Bonjour à tous,
Comme expliqué dans les deux premiers épisodes, je vous propose avec ce périple un léger changement de style : après vous avoir fait profiter du soleil et de la douceur des Caraïbes, partons pour d'autres îles françaises, bien connues pour leurs plages, leurs sentiers de randonnée, leur gastronomie inspirée des produits de la mer locaux : direction Saint-Pierre ! Non, pas à la Réunion. Pas en Martinique non plus. Saint-Pierre, le seul, le vrai, le Saint-Pierre de Saint-Pierre-et-Miquelon !
Et c'est qu'il s'agirait de le faire en bon avgeek. Donc hors de question de partir en été, pendant lequel un 737 d'ASL opère chaque semaine un vol direct entre le T3 de CDG et Saint-Pierre. Non, non, on va partir en plein hiver. Il faut donc rallier Montréal, Halifax ou Saint-Jean-de-Terre-Neuve, d'où partent les vols d'Air Saint-Pierre (1, 4 et 3 fréquences hebdomadaires, respectivement).
C'est cela, au Canada, où il neige et vente comme il faut à ce moment de l'année. D'ailleurs, on ne passera pas par Montréal à l'aller, ce serait trop simple (et accessoirement, tous les Montréal - St-Pierre de janvier étaient pleins au moment de réserver). Et puis on tentera un aller-retour à Miquelon. À 29€ l'aller-retour panoramique, ce serait dommage de se priver. Vous noterez que j'ai dit "tenter".
Bien, bon, donc, bref, voici le menu, avec des traits et des flèches. On ne voit pas Miquelon sur la carte, le cercle est confondu avec celui de St-Pierre.

Enchainement de vols
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- 321/1 Air Saint-Pierre PJ1122 Halifax → St-Pierre (ATR 42-500)
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Après un pré-acheminement qui a déjà duré plus de 24h, il est temps de vous présenter ce qu'offre Air Saint-Pierre, alias PJ. Globetrotter vous en avait déjà donné un aperçu il y a deux ans avec le vol de St-John's et la navette vers Miquelon, nous verrons que les choses n'ont pas trop changé, et découvrirons de nouvelles lignes.
La compagnie dispose de deux avions :
- un Cessna F406 (F-OSPJ) emportant 8 passagers et un pilote,
- et un ATR 42-500 (F-OFSP), qui a remplacé un 42-320 en 2009, et laissera la place à un -600 tout neuf dans un peu plus d'un an. Avec sa capacité à se poser sur des pistes avec 45 kt de vent de travers, c'est l'appareil idéal vu l'aérologie locale aussi violente que changeante.
Le personnel navigant à bord de ces appareils se compte presque sur les doigts de la main : deux CDB pour le Cessna, trois CDB, trois copilotes et trois hôtesses pour l'ATR.
Trois types de vols sont opérés :
- Le "court-courrier" entre Saint-Pierre et Miquelon, opéré quotidiennement avec le Cessna au rythme d'une à deux aller-retours le matin, et autant en fin d'après-midi. 10 minutes de vol dans chaque sens… quand la météo le permet ! Parce qu'entre la neige, le gel, le brouillard et les vents forts, le programme est adapté de manière assez dynamique.
- Le "moyen-courrier" vers le Canada proche : 3 fois par semaine vers Saint-Jean-de-Terre-Neuve (alias St-John's) et 4 fois vers Halifax, toutes deux à environ une grosse heure de vol, pendant laquelle une collation est servie. À cela s'ajoutent en été deux vols hebdomadaires vers les Îles de la Madeleine. Ont également été desservies Moncton et Sydney… celle en Nouvelle-Écosse, et non son homologue australienne des Nouvelles-Galle du Sud ! Je vous laisse imaginer le bazar en cas d'erreur de réservation…
- Le Montréal, permettant une correspondance avec le vol d'Air France vers Paris. 2 à 3 heures de vol en fonction du sens et du vent, qui peut contraindre à une escale technique en route pour faire un complément de carburant. À bord d'un ATR, ça prend des airs de long-courrier, surtout avec deux prestations servies à bord, excusez du peu ! Mais nous y reviendrons.
Je vous retrouve donc dans la riante bourgade de Halifax, où je vous avais laissé quelques heures plus tôt en pleine tempête hivernale, quelque part aux alentours du tapis de livraison des bagages, et à quelque chose comme trois heures du matin.

Il est maintenant un peu plus de 8h, heure du réveil. Décalage horaire oblige, ces cinq heures de sommeil ininterrompues sont déjà un exploit. De toute façon, il faut libérer la chambre à 11h, ce qui colle bien avec l'heure prévue de décollage, à savoir 14h.
Sauf que. Un coup d’œil sur le site de l'aéroport permet de voir que le départ du vol est désormais prévu à 17h28, précisément. Comme un air de déjà vu… Pas plus d'informations disponibles, mais le site de Météo France SPM indique un vent fort, plein travers de la piste, et des conditions propices au verglas. Il n'y a de toute façon rien à faire à l'hôtel situé au milieu de la forêt, direction donc l'aéroport pour en savoir plus.
11h30, nous voici dans le hall des départs. Les comptoirs d'enregistrement sont répartis par compagnie. Tout au fond, quelques commerces et l'accès à la salle d'embarquement.

Vous avez repéré le comptoir Air Saint-Pierre ?

Le voici, il n'y a pas foule, trois agentes nous y attendent, et confirmeront que le vol est retardé à cause des conditions météo à Saint-Pierre, où l'avion se trouve toujours.

Le comptoir semble fréquemment utilisé par Air Saint-Pierre, vu les affiches personnalisées qu'on y trouve.

L'enregistrement se fait en partie sur l'ordinateur, et en partie sur papier. On aperçoit un plan de la cabine à partir duquel sont attribués les sièges, et rayés au fur et à mesure. Je peux en déduire que pour l'instant, seules 5 ou 6 personnes se sont déjà présentées au comptoir.

Ça prend un peu de temps, surtout quand l'ordinateur ne veut pas donner un siège qui était normalement disponible d'après le plan papier. Regardons en attendant ce qu'on peut trouver sur le comptoir : des guides de Saint-Pierre-et-Miquelon, listant les commerces et activités, et des étiquettes à bagages collector.

Gros plan :

La carte finit par sortir. Pas de souci pour avoir un hublot. Elle indique le nouvel horaire prévu, et un embarquement 45 minutes avant.

Il faut ensuite contourner le comptoir pour confier sa valise à un automate. L'affichage est personnalisé avec le logo de la compagnie.

L'aéroport dispose d'une terrasse panoramique en zone publique, mais celle-ci est fermée en raison de travaux. Direction donc les contrôles de sûreté, juste avant lesquels on trouve ces urnes à cannabis, depuis qu'il est légal d'en consommer sur le sol canadien… mais pas de voyager avec.

Il doit y avoir au plus 4 passagers dans la file, et autant d'agents pour nous répartir sur deux zones de contrôle. Je franchis sereinement ce troisième PIF depuis le départ, et je suis tout aussi serein face à l'agent me demandant ce qu'il y a dans mon sac …jusqu'à ce qu'il en sorte le résultat d'un test H2Okapi réalisé un peu plus tôt à Toronto : une gourde remplie d'eau, à laquelle je n'ai même pas touché depuis son remplissage. Il s'avère très sympathique, presque plus désolé que moi, me raccompagnant jusqu'à la sortie du PIF, prévenant ses collègues de me laisser repasser par la file prioritaire à mon retour, et m'indiquant un grand bassin où vider ma bouteille, juste à gauche de la fameuse urne. Retour à la case départ !

Le deuxième passage se fait sans encombre. Comme ailleurs au Canada, il n'y a pas de contrôle des passeports à la sortie du pays (à moins de partir vers les États-Unis), nous voici donc en salle d'embarquement, avec quelques cinq heures d'avance. Voici l'extrémité Est de la salle, avec les portes 1 à 9 destinées aux embarquements à pied tout au fond. Derrière, on trouve une douzaine de portes d'embarquement avec passerelles, et à l'autre extrémité quatre autres portes destinées à l'embarquement à pied pour les vols vers les États-Unis. Les fauteuils donnent sur de larges baies vitrées.

Il n'y a pas grand chose à faire, à part grignoter, attendre, et regarder passer les avions. J'abrège vos souffrances en vous passant le film en accéléré. Vous noterez donc que la luminosité décroît progressivement, au fil de cet Embraer d'United, repeint en vert fluo après son anti-givrage…

…et de ce 777 Freighter de Korean Air se posant au milieu des tondeuses d'Air Canada.

Mais les choses se précisent : l'ATR a décollé de Saint-Pierre peu avant 15h, il est maintenant en approche :

16h40, le voici se posant, tous phares allumés.



Il est temps de se rapprocher de la porte. Un agent se trouve au comptoir sous l'écran indiquant notre vol, mais il ne fait que passer.

Mais rien ne se passe. À 17h32, le comptoir est toujours vide. J'en viens même à me demander si je n'aurais pas raté le vol, mais des sacs avec une étiquette orange "Bagage cabine Air Saint-Pierre" dans la salle me rassurent. Personne n'a d'ailleurs l'air de s'inquiéter.

17h55, les agentes qui s'étaient chargées de l'enregistrement arrivent, et saluent quelques passagers au passage. L'écran n'affiche plus rien…

…puis revient, affichant désormais un départ à 18h15. Il est 18h05, l'embarquement est appelé. Pas de priorités, l'avion ne dispose que d'une classe économique, et Air Saint-Pierre ne propose pas de programme de fidélité.

Une fois la porte passée et un escalator descendu, on se retrouve dans ce long couloir permettant d'embarquer directement à pied. Le notre est en porte 3.

…que voici. Le trajet n'est pas long, mais je suis quand même bien content qu'il ne neige pas à ce moment là.

Voici le tant attendu F-OFSP, brillant …d'un feu rouge à gauche, et d'un vert à droite.

Si le design des sièges trahit la dizaine d'années qu'ils ont, la cabine n'en est pas moins propre et en bon état.

Les plafonniers semblent même plutôt modernes, et contrastent avec les sièges. C'est un ATR, l'espace à bord est limité, sans être excessivement serré. En tout cas, pas de doute, on est dans le bon avion.


Dehors, l'embarquement se poursuit. L'hélice est maintenue par une sangle, il me semble que c'est la première fois que je vois ça.

À 18h10, nous sommes tous à bord, une trentaine de passagers en tout. Le moteur droit est démarré en mode hôtel (hélice freinée), ça réchauffe la cabine d'un coup ! L'hôtesse nous annonce que le vol durera 1h14, à 21000 pieds.
18h25, repoussage. Mais nous ne décollons pas tout de suite, vu les conditions il faut d'abord passer par le dégivrage.




L'opération touche à sa fin à 18h50. "Notre départ vers Saint-Pierre est maintenant imminent, veuillez réajuster votre ceinture".

Après un dernier coup de produit, notre avion s'élance vers le Nord. Il est 19h, et déjà 20h à Saint-Pierre.

Il n'y a pas grand chose à voir par la fenêtre, découvrons donc le contenu de la pochette. Le fameux guide de Saint-Pierre et Miquelon, bien utile pour avoir les numéros de téléphone des quatre restaurants, où il est prudent de réserver les soirs de fin de semaine.
Remarquez aussi l'étiquette orange "bagage cabine" dont je vous ai parlé plus tôt. En théorie la limite est fixée à un petit sac de 5 kg, mais la règle est pas strictement appliquée.

Les consignes de sécurité.


Le service commence rapidement. C'est un bar complet qui est proposé, le chariot contenant de grandes bouteilles d'alcools forts, et le choix habituel de boissons non alcoolisées. Le tout accompagné d'un muffin.

Et là, la boulette. Je n'ai apparemment pas de photo de la collation. Fatigue ou problème technique, je ne sais pas, mais c'est inexcusable. Promis, je mettrai les bouchées doubles sur les vols suivants (et j'ai déjà vérifié, les photos sont bien là).
Du coup, je vous emmène visiter la cabine.

L'espace destinée à l'hôtesse, et la petite porte arrière droite permettant de chargée la soute arrière d'un côté.

La porte-escalier de l'autre.

Et les toilettes, qui présentent bien, si ce n'est que le lavabo ne dispose pas d'eau, une bouteille de désinfectant hydro-alcoolique s'y trouvant à la place. Peut-être des soucis pour maintenir l'eau liquide par les températures froides auxquelles l'ATR est exposé ?

De retour vers l'avant, je m'installe côté droit de l'avion, pour profiter d'un doublet libre et de la vue à l'arrivée.
À 20h05, le commandant prend la parole pour la première fois du vol. Il nous annonce un atterrissage dans quinze minutes, et un temps couvert à destination.
Recalage des montres, il est désormais 21h05 en UTC-3, fuseau horaire partagé notamment avec la Guyane, le Groenland, l'Argentine et une partie du Brésil.

21h15, l'avion passe sous les nuages, et quelques lumières apparaissent d'un coup, c'est la ville de Saint-Pierre.

21h16, nous sommes posés.

21h20 en porte, 21h21 débarquement. C'est que tout le monde est pressé de rentrer.

21h26, la PAF est rapidement passée, la plupart des passagers voyageant avec un passeport français, et le tapis à bagages se met en mouvement.

21h29, nous voici à l'extérieur. L'annulation des quatre rotations sur Miquelon témoigne des conditions météo qui ont du être difficiles.


Air Saint-Pierre annonçait également l'arrivée retardée du vol :

Après 40h de trajet porte à porte, j'ai hâte de rejoindre un lit confortable, à l'Auberge Saint-Pierre. Je vous offre un premier aperçu de Saint-Pierre, avant d'aller me coucher.


Je vous donne maintenant rendez-vous pour la suite : on tentera d'aller à Miquelon, puis le retour à Paris via le plus long vol d'Air Saint-Pierre, celui à destination de Montréal. Il y aura un peu plus de photos, le repos aidant …et une escale surprise ! ✈️
C’est original de pouvoir choisir son siège sur papier, du moins quand l'ordinateur veut bien coopérer.
La livrée est simpliste mais plutôt sympa.
“ L'hélice est maintenue par une sangle.” —> Avec les vents qu’il y a la-bas, je comprends pourquoi
Merci pour ce Fr!
De rien ! On est d'accord pour la livrée, et le papier. Je n'ai pas pris la peine de le préciser, mais il n'y a évidemment pas d'enregistrement en ligne non plus !
Merci pour le partage !
De nombreux retards mais finalement tu es bien arrivé !
Le produit proposé par Air St Pierre est pas mal, hâte de voir le « long courrier » en ATR !
A bientôt !
Merci ! La prestation "long-courrier" n'est pas mal du tout non plus, le récit arrive très vite.
Merci pour ce FR!
N'ayant pas d'APU pour fournir l'électricité à l'avion au sol, on utilise le moteur numéro 2, en bloquant son hélice avec un frein. Ca permet de poursuivre les opérations au sol autour de l'avion sans danger.
Sur le moteur numéro 1, il n'y a pas de frein, donc l'hélice peut se mettre à tourner s'il n'y a pas de vent. On la bloque donc avec cette sangle.
A bientôt pour la suite!
Merci pour les explications ! C'est donc pour ça qu'il n'y a pas de sangle sur le n°2 ?
Exactement! L'hélice du n°2 n'a pas besoin de sangle, étant arrêtée mécaniquement. Ca me fait penser que je ne sais même pas s'il y a un point d'ancrage sur le flanc droit de l'appareil pour la sangle. J'irai vérifier demain:)
Sympa ce petit vol vers une destination française particulièrement originale ?, par curiosité combien vous a coûté le vol ?
À bientôt
Dans les 500 € pour le CDG-YYZ-YHZ / YUL-CDG. Le tarif des vols Air Saint-Pierre est fixe : 190 € pour l'aller YYZ-FSP, 423 € pour le retour vers Montréal, en non-échangeable. Bref, même subventionnés (plus de 3 millions d'euros chaque année), ces deux vols Air Saint-Pierre coûtent plus cher que l'aller-retour Paris-Canada. En revanche, l'aller-retour à Miquelon n'est qu'à 29 €.
Merci pour cette fin de périple ! La météo voulait visiblement mettre à mal ce voyage, entre le vol précédent et celui-ci...
Le vol fait assez "à l'ancienne", avec le choix de la place sur papier, le trolley bien garni en alcools et softs, et cette livrée old school que j'aime beaucoup !
Hâte de voir la suite donc, surtout s'il y a un petit bonus sur ce coin que je ne connais pas du tout !
A bientôt ;)
Merci ! On est d'accord, la livrée a un petit quelque chose...
Il y aura bien un bonus touristique. Saint-Pierre a des petits airs d'Estonie... point de vue météo au point, car la végétation est beaucoup plus clairsemée.
un grand merci de partager ce vol qui sort de l'ordinaire !! j'ai hate de lire la suite, à bientot donc
De rien, à bientôt pour la suite !
Merci pour ce report !
Voila une ligne et une compagnie qui m'ont toujours intrigués et que je suis content de pouvoir découvrir grâce a vous !
8 pilotes et 3 PNC c'est effectivement très peu pour une compagnie mais vu la flotte c'est compréhensible.
Bonne soirée !
Merci ! J'ai également été surpris en apprenant le nombre, mais ça se tient. Les équipages sont loin d'enchaîner les vols.
Mrci pour ce récit depaysant et peu commun ! L'ATR a le mérite d'être robuste et de deservir beaucoup de lignes qui ne seraient pas rentables sans lui.
En effet, ça ne doit pas être un hasard si l'ATR est robuste, voire un poil rustique. Il est en tout cas dans son élément à Saint-Pierre.
Merci pour ce FR.
Décidément les retards s'enchainent...
30 pax c'est pas si mal pour la destination en plein hiver.
L'alcool fort, il doit falloir ça pour supporter le climat et l'isolement ^^
Le remplissage est peut-être lié à l'isolement... 40 000 passagers passent par l'aéroport de Saint-Pierre chaque année, pas mal pour une île qui compte 5 000 habitants ! Mais au-delà des voyages, il y a également plein de choses à faire à St-Pierre, les activités sportives et culturelles sont nombreuses. J'en donnerai un aperçu dans un bonus à venir.
Merci pour ce FR si atypique !!! :o)
C'est un plaisir (voire un devoir ?) de partager ces vols !
Un vol plutôt convaincant à bord d'un ATR assurant bien sa mission
Le catering reste très honorable
Mission accompli malgré le retard, mais mieux vaut arriver entier que pas du tout...
Merci pour ce récit atypique.
Oui, l'ATR est l'avion de la situation. Bien content d'arriver en effet.
On approfondira l'aspect catering dans la suite. Avec des photos, promis !
Merci pour ce FR tellement dépaysant.
Un catering offert , c'est un bon point pour cette petite compagnie.
Encore du retard mais finalement vous êtes arrivé à bon port.
A bientôt
Merci pour ce fr.
Bon vol, catering correct.
Vol certes retardé mais le principale est d'arriver.
Merci, à bientôt.
Très belle photo de l'ATR42 au sol à YHZ - au prix du billet et de l'attente, ce n'est pas volé ! ;)
Merci pour le partage !
Météo capricieuse mais qui n’effraie pas les locaux, finalement tu arrivera à destination à peu près dans les temps c'est l'essentiel.
encore un vol atypique qui permet d’apprendre des choses sur cet avion bien robuste et polyvalent qu'est l'ATR.
Merci pour ce FR atypique et à bientôt pour la suite.
Merci pour ce FR tout simplement hors du commun :-)
Une durée de vol correct, car sans cette histoire de fuseau horaire, j'allais vous dire qu'il était dur de tenir 3 heures à bord d'une tondeuse.
L'intégralité de l'offre de restauration était gratuite ?
Toujours étonnant d'aller dans ces contrées françaises reculées qui devait être passionnante à visiter.
Bon weekend à vous
Les 3 heures à bord de la tondeuse sont pour le retour, en ligne très bientôt !
Tout est gratuit à bord, sucré, boissons et papier aux toilettes.
Merci pour ce FR
Le temps de vol affiché est faux
Encore un retard pas très surprenant vu la météo de cette région
(Alors pourquoi on nous parle de réchauffement climatique ? comme dirait Trump lol)
Vous avez heureusement bien su meubler votre temps d'attente
Vol rapide avec un sucré
A bientôt
Merci beaucoup pour ce FR que je découvre avec du retard. Quelle aventure ces vols pour arriver à Saint-Pierre. J'ai hâte de lire la suite...A bientôt