Bonjour, chers amis !
Avec du retard, la suite de mes aventures ukrainiennes. Grosse charge de travail et peu de temps libre ne font pas bon ménage pour publier rapidement des flight-reports…
Il est déjà l'heure du report du retour, après dix jours passés en Ukraine… Pour les retardataires et les distraits, mini-récap du routing ci-dessous. Pour les intéressés, un bonus sur Kiev en fin de report.
Avec dix jours de voyage prévus, on se prépare un petit programme permettant de visiter Lviv, Odessa et Kiev, avec forcément des vols intérieurs sur la fameuse Motor Sich, et ses antiquités d'ex-URSS dans sa flotte. S'y ajoute également un trajet en train de nuit, car je suis travelgeek avant tout, et passer à côté de cette expérience me semblait très dommage…
Pour rallier l'Ukraine, je n'hésite pas trop, Air France proposant de bons tarifs à mes dates (en même temps, qui va en Ukraine en janvier), et un très bon service, la compagnie nationale française me transportera donc jusqu'à Kiev. Pour les vols intérieurs, je choisis finalement de faire le Kiev - Lviv avec Motor Sich, vol prévu en Antonov AN-24, et Odessa - Kiev, vol prévu en Antonov AN-140, mais en général effectué en AN-24 ou Yakovlev Yak-40 (un seul Antonov AN-140 est encore en état de vol chez Motor Sich, et ses sorties sont plutôt rares, donc l'avoir sur ce vol me semblerait peu probable… Mais on ne sait jamais !). Entre Lviv et Odessa, ça sera donc un train de nuit qui me transportera (le trajet fera évidemment l'objet d'un petit bonus).
Le routing prévu ressemblera donc à ça :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 405/01/2019 - Ukrainian Railways (Укрзалізниця) 012 Л - Kupé (2de classe) - Lviv → Odessa en Sleeper train (rénové)
- 5
- 612/01/2019 - Air France AF1753 - Économique - Kiev KBP → Paris CDG en Airbus A320
- 712/01/2019 - Air France AF7648 - Économique - Paris CDG → Lyon en Airbus A321(Cliquez ici)
Après avoir découvert le circuit d'arrivée lors du vol aller, l'heure est venue pour nous de visiter KBP dans le sens des départs ! Rien de bien nouveau sur ce site, les vol AF KBP->CDG ont déjà été maintes fois reportés, notamment par l'expert en la matière, notre cher Benoit !
Le vol est prévu en A320 sharklets, une mini nouveauté pour moi (sur AF du moins). Je reprends exactement la même tactique qu'à l'aller pour le placement à bord, en laissant le siège du milieu entre Madame et moi-même vide, espérant ainsi avoir trois sièges pour nous deux. Mais la cabine semble très remplie, j'ai donc peu d'espoir que ça fonctionne. Pas de proposition de surclassement pour une fois, la cabine J se limite sur ce vol à une rangée…

Réchauffons-nous un peu !
Après une courte matinée de promenade, on se dirige vers la gare centrale de Kiev, pour prendre le nouveau train express pour l'aéroport. Il est possible d'acheter les billets en borne par carte bleue, ou à des guichets spécifiques dans le hall sud de la gare pour ceux qui, comme nous, voudraient se débarrasser de leurs hryvnias restants. Une fois les billets en poche, on accède à une salle d'attente séparée, assez confortable, où la propagande gouvernementale s'étale sur les murs…

Le train arrive en provenance de l'aéroport et s'arrête sur sa voie dédiée.

A côté, le train de nuit en provenance de Varsovie qui est arrivé ce matin… De quoi donner des idées pour un éventuel prochain voyage en Ukraine !

De l'autre côté se trouve le musée du chemin de fer.

Mais assez digressé, ce n'est pas encore l'heure du bonus ! Entrons dans la rame Pesa 620M, en faisant au passage attention à l'intervalle entre le marchepied et le quai, plutôt important. Un comble-lacune n'aurait pas été de trop, surtout pour les passagers tirant leurs lourdes valises. A l'intérieur on retrouve la disposition en 2-3 habituelle des trains circulant en écartement russe.

Le départ est ponctuel, on jette un dernier regard sur Kiev, le Dniepr gelé, et la statue de la Mère-Patrie. Et nous digressons encore. Suffit, ou vous serez privés de bonus !

Après 38 minutes de trajet, nous voilà arrivés à bon port !

L'entrée de l'aéroport n'est qu'à quelques centaines de mètres.

A l'entrée de l'aéroport, un contrôle PIF nous rappelle que le pays est en guerre, et craint les attentats… On fait passer sacs et objets métalliques dans le scanner, mais on peut garder manteaux et chaussures, c'est déjà ça. En cinq minutes, le contrôle est passé, et on se dirige vers l'étage des départs.

Vue sur ce contrôle à l'entrée…

On monte une deuxième volée d'escalators, pour arriver au milieu de l'immense hall des départs.

Au centre, un comptoir d'informations, avec au-dessus ce grand FIDS, et à droite, un encore plus grand sapin de Noël, surmonté de décos un peu kitchs. Notre vol est prévu à l'heure, l'enregistrement se fait aux comptoirs 49 à 56.

Après notre passage à ODS, ce terminal semble vraiment immense, avec beaucoup d'espace ! C'est très agréable et aéré.

Les comptoirs AF-KLM sont situés juste derrière, le comptoir 49 est réservé Skypriority, mais il n'y a pas beaucoup de monde aux files Economy non plus…

On passe donc rapidement, l'agente souriante nous remet nos BP, et l'invitation au salon. L'invitation comporte bien mon nom ainsi que celui de Madame, et nous avons des vrais BP, un par segment du voyage ! Un très bon point pour le collectionneur que je suis ! Dommage que cette façon de faire ne perdure plus en Europe de l'ouest… Notez le n° de séquence 001 sur le vol pour CDG !

Comme je ne sais pas si Madame sera autorisé à passer le PIF prioritaire, et qu'il n'y a pas beaucoup de monde au PIF classique, on passe par le chemin des manants. L'obstacle est passé en cinq minutes.

Juste après, on tombe sur la PAF, où il y a la queue. Heureusement, une policière souriante ouvre un comptoir juste devant nous, on passe donc là-aussi en quelques minutes, pour se retrouver airside une trentaine de minutes après notre arrivée à la gare de KBP.

KBP s'étend tout en longueur, à droite et à gauche de la sortie de la PAF, avec au centre les boutiques duty-free qui sont alignées. Il n'est pas nécessaire de passer dans les boutiques, c'est appréciable !

Une fois les boutiques dépassées, de larges baies vitrées donnant sur le tarmac. A droite, un 737-800 KLM vient d'arriver en provenance d'AMS, tandis qu'à gauche on trouve un fort joli A321 Windrose, qui va partir pour Rovaniemi.

Une fois le spotting achevé et l'achat des cigarettes pour la famille réalisé, direction le salon, en suivant la signalétique assez claire, pour peu qu'on lève les yeux.

On monte d'un étage, c'est le Mastercard Lounge qui nous accueillera aujourd'hui.

L'accueil est cordial, l'employée récupère l'invitation et nous invite à nous installer. Juste devant l'entrée, un sapin de Noël avec de charmants ours en peluche qui somnolent dessous !

Le salon n'est pas trop rempli, on s'installe donc le long de la baie vitrée. Le mobilier est confortable, sortant tout droit d'Ikea il me semble (pour les portes-manteaux j'en suis sûr, j'ai le même chez moi !). A droite, une terrasse, fermée pour cette période hivernale…

Mais les fumeurs peuvent quand même s'adonner à leur addiction, puisqu'il y a une grande zone "fumoir", avec sièges et tables. Un FIDS est présent, tout comme du Wifi d'ailleurs, le routeur est juste au-dessus de la porte du fumoir.

Dehors, le Windrose vu précédemment et le vol Austrian pour VIE sont au dégivrage, passage obligé avant le décollage…

Allons jeter un œil à l'offre, avec l'aide de Madame ! Tout d'abord l'offre chaude, avec des pommes de terre et de la saucisse…

Un bar à salades à l'offre particulièrement réduite, et placé sur un support pas vraiment adapté… Le contenu de cette boîte en bois est normalement un peu moins bon pour la santé ! En bas à gauche, de la vinaigrette.

Un peu d'offre froide, assez réduite aussi, deux sortes de charcuteries, et un fromage. Au moins, c'est du vrai fromage, pas une tranche sans goût de cheddar (qu'on s'entende bien, le cheddar, ça peut être très bon, mais ce qu'on trouve en tranche fine, c'est en général bien médiocre) ! Et toujours cette boîte de whisky irlandais dessous…

De l'autre côté, une vitrine réfrigérée pour l'eau et le Coca, ainsi qu'une fontaine à eau. Sur le bar, des snacks sucrés et salés, des bonbons, et sous la cloche, quelques desserts. M'est avis que la marque irlandaise paie le salon pour faire sa publicité…

Pour ceux qui voudraient boire autre chose, il faut demander aux sympathiques barmen qui se feront un plaisir de vous le servir ! Sous la cloche, quelques pains.

L'offre de journaux, assez peu variée. KLM a fourni le salon en De Telegraaf, AF n'a pas pris la peine d'amener de la presse française…

Notre sélection, avec un peu de tout, et deux jus de pommes. Si le choix est très réduit, les produits sont assez bons, ça cale un peu le ventre en attendant le vol.

Cette première sélection est très vite complétée par cette troisième assiette, je n'avais pas repéré les muffins au chocolat lors du premier passage !

Passage aux sanitaires (dans le salon), qui sont propres.

Je me lève pour assister à l'atterrissage du vol en provenance de CDG, qui ne devrait pas tarder d'après Flightradar… Mais le vil coquin atterrit en piste 18R, de l'autre côté de l'aéroport ! J'assiste donc simplement au repoussage du 737 KLM, et à l'arrivée du 737-800 Flydubai.

Nous quittons les lieux pour nous dégourdir un peu les jambes avant d'embarquer pour le vol.

Les couloirs de l'aéroport sont étrangement flous !

L'A320 Air France est arrivé en porte, les opérations de remplissage du réservoir et des galleys sont déjà en cours. KLM termine sa douche derrière.

Six agents sont présents en porte ! Je pense que ça devrait suffire pour embarquer un A320…

Notre appareil est un des derniers nés AF, puisqu'il s'agit de F-HEPK, un A320 livré neuf en mars 2018, avec ces beaux sharklets… La passerelle met en avant Azur Air, une compagnie charter russe.

L'embarquement commence avec quelques minutes de retard, avec embarquement des PMR en premier, puis Skypriority et éco en parallèle. L'agente nous précise que c'est un pré-embarquement, et nous conseille de mettre nos manteaux pour ne pas avoir froid. Délicate attention !
On descend au niveau de la passerelle par de longs plans inclinés, puis on attend que la cabine soit préparée.

Les PMR embarquent ensuite, puis c'est à nous !

Instant porte floue.

L'accueil en porte est souriant, par un steward et la chef de cabine, que j'ai déjà eu sur d'autres vols (mais qui ne me reconnaitront évidemment pas, je ne suis pas non plus un passager très fréquent sur AF…).

On s'installe au rang 6, au couloir et au hublot, pour dissuader tout intrus de s'installer entre nous.

Madame me laisse tendre le bras pour saisir cette vision de l'extérieur enneigé, avec cet appareil Windrose tout de blanc vêtu, qui partira bientôt pour Charm el-Cheikh.

Le plafonnier, avec le signal lumineux "appareils électroniques interdits" à la place de l’interdiction de fumer, signe que l'appareil est récent. Juste derrière les signaux, il manque un bout du plafonnier, signe que l'entretien laisse à désirer…

C'est bien entendu la cabine MC classique d'Air France, avec ces sièges assez confortables, avec têtière réglable et patère.

Le sol est plus ou moins propre, quelques miettes sont visibles…

A l'avant de la cabine, la CCP a offert le verre de bienvenue aux passagers en J, elle échange maintenant avec un passager au rang 2.

Pendant ce temps, notre commandant prend la parole pour nous souhaiter la bienvenue à bord, indiquer que l'embarquement est terminé, et que nous allons dégivrer. Embarquement terminé, ça veut dire que nous avons le 6E de libre. Chanceux que nous sommes, la cabine est quasiment complète en éco ! Bon, on ne peut pas tout avoir, et il y a plusieurs enfants en bas-âge pas très loin de nous. Ils seront calmes, mis à part au décollage…

Comme il n'y a personne entre nous, je fais les yeux du Chat Potté à Madame, et elle me laisse la place au hublot, alors que nous repoussons avec 6 petites minutes de retard. L'occasion de voir l'aile de plus près !

Les démonstrations de sécurité sont réalisées, jetons donc un œil à la notice de sécurité, sans doute la plus présentée sur FR…


On roule doucement, tandis qu'un 738 du local de l'étape file vers la piste…

… Je crois que ce curieux camion nous épie !

En effet, il nous a repéré, il se dirige vers nous !

Le curieux engin nous recouvre d'un liquide verdâtre, très certainement des tagueurs fort bien organisés ! Derrière, les chasse-neiges, qui voyagent en groupe.

Bon, pendant qu'on nous peinturlure, reprenons la "découverte" de la cabine. Le pitch à l'avant de la cabine est juste correct…

Les accoudoirs disposent de prises USB fonctionnelles.

La ceinture est siglée AF !

Le réglage des têtières en image :

La tablette repliée…

… Dépliée…

… et tirée !

Quelques défauts dans le nettoyage, ou plutôt dans l'éducation des passagers, puisqu'un chewing-gum est collé sur l'assise du siège de devant…

La pochette du siège est propre par contre !

Une fois notre appareil totalement souillé, les camions s'éloignent pour attendre leur prochaine victime. Le commandant reprend la parole pour annoncer que nous allons maintenant décoller dans quelques minutes, le roulage jusqu'au seuil de piste étant court.

On remonte le taxiway le long de la piste, avec vue au fond sur la zone militaire de l'aéroport.

On s'élance à 15h17, 26 minutes après avoir quitté le bloc. On croise un 738 d'UIA qui s'en va pour Budapest…

… On passe ensuite devant le terminal, tout en longueur et vitré.

On quitte le sol, avec vue sur l'ancien terminal B, d'origine soviétique, qui ne sert maintenant plus que pour des vols charters. Derrière, le large et bas bâtiment vitré est le terminal F, ouvert pour les vols passagers en 2010, et converti dès 2013 pour les vols cargo.

De ce côté, moins utilisé, les taxiways sont moins déneigés…

Très rapidement, on approche de la couverture nuageuse…

Nous y voilà, avec cette belle crevettippocampe !

Pendant la traversée des nuages, jetons un œil au magazine de bord, qui ce mois-ci porte sur le Kenya.

Dans les nouveautés 2019 Hop!, l'arrivée du Wifi, l'extension du service A Table (avec espérons une grosse amélioration de la logistique), et la mise en place de billets combinés avion + car…

Plutôt que de vendre des répliques des anciennes réclames AF qui font tant rêver, pourquoi ne pas remplacer quelques pubs actuelles, bien fades (comme toutes les pubs de compagnies aériennes de nos jours), pour faire à nouveau rêver le voyageur ?..

Ah, fausse alerte, on a traversé la première couche de nuages, mais il en reste une deuxième !

Ça nous laisse le temps de jeter un œil au réseau eurasien et africain…

Le réseau Hop! et européen, avec la liaison qui nous intéresse aujourd'hui.

Enfin, la flotte du moment !

Nous voilà enfin dehors !

Petite gloire du pilote juste sous l'aile…

Les rideaux nous séparant de la J sont tirés, et une PNC passe distribuer des kits pour occuper les enfants.

Après quelques turbulences lors de notre arrivée en croisière, le service en éco commence une cinquantaine de minutes après le décollage, réalisé au trolley évidemment.

On survole alors la campagne enneigée aux alentours de Cracovie.

Le plateau tel qu'il nous est tendu par l'hôtesse. J'accompagne le repas de vin rouge, forcément.
Au menu aujourd'hui, salade méditerranéenne, poulet sauce tomate, riz et légumes, et un dessert au chocolat.

Je prends aussi un verre d'eau, histoire de rester raisonnable. Madame a l'ingénieuse idée de mettre son pain sur la barquette brûlante, histoire de le chauffer un peu.

Arrêtons nous quelques instants sur ce plateau repas : C'est un plateau tout de noir vêtu qui nous est proposé, je ne sais pas si c'est une nouvelle version, mais je le trouve beaucoup plus joli que le très fade plateau gris et blanc que l'on a l'habitude de voir en éco.

On trouve aussi sur le plateau sucre, sel et poivre, une Vache qui rit, et un petit bonbon ukrainien, de la marque dirigée par l'actuel président… (Il y avait aussi de la vinaigrette, mais trop timide pour accepter une photo).

Le vin est le traditionnel Pays d'Oc servi par AF en éco. Je le trouve en général un peu râpeux, mais la température glaciale régnant en Ukraine a l'avantage de l'avoir bien refroidi, anesthésiant l'effet "râpeux" plutôt indésirable.

Les couverts sont en plastique. L'entrée que l'on aperçoit à moitié ici est composée de salade, tomate, concombre, fromage, poivrons. Très classique, mais bon, tant que l'on aime le fromage ou le poivron, ce qui est heureusement mon cas !

Le plat principal est petit, mais plutôt bon, et bien cuit. Les légumes et le poulet sont très bien cuits, fondants, mais pas non plus en mode "bouillie", la sauce est bonne… Plutôt réussi.

Le dessert est un gâteau au chocolat fourré à la marmelade d'orange, un peu style Sachertorte bas de gamme. Bien bon aussi, ça cale en fin de repas ! (Bon, après j'ai une grosse faiblesse pour les desserts chocolatés, je ne suis pas très impartial…)
Le bonbon est un petit chocolat à la noisette.

Le repas est terminé un quart d'heure après le service, et, encore une fois, je trouve cela vraiment de bonne qualité ! Entrée, plat, fromage, dessert + une confiserie, pour un vol de trois heures… Dur de demander plus.

Bon, par contre, pour le marathonage sur un seul plateau, ça n'est pas vraiment ça… Il va me falloir encore quelques cours !

Une fois nos plateaux débarrassés, la chef de cabine passe nous proposer thé ou café. Ca sera thé pour moi ! Je demande également s'il n'y a pas de digestif… Il me semble que non (en LC il y a la liqueur à la poire qui est proposée en éco), mais dans le doute… Elle me répond qu'il n'y en a qu'en J, qu'il ne lui reste pas grand chose, et ajoute de lui faire repenser quand elle aura fini le service des boissons chaudes.

En attendant, je déguste mon thé avec un petit nuage de lait.

Une dizaine de minutes plus tard, la CC repasse avec la poubelle pour ramasser les gobelets dans une main… Et un verre avec une mignonnette de cognac dans l'autre ! Elle s'excuse de ne pas pouvoir me proposer de choix, il n'y avait plus que ça en J… Je la rassure : Ça me va tout à fait !

Dehors, c'est toujours une couverture nuageuse totale… On vient d'entrer dans l'espace aérien allemand.

On commence notre descente vers Roissy à 16h35 (heure française, 17h35 heure ukrainienne), rapidement la couche nuageuse est atteinte, ça secoue pas mal…

La bouteille d'eau confirme que nous avons bien entamé notre descente ! Le commandant réalise une annonce à 16h50 pour nous indiquer un atterrissage dans 15 minutes environ, et une arrivée au bloc "quelques minutes derrière la pendule, rien de bien méchant". Peu après, l'habituelle annonce d'un atterrissage "imminent" prévu dans encore plus de 10 minutes…

On sort enfin des nuages au niveau de Thieux, à quelques centaines de mètres du sol…

L'échangeur de Compans, permettant d'accéder à Roissy depuis l'est et la Nationale 2

Et Roissy apparait enfin, avec le seuil de la piste 26R.

Poser des roues au niveau du T2E-M, avec la silhouette facilement reconnaissable d'un A380 AF… Il est 17h09 !

On laisse décoller un vol AF avant de traverser la 26R…

Les décollages et atterrissages s'enchainent en cette fin de journée…

On arrive en porte au T2E-L à 17h16, soit 6 petites minutes de retard. A côté de nous, un autre A320 qui va partir, en retard, pour Tel Aviv.

Instant Danette !

Et débarquement rapide à 17h20.

Et je vous laisse dans le cheminement des arrivées du 2L, où nous rejoignons des passagers d'un vol en provenance de Chine, et d'un autre en provenance du Maghreb…

Pour finir, la trace radar du vol :

Si un bonus sur Kiev vous intéresse… Je voulais faire court, mais j'ai quand même plus de soixante photos !
Débutons notre premier jour de visite depuis notre auberge de jeunesse, très agréable et pas trop chère (un trentaine d'euros la nuit dans une chambre double privative avec salle de bain et WC). La cour est assez sympathique, il n'y a pas que des grands immeubles communistes à Kiev !

Elle est située en bas de la descente Saint-André (Андріївський узвіз, Andriyivs’kyi uzviz), décrite par pas mal de guides touristiques (et notre ami Benoit !) comme le Montmartre local… C'est vrai que les bâtiments qui la bordent sont vraiment beaux !

Sur la gauche, un escalier enneigé et verglacé, très glissant et raide, mais qui mène à un joli point de vue. Votre humble serviteur dégaine le Nikon (oui, il a aussi un vrai appareil photo, même s'il n'est jamais utilisé pour les flight-reports) !

Vue sur le nord, avec Podil qui s'étend avec un plan en damier. C'est le centre historique de Kiev… Ce plan en damier peut donc surprendre, mais comme beaucoup de cœurs de villes historiques en Europe, il a subi un grand incendie, en 1811, qui détruisit la quasi-totalité des bâtiments du quartier pendant les trois jours que dura le brasier… La reconstruction lors de l'année suivante a suivi les préceptes urbanistiques de l'époque !

De l'autre côté, Shevchenkivskyi District (Шевченківський район), qui comporte d'un côté le vieux Kiev, qui est devenu avec la disparition du vieux Podil la partie historique de Kiev. A l'ouest (droite sur la photo), c'est plus moderne, comme en témoignent les IGH… C'est là qu'on se rend compte que Kiev est très vallonnée !

On redescend du point de vue (sans tomber !), et on continue notre chemin le long de cette descente, qui a pourtant l'air de bien monter ! Il faut d'ailleurs bien avouer que c'est un poil glissant d'ailleurs, la neige, avec les -15°, s'est transformée en glace… On arrive à l'église Saint-André, construite au XVIIIe siècle, et particulièrement… kitsch ? La décoration extérieure est pour le moins chargée !

Malheureusement, comme la plupart des édifices religieux à Kiev, l'entrée est payante, et un gardien à la mine patibulaire est devant l'entrée. On ne découvrira donc pas l'intérieur…

En face, cette sculpture de bronze représentant les deux personnages principaux du film Chasing Two Hares (За двома зайцями), comédie soviétique tirée d'une pièce de Mykhailo Starytsky. Au vu des décolorations, les touristes aiment beaucoup prendre les mains des personnages, mais aussi s'appuyer sur la cuisse de la dame !

On poursuit vers le sud-est, où on tombe sur le ministère des affaires étrangères, parfait exemple de l'architecture monumentale soviétique que j'apprécie tant !

Un funiculaire permet de relier l'esplanade du ministère et Podil, au bord du Dniepr, en bas de la colline. La station supérieure est joliment décorée, avec ces vitraux colorés…

De l'autre côté, le monastère de Saint-Michel-au-Dôme-d'Or, fondé au XIIe siècle.

Mais comme beaucoup d'édifices religieux, le monastère fut détruit par les soviétiques dans les années 1930. Après l'indépendance de l'Ukraine, la ferveur populaire motiva la reconstruction du monastère, reconstruction terminée en 1999. Le style est encore un peu chargé à mon goût, mais ça reste dans le style habituel des monuments religieux orthodoxes…

… Et ça reste tout à fait correct si l'on compare à l'intérieur de l'église St Alexandre, située non loin, et donc la décoration derrière l'autel est… comment dire… un cliché du kitsch ukrainien !

Un parc à proximité offre une belle vue sur le Dniepr, quasiment entièrement gelé, que contemple Vladimir le Grand du haut de son monument.

En regardant vers le nord, on aperçoit le pont Podilsko-Voskresensky, en construction. Il s'agit en fait d'une voie rapide surplombant une ligne de train, sur un peu moins de 8km, donc le viaduc sur le Dniepr que l'on voit là est la partie principale. La construction a commencé en 1993, mais a été arrêtée plusieurs fois pendant de longues années, faute de financement (m'est avis qu'il ferait mieux de terminer leurs infrastructures de transport avant de reconstruire des monastères, mais c'est là un avis tout à fait personnel). A l'heure actuelle, la mise en service du pont est prévue en 2021…

A quelques centaines de mètres seulement se trouve le lieu le plus connu de Kiev ces dernières années : La place de l'Indépendance, où eurent lieu les manifestations de la révolution orange en 2004, puis celles d'Euromaïdan en 2013-2014… Elle est plus connue en France sous le terme "place Maïdan", ce qui n'a que peu de sens, puisque "Maïdan" signifie… "place". Ca s'est bien réchauffé depuis le matin, il faut seulement -9° !

Au bout de la place Place donc, se trouve logiquement la colonne de l'Indépendance. Au pied de celle-ci, des panneaux présentant les évènements d'Euromaïdan, et la "courageuse arrivée au pouvoir de Petro Poroshenko" (dixit les panneaux…). On regrettera, comme partout en Ukraine, le ton très propagandesque utilisé dans la présentation, mais c'est compréhensible…

Vue générale de la place. Notez le drapeau, en version réelle en haut de son mât, et en version animée sur l'écran géant. Sous la place, on trouve un grand centre commercial souterrain, et deux stations de métro.

Direction ensuite le musée d'histoire de l'Ukraine, très intéressant dans les parties sur l'histoire ancienne de l'Ukraine, assez bien traduit en anglais, mais, plus on se rapprochait de la période actuelle, moins les textes étaient traduits, se contentant seulement du strict minimum, mais que du coup nous connaissions déjà. Ca reste néanmoins un musée très agréable à visiter… Juste devant, sur la droite de la photo, une curieuse petite église, à moitié enterrée…

La descente Saint-André le soir, cette fois dans le bon sens !

Le lendemain matin, nous abandonnons nos pieds pour prendre le métro, qui est heureusement un peu plus chaud qu'à l'extérieur. Le métro est en général assez profond, il faut emprunter de longs escalators en bois (Arsenalna, la station la plus profonde, est en effet située à plus de 100m sous la surface !)… A chaque extrémité des escalators, des personnes sont payées pour s'assurer que tout se passe bien, un travail qui semble particulièrement lassant… Passer la journée assis sur une chaise à regarder défiler les voyageurs, à plusieurs dizaines de mètres sous terre, voilà qui ne fait pas rêver.

Les stations n'ont pas hérité de sublimes décorations comme à Moscou, c'est nettement plus utilitaire, mais joli malgré tout.

Pour activer le signal d'alarme dans la station ? Rien de plus simple ! Il vous suffit de briser la vitre, récupérer la clé qui se trouve juste derrière, déverrouiller le cadenas, et ouvrir la boîte ! On se croirait à Fort Boyard…

Le matériel roulant date principalement des années 70, mais les rames ont été rénovées, et elles devraient être remplacées par du matériel neuf dans la décennie à venir…

L'intérieur fait moins moderne, malgré la présence d'écrans d'information (souvent éteints malheureusement). Les places assises sont disposées selon un diagramme "à l'anglaise", le long des parois.

Mais je sens bien que je commence à perdre une grande partie de mon auditoire avec mon metro-report. Voilà donc notre destination du jour : Kyiv Pechersk Lavra, ou la Laure des Grottes de Kiev, un grand monastère, lieu de résidence du métropolite de Kiev, et dont la visite est un incontournable de la capitale ukrainienne.

Monument le plus visible du monastère, le clocher, culminant à un peu moins de 100m de hauteur.

Juste derrière, la cathédrale du monastère. Elle fut dynamitée par les Allemands lors de la seconde guerre mondiale, et reconstruite à la hâte, pour l'inaugurer en 2000, juste avant le 950e anniversaire du monastère (fondé en 1051). Juste devant, sous l'abri noir, un vestige de l'ancienne cathédrale détruite…

Quelques musées, dont celui plutôt intéressant des miniatures, sont présents dans la partie haute du monastère. Mais c'est la partie basse qui est la plus impressionnante… Allons-y donc !

Il y a un peu de marche, heureusement, un cheminement abrité en bois évite les glissades.

Il s'agit des fameuses "grottes" qui ont donné le nom du monastère… Les photos sont interdites dedans, mais l'ambiance y est très… spéciale ! Il s'agit en effet de couloirs souterrains renfermant des églises souterraines, mais aussi les corps momifiés des premiers moines du lieu… Aucune lumière électrique, l'éclairage se fait seulement par les bougies que tiennent les visiteurs. On croire parfois, au détour d'un couloir, un moine priant… L'ambiance y est incroyablement glauque, et pour un claustrophobe comme moi, la visite était un chouilla éprouvante (d'autant plus que dans notre infinie intelligence, on a cru bon de se passer de bougie…).
La sortie à l'air libre fait du bien !

On ressort de ce monastère après une grosse demie-journée de visite, pour se diriger vers le sud-est, vers le monument que j'avais aperçu dès notre arrivée en Ukraine…

Il s'agit de la statue de la Mère-Patrie, impressionnant monument culminant à 102 mètres de hauteur, surplombant le Dniepr, et inauguré en1981. Le gouvernement ukrainien a annoncé il y a quelques années que l'emblème de l'URSS sur le bouclier serait retirée, mais elle est encore présente actuellement…

Au pied et autour de ce monument se trouve le musée de l'histoire de l'Ukraine pendant la seconde guerre mondiale, avec une collection d'engins de guerre assez varié (je doute toutefois que les chars étaient peinturlurés aux couleurs de l'Ukraine !). Derrière se trouve le Вогонь Слави, le "feu de la Gloire", dont la flamme n'est plus allumée que pour les grandes occasions.

Sans transition, revenons dans le quartier de Podil, pour s'y promener un peu en cette soirée enneigée et venteuse !

Comble de la surprise, voilà enfin une décoration de Noël qui n'est pas trop kitsch ! Ce sapin est particulièrement joli je trouve.

La zone en bas de la descente Saint-André a été piétonisée pour le nouvel An et Noël, et il est très agréable de s'y promener en soirée (si la perspective de finir avec les orteils et les oreilles gelés ne vous gêne pas, du moins).

Le long d'une artère commerçante, de nombreuses œuvres colorées représentant des animaux, dans un style que j'aime beaucoup… Nous avions déjà croisé des peintures de cet artiste dans un des musées de la Laure des Grottes mais, deux mois après, impossible de remettre la main sur le nom de ce peintre…

Repartons maintenant le lendemain au sud-ouest du vieux Kiev, dans le jardin botanique situé à côté de l'université. D'aucuns diront qu'en hiver, un jardin botanique en plein air manque un peu d'intérêt… Et ils n'auraient pas tout à fait tort. Toutefois, une promenade dans ce bois enneigé en pleine ville reste un moment assez agréable !

En remontant vers le nord, on tombe rapidement sur la cathédrale Saint-Vladimir, terminée à la fin du XIXe siècle. Si l'extérieur est joli, sans toutefois être marquant…

… C'est surtout l'intérieur qui nous a surpris, quasiment intégralement peint, dans un style pas trop chargé : Les dorures sont très présentes mais discrètes, les teintes utilisées sont sombres…
Nous n'avons malheureusement pas pu la prendre en photo, mais la scène peinte au-dessus de la porte d'entrée représentait le jugement dernier, avec un impressionnant démon surplombant les fidèles entrant dans la cathédrale… Assez inhabituel !

Continuons notre promenade, en passant au hasard des rues devant le ministère de l'agriculture… Il serait bon de rappeler au gouvernement ukrainien que, non, l'Ukraine ne fait pas encore partie de l'UE !

A proximité, l'Opéra de Kiev, construit en 1901…

Certains le regretteront, mais personnellement je trouve juste cela amusant : Face à ce beau bâtiment typique des opéras de la fin du XIXe siècle, on trouve une barre d'immeuble tout ce qu'il y a de plus banale, froide et longiligne…

Deux rues plus loin, on trouve la Porte Dorée, reconstitution réalisée en 1982 de la porte principale des fortifications du Kiev du XIe siècle. Toutefois, aucune illustration de la porte originelle ne subsistant de la porte originelle, ce n'est qu'une interprétation parmi tant d'autres de ce à quoi pouvait bien ressembler cette porte.
Auparavant, se trouvait ici de simples ruines de la porte d'origine…

Petite pause midi dans un restaurant chic du centre-ville, histoire de vous proposer autre chose que de la cantine de qualité. Vin géorgien, bortsch vert pour Madame, et veau Orloff revisité sous forme de maki… Très original, et surtout très bon ! L'addition est très légère, le tarif d'un restaurant "classique" en France (une quarantaine d'euros à deux). Intéressante découverte donc !

Après ce festin, changement d'ambiance ! Vous me connaissez désormais, vous savez que s'il y a bien une chose que j'adore, c'est l'architecture soviétique. Direction pour cela Obolonsʹkyy prospekt (Оболонський проспект), grande et large avenue située au nord de la ville, dans le district du même nom, construit dans les années 70 et composé uniquement de grands ensembles. Les immeubles les plus proches de l'avenue et de la station de métro semblent être d'un standing supérieur, du moins leur architecture est assez recherchée… Ces immeubles ont été construits plus récemment, dans les années 2000.

Mais dès que l'on s'éloigne de l'axe principal, on retrouve des bâtiments nettement plus simples. Certains habitants transportent des bouteilles ou des bidons qu'ils vont faire remplir dans une boutique fournissant de l'eau potable : Il est en effet plutôt déconseillé de boire l'eau du robinet en Ukraine… Mieux vaut cependant se presser pour rentrer : Notre bouteille d'eau a elle trouvé le moyen de geler entièrement en à peine une heure, malgré les secousses engendrées par la marche !

A l'est de cette zone, on arrive au bord du lac Obolon (qui a donné son nom au district), qui est en fait une anse du Dniepr. Grâce aux températures très négatives des derniers jours, l'étendue d'eau est entièrement gelée, mis à part sur une bande d'un à deux mètres le long de la côte.

C'est l'occasion pour cet habitant de pratiquer la pêche sur glace, et pour moi de prendre un peu de recul pour photographier la partie sud du district, avec là encore des immeubles plus récents longeant le Dniepr.

Après une petite promenade sur la glace, retour dans le quartier. Plus on avance vers le nord, plus les immeubles sont simples. Comme toujours dans ces unités d'habitation, on trouve des jeux pour enfants au pied des immeubles, et de nombreuses écoles également.

Je pense que nous sommes les seuls touristes à visiter ce coin là de la ville…

Quelques touches de couleur sur cet immeuble à gauche, je tente d'apercevoir l'intérieur des habitations par les fenêtres pour me faire une idée du niveau de vie…

En déambulant, on finit par tomber sur ce grand marché en plein air : La fréquentation basse s'explique tout simplement par le fait qu'il se fait tard, les commerces s'apprêtent à fermer. Aucun doute qu'en journée c'est autrement plus animé. On trouve absolument de tout ici : Des vendeurs de chaises longues, de casseroles, de chaussettes, d'huile moteur, de bottes, de fruits et légumes, de produits d'entretien, de cigarettes… Un vrai supermarché, simplement en plus rustique !

Retour à l'auberge de jeunesse pour notre dernière nuit sur place. Le lendemain, avant d'aller à l'aéroport, on se dirige vers l'est de Podil, où on trouve, hormis de nombreux chiens errants, la gare maritime de Kiev !

Mais m'est avis que vu l'état du fleuve, l'activité ne doit pas être bien grande en ce milieu du mois de janvier…

Quelques bateaux mouches sont amarrés plus haut, en attente du printemps et des beaux jours. Vu la géographie assez vallonnée de la ville, une balade en bateau peut être assez intéressante, pas besoin de passer au pied des monuments comme à Paris pour les voir !

Vue de la gare maritime vers la ville… Podil en bas, et en haut le ministère des affaires étrangères et, à droite, l'église Saint-André.

Un petit tour en métro, et nous voilà de retour à la gare centrale, dix jours après notre arrivée ici. Comme on a de la marge avant le prochain train pour l'aéroport, allons faire un petit tour vers le parking des marschrutka longues distances, ces "taxis collectifs", qui ne desservent pas seulement l'intérieur des villes, mais font aussi des trajets plus longs, parfois internationaux ! On trouve de tout ici, des autocars récents aux vieux vans 9 places branlants, le tout dans une belle cohue, avec les conducteurs qui alpaguent le passant en criant leur destination et le tarif pour le trajet… Une façon de voyager radicalement différente de la notre, mais qui ne me tente guère, je dois bien l'avouer !

Et nous voilà finalement à la gare de Kiev-Pasazhyrskyi (Київ-Пасажирський, Kiev-Passagers, tout simplement), plus communément appelée gare centrale, dont le bâtiment principal a été construit dans les années 20, et en partie reconstruit après les destructions de la seconde guerre mondiale, toujours dans le même style.

Le tableau des arrivées des trains pour toute la journée…

Et le majestueux hall de la gare…

Terminons ce bonus sur cet aperçu des deux types de trains longue-distance en Ukraine : A droite, un train de nuit, comme celui que nous avons utilisé entre Lviv et Odessa, tandis qu'à gauche un train InterCity, qui relie Kiev à Lviv (ou Kharkiv, Odessa, ou les autres grandes villes) à la vitesse maximale de 200 km/h…

Merci de m'avoir suivi dans ce dernier bonus du périple, en espérant ne pas avoir été trop long pour une fois !
A bientôt pour le dernier segment, n'hésitez pas à commenter !
Bonjour,
Merci pour ce partage. Bonnes prestations en vol, le catering est copieux comparativement à certaines compagnies…
Bonus enneigé magnifique dans une ville (aéroport) où je ne ferai que transiter l'été prochain.
A bientôt
Bonjour Dorothée, merci pour ton commentaire :)
AF fait du bon boulot sur ce genre de vol MC pas trop longs !
Je pense que les correspondances sont plutôt agréables à KBP, l'aéroport est bien fichu :)
A bientôt !
Merci Robin pour ce FR.
La technique du siège central a fonctionné , cela génère un vol plus confortable.
Le repas est plus que bien, même si il y a des poivrons.^^
Bonus bien enneigée et qui donne froid, la ville mérite la visite.
A bientôt
Merci pour ton commentaire Valérie !
Vu le plan de cabine, je n'avais pas vraiment d'espoir d'avoir le siège central libre, heureusement que l'on a eu de la chance :)
Heureusement que, comme le pointe 007, on peut facilement enlever les poivrons :P
Kiev et l'Ukraine valent vraiment le détour ! L'avantage de la capitale est qu'on trouve plus facilement des traductions en anglais dans les musées et monuments que dans le reste du pays...
A bientôt !
Merci Robin pour le partage !
Kiev est une bien jolie ville qui mérite la découverte et le détour !
Presta très convenable sur ce vol AF qui fait bien mieux que toutes les concurrences réunies sur ce vol :)
A bientôt !
Merci Stephan pour ton com' !
Il ne manque à AF qu'une cabine équipée d'IFE et ça serait parfait pour de l'éco...
A bientôt !
Merci pour ce FR
"Rien de bien nouveau sur ce site, les vol AF KBP->CDG ont déjà été maintes fois reportés, notamment par l'expert en la matière, notre cher Benoit !"
Placer ses pas dans ceux des meilleurs permet d'apprendre et de progresser
"Mais la cabine semble très remplie, j'ai donc peu d'espoir que ça fonctionne"
Mais vous êtes Elite Plus !
"surtout pour les passagers tirant leurs lourdes valises"
Les pauvres :( J'en frémis d'horreur pour eux !
On se croirait dans une scène de Zola.
"On passe par le chemin des manants"
Beau sacrifice en phase avec le passé communiste du pays
"Heureusement, une policière souriante ouvre un comptoir juste devant nous"
J'imaginais les policiers locaux moins avenants ou alors avez vous été chanceux ?
L'offre salon est basique et pas vraiment étoffée mais si c'était bon...
"Madame me laisse tendre le bras pour saisir cette vision de l'extérieur enneigé"
Merci à elle pour sa participation, même passive
"il y a plusieurs enfants en bas-âge pas très loin de nous"
Dommage qu'AF fasse autant preuve de manque de discernement en mettant ainsi des enfants
près de leurs pax Gold :(
"Le curieux engin nous recouvre d'un liquide verdâtre"
Mars Attacks ?
"Madame a l'ingénieuse idée de mettre son pain sur la barquette brûlante, histoire de le chauffer un peu."
Est-ce que par hasard elle lirait FR ?
Pas de distribution de menu ?
Au moins pour connaître les allergènes !
"tant que l'on aime le fromage ou le poivron,"
Dans le pire des cas il semble possible de les retirer
"Plutôt réussi"
Chou Fleur et broccoli : ça reste en famille.
Malgré l'aspect peu appétissant votre verdict est que c'était bon
"Je la rassure : Ça me va tout à fait !"
C'est bien de votre part car faire mauvaise figure devant cette charmante attention de la CC
eut été un peu excessif, voire déplacé.
Très intéressant bonus (sans doute exhaustif) de Kiev
"Malheureusement, comme la plupart des édifices religieux à Kiev, l'entrée est payante, et un gardien à la mine patibulaire est devant l'entrée. On ne découvrira donc pas l'intérieur…"
L'obole demandée servant sans doute à entretenir l'édifice, difficile de ne pas encourager cette pratique
"m'est avis qu'il ferait mieux de terminer leurs infrastructures de transport avant de reconstruire des monastères, mais c'est là un avis tout à fait personnel"
Se souvenir du passé est pourtant tellement important pour construire l'avenir !
Cette absence de souvenirs fait le lit du négationnisme et des dérives diverses que nous connaissons aujourd'hui
"d'autant plus que dans notre infinie intelligence, on a cru bon de se passer de bougie…"
Encore une économie de bout de chandelle si j'ose dire ;)
"Le gouvernement ukrainien a annoncé il y a quelques années que l'emblème de l'URSS sur le bouclier serait retirée, mais elle est encore présente actuellement…"
Encore une priorité négligée !
Merci pour le commentaire !
Je suis Elite+ en effet, mais il me semblait que le siège du milieu privatisé n'était l'apanage que des Platinium chez AF !
"On se croirait dans une scène de Zola." => En effet, c'était horrible à voir ! D'où l'utilité d'avoir un sac à dos pour ne pas risque de voir sa valise irrémédiablement coincée entre le quai et le train...
"J'imaginais les policiers locaux moins avenants ou alors avez vous été chanceux ?" : Un peu de chance sur ce point, les forces de l'ordre croisées dans le pays ne semblent pas d'humeur badine en général...
Le salon offre le minimum, mais quand on a un repas qui nous attend sur le vol à suivre, c'est suffisant (mes attentes ne sont pas très élevées, certes).
"Dommage qu'AF fasse autant preuve de manque de discernement en mettant ainsi des enfants près de leurs pax Gold :("
Depuis le temps que je milite pour faire voyager les enfants en soute...
"Est-ce que par hasard elle lirait FR ?"
Même pas ! (Mis à part mes FR ^^ )
"Pas de distribution de menu ?"
Non, pas de menu distribué... En effet un petit manque à ce niveau là. J'ose espérer que les allergènes sont au moins communiqués au personnel de cabine.
J'étais circonspect face à la tête du plat, d'autant plus que je ne suis pas un grand fan de brocolis (les traumatismes de l'enfance ça), mais bonne surprise...
Il aurait été franchement malvenu d'émettre la moindre critique à l'hôtesse en effet !
Il reste pas mal de choses que nous n'avons pas été voir à Kiev, heureusement !
Vu la ferveur religieuse du pays, je ne sais pas si l'Eglise est en mal de deniers... Et j'ai toujours du mal à me faire à l'idée de payer pour accéder à un lieu de culte, je préfère donner volontairement.
Il est certain qu'en sortant de la période soviétique, reconstruire ce genre d'édifice avait son intérêt, pour que la population se réapproprie son pays et sa culture... Mais il est aussi dommage de voir de grands projets à l'arrêt faute de fonds (et également de voir l'immense pauvreté dans certains endroits...)
"D'autant qu'il est encore plus facile de faire une telle déclaration en étant passé au salon juste avant le vol" : Pour ma défense, je n'avais pas mangé depuis la veille, le passage au salon a remplacé aussi le petit-déjeuner !
A bientôt !
"Placer ses pas dans ceux des meilleurs permet d'apprendre et de progresser" => Je n'aurai jamais cette prétention Gilbert mais c'est gentil :-)
"N'ayant pas un puis sans fond en lieu et place de mon estomac, ça me suffit amplement !"
Voilà un point de vue qui a l'honnêteté d'être tout à fait subjectif
D'autant qu'il est encore plus facile de faire une telle déclaration en étant passé au salon juste avant le vol
A bientôt pour la suite de ce routing
Merci de ce récit Kethu. Un vol agréable avec un équipage au top, un repas plus qu'honorable ( le plateau noir est sympa) et une cabine plus agréable que sur d'autres compagnies. Le divertissement est franchement le point faible de ce vol mais n'oublie pas que tu peux telecharger presse et films sur AF play avant de monter à bord !
Merci pour ton commentaire Christophe !
AF comme on l'aime sur ce vol... Le divertissement est le point faible, heureusement pour moi c'est clairement le moins important ! Je ne m'ennuie que très rarement quand je voyage, IFE ou pas.
Je n'apprécie pas de lire la presse sur écran, ça ne remplacera jamais le papier pour moi (et pour beaucoup d'autres voyageurs). Mais il est vrai qu'AF Play permet de satisfaire un certain nombre de passagers !
A bientôt !
Salut Robin
Le train est la solution idéale pour relier Kiev à l'aéroport, fini les palabres avec les taxi ripoux, connais tu les horaires de fonctionnement ?
Le salon n'est pas extra, mais il permet de passer un moment tranquillement, et la vue sur les pistes est parfaite.
Un catering complet à bord avec un cognac en prime, tout va bien...
Vol agréable mais manquant d'espace pour les jambes.
Merci pour ce FR, à bientôt.
Hello Hervé !
Le train est vraiment pratique oui ! Il circule tout le temps, il y a environ un train par heure (un toutes les 2h la nuit), les horaires sont dispos sur les liens suivants :
Depuis la gare centrale :
https://kbp.aero/en/kyev-boryspol-ekspress/
Depuis l'aéroport :
https://kbp.aero/en/kiev-boryspol-express/
Le salon n'offre rien de bien extraordinaire, mais il reste très agréable, situé le long de la baie vitrée...
L'absence de voisin aide à faire oublier le manque d'espace aux jambes, et le cognac facilite la sieste digestive !
Merci pour ton commentaire, à bientôt ! (J'ai du retard de lecture, je n'ai pas eu le temps de jeter un œil à tes derniers FR...)
Merci Robin pour ce FR !
L’Ukraine semble être un pays fait pour les ferrovipathe, dans le métro comme dans les gares
Petite touche d’originalité dans le spotting avec Windrose : un avion aux couleurs pétantes qui part pour le grand nord et un a321 tout blanc qui part vers le soleil
Comme d’habitude sur ce vol, l’équipage est au top et prend soin de ses clients
Merci à la durée du vol qui offre un plateau repas bien plus complet qu’un simple sandwich. Le tout me parait aussi bien convainquant et adapté à la durée de vol
Encore un joli bonus qui n’est jamais trop long. C’est vrai que le quartier à des airs de Montmartre même si Saint-André n’a pas la sobriété du sacré coeur. Le monastère de Saint-Michel-au-Dôme-d’Or est aussi haut en couleur
A bientôt
Merci pour ton com' Hugo !
Les anciens pays du bloc soviétique sont souvent bien dépaysants pour les ferrovipathes, entre monumentalisme des bâtiments et infrastructures, et le côté bien vieillot et dépassé du matériel roulant...
L'appareil pour l'Egypte a sans doute souffert des affres du soleil, il en a perdu ses couleurs ^^
C'est quelque part décevant de voir que le produit MC AF est très binaire : Soit on a droit à un minuscule sandwich, mais si le vol dure quelques dizaines de minutes de plus, on passe à un vrai plateau repas... Un produit intermédiaire serait un gros plus !
Il faut bien avouer qu'une cathédrale toute blanche comme le Sacré Cœur paraitrait bien fade dans ces contrées enneigées un quart de l'année... Les Ukrainiens abusent des couleurs vives pour compenser la rudesse de l'hiver, ça réchauffe un peu les cœurs :)
A bientôt !
Merci Robin pour ce FR et pour ta dédicace :-)
Tu as reporté ce périple en Ukraine de façon différente car je n'avais jamais pris le train et j'ai beaucoup apprécié la lecture de ce FR pour voir ton regard.
J'apprécie énormément à KBP le fait d'obtenir des BP en papier solide loin des légères feuilles à cigarettes^^
Au salon la sélection est réellement minime et je vois que les mauvaises habitudes ne changent pas :-(
A bord un bon équipage AF comme souvent avec une prestation correcte même si j'ai l'impression que le plateau a encore réduit (ou le fait que je n'ai pas trainé mes souliers en Europe depuis un moment).
Je retourne à Kiev en Avril, l'occasion de proposer d'autres vols alternatifs mais on changera cette fois de Motor Sich.
Passe une excellente semaine et n'hésite pas à venir au printemps (mais après les élections :-) :-) ).
Salut Benoit, et merci pour ton commentaire ! Une dédicace est bien la moindre des choses que je pouvais faire, vu que ce sont en partie tes FR qui m'ont guidés vers cette belle destination :)
Il te faudra donc tester l'expérience ferroviaire quand tu repasseras dans le pays ! :)
Si sur certains aspects, il peut être agaçant de ne pas retrouver son petit confort habituel en Ukraine, certains aspects "vieillots" ont de bons côtés, même si c'est insignifiant : Ces BP en papier en sont un bon exemple !
Sélection minime, mais au moins c'est bon... Il faut juste ne pas espérer faire autre chose que grignoter en y allant !
D'où l'utilité d'imiter le sieur Marathon, il aurait fallu que je mesure la barquette du plat principal pour pouvoir comparer ! J'avais re-regardé tes FR avant le vol, la taille de la barquette ne m'a pas surpris (en bien ou en mal)...
Hâte de voir ce que tu vas nous proposer ! Et je ne pourrais malheureusement pas passer au printemps, quelques changements dans ma vie qui vont m'empêcher de voyager jusqu'à la fin de l'année 2019 (à part un voyage "coup de tête" dans deux semaines)... Ca va être dur.
A bientôt !
Merci Robin pour ce FR.
Occupé mais que voilà un FR bien complet. Avec un salon et tout et tout.
Le repas servi est je pense très correct pour la durée. Surtout si on prend en compte que le concurrent direct fait dans le BoB. Bien joué pour le digestif, qui ne tente rien, n’a rien. Mais il s’agissait d’une fleur.
Je reste interloqué sur sa réponse : avec une seule rangée de J, ils sont arrivés à tomber la dotation du vol en alcool forts ?
Bonus richement doté. Merci pour cette redécouverte.
Merci pour ton commentaire Quentin :)
Mais j'ai mis un mois à le pondre, ce FR !
Même les concurrents "indirects", mis à part Aegean et Turkish, ne proposent pas de plateaux... Et encore moins de digestifs !
La dotation étant chargée à CDG, peut-être que la cabine de J était plus étendue sur le vol aller ?
A bientôt :)