Avis du vol entre Lyon et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour, chers flight-reporteurs, flight-reporteuses, et bonne année à tous :)
Voilà de longs mois que je n'avais pas réalisé de reports, et pour cause : Diète aérienne depuis mes vacances d'été aux Açores ! J'attendais donc la reprise avec impatience…
Mais avant d'entrer plus en détail sur ce nouveau voyage, je ne résiste pas à l'envie de réaliser à mon tour un petit récapitulatif de l'année passée, qui a été très remplie au niveau aérien (enfin, pour les deux premiers quadrimestres du moins). C'était en effet l'année la plus chargée de ma carrière d'avgeek, avec 42 vols et quasiment 39.000 miles parcourus, et de nombreuses découvertes (premiers longs-courrier, 6 nouvelles compagnies aériennes, 6 nouveaux modèles d'avion, 9 nouveaux aéroports…).

Avec le retour de Madame en France, l'année 2019 sera malheureusement nettement moins chargée, mais elle réservera quand même quelques belles surprises et découvertes… Dont certaines dès ce mois de janvier !
Sur ce, revenons à nos moutons. Après plusieurs voyages prévus et non réalisés au cours du dernier trimestre 2018, parfois annulés au dernier moment suite à des changements d'emploi du temps de dernière minute, j'attendais les vacances de Noël, et le voyage qui va avec, avec impatience !
Pour cette année, Madame et moi-même nous sentant en manque d'Europe de l'Est et de neige, c'est dans cette direction que se portent nos recherches. Madame souhaitant en plus, si possible, pratiquer un peu son russe, ça limite les choix. On finit vite par hésiter entre Biélorussie et Ukraine, mais l'absence de visa pour l'Ukraine, les tarifs moins chers, et les nombreux flight-reports sur les raretés volant dans ce pays finissent de nous convaincre (enfin, pour le dernier point, Madame prétend qu'elle s'en fiche totalement !). Ukraine ça sera donc !
Avec dix jours de voyage prévus, on se prépare un petit programme permettant de visiter Lviv, Odessa et Kiev, avec forcément des vols intérieurs sur la fameuse Motor Sich, et ses antiquités d'ex-URSS dans sa flotte. S'y ajoute également un trajet en train de nuit, car je suis travelgeek avant tout, et passer à côté de cette expérience me semblait très dommage…
Pour rallier l'Ukraine, je n'hésite pas trop, Air France proposant de bons tarifs à mes dates (en même temps, qui va en Ukraine en janvier), et un très bon service, la compagnie nationale française me transportera donc jusqu'à Kiev. Pour les vols intérieurs, je choisis finalement de faire le Kiev - Lviv avec Motor Sich, vol prévu en Antonov AN-24, et Odessa - Kiev, vol prévu en Antonov AN-140, mais en général effectué en AN-24 ou Yakovlev Yak-40 (un seul Antonov AN-140 est encore en état de vol chez Motor Sich, et ses sorties sont plutôt rares, donc l'avoir sur ce vol me semblerait peu probable… Mais on ne sait jamais !). Entre Lviv et Odessa, ça sera donc un train de nuit qui me transportera (le trajet fera évidemment l'objet d'un petit bonus).
Le routing prévu ressemblera donc à ça :

On commence donc par un vol de pré-acheminement pas forcément des plus exaltants, d'autant plus qu'il s'agit, comme d'habitude, du vol matinal pour Roissy, vol qui a en plus été avancé de 15 minutes par rapport au programme hivernal de l'année dernière. Départ donc à 6h du matin… Autant dire que la principale occupation sur ce vol sera de dormir ! Ce FR sera donc assez court, vous voilà prévenus !
Lors de l'enregistrement en ligne, bonne surprise : Madame et moi-même héritons de sièges au niveau de l'issue de secours sans rien avoir à débourser. Pour un vol où on comptait se reposer, c'est parfait.

Reprenons les bonnes vieilles habitudes : Le vol de la muerte

Après une très courte nuit, un réveil à 3 heures du matin, au grand désespoir des deux protagonistes de ce report, et 50km d'autoroute déserte, nous arrivons au parking P5 de LYS à 4h25. En arrivant sur la plateforme aéroportuaire, j'aperçois la navette du parking qui approche du premier arrêt (parking "D"). Petite "course" contre la montre, par chance, une place libre à quelques dizaines de mètres de l'arrêt du parking "C" et un petit sprint nous permettent de choper la navette de justesse, nous évitant ainsi 20 minutes d'attente…

On arrive au terminal 2, après avoir découvert la liaison extérieure entre terminal 1A et 1B enfin terminée (et donc un arrêt unique "Terminal 1" au lieu du doublet "1A" et "1B" desservi auparavant par les navettes), juste avant 4h40, soit 1h20 avant le départ du vol, un timing plutôt correct à mon goût.

Le tableau des départs et arrivées à l'entrée du T2 récapitule tous les vols de l'aéroport : Le vol AF pour Roissy est le premier à partir aujourd'hui. On peut noter à 06h30 un vol pour Bucarest avec le code d'Aero4M, une des compagnies louant plusieurs ERJ145 avec équipage à Hop! depuis plus d'un an maintenant… Je ne trouve pas de traces de ce vol sur Flightradar toutefois.

Direction l'étage supérieur du terminal 2, où sont alignés les bornes AF et les comptoirs. Un peu de queue pour les passagers en éco, mais il n'y a personne en Skypriority. Récupération des billets sans attente donc, la sympathique hôtesse au comptoir ajoute que "sa collègue nous attend au salon". Chic ! Je vais enfin pouvoir découvrir le Patio de LYS !

Le PIF est passé en quelques minutes, comme souvent au T2, il n'y a pas la queue. Avec un seul vol au départ dans l'heure à venir, l'unique ligne de contrôle ouverte suffit à absorber le flux sans difficultés… Une fois l'obstacle passé, je vais jeter un œil à l'ancien salon Solano, histoire d'essayer d'apercevoir quelque chose du futur salon AF qui se prépare ici… Mais peine perdue, les vitres sont toujours aussi opaques qu'avant !

Direction donc la zone d'embarquement Q, d'où part notre vol, et où se trouve le Patio. Le duty-free est déjà ouvert, mais il n'attire pas les foules…

Petit passage aux sanitaires, propres, comme d'habitude également…

Je pousse jusqu'à la porte Q06, dernière porte de la zone, qui est quasiment toujours celle des vols pour CDG. L'appareil est déjà là, il s'agit de l'A320 F-GKXM, livré neuf à Air France en 2006, et arrivé la veille à Lyon en provenance de Roissy. Je n'ai jamais eu le plaisir de voyager à bord, un nouvel ajout à mon logbook donc ! Quelques jets régionaux se cachent derrière la jetée du hub Hop! au fond…

Direction le salon, qui se situe à proximité de la porte Q06. Je patiente quelques instants, des passagers essaient de négocier l'entrée avec une AMEX Gold, feignant de ne pas comprendre la différence entre la carte de crédit et la carte de fidélité Flying Blue… Pas certain que ça passe quelque part cette "combine" !
L'hôtesse m'accueille ensuite avec le sourire ! Je lui demande si elle sait quand est-ce que le nouveau salon doit ouvrir. Elle me répond que c'est prévu pour le 15 janvier pour le moment. Croisons les doigts pour que la date soit respectée ! Car pour l'instant, c'est assez petit… Heureusement, il n'y a pas grand monde un samedi matin, et on s'installe dans un coin.

L'offre, souvent reportée, est assez pauvre : snacks Hop! sucré ou salé, viennoiseries pour le solide…

… Et offre typique de Hop! également pour le liquide. L'offre de presse du salon comporte 4 titres : Le Monde, Le Figaro, Les Échos et le NY Times. Au moins, ce salon a le mérite d'exister, et permet d'attendre un peu plus au calme et en grignotant quelque chose, c'est mieux que rien, même si c'est assez légerpour le hub principal de Hop!…

Notre maigre sélection, mais qui nous suffit, on a surtout envie de dormir, plutôt que de manger…

A l'heure prévue de l'embarquement, on quitte les lieux, la sortie mène juste en face de notre porte d'embarquement. Les files Skypriority et embarquement général sont assez bien matérialisées, on se met donc en fin de file SP…

… Mais dès que l'embarquement est lancé, à 5h35, tout le monde se pousse pour passer en premier, ce qui donne un embarquement particulièrement chaotique comme j'en ai rarement vécu… Le personnel au sol fait néanmoins respecter les priorités, et je passe rapidement, accompagné de Madame. L'offre de presse est un peu plus variée qu'au salon, on trouve aussi Aujourd'hui en France ! Par contre, pas de Progrès, de Dauphiné Libéré ou de l’Équipe en vue… Peut-être que la livraison n'a pas encore eu lieu ?

Instant "porte de loin, manettes de la passerelle de près", suivi d'un accueil souriant de la part de l'équipage. Ah, que ça m'avait manqué, ce plaisir d'enjamber le seuil de porte d'un appareil, et d'immédiatement se sentir accueilli et entre de bonnes mains !
Des lingettes sont à disposition à côté de la porte, comme d'habitude.

On s'installe à notre issue, tandis que l'embarquement se poursuit…

Rapidement, la passerelle se remplit, tandis que dehors, c'est bien calme…

A bord, le pas est excellent, forcément !

Par contre, issue oblige, l'accoudoir s'est fait la malle ! Le support est toujours présent au bord du siège par contre.

Heureusement, de l'autre côté, il est bien là. Je trouve le bout bien disgracieux…

… Mais c'est pour la bonne cause, puisque c'est ce qui accueille la prise USB, alimentée et fonctionnelle.

La tablette reprend les consignes pour ouvrir l'issue, et comporte un morceau de plastique à côté du loquet, qui n'empêche toutefois pas de l'ouvrir. Je me demande bien à quoi ça sert, donc…

Autre petite aberration : La patère est pleine, et donc inutilisable, issue oblige encore une fois. Mais dans ce cas, pourquoi en mettre une ?

Les cabines MC d'Air France sont, à mon goût, bien conçues et confortables, tant au niveau de l'assise, du dossier, que de l'appui-tête, qui est réglable en hauteur et dispose d'oreilles réglables.

Et en plus, la ceinture est siglée ! Mais avec la police de l'ancien logo Air France, certes…

Le plafonnier est des plus classiques sur A320. Pendant ce temps, l’embarquement est annoncé terminé à 6h, et le commandant réalise une sympathique annonce de bienvenue. Il précise que nous attendons juste que les derniers bagages cabines soient rangés et que nous pourrons partir ensuite.

Finalement, quelques minutes plus tard, il reprend la parole pour nous annoncer qu'il n'y a plus du tout de place, et qu'il va falloir rouvrir les soutes pour y mettre les bagages ne pouvant être rangés en cabine, ce qui nous retardera de dix minutes. Dehors, la dérive éclairée de notre appareil se reflète dans la passerelle de la porte Q05…

Finalement, à 6h10, la passerelle est retirée, et une PNC vient réaliser le speech habituel pour les issues, de manière plutôt claire. L'issue est donc là, et elle pèse 15kg !

Comme on nous demande de consulter les notices de sécurité, on s'exécute ! Une des deux notices est un peu dépassée… A moins qu'elle ne soit en avance sur son temps ?

Pour le reste, les deux notices sont d'accord sur les consignes de sécurité, ce qui est plutôt rassurant.

Pendant ce temps, le chef de cabine nous souhaite à son tour la bienvenue, avant de lancer les démonstrations de sécurité, réalisées comme d'habitude manuellement et en français et anglais. On repousse à 6h12 pour commencer le roulage à 6h16.

On décolle de la 35L à 6h21…

Juste avant d'atteindre la couverture nuageuse, les lumières de Meyzieu…

Plutôt que de sombrer dans le sommeil, j'accomplis mes devoirs de FRiste assidu, en consultant le contenu de la pochette du siège. En plus de la notice de sécurité déjà présentée, on trouve l'habituel doggy-bag, ainsi que le magazine de la compagnie (ainsi qu'un chewing-gum collé, sur la gauche, parce qu'il est visiblement trop compliqué pour certains d'utiliser un mouchoir).

Pour réchauffer les cœurs en ce début d'hiver, le magazine met l'accent ce mois-ci sur le Kenya, la Sicile, et la patrie d'un des plus éminents avgeeks de ce site, la Corse ! Manque de pot, certains voyageurs préfèrent la neige et le froid, et vont plutôt en Ukraine en janvier !

L'habituelle carte du réseau, avec Hop! à gauche, et le réseau européen au départ de Roissy et d'Amsterdam à droite, avec le routing du jour mis en valeur…

On trouve également la carte des vols reliant les deux hubs d'AF-KLM aux villes françaises. Je trouve étonnant, et dommage, de ne pas faire apparaitre sur cette carte les liaisons ferroviaires vendues par le groupe. Ça laisse penser que Strasbourg n'est pas reliée à CDG, par exemple…

Pour finir sur les pages habituellement plébiscitées sur ce site, la flotte, avec quasiment 300 appareils répartis entre AF, Hop! et Joon… Un seul A340 subsiste aux couleurs d'AF depuis le 1er janvier (F-GLZJ).

Un plan du terminal 2 de CDG est également présent, mais je trouve qu'il manque cruellement d'informations sur les parcours de correspondance…

Les news sur l'Alliance nous informe de l'ouverture de nouveaux salons Skyteam, à Santiago du Chili et Istanbul. Bonne nouvelle, mais il manque toujours selon moi un salon à Bangkok (aéroport desservi par 10 compagnies de l'alliance tout de même). KLM fêtera également son centenaire cette année, j'essaierai de fêter cela dignement dans l'année !

Un quart d'heure après le décollage, alors que Madame dort à poings fermés, je tente de rester un peu éveillé pour ne pas louper le service, histoire d'avoir quand même de quoi meubler le FR… Comme le disait récemment Chpl dans un de ses reports, qu'est-ce qui peut bien nous pousser à nous infliger ça, juste pour publier un report donc le service à bord se résume à un mini-cake aux pommes ? (Accompagné d'un verre d'eau, pour ma part)

C'est malgré tout avec le sentiment du devoir accompli que je gobe tout ça, et que je le place sur le porte-gobelet avant d'enfin plonger dans un sommeil profond (je noterais tout de même une annonce à 6h45 pour annoncer un début de descente dans 3 minutes…).

Mon sommeil est tellement profond (ou le pilotage tellement léger ?) que c'est uniquement le freinage puissant pour sortir de la piste d'atterrissage qui me réveillera. C'est bien la première fois que je parviens à dormir pendant le poser des roues ! L'atterrissage a eu lieu à 7h09 d'après Flightradar, soit après 48 minutes de vol. La présence du Roissypôle me rassure quant au fait que nous avons atterri au bon endroit.

On arrive finalement en porte à la jetée F1, à 7h19, avec 4mn de retard. Un A319 s'apprête à partir pour Munich à côté de nous. Le chef de cabine réalise une annonce pour donner les portes des correspondances les plus courtes.

Bel instant Danette dès l'immobilisation de l'appareil, la très grande majorité des voyageurs sont en correspondance, donc assez pressés…

Quelques minutes après, nous voilà dans la passerelle floue…

Après un passage aux sanitaires, propres, direction les correspondances en suivant la nouvelle signalétique. Si elle a le mérite d'être bien visible et identifiable, je la trouve assez laide (trop flashy à mon goût), et en plus un peu mal faite puisqu'elle renvoie tous les passagers au bout du terminal 2F avant de "répartir" les flux vers chacun des terminaux. Ainsi, les voyageurs qui partaient de la jetée F1 traverseront deux fois tout le terminal avant de rallier leur porte s'ils suivent les indications, alors qu'il leur aurait suffit de monter directement l'escalier situé à côté des WC pour les rejoindre.

Pour nous, le tableau des correspondances nous indique la porte L33. Je suis assez réjoui, je n'ai encore jamais mis les pieds dans le hall, et encore moins dans le nouveau salon ! Le temps de correspondance annoncé est de 25mn de temps de trajet hors contrôle, ce qui me semble bien long…

Pour finir, l'habituelle trace radar du vol :

C'est ici que l'on se laisse pour ce premier opus ! La correspondance prendra-t-elle bien 25 minutes ? Le hall L se révèlera-t-il à la hauteur des attentes de l'auteur ? Ce dernier parviendra-t-il à entrer en Ukraine ? Vous le saurez en lisant le prochain épisode, publié d'ici une petite semaine probablement !
A bientôt, n'hésitez pas à commenter ! Je tente de reprendre la lecture de vos FR également, malgré mon temps libre assez réduit… :)