les foudres du mogoy, le temps de la justice est venu.

Déjà le chaos règne, les journaux ont pris peur et la débandade est proche.

Ceux-là n'ont pas encore compris, mais ces feuilles de choux ne sont que de piètres publications. Tout juste destinées à subir le joug de la junte dominante (China Daily ?).

Le coin IT ne fait pas recette. Mais plus le temps passe, et moins je vois des gens s'y livrer à leur vices.

Ce jardin d'Eden à la végétation contre nature ne doit pas survivre.
Depuis quand les plantes poussent à l'horizontal ?
C'est l'oeuvre du Malin.

Voilà que l'on m'admoneste sans prendre le courage de m'affronter !

Pourtant, il n'y a pas foule !




Passon à l'offre solide.
Malgré le peu de monde, saluons l'effort accompli sous les cloches.



Rien d'extraordinaire, nous en conviendrons mais je me serais attendu à pire.

Kawateuse et soft.

L'image pourrait faire penser à une vinothèque mais à y bien regarder, rien de tel.

On y trouve de la tequila, c'est rare.

Le reste est bien plus commun.


Les softs.

Les sanitaires.



Le lounge report (2/4) : le salon British airways
Passons maintenant au salon de British Airways. Pour bien le connaître, je sais que je n'y trouverai pas la meilleure offre de salon dans ce concourse.
Un kakemono annonce les choses à venir.

Il s'agit donc plus d'une case à cocher qu'un véritable plaisir. J'y passerai en coup de vent au grand dépit de la cerbère mais qui paradoxalement devait être soulagée de voir un pax rejoindre la porte.

Jamais a-t-on trouvé de véritable champagne dans ce salon BA à DXB ?

Pourtant le reste semble bien payer tribut aux clichés.

Alors pourquoi ne pas rester ?

Australien et Shiraz…. Tsss tsss…

Reconnaissons l’éclectisme et la variété de l'offre.

Malheureusement pas de ZE en vue.

Question solide, pas de surprise. Un petit déjeuner à l'anglaise, morceaux de porc non compris. So British ?


Plus graphiques : des sandwichs qui savent se tenir à table et des fruits coupés bien plus engageants que ceux qu'il faut manipuler soi-même.

Le contenu est sublimé par les contenants. Ces bocaux à conserve sont du plus grand chic à Dubai.
Ou comment donner du vintage exotique à un endroit qui n'est ni ancien, ni spécial.

Mine de rien, le salon est bien rempli et toutes ces alléchantes propositions ne me détourneront pas de mon but ultime : le meilleur salon J de DXB concourse D (ah oui, pass'que sinon c'est Emirates, hein…).

Cognac, cognac semble me lancer désespéré le bar orphelin !
Non, c'est non !

The Bar First m'aguiche et se meut langoureusement sans révéler ses atours licencieux.

Le lounge report (3/4) : le salon Ahlan
Arrière satan, tentateur malfaisant !
C'est vers le Ahlan Business Lougne que mon destin m'appelle.
Bon, Ahlan en arabe c'est bonjour ou bienvenue.
Alors oui, la formule : "mon destin m'appelle au salon Bienvenue", n'a pas le même cachet.

Mais l'accueil y est sympathique comme dans les deux précédents salons.

Mince, voilà que disparaît le principal (mais maigre) attrait de ce salon…

La zone principale se trouve au fond d'une coursive boisée et marbrée.

La presse n'est vraiment pas la spécialité de DXB hors EK.

Les cloches sont nombreuses dans ce salon.




Et oui, la préparation à la demande de petits plats modestes est interrompue, malgré la présence du personnel.
Fort regrettable.

Il faudra bien se rabattre sur le solide en prêt-à-manger.


Et il y a quand même de quoi faire.


Jusqu'au frais.

L'un des attraits de ce salon est son espace bar, restauration qui le singularise des autres salons J habituels.
C'est juste plus cozy que les designs froids que l'on nous présente comme l'absolu.

Rien de stellaire dans l'offre proposée, mais tout est accessible malgré la barrière psychologique du barman.
En temps normal, j'ai horreur des bars avec serveurs. Mais ici, c'est juste plus classieux.

On n'en dira pas autant du pétillant. Pas assez sec à mon goût et à l'amertume bien trop longue en bouche.

Une sélection à partir des cloches.

Et les docs de voyage.

J'ai encore le temps : H-55 le décollage.
Donc, je me décide à quitter le salon pour inscrire un quatrième salon à ce lounge hopping.

Les vins n'ont rien de vraiment extraordinaires.


Un petit tour dans les sanitaires.

Et quelque chose d'aussi grandiose qu'inutile (c'est souvent lié) = un Flightradar 24 non tactile…

Pour les plus jeunes FRistes.

Le lounge report (4/4) : le salon marhaba
Marhaba, qui signifie aussi bienvenue !
Ce salon, c'est un peu l'usine sans âme du concourse D. Le choix par défaut lorsqu'on a rien d'autre à se mettre sous la dent.
Mais cela ne veut pas forcément dire qu'il ne présente aucun intérêt face à ses rivaux d'autres aéroports.

J'arrive à pénétrer dans le saint des saints alors que l'embarquement résonne dans le terminal.
Je n'ai donc que quelques instants pour saisir au vol la quintessence de l'excellence de l'esprit qui abrite et fait résonner pour les siècles des siècles ce lieu.
Tâche ardue pour le grossier et l'épais, pas pour le mogoy.

Le salon n'est pas trop rempli pour une fois (faute de vol, je vous rappelle 4 en deux heures trente, je vous renvois à mes précédents à FR à l'heure de pointe lors des mes précédents passages dans ce lieux de perdition).
Direction le buffet.

Le bar, bien trop sagement rangé, pour exciter les foules.

L'offre est d'ordre petit-déjeuneresque.

Mais il y a plus de cloches que le salon de base en Europe.



La boulangère ne s'est pas levé du bon pied.
Pas pu réveiller son lourdaud de mari.

Mais la maraîchère s'est montrée en revanche bien vaillante.

Les sandwichs sont alignés commes des troupes bolcheviques sur la place rouge en hiver.

Les bananes ont préséance sur les oranges. Quel enseignement en tirer ?

Je vous laisse à cette charade aussi sybilline qu'impénétrable.
Moi, je vais me prendre un café pendant que vous gambergez.


Oui, mais en fait non, je n'ai pas trop le temps.

Et puis si après tout, la dernière cigarette du pax long courrier.
Car c'est bien là le seul attrait de ce salon : le seul de classe J à proposer une cabine fumeur in situ. Pour tous les autres, il faut rejoindre la zone publique un étage en dessous et perdre de précieuses secondes de luxe et de volupté en s'y rendant puis en en revenant.


Le sacrifice propitiatoire à Hadès ayant été accompli, il est temps de rejoindre Mercure dans les airs.

Le blanc hospitalier remplace les tons boisés, verts, bleus ou rouges des différents salons.

La route est droite et la pente est plate. C'est préférable !

Objectif en vue, je peux commencer à décélérer.

La foule est passée, les portes sont encore ouvertes, je m'avance majestueusement.

Mais la cerbère grogne. Sa mauvaise trogne se renfrogne.
Moi, j'exulte, tandis que la machine bippe à deux reprises, enfin un surclassement en F BA ?
Ce ne serait que justice (pas vraiment sociale).

Malheureusement, il n'en est rien. J'ignore la raison du problème mais je resterai à mon siège hublot. Ce qui n'est pas si mal !

Les élus rejoignent le paradis illuminé.

Tandis que les mécréants sont jetés dans les ténèbres de l'enfer.

Hosanna !

Le flight report (Enfin !)
L'instant P en guise d'absolution ?

Comme pour me narguer après deux bips successifs pleins d'espoir, BA me fait passer à travers sa First.
Histoire de bien me signifier qu'il ne faut pas trop y compter.


Quant à moi, c'est bien le 10K que j'ai réservé qui m'échoit.

Un siège hublot. Mais pas en bulkhead, ce qui signifie que je vais devoir me livrer à quelques acrobaties en vol pour rejoindre les lieux d'aisance.

Ambiance dans la cabine.

Ambiance un peu moins folle du côté tarmac.

Au pied du siège, une prise électrique universelle et une prise USB. C'est assez mal pratique.
La boîte à chaussures est pour ainsi dire le seul rangement digne de ce nom sur ce siège.
Sur ce Boeing 777, je ne bénéficie pas de rangements latéraux comme sur le vol précédent en A380 entre LHR et JNB.

La télécommande du siège, assez vintage se trouve sur la paroi du siège en léger retrait.
Une autre prise USB est disponibles comme des entrées video dont l'utilité est douteuse.
Je n'ai jamais vu les compagnies déployer des efforts de communication pour inciter les pax à en profiter.
Je mettrais ma main au feu que les pax préfereraient un port USB supplémentaire.

Une bouteille d'eau et la trousse de confort sont distribuées simultanément.
L'eau n'est pas locale…
Et la trousse de secours est marquée des 100 ans de la compagnie fêtés la veille même !

Le verre de bienvenue est bien sobre. Les vols du matin sont fort pratiques pour réduire les coûts ! Car il n'y a que de l'eau et un jus d'orange qui sont proposés. Ce dernier est frais.

L'équipage propose des journaux, mais je suis bien doté.
Il ne me reste plus qu'à regarder les consignes de sécurité.

Nous repoussons à 9h16, avec quatre minutes d'avance.

Les menus sont ensuite distribués.

Poulet, boeuf ou pâtes, pour faire simple.

Il y a du choix en dessert avec trois possibilités, le fromage en plus.

J'avais pu réserver mon plat principal sur le LHR-JNB. Mais depuis les outstations, ce service n'est pas proposé.

Et pour occuper le reste du vol, la carte des snacks.

Le bar à cocktail et mocktail.


Et la cave. Plus que deux références de champagne.

Un bordeaux blanc, un rioja.

La notice de sécurité.

Et une touche tricolore pour lutter contre la perfide albion.
Pas d'oshibori de bienvenue…

Test marathon.

Et roulage avec perspective très EKienne.


Prêt pour le décollage.

Le concourse A.

C'est parti, mon kiki.





Départ vers le sud, on vire à 180 degrés, ce qui me permet d'observer DXB.



Ainsi que Dubai, avec Burj Al Khalifa et son complexe.

Il se dit que les vols passent à la verticale de feu The World pour ne pas rappeler aux visiteurs l'échec cuisant de ce projet original et un peu fou.


Mais l'espion qui sommeille en moi s'est réactivé.
Contorsionnement que James Bond ne renierait si installé sur un lit - ce qui est le cas ici !



Nous pouvons désormais relever les parois. Le film plastique n'est pas proprement appliqué.
On ne verrait jamais cela sur un appareil japonais !

La prise de commande semble se faire selon un ordre protocolaire dont je ne suis pas le sommet.

AH, voilà l'oshibori qui aurait été certainement plus agréable à l'embarquement.
Rappelons, qu'il s'agit d'un vol ex DXB en plein été.

Je parfais mes ablutions par un tour aux toilettes. Propres en ce début de vol.

Il ne me reste plus qu'à suivre Churchill dont on se demande bien ce qu'il penserait de ses pauvres successeurs au 10 Downing Street.

A défaut de ZE, je me rabats sur The Spectator, tellement british.

Et l'apéritif est servi. Champagne rosé pour moi.

C'est bien, c'est bien. Ils avaient de l'éducation à l'époque !

Il faudra bien me résoudre à en acheter une bouteille, à défaut de voyager en First sur BA.
Cuvée spéciale pour les 100 ans de BA.

En attendant, je fais très Anglais.

Le plateau est servi, caché sous un linge de table.
Re champagne et crevettes.

Le pain est servi chaud.

Lime marinated prawns.
Avec disposition du plateau qui sied plus à ma personne.

Dehors, cela mouline.

On enchaîne sur la pièce de résistance. Guère le choix, car un chicken biryani ne fait jamais vraiment rêver.
Pan-seared fillet of beef.

Si on creuse bien on arrive à trouver toutes les cuissons.

Sel et poivre sont fournis en mode classe éco.

Le plateau de fromage est plus engageant.
Notons que le dessert est servi en simultané.
Pour le fillet et le fromage, mon choix s'est porté sur le Rioja, plus à mon goût que la Shiraz qui sans surprise ne m'a pas plu.

Et un porto, pour aider à la descente.

Aluminium ou Argent ?
En conclusion, rien de formidable, mais le tout était sérieux pour de la J.

Le test du bruitomètre. Assez élevé malgré mon rang dans la cabine.

Le repas se termine au sud du Lac de Van.


Là, je vous dis !


Comme Madame Porto se sentait un peu seule, Monsieur Cognac est venu la rejoindre profiter de la vue.

Le vols se poursuit sur les meilleurs auspices ovins.

Mais j'ai encore faim. Je demande à l'équipage s'il reste une entrée à disposition.
Et plus spécifiquement les mezzes qui se prêtent bien à une collation.
Le tout accompagné d'une flûte de champagne, cette fois, car auparavant les vins étaient servis au godet.
Correct sans plus.

Vous aurez sans aucun doute reconnu la Roumanie.

Je passe à la verticale d'une ville où j'aurais pu prendre un poste : Ramnicu Valcea.

Qu'y trouve-t-on ? Regardons bien et perçons les secrets inavouables de cette ville !

Non, ce n'est pas le vice qu'on y trouve mais la capitale des arnaqueurs et autres hackeurs internet.

Ce n'est pas parce que j'ai récupéré une entrée, que je vais me priver de tester la collation.
A nouveau agrémenté de champagne.
J'ai flouté mes pieds afin de ne pas offusquer les plus prudes d'entre vous.

Nous arrivons bientôt. La manche est en vue.

Et on doit se taper une publicité caritative…

Ouf, c'est fini.


Ce n'est pas bien vert en Angleterre.

Londres vue de l'est.

Buckingham Palace, Hyde Park et Regent's Park en un cliché.

Approche finale.


Et atterrissage à 13h28 soit près de trois quart d'heure d'avance.

Roulage vers le T5.


Ne reste plus qu'à débarquer pour aller fumer une cigarette et rejoindre ma correspondance au T3.


Une fois n'est pas coutume, il y a quelques secondes d'attente au Parafe anglais.

Merci de m'avoir lu sur ce FR.
Le dernier volet de ce routing dans quelques jours si Dieu me prête vie et mon boulot m'en laisse le temps !
Merci de ce report qui avec un ton qui me fait beaucoup rire et que j’apprécie grandement.
Un service à bord correct, les repas ont l’air de qualité.
Forte concurrence de EL, BA a intérêt à envoyer du lourd sur cette liaison pour fidéliser sa clientèle.
A bientôt
Merci pour le com' et le compliment tout aussi grandement apprécié !
Face à la souplesse des multiples rotations d'EK, BA n'en propose que deux, c'est déja plus que les autres majors européennes (sans parler des américaines absentes depuis le départ de DL). Ne pas oublier qu'une grande part des expats à Dubai sont des Brit, il y a donc une prime au facteur "Home" de BA.
Merci pour ce FR avant tout loungesque ! Mais mieux vaut un salon F que 4 salons J ;-)
L'archétype du vol BA sans bonne ni mauvaise surprise. A part l'absence de Champagne au départ : as-tu demandé à tout hasard ? Certes tout le monde cherche les économies, mais je ne suis pas sûr que BA le fasse du côté du Champagne...
A+
Merci Thomas pour le com'.
Le lounge hopping a sans nul doute nuit à cette étape, mais l'excès a aussi ces attraits. Je me suis forcé à passer en coup de vent au Marhaba alors que je me dirigeais vers la porte.
Je n'ai pas demandé spécifiquement du champagne en PDB. Je savais pertinemment que ce n'était que partie remise et puis il aurait fallu le boire et j'avais déjà une flûte de prosecco dans le ventre !
Merci pour ce FR.
Si la P AF ressemble à cela elle ne fait pas vraiment envie. lol
Quelle chance ! Le loueur rouge m'a très généreusement octroyé une Proton Persona hier à KUL !!!
Tu es cruel, mais cette description est criante de vérité !
4 salons mais pas un qui ne sorte véritablement du lot : Le BA a ma préférence !
C'est bien pour cela que je les évite au maximum...
Prestation correcte à bord. On ne vas pas trop en demander à BA.
Platine, pardi !
A bientôt.
Merci Clément pour le com'.
C'est plutôt la descritption d'EK pour l'expérience que j'en ai eu. AF respecte mieux ses pax.
Si Proton n'a pas fait de gros progrès depuis ma dernière location il y a 10+ ans, je compatis à ta person(n)a !
C'est toi qui es cruel à enfoncer le clou ! J'aurais pu ajouter "ignobles Suisses à la perfidie sans pareil semant mort et abomination sur leur passage" ^^!
J'admets que le BA disposant d'une marque établie et positionnée a plus de cachet et d'identité que les trois autres, mais l'offre y est moins variée. Mais cela reste nettement mieux que nombre de salons européens.
Je n'avais pas pensé à Platine, ma nature humble et modeste finalement !
A bientôt !
Merci Quentin pour ce FR.
les milles et une nuits revisitées => : à suivre sur mon prochain FR qui a beaucoup de mal à avancer faute de temps, mais le prochain comporte le bonus convenu dont tu as eu la primeur^^.
backpackers à dreadlocks, Chinois en meute vociférante, Français qui se plaignent de tout et de rien sans rien y connaître, Jackys en goguette avec madame ou autres => tellement réaliste.
4 salons : j’avoue j’ai scrollé, j’y ai plus d’intérêt à me renseigner sur celui-ci lorsque je dois y passer, merci la BDD.
ah oui, pass'que sinon c'est Emirates, hein => pour ça il faudra lire mon FR. (je suis en mode PUB aujourd’hui)^^
des entrées video => totalement inutile.
Repas honnête, et cabine plus agréable qu’un DUO pour un voyageur solo, sans faire rêver, mais finalement au moins on n’est pas non plus déçu.
J'ai flouté mes pieds afin de ne pas offusquer les plus prudes d'entre vous. => Prudes surement pas mais si la pédicure n’est pas au top c’est préférable.^^
si Dieu me prête vie => eh oui et même sans dieux, carpe diem.
A bientôt
Merci Valérie pour le com'.
Et seulement chez Air Bretzel car je n'ai pris aucune photo du musée islamique de Charjah !
Fichtre, voilà une nouvelle misanthrope après Numéro_2 !
J'ai d'ailleurs eu une épiphanie : pourquoi le site ne propose pas la multiple notation pour profiter des lounge hopper. Que d'infos précieuses perdues !
Un service non proposé dans les salons. QED !
A bientôt !
Un vol qui rappelle un peu les IKA-LHR, en un peu plus long et avec de meilleurs salons ;)
J’ai peut être raté une ligne mais comment es-tu entré dans le salon Skyteam en volant sur BA?
Entre les 4, je penche pour le Ahlan et le Skyteam.
Le verre de bienvenue est adaptée à l’heure matinale mais le service passe de suite au déjeuner et tant mieux.
"entrées video dont l'utilité est douteuse." --> Je me suis toujours demandé à quoi ça pourrait servir et surtout si il y a vraiment des passagers qui l'utilisent.
La collation est simpliste.
Merci pour ce Fr
Merci Moritz pour le com'.
A cette différence près que les vols IKA LHR étaient en petit déjeuner pour un départ à un horaire similaire.
Ici assez bizarrement, c'est un catering déjeuner. Certainement parce que la qualité de l'appro à DXB est supérieur.
Le design du SkMerci Moritz pour le com'.
A cette différence près que les vols IKA LHR étaient en petit déjeuner pour un départ à un horaire similaire.
Ici assez bizarrement, c'est un catering déjeuner. Certainement parce que la qualité de l'appro à DXB est supérieur.
Le design du Skyteam m'a laissé pantois, c'est finalement peu sophistiqué. Le Ahlan est celui que je préfère, il fait moins hall de gare comme le Skyteam ou le Marhaba.
L'entrée au Skyteam est possible avec la carte Priority Pass qui a bien chauffé sur ce lounge hopping (3 salons sur 4).yteam m'a laissé pantois, c'est finalement peu sophistiqué. Le Ahlan est celui que je préfère, il fait moins hall de gare comme le Skyteam ou le Marhaba.
L'entrée au Skyteam est possible avec la carte Priority Pass qui a bien chauffé sur ce lounge hopping (3 salons sur 4).
"en raison de ma classe de voyage et de ma carte en or qui brille."=> si à Marseille, c'est chaîne en or qui brille, je vois ce qu'il faut faire à Dubaï
Et dire qu'il a fallu que tu rentres en Europe pour enfin visiter la grande majorité des lounges au Terminal 1
Vraiment un bon investissement cette carte PP.
Il faut tout de même avoir l'estomac bien accroché à la vue de ce lounge hopping review
"Cuvée spéciale pour les 100 ans de BA. "=> j'en connais un qui vit à Singapour qui rêverait d'en avoir une ^^
Je ne dirais pas qu'on mange bien sur BA Club World mais le but est bien de remplir le ventre sans que le tout ressorte aussitôt, non? (LOL)
Merci pour ce FR
Merci Bernard pour le com'.
La référence éminemment (sic !) culturelle est maintenant valide depuis que j'ai perdu mon statut platinum.
De ces 4 salons, seul le skyteam m'était inconnu. La faute aux tarifs AF bien trop élevé en vol direct par rapport à TK et consort.
Merci pour ce lounge report Quentin ! Revoilà le bon vieux temps du mogoyage :)
A bientôt !
Merci Stephan pour le com'.
En heures je n'ai passé que moins d'une heure à revoir les 4 salons. Pas vraiment la définition du mogoyage !
Merci Quentin pour ce FR,
Un peu de nostalgie dans ta description de DXB
Doit-on comprendre un classement selon ta présentation des salons?
Offre correcte en J sur BA, avec de quoi se reposer et faire une bonne sieste en voyant les liquides !
Excellente soirée à toi, à bientôt
Merci Benoît pour le com'.
Tu connais bien ce sentiment de revenir là où on a usé ses "fonds de culotte".
Aucun classement, plutôt 1/ l'envie de découvrir un salon inconnu 2/ passer le moins achalandé 3/ rester le plus de temps dans le meilleur 4/ et finalement se faire violence pour visiter le moins enthousiasmant.
Merci pour ce FR Quentin!
A une semaine près, tu avais l'A350 de BA ^^
C'est bien calme à DXB à cette heure-ci et parfois, ce n'est pas plus mal.
Merci également pour ce pèlerinage quasi complet des lounges au concourse D.
Première prestation honnête, en revanche la seconde est peut être un peu light. Correctes mais pas wahou non plus.
A bientôt
Merci Dorothée pour le com'.
Ah crotte, je n'en avais même pas conscience. J'aurais eu une cabine 3F. Partie remise.
C'est calme au concourse D, pour les autres c'est tout l'inverse, c'est l'heure de pointe.
Parmi les zones inexplorées : le salon Majilis au concourse D. Mais à 1595 AED, soit 390 EUR, c'est simplement du délire !
Ce n’est pas Dorothée, tu te trompes avec tous les prénoms de filles ??
Raah je perds la boule !
Fichtre! J'ai dû zoomer pour voir l'ombre de Nicolae... par contre la main agitée mais pas tremblante d'Elizabeth se distingue parfaitement. Que de courbettes, voilà qui pourraient donner des idées à certains.
Je milite pour que l'on te donne du Prosecco plus souvent si l'on obtient ce genre d'écrits :-)
Du lounge hopping comme au bon vieux temps, sans le faste mais on ne perd la trace... Des salons plus ou moins photocopiés où il faut chercher le détail qui en garantira l'originalité. Quel périple, cela valait bien un godet de rosé bullesque après le jus d'orange.
"Et roulage avec perspective très EKienne." -> EKienne, EKienne, tiens bon! (Ok, c'est nul..)
Pan-seared... tsss!
Bonne idée les mezze mais TK les présente bien mieux.
Au final, un bon vol dont on n'oubliera pas les qualités ni les (petits) défaut. Du British en somme.
Thanks mate!
Merci Guillaume pour le com'
Zoomer et rayonx pour percer la tombe du Conducator.
La saoûlographie ne s'accomode que très mal d'un ersatz de champagne ! Mais je prends quand même puisque Chevelan m'a qualifié de polycarburant.
et pas très exact au niveau des paroles !
Merci pour ce fr
Merci pour ce fr.
Un vol correct de BA.
Le 1er catering est bien, le second je trouve un peu léger.
A bientôt.
Merci pour le com'.
Tant qu'on peut taper dans les restes comme l'entrée des mezzes, cela redresse le tout. Mais tout le monde n'a pas le réflexe !
Merci Quentin pour ce FR ;)
Mogoy de retour une nouvelle fois dans son ex-base mais le lounge hopping est réduit à des salons Business sans grand intérêt dans ce hall D.
A bord, le catering semble correct mais la carte des vins sans Bordeaux Rouge fait pâle figure par rapport à ce que BA proposait auparavant...
A bientôt !
Merci Jules pour le com'.
On ne peut être et avoir été.
Pour être honnête le rioja était solide pour de la j. Je l'ai bu avec plaisir.
Le Mogoy dans toute sa splendeur est revenu à DXB et fait la tournée des grands ducs, il est toujours "Le plus Grand des Grands d'Espagne" dans son ex fief ^^
Un vol sans prétention mais qui ne déçois pas...
Merci Quentin pour ce récit narré avec ta verve habituelle, à très vite !
Merci Hervé pour le com'.
Je n'ai passé en revue qu'une partie de mes fiefs en cette contrée pas très fertile mais fort récréative.
Merci pour le FR Mogoy.
Mogoy est de retour avec 4 salons, il n'est pas mort. Par contre 1H pour faire 4 salons, j'ai cru m'évanouir...
Cabine qui fait le boulot, on aime ou on n'aime pas... Et dire c'est dans ce siège que je dors le mieux.
Catering très honnête et tu as eu meme droit à un semblant de viande saignante. Sacrilège pour les British.
A bientôt
Merci Nicolas, pour le com.
J'aurais pu prendre plus de temps en arrivant plus tôt. Mais connaissant ces salons sauf le skyteam, il n'y avait guère de raison.
Le paradoxe est de trouver moins cuite une viande chez BA que sur AF ! Le monde est mal fait ^^!