Bonjour à tous,
Comme expliqué dans les trois vols du trajet aller, je vous emmène à la découverte d'îles françaises plutôt méconnues. Réputée pour ses plages, ses sentiers de randonnée, sa gastronomie inspirée des produits de la mer locaux : direction Saint-Pierre ! Non, pas à la Réunion. Pas en Martinique non plus. Saint-Pierre, le seul, le vrai, le Saint-Pierre de Saint-Pierre-et-Miquelon !
Pas question de partir en été, pendant lequel un 737 d'ASL opère chaque semaine un vol direct entre le T3 de CDG et Saint-Pierre. Non, non, nous sommes en plein hiver, et les seules options consistent à passer par Montréal, Halifax ou Saint-Jean-de-Terre-Neuve, d'où décollent les vols d'Air Saint-Pierre (1, 4 et 3 fréquences hebdomadaires, respectivement). Après un aller via Toronto et Halifax, nous découvrons aujourd'hui le retour via Montréal.
Saint-Pierre - Montréal, c'est plus de trois heures de vol avec l'ATR d'Air Saint-Pierre. Sur le papier. Comme vous allez voir, la pratique peut être un peu différente, au point de prendre des airs de long-courrier ! Je profiterai également de ce récit pour vous proposer un aperçu de Miquelon et de Saint-Pierre. Attachez vos ceintures, on y va !

Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 423/1 Air Saint-Pierre PJ830 St-Pierre → Miquelon (Cessna F406)
- 523/1 Air Saint-Pierre PJ1615 Miquelon → St-Pierre (Cessna F406)
- 602/2 Air Saint-Pierre PJ1123 St-Pierre → … → Montréal (ATR 42-500)
- 7
Bonus : Il est où, le Cessna ?
En lecteur vigilant, vous aurez remarqué le badge gris "non reporté" à côté de l'aller-retour entre Saint-Pierre et Miquelon. C'est la déception du voyage : ces vols sont fortement tributaires des conditions météo, au point qu'on ne paie son billet à l'aéroport que le jour du départ, une fois certain que le vol aura lieu. Un trop fort vent de travers (sachant que la piste de Miquelon est orientée Est/Ouest, et celle de Saint-Pierre Sud-Ouest/Nord-Ouest, donc ça peut passer sur un aéroport mais bloquer sur l'autre) ou des conditions givrantes (il n'y a pas de dégivrage à Miquelon) peuvent ainsi annuler les rotations du matin, du soir, voire les deux. Et malheureusement, pendant les quelques jours durant lesquels nous pouvions aller à Miquelon, il n'y aura jamais de vols matin et après-midi, condition indispensable à un aller-retour dans la journée. Je vous propose en revanche quelques images de l'aller-retour en ferry, en guise de lot de consolation. Le trajet n'en sera pas moins original : au lieu de dix minutes de vol, il faut 1h30 dans chaque sens, à bord du Suroît à l'aller et du Nordet au retour, les deux ferrys jumeaux récemment achetés par la collectivité territoriale. Et forcément, si les conditions sont mauvaises pour l'avion, elles ne sont pas meilleures pour le bateau. Également quelques vues des plages qui ne font pas honneur à la beauté de l'île par beau temps, et de l'aéroport dont la piste a été déneigée pour les vols du soir.








Mais nous sommes bien ici pour parler d'avions et non de bateaux. Et le vol décolle à 13h, il s'agirait de ne pas être en retard.
11h40, direction l'aéroport. Dernière vue de Saint-Pierre sous la neige. Ne vous y méprenez pas, l'île profite parfois d'un très beau soleil. Pour preuve, je vous ai mis plein de photos dans le bonus à la fin du récit.

Saint-Pierre Pointe Blanche International
Venant de la partie de la ville la plus éloignée de l'aéroport, il faut bien cinq minutes de route pour parcourir les 3 km y menant. Le vent est glacial, je me dépêche de rentrer au chaud. L'aérogare a été rénové pour accueillir la ligne directe estivale en 737, et il est parfaitement propre. À gauche, la sortie de la salle de livraison bagages où je vous avais laissés il y a deux semaines. À droite, l'espace d'attente, l'accès à la salle d'embarquement, et un escalier menant à la mezzanine.


En face, l'ensemble des comptoirs d'enregistrement dont deux sont ouverts pour notre vol. Le panneau indique l'enregistrement pour les vols internationaux à gauche, les départs inter-îles vers Miquelon à droite.
Il n'y a pas de comptoir prioritaire, Air Saint-Pierre n'ayant ni classe affaires ni programme de fidélité. C'est qu'il serait difficile d'être infidèle à l'unique compagnie desservant l'île !

Il y a un peu d'attente à seulement 1h15 du décollage. L'aéroport étant à deux minutes de route de la ville, les passagers n'anticipent en effet pas trop leur arrivée. L'occasion de jeter un coup d’œil à l'écran indiquant les cinq vols de la journée : deux aller-retours vers Miquelon le matin, autant le soir, et notre Montréal.
Un gabarit permet de vérifier la taille de son bagage cabine, théoriquement unique et limité à 5kg. Dans la pratique, je n'ai remarqué aucun contrôle.

J'atteins le comptoir presque quinze minutes plus tard. Ma valise a visiblement un peu trop profité de la Saint-Jacques de Miquelon, et la balance grogne un peu. L'agent d'enregistrement aussi, mais parce qu'il a du mal à retrouver la réservation Air France de ma continuation Montréal-Paris. L'avantage de la correspondance à Montréal est que les valises sont directement transférées sur le deuxième vol, sans nécessiter d'être récupérées et ré-enregistrées, comme souvent en Amérique du Nord.

Il finit par la retrouver et ma valise est heureusement étiquetée jusqu'à Paris, avec la confirmation qu'il ne sera pas nécessaire de la récupérer à Montréal. Mes deux cartes d'embarquement sont émises. J'ai un certain nombre de YUL-CDG à mon actif, c'est le premier avec une carte d'embarquement comportant le logo d'Air Saint-Pierre !
J'hérite du siège 1A sans avoir rien demandé, ce qui me convient très bien.

Il reste un peu de temps pour finir de visiter l'aérogare. La grande mezzanine offre une belle vue sur les postes de stationnement. Je vous laisse imaginer les familles collées à la vitre pour dire au revoir aux proches partant en voyage, ou les voir revenir.
Une cafeteria avec une toute aussi belle vue fait également office de boutique hors-taxes, mais elle est aujourd'hui fermée.



Spotting exhaustif : l'ATR et le Cessna.


Du bout de la mezzanine, voici une vue d'ensemble de la zone publique, décorée et équipée pour occuper les plus jeunes. Serait-ce aussi un moyen innovant de faire rentrer quelques centimes dans les caisses du Service de l'Aviation Civile, qui en plus de la tour de contrôle est en charge de toute l'exploitation de l'aéroport ?



12h10, une annonce invite les passagers à se diriger vers la salle d'embarquement. Les contrôles de sûreté sont similaires à ceux pratiqués dans tout grand aéroport, avec rayons X et portique. Ils ne sont en revanche assurés que par deux agents, un homme et une femme, le strict minimum pour réaliser les palpations au besoin. L'étape est vite franchie, de même que le contrôle de la PAF juste derrière.

Nous arrivons dans la petite salle d'embarquement, toute en longueur le long de la baie vitrée. Pas de duty free, mais quelques dizaines de sièges, un distributeur automatique, une fontaine à eau, des toilettes… et c'est tout.



C'est sobre mais efficace. Et la vue sur la préparation de l'avion est imprenable. Les pleins sont en cours.

Un agent arrive à 12h45, et lance l'embarquement dix minutes plus tard. Les personnes âgées et familles sont d'abord invitées individuellement à rejoindre l'avion. Les passagers sont pointés manuellement sur une liste.

Après ces "priorités", le reste des passagers est appelé par rangées, à commencer par les 1 à 3. C'est parti ! Le vent souffle bien, mais c'est la dernière opportunité de respirer l'air pur de l'Atlantique, alors on ne rechigne pas.

Un dernier regard sur la tour, les maisons colorées, le Cessna, et c'est parti.


Il n'y a personne à l'arrière de la cabine, j'en profite pour faire une photo de la minuscule porte arrière-droite.

L'avion tremble alors que nous remontons l'allée. L'hôtesse se trouve à la moitié de la cabine pour aider les passagers à s'installer, et me confirme que c'est l'effet du vent qui souffle sur l'appareil.
Je trouve ma place au premier rang, où l'espace pour les jambes est très correct. Une pochette sur la cloison contient les consignes de sécurité, une fiche jaune avec le briefing pour les issues de secours …et plusieurs sachets à vomi !




L'hélice est toujours sanglée, et vu la tête de la manche à air, ça vaut mieux !

Monc'quoi ?
Tout le monde est à bord au bout d'une dizaine de minutes. L'hôtesse nous souhaite la "bienvenue à bord de ce vol à destination de Moncton"… Hein, quoi ? …"où nous arriverons au bout d'1h40" …soiiiiit …. "avant de continuer vers Montréal" …ah, je préfère ça !
À y repenser, j'avais été prévenu pendant le séjour que le vol fait parfois une escale au Canada lorsqu'il y a beaucoup de vent. Le FSP-YUL fait en effet pas loin des 1500 km de rayon d'action de l'ATR. Mais entendre une ville inconnue présentée au début comme destination, ça surprend un peu !
13h10, le roulage vers la piste commence à bonne allure. L'hôtesse procède aux démonstrations de sécurité pendant ce temps, sur une bande audio pré-enregistrée.



13h12, nous avons remonté la piste, l'hôtesse est attachée, décollage en piste 26.

L'avion lève les roues à la mi-piste, qu'on peut repérer à l'îlot de Pointe Blanche ayant donné son nom à l'aéroport.

La grisaille qui régnait depuis le matin cesse dès qu'on franchit la couche de nuages.

Celle-ci a le bon goût de se clairsemer au bout de 45 minutes de vol, alors que nous approchons des premières terres canadiennes, à savoir l'île de Cap Breton en Nouvelle-Écosse.


C'est en tout cas ce que m'indique mon IFE personnel.


On y trouve notamment la ville de Sydney, au climat bien différent de sa cousine australienne.



14h10, le service a commencé depuis plusieurs minutes, mais prend un peu de temps …l'inconvénient d'être sur une petite île où tout le monde se connaît et a des choses à se raconter !

Voici le plateau tel que servi. Je l'accompagne d'un jus de pomme, mais le choix de boissons était large.

Au menu : entrée de charcuterie, cassolette froide de jambon et salade de haricots, mayonnaise, beurre, baguette et une salade de froid industrielle. Il faut aimer la charcuterie ! Un bonbon à la menthe et des couverts en plastique basiques complètent le lot.

À défaut d'être gastronomique, le tout est bon et se laisse manger. Pendant ce temps, nous longeons la Nouvelle-Écosse, et une impressionnante mer de glace.

Le paysage change un peu alors que nous atteignons l'ïle du Prince Edouard.

Là encore, beaucoup de blanc, sur la terre comme dans l'eau, au point qu'il devient parfois difficile de distinguer là où l'un se termine et l'autre commence.



L'approche de Moncton se fait dans la brume, avant que ne se dévoilent des forêts et chemins blanchis par la neige, puis soudainement un aéroport. L'aéroport international Roméo-LeBlanc du Grand Moncton accueille les centres de traitement de plusieurs entreprises postales comme UPS, FedEx et Purolator, mais également une école de pilotage.





Nous ne nous dirigeons pas vers le terminal mais vers ce petit bâtiment marron devant lequel nous attend un camion d'avitaillement. 15h, les moteurs sont arrêtés. Nous sommes invités à rester assis, ceintures détachées, et à éteindre complètement nos appareils électroniques pendant l'opération.



Ce moment de calme est bienvenu, après avoir enduré pendant deux heures le bourdonnement des moteurs Pratt & Whitney. C'est également l'occasion d'échanger avec quelques passagers.
15h20, l'opération se termine et l'hôtesse nous annonce que nous allons repartir pour 2h09 de vol, à 20 000 pieds.

L'aéroport est inégalement déneigé, certaines voies ont des airs de patinoire. Mais ça ne semble pas poser de problème, l'avion roule en ligne droite vers le seuil de la piste 29. On croise d'ailleurs un Dash 8 tout rouge qui vient de se poser.



15h25, alignement en piste 29 et décollage dès la piste libérée.



Pendant le décollage, une meilleure vue sur le fameux Dash 8, qui se trouve être l'un des deux affectés à la surveillance maritime pour les garde-côtes Canadiens. On ne peut pas le rater.

On aperçoit également le bâtiment face auquel nous avons avitaillé. Le terminal se trouve de l'autre côté, je ne le verrai pas.

En parlant de vue, voici ce à quoi elle ressemblera jusqu'à Montréal.

À défaut de mieux, regardons ce qu'il se passe dans la cabine.
16h, l'heure du goûter ! Il s'agit de la deuxième prestation sur ce vol censé durer 3h25, composée de biscuits et de boissons chaudes ou froides.


Il y a clairement de quoi tenir un siège à bord de l'avion. ;) Cette deuxième prestation est en tout cas bienvenue.
Le vol se poursuit toujours dans la couche nuageuse, je pars donc me promener pendant que l'hôtesse vient discuter avec les passagers.

Promis, je n'ai pas touché aux boutons. Les toilettes sont propres, mais il n'y a toujours pas d'eau dans le lavabo, remplacée par un flacon de gel désinfectant.




Je passe ensuite le temps en écoutant de la musique. Les écouteurs intra-auriculaires sont parfaits pour réduire le bruit des moteurs.
17h15 heure de Saint-Pierre, 15h15 heure de Montréal, la consigne "attachez vos ceintures" est allumée. Le commandant de bord prend la parole pour nous annoncer un atterrissage à Montréal d'ici 15 minutes. Il y neige, et la température sera de -8°C.
L'hôtesse fait peu après une annonce pour nous demander de vérifier que nos téléphone est bien en mode avion. L'ATR serait-il sensible aux interférences des réseaux mobiles ? J'ai déjà eu droit à une annonce insistante du même genre sur un Nice-Toulouse, où le pilote a même pris la micro pour indiquer que les communications avec le contrôle étaient rendues difficiles à cause des bruits parasites, et que nous risquions de devoir revenir à notre point de départ si ça ne cessait pas.



On commence à voir le sol alors que nous survolons déjà le Sud de Montréal. Nous sommes passés à côté des gratte-ciels du centre-ville et du Mont-Royal sans les voir.



15h30, nous nous posons en douceur à Montréal. La neige est bien au rendez-vous, et les ailes vertes de produit anti-givrant de cet A330 semblent indiquer qu'il fait plutôt froid.



YUL'lala
Nous nous dirigeons vers un poste de stationnement au large. Les moteurs sont arrêtés à 15h35, ça fait du bien aux oreilles !

Voici le trajet parcouru lors des deux étapes, toutes deux bien rectilignes.


Au revoir petit ATR, bonjour la passerelle mobile !



Même en position basse, cet engin qu'on ne retrouve plus que dans de rares aéroports nord-américains est déjà plus haut et large que l'ATR !



L'un des agents de l'assistant en escale monte à bord en dernier, et expliquera pendant le trajet que la correspondance Air France part de la porte 55, KLM de la 57. Il précise également que les valises seront directement chargées dans le deuxième avion, et qu'il n'est pas nécessaire de les dédouaner.
Notre passerelle s'approche du terminal puis monte doucement pour nous amener au niveau du premier étage du bâtiment. Il est 15h55, soit presque cinq heures après le départ de Saint-Pierre. Notre vol pour Paris décolle dans deux heures, ça devrait le faire. ✈️

Mais ce report serait incomplet sans quelques photos pour rendre hommage à la beauté de l'île :
Bonjour,
Merci pour ce FR. Cette destination me fait rêver, chanceux !!
Catering copieux pour la durée.
Vol en mode tout le monde se connaît :)
Merci également pour les magnifiques photos du bonus.
A bientôt
De rien. :) C'est en effet un catering qu'on aimerait voir plus souvent en Europe.
Merci pour ce FR
Et ce routing que je découvre (j'irai voir l'aller après)
Le temps de vol affiché semble faux
Aéroport certes sobre mais fonctionnel (pas de salon ?lol)
Le plateau est bien je trouve
"et une salade de froid "
Joli lapsus ;)
Industrielle bien sur car les fruits de saisons sur l'île doivent être rares, non ?
"les moteurs sont arrêtés à 15h35, ça fait du bien aux oreilles !"
J'imagine qu'un casque réducteur de bruit n'est pas un luxe sur un tel vol
Joli bonus mais sans vouloir jouer les pisse-froid je dirai que ça ressemble
à la Bretagne saupoudrée de neige ;)
A bientôt
Merci ! Je crois que je vais laisser le lapsus, tellement révélateur ! La salade de fruits est industrielle, il n'y a pratiquement pas de culture de fruits/légumes sur l'île. Il y a tout de même des produits frais, mais essentiellement en provenance du Canada et de France.
Merci pour ce FR dépaysant !
Le petit aéroport de FSP incite à le découvrir, surtout lorsqu'il règne un froid de canard à l'extérieur ^^
ça devait bien secouer au décollage !
Le catering est complet sur ce vol partagé en deux segments.
C'est bien d'être assis à l'avant, le pas est meilleur.
Bonus intéressant, un "monde" à découvrir...
Merci pour ce FR.
Il faut aller découvrir l'île, elle vaut le coup. :) Et en été, c'est encore plus simple avec le vol direct.
Malgré le vent de face soufflant assez fort tout le trajet, le vol a été assez calme, ça m'a surpris. À part à l'approche de Montréal, la consigne lumineuse est restée éteinte, et on voit que les jus de pomme ne bougent pas trop. C'est plus le combo bruit+vibrations qui m'a marqué.
Merci beaucoup pour le partage de ce Flight Report que j’attendais avec impatience !!
Les prestations proposées par Air St Pierre sont vraiment excellentes (sauf si on est végétarien !) et font envie !
Le bonus est tout simplement à couper le souffle, quel beauté !!
A bientôt !
Je suis content que ça plaise ! Les paysages m'ont en effet très positivement surpris. Et les photos n'y rendent que partiellement hommage, difficile de retranscrire ce qu'on ressent sur ce bout de terre soumis aux éléments, tantôt les vagues sous le soleil, tantôt la neige...
Dommage pour l'A/R aérien annulé vers Miquelon, mais ça fait partie des règles du jeu.
Merci pour le partage de ce vol pas moins exotique, et pour le bonus sur une destination bien peu visitée depuis la métropole !
Magnifique FR ! Qui donne envie et de prendre cet ATR et de passer qqes jours sur l'île :-)
Merci infiniment pour ces excellents récits St-Pierrais et Miquelonnais ! ;)
Ce paysage magnifique tantôt au soleil, tantôt balayé par les vents hivernaux chargés de neige me fait rêver.
Un endroit magique hors du temps, qui plus est accessible en ATR, difficile de ne pas aimer ! Cela faisait partie des grandes tentations lors de mon dernier séjour au Québec, mais le surcoût du voyage m'en a dissuadé.
A bientôt ! :)
Merci pour ce FR "exotique" et très bien documenté. Ces vols où tout le monde se connaît sont sympathiques et prennent une dimension plus humaine. Magnifiques photos pour le bonus. Cela me fait très envie d'y aller. Connaissant déjà bien l'est du Canada, cela me donne des idées pour un prochain voyage..... A très bientôt !
Merci beaucoup pour le partage de cette rareté ! Tant le vol que le bonus donnent vraiment envie d'aller faire un tour du côté de ce petit territoire français en Amérique du Nord... Ca doit être sympa aussi de le faire en direct avec ASL !
Escale à Moncton inattendue, soit deux vols pour le prix d'un, parfait :) La météo capricieuse doit aider les pilotes à ne pas trop tomber dans la monotonie de toujours faire les mêmes lignes.
A bientôt !
Merci beaucoup pour ces découvertes! Vos FRs à Saint Pierre et Miquelon sont justes exceptionnels!
Dommage pour le Cessna...
A bientôt!
Merci pour ce très beau FR passionnant et tellement dépaysant !
Le catering est sommaire mais largement quantitatif par rapport à la dure du vol.
Le bonus ouvre les portes sur un univers presque parallèle !
Bonne soirée !
Une durée de long courrier en ATR ce n'est pas de tout repos, les prestations sont de qualitées et la correspondance suffisamment large pour anticiper les problèmes de vent. Votre bonus est très beau.
Merci et à bientôt
Excellent FR sur une compagnie peu reportée et "exotique" pour moi, européen du continent. Un vol en cessna doit être une bonne expérience ;)
Jolies vues, double repas, vol à rallonge avec le stop-over... On en a pour son argent je suppose ?
Merci pour ce FR !
Merci pour ce FR tellement exotique.
Deux vols pour le prix d'un.
le plateau repas est bien , (trop de charcuterie à mon goût) mais c'est mieux qu'un simple sandwich.
Bonus intéressant, d'une destination peu fréquentée.
A bientôt