Ah que coucou !
On se retrouve aujourd'hui pour un peu d'originalité, avec un vol Amsterdam - Nantes chez Hop!
Pour ceux qui veulent un rappel de la création du voyage, c'est caché ci-dessous :
Du coup, me voilà abandonné et esseulé pendant dix jours, c'est honteux ! (Oui, j'en fais un peu trop)
Bref, je cherche une petite idée de voyage à réaliser sur le week-end. Je penche rapidement sur Rotterdam, à force de la survoler, cette grande cité portuaire moderne semble mériter une petite visite… Finalement, je décide de me poser plutôt à Delft, à une quinzaine de kilomètres de Rotterdam, histoire de jeter un œil à cette charmante petite ville, connue pour ses porcelaines, et notamment les "Delft Blue Houses" distribuées par KLM sur ses lignes long-courrier en Business !
Pour m'y rendre, je n'hésite pas trop, le vol KLM du samedi 20 août au matin est au tarif plancher (hors promo) de 65€. Je vise un retour le lundi matin. Si la solution de simplicité est aussi KLM, à un tarif de 90€, je remarque une proposition assez originale pour une dizaine d'euros supplémentaires : Un AMS - NTE le matin effectué par Hop! en ERJ190, quelques heures de correspondance dans ce charmant aéroport qu'est Nantes Atlantique, et un vol Nantes - Lyon dans l'après-midi en A319 AF !
Logiquement, je retiens plutôt cette deuxième proposition, surtout que le tarif reste raisonnable, à 167€. Ca me permettra de découvrir une nouvelle ligne au départ d'AMS !
Routing, Placement, et Schiphol qui fait peur
Le routing, tel qu'il est prévu avant le vol du jour :
Enchainement de vols
- 1
- 2AF1693 - Économique - Amsterdam → Nantes - Embraer ERJ190
- 3AF1489 - Économique - Nantes → Lyon - Airbus A319
A l'enregistrement, Air France propose curieusement un tarif de surclassement plutôt raisonnable. 89€, c'est certes cher, mais ça reste correct si l'on veut se faire plaisir, d'autant plus si l'on n'a pas d'accès au salon via le statut. Une place est réservée en J côté hublot droit, et le hublot gauche est bloqué, pour une raison inconnue (ce qui réduit l'envie de prendre un surclassement m'est avis…).
Pour ma part, je suis parti sur la place 03F, pour le moment sans voisin. Le but est d'être autant à l'avant que possible, afin de réduire la probabilité d'avoir un voisin (les places à l'avant ne sont proposées en sélection aux passagers non fidélisés que si l'arrière est plein), et à drpote pour avoir la vue sur la côte néerlandaise au départ (je ne m'en lasserai jamais), et éviter le soleil levant.

La veille, je regarde les conseils sur l'application de l'aéroport de Schiphol… J'attire votre attention sur la partie "Security" :
Temps d'attente estimé pour passer les contrôles à 7h du matin : Environ 90 minutes !!! Bon, au moins, l'aéroport prévient à l'avance (si on prend le temps de consulter le site ou l'appli quoi), mais c'est juste incroyable…

Il ne me reste donc plus qu'à me coucher tôt la veille !
Direction AMS, pour vérifier cette affluence !
Le lundi matin, c'est donc de bien bonne heure que je me lève, un peu avant 6 heures… Pour les plus attentifs, vous aurez noté que la photo n'est pas contractuelle. Le soleil est ici à l'ouest de Delft, j'ai pris la photo la veille au soir. Mais bon, comme je l'aime bien, ça fera office de lever de soleil sur la capitale de la porcelaine batave !

La gare étant située à quelques encablures de mon hôtel, j'arrive à 6h15 sur le quai, juste à temps pour voir le train pour La Haye partir. Mon train partira quelques minutes plus tard.
A noter l'excellente liaison de Delft avec Schiphol, un train par heure la nuit et, à partir de 5h30, un train toutes les 10 à 20 minutes, avec un temps de trajet de 40 minutes environ. Certains trajets, dont le mien, se font avec une correspondance à Leiden, mais le tout est prévu, les deux trains sont sur le même quai, ça se fait sans difficulté. Seule critique : Le nettoyage des trains laisse à désirer (je vais en choquer plus d'un, mais je trouve le RER B plus propre).

C'est donc à 7h du matin que j'arrive à Schiphol, la Plaza n'est pas encore trop fréquentée…

Le raccourci par l'escalier est condamné pour des raisons de gestion de la foule : L'accès à l'étage supérieur est en effet contrôlé, pour que seuls les passagers ayant un vol dans les 4 heures puissent accéder au check-in et aux contrôles PIF. Il faut donc passer par le travelator lent que je déteste cordialement.

Arrivés à l'étage, on tombe sur la file des passagers qui se rendent au PIF…

Pour moi, c'est direction le comptoir Skypriority, après un contrôle par un cerbère peu agréable, qui laisse passer des passagers en les croyant "sur parole", mais qui me sortira d'emblée un très désagréable "If you travel in economy class, it's not here". Je lui mentionne que je suis Skypriority, ce à quoi il me répond "What proves me that you're skypriority ?"
Bref, sortie du BP sur téléphone, et il me laisse passer sans rien ajouter. Je sais que je ressemble à un fou avec ma barbe pas taillée (spoiler : Elle l'est maintenant), mais tout de même, mettre les formes serait la moindre des choses, passager Skypriority ou non d'ailleurs.
Au moins, au comptoir, pas d'attente, et l'agente est souriante. Ma valise a pris un bon kilo, le poids de la porcelaine de Delft que je ramène chez moi !

Direction le PIF prioritaire, un contrôle des BP est réalisé avant de pouvoir accéder à l'escalier, ce qui retarde un peu le processus.

Mais à l'étage, j'ai la chance d'arriver au moment de l'ouverture d'une nouvelle file, l'attente sera donc limitée, d'autant plus que Schiphol dispose désormais des nouveaux scanners où il n'est plus besoin de sortir toutes ses affaires.

Il me faudra juste huit minutes pour passer le contrôle ! A la sortie, le FIDS indique mon vol, au départ de la porte B1.

Finalement, côté PIF normal, ça semble plutôt fluide aussi. De nombreuses files sont ouvertes, ça aide probablement !

Le cœur de Schiphol n'est pas surchargé, loin d'être vide aussi cependant.

L'attente pour passer la PAF semble raisonnable, ça avance vite dans les files.

Pour moi, c'est direction le Crown Lounge Schengen, caché derrière les plantes vertes.

Le Crown Lounge, immuable, et sale
Depuis mon dernier passage en mai, Aeroflot a disparue des compagnies acceptées au salon !

L'accueil est sympathique, mais toujours aussi dématérialisé avec les bornes d'accueil. Je file au fond du salon pour me trouver une place au calme…

Si le débarrassage des tables est pour une fois assez régulier, le nettoyage global laisse un peu à désirer. Et surtout, les fauteuils, outre le fait qu'ils sont moches, mériteraient vraiment d'être changés, vu l'état des tissus…

Le BP, crayonné par l'agente du check-in, au format KLM que j'aime bien avec la "timeline" du vol.

Allons faire un petit tour au buffet ! L'offre est toujours identique, avec des fruits pour la décoration, quelques cold cuts, des petits pains (mous), des viennoiseries…

Du côté du chaud, on trouve des œufs brouillés, des haricots, des saucisses, des pommes de terre…

… Des champignons et des pancakes, ainsi qu'un peu de garniture. Les principaux défauts de ce buffet sont qu'il est trop petit pour faire face à l'affluence, et que le choix est assez limité en froid (un comble, habituellement c'est plutôt l'inverse !). Après, ça reste une grande amélioration par rapport à l'offre de l'ancien salon qui était juste anecdotique.

Côté liquide, une fontaine à eau et à jus de fruits, et quelques vins.

Des alcools forts, pour les amateurs de bon matin, et une fontaine à soda, ainsi que des petits snacks à grignoter.

Voilà donc ma sélection, en mode "petit-déjeuner anglais low-cost".

Pour faire une petite pause pendant le travail, je regarde le plan cabine du vol pour voir si j'ai hérité d'un voisin… Et au passage, je remarque qu'il n'y a plus de passagers en Business sur le plan cabine…
Après une recherche sur Flight-Report, je constate que Hop! n'a jamais été reportée en classe Affaires sur des lignes non parisiennes (hormis une fois par Sconnie83, mais en période de Covid, et donc sans service). Un récit pour découvrir quel service est proposé (J "domestique" ou J "européenne") serait donc intéressant !
Le tarif du surclassement étant toujours raisonnable (89€), je me laisse tenter, histoire d'enrichir un peu la base de données et de me faire plaisir. J'utiliserai le mix Miles + argent, 66€ et 5.600 Miles !
Et voilà donc les nouveaux billets :

Avant de quitter le salon pour réaliser mon 26e vol en Business, passage aux sanitaires, qui sont assez peu propres…

Déambulation dans AMS…
En 1h30, les vols Schengen du matin sont arrivés, et la PAF est un bordel monstre, la file remonte jusqu'au niveau des escalators pour le salon et les portes D…

Autour des commerces, c'est aussi plus fréquenté, même si c'est principalement des passagers se rendant en porte…

Direction les portes B, dans ce couloir toujours aussi vide depuis la disparition des tapis roulants…

Détail amusant, les panneaux "No entry" des tapis roulants n'ont pas été retirés, c'est pour le moins étrange pour qui n'a pas l'historique de l'aménagement de ce coin !

De l'autre côté, le grand pré qui n'a pas encore été conquis par l'aéroport (pour une raison qui m'échappe, vu comme AMS manque de place), et derrière, l'hôtel Hilton.

Mon vol part en porte B1, située au rez-de-chaussée (synonyme d'embarquement par bus).

Avant d'aller m'enterrer, je fais un petit tour de la jetée, comme d'habitude, je suis en avance pour l'embarquement…

La jetée B sert visiblement de hub au groupe Lufthansa, avec une saucisse Cityline pour Münich, un A320 Austrian pour Vienne, et une dérive Swiss pour la Suisse, très probablement…

Petit test des tapis roulants : Le "Mind you step" est bien présent, me voilà soulagé !

Allez, direction le rez-de-chaussée, où il y a trois vols sur le point d'embarquer, pour Florence par KLM, et pour Marseille et Nantes par Hop!

Histoire de comparer avec le salon, je passe par les sanitaires, qui pour le coup sont très propres. Si AMS s'est définitivement amélioré au niveau de la propreté des espaces "publics", le salon empire…

Vue sur le tarmac, où des Embraer KLM Cityhopper sont en porte, derrière, on aperçoit l'E-190 Hop! qui m'amènera à Nantes, parqué devant la jetée A en construction. Et au-dessus de moi, la future passerelle qui mènera à la jetée.

L'embarquement est lancé à l'heure, avec le respect des priorités, et sans contrôle d'identité. Le bus électrique nous attend de l'autre côté de la porte…

Étant le premier à passer, j'ai tout le loisir de choisir ma place, j'en prends donc une avec une belle vue sur l'A320neo de la Swiss qui part pour Zürich.

… Et embarquement à bord de l'Embraer 190
Le bus part à moitié plein, et nous arrivons rapidement devant notre avion à 9h30. Je laisse passer la foule, tandis que le copilote contemple l'intérieur du réacteur gauche.

Instant General Electric CF34 de F-HBLA, notre appareil du jour. Comme son immatriculation le laisse supposer, il s'agit du plus vieil Embraer 190 de Hop!, livré en 2006 à Régional CAE, avant de passer sous le pavillon Hop! lors du regroupement des compagnies régionales du groupe Air France.

Instant nez… La vitre du cockpit est ouverte, le commandant aime probablement piloter le bras à la fenêtre !

Fuselage-shot, difficile de faire erreur sur la compagnie !

Et pour finir le tour des instants, le plus connu, l'instant porte (mal cadré) !

L'accueil en porte est très sympathique, l'hôtesse prendra le soin de mettre mon sac contenant de la porcelaine dans le coffre à l'avant de la cabine pour qu'il ne risque rien pendant le vol. Elle me demande ensuite si je sais si un deuxième bus arrive derrière, ce que je lui confirme.

Sur la tablette du 1C, la bannette contenant les lingettes désinfectantes est posée.

Le pitch à l'avant est bon, bien meilleur que sur les A320, mais moins bon que sur les CRJ1000 (et le sac n'était pas encore rangé dans le coffre au moment de la photo). La documentation de bord est placée contre la paroi, ce qui doit malheureusement encourager certains à y coller leurs pieds sales.

La ceinture n'est malheureusement pas siglée…

La cabine, bien remplie à l'avant, plus vide au fond en attendant le 2e bus, avec les épais sièges plus ou moins confortables. Comme prévu, un seul rang de J sur ce vol.

Vue en "fish-eye" du plafonnier.

Le chargement des bagages est en cours, ma valise monte bien à bord !

A côté de nous, c'est l'un des plus récents Embraer 190 arrivé dans la flotte Hop! qui repousse pour Marseille, F-HBLR récupéré de la flotte Cityhopper début 2022 (avec un autre confrère Schtroumpf, F-HBLS).

L'embarquement est terminé à 9h49, avec 89 passagers à bord (donc 92% de remplissage en Y, 25% en J).
Le commandant prend la parole pour nous annoncer un temps de vol de 1h15, avec quelques turbulences prévues pendant la montée.

Avant de profiter des démonstrations de sécurité, jetons un œil à la notice de sécurité !

J'ai d'autant plus le temps de l'étudier (bien qu'il n'y ai pas grand chose à en dire…) que nous devons patienter quelques minutes au bloc, nous avons loupé notre créneau de départ à AMS.

Direction la quasi-Bretagne !
On repousse finalement à 10h, avec 10 minutes de retard, permettant une nouvelle vue sur la jetée A. J'ai hâte de la visiter !

Notre conducteur de crabe nous donne le signal du départ, c'est parti !

On part au roulage en longeant le parking éloigné des appareils régionaux, avec toujours Flybe qui y traîne.

On approche des pistes Zwanenburgbaan et Polderbaan… Partant vers l'ouest, je crains que nous ayons droit à cette dernière, et son roulage interminable.

Mais finalement non ! On s'aligne sur la 36C, donc la Zwanenburgbaan, qui porte le nom du village situé juste au nord de la piste.

On patiente quelques instants, avec un E-190 de KLM qui attend notre départ pour s'aligner à son tour. Sur la droite, Aer Lingus en A320 part pour Cork, mais via la Polderbaan…

On s'élance à 10h09, en passant devant des long-courriers KLM et Delta parqués au large.

Et décollage en douceur, après 1.500 mètres de course d'élan. A droite, un A330-300 Delta qui roule vers New-York (il va probablement décoller à un moment avant d'arriver à destination).

China Eastern à gauche, à droite des appareils TUI, et un appareil Aeroflot qui ne revolera pas de sitôt.

Juste après le décollage, on commence notre virage pour partir vers le sud, au-dessus des quartiers récents de De Akers et de Osdrop, construits après guerre sur le lac de Slootervaart asséché pour l'occasion. La zone autour du lac était auparavant dédiée à l'horticulture.

L'aéroport au fond, et devant, les quartiers précédemment cités, assez verts, et parcourus de canaux.

On termine notre virage plein sud, nous offrant une magnifique vue sur Schiphol et ses nombreuses pistes.

Au sud de l'Haarlemmermeer, trois grands lacs, le Westeinderplassen au centre, et à gauche les lacs Langeraarsche et Braassemermeer. La plupart de ces lacs ont été créés par l'extraction de tourbe pendant le Moyen-Âge.

Boskoop, à proximité de Alphen aan den Rijn, qui montre un bel exemple d'agriculture néerlandaise, avec des parcelles étroites (parfois seulement 15 mètres de large) toutes en longueur, encadrées par de petits canaux. Dans la région de Boskoop, beaucoup de ces parcelles sont dédiées à l'arboriculture.

On se rapproche du littoral, avec Rotterdam et ses villes périphériques sur la gauche, le port au fond à gauche, et au centre, les immenses serres qui font des Pays-Bas un des premiers exportateurs européens de produits agricoles (et qui font nettement augmenter l'empreinte carbone du pays).

Et voilà Rotterdam, avec son port s'étendant sur des dizaines de kilomètres le long de la Nouvelle Meuse qui traverse la ville…
Sur la gauche, la Vieille Meuse, qui est en fait, tout comme la Nouvelle Meuse, désormais un bras du Rhin, la Meuse coulant plus au sud (tout à gauche de la photo)… Vous suivez ?
Je vous épargne l'historique complet, entre les inondations, les créations de polders, les barrages, l'ensablement marin, le Delta du Rhin et de la Meuse est totalement incompréhensible.

Au centre de l'image, l'Haringvliet, ancien bras de la Mer du Nord, dans lequel se jette la Hollands Diep, qui est la partie terminale de la Meuse actuelle.
Au milieu du bras de mer, l'île de Tiengemeten, principalement utilisée pour l'agriculture jusque dans les années 90, où elle fut convertie en réserve naturelle.

Catering moyen, équipage au top
Dès qu'elle est libérée, la cheffe de cabine vient fermer le rideau pour me donner mon petit coin privé à l'avant de la cabine.

Elle repart au galley et revient quelques instants plus tard avec une bouteille de champagne à la main. Il n'est certes que 10h et quelques, mais j'accepte volontiers la proposition !

Santé à tous les lecteurs et contributeurs de ce site !

Après un nouveau passage au galley, elle revient avec le trolley pour le reste du service. C'est donc bien la J domestique qui est proposée sur ce vol, avec cependant pour le coup toute la variété possible de produits ! Galette bretonne, sarments du Médoc, chocolats, sablés tomate basilic, et le mélange noix de cajou et cranberries.
Les boissons chargées sur le trolleys sont celle du service du matin, donc jus d'orange, eau et boissons chaudes. Un petit thé accompagnera bien cet apéro hétéroclite (et un peu d'eau pour la forme).
L'hôtesse s'assure que je ne veux rien d'autre pour le moment, puis part faire le service en Eco en me disant "A tout à l'heure monsieur !"

Je déguste donc mon pêle-mêle de snacks suremballés en admirant la belle mire du pilote qui se reflète sur les nuages couvrant la Belgique, alors que l'on approche de notre altitude de croisière…

On passe au droit de Valenciennes, avec en bas la vaste forêt de Raismes-Saint-Amand-Wallers, notamment traversée par la fameuse Trouée d'Arenberg, bien connu des amateurs du Paris-Roubaix.

Petite pause entre deux paysages pour m'attarder sur ces chocolats que j'ai pour la première fois, malgré plusieurs vols en J domestique. Pas mauvais !

En bas, Cambrai se découvre entre les nuages… La campagne nordiste est bien jaunie.

Les seules touches de vert sont les forêts, et les abords des rivières, avec ici la Somme, vers Péronne.

Beauvais, au centre de l'image… L'aéroport low-cost est difficilement discernable, sur la droite de la ville.

L'hôtesse repasse après son service en Y et me propose un refill liquide et solide. Je me laisserai tenter par une autre boite de sablés, des chocolats, des sarments du Médoc, et bien entendu, du champagne !

Me voilà donc paré pour admirer la campagne normande, avec ici Vernon en bas de l'image. Les passagers de l'autre côté de la cabine doivent avoir une belle vue sur Paris et son agglomération…

Instant winglet, alors que les nuages commencent à recouvrir le ciel de la Mayenne, juste avant notre début de descente…

L'heure est venue de faire un petit tour à l'avant de la cabine. Les toilettes sont propres, avec une petite bannette en papier disposée à côté du lavabo pour y déposer des lingettes désinfectantes (mais il n'y en a plus…).

Petite pensée à Katia… On notera que la hauteur sous plafond est assez limitée.

Un instant porte de l'intérieur, pour compenser celui raté à l'entrée dans l'appareil !

Le galley, avec les boissons qui restent à disposition, dont la bouteille de champagne Jacquart, et le chargement du galley avec ses codes incompréhensibles.

De retour à ma place pour terminer la fin de mon "repas" assez peu équilibré. La cheffe de cabine me proposera de reprendre ce que je souhaite en solide ou liquide, mais je décline, j'ai assez abusé.
Si le catering est assez décevant pour un vol international, on ne peut pas dire que la générosité de l'hôtesse ne soit pas au rendez-vous, j'aurais été gâté (avec les moyens du bord) pendant ce vol !

Approche nuageuse, NTE dans son jus
La couche nuageuse s'est bien densifiée, et nous nous en sommes bien rapprochés !

Après un virage vers le nord-est, le sol apparait enfin, dans la campagne autour de La Marne (un village de Loire-Atlantique, pas la rivière), plus précisément vers le hameau du Flachou.
J'étais du bon côté pour admirer Nantes à basse altitude, mais la météo en aura voulu autrement…

On passe finalement sous les nuages au nord de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu (une riante cité dont le nom gallo-romain était plus rapide à écrire sur une enveloppe, à savoir, "Déas").

On survole ensuite le lac de Grand-Lieu, dont le nom provient soit de locus en latin, signifiant "Lieu", soit de locus en gaulois, signifiant "Lac"… (J'adore ce genre de complexité étymologique).

Avis aux amateurs de spotting : Cette belle demeure devrait vous plaire (mais le bruit risque d'être vite lassant) !

La piste est proche… Un A319 Volotea approche pour décoller pour Ajaccio.

On se pose à 11h27, après 1h18 de vol en toute intimité à l'avant de la cabine. Au centre de la photo, un Lockheed Super Constellation Air France un peu flou, entretenu par une association (et malheureusement non volant).

On approche du bloc, avec ce Boeing 757-200 DHL qui squatte le tarmac avant de repartir le soir vers Leipzig. Au fond, la tour de contrôle.

Un autre Volotea, cette fois un A320 qui partira pour Rome FCO dans quelques heures…

Et nous voilà au bloc à 11h30, pile à l'heure ! Nous sommes attendus de roue ferme par le camion de refueling, celui du catering, et le chariot à bagages.

En attendant l'ouverture de la porte, j'échange un peu avec l'hôtesse sur mon week-end aux Pays-Bas, elle me conseillera quelques régions à visiter pour un prochain séjour !
Je suis le premier à emprunter la passerelle, derrière l'agent aéroportuaire, après avoir chaleureusement remercié cette CC qui aura été adorable du début à la fin du vol.

Allez, on se revoit bientôt F-HBLA (et à la même place qui plus est, petit teaser) !

C'est flou, mais vu l'avalanche de lumières vertes, je pense que c'est par là !

N'étant pas pressé, je marque une pause au niveau du tapis bagage. Normalement ma valise est enregistrée jusqu'à LYS, mais NTE étant rarement utilisé pour les correspondances, je préfère m'assurer qu'elle n'est pas envoyée sur le circuit de récupération des bagages par erreur…
Ma valise ne sortira pas, tout comme celles de plusieurs passagers, Schiphol a encore frappé !

Direction la sortie, il n'existe pas de circuit de correspondance permettant de rester airside à Nantes.

Passages aux sanitaires, à la propreté douteuse aussi…

Au FIDS, parmi les destinations assez classiques, j'aperçois la ligne plus "exotique" Air Transat vers Montréal. Et du plafond pendent de splendides oies mécaniques, rappelant les fameuses Machines de l'Île à Nantes.

Ah, la météo bretonne est accueillante, il n'y a pas à dire ! (Et l'aéroport est… Dans son jus, on va dire).

Épilogue
Comme je l'avais annoncé, pas de report sur le vol suivant. Je saute directement à la récupération des bagages à Lyon, où ma valise est bien là !..

… Mais avec la poignée arrachée, par un bagagiste un peu négligeant. Air France me dédommagera de 150€ pour cela.

Mais fort heureusement, la porcelaine de Delft n'a pas souffert !

Allez, je vous laisse ici, avec la trace radar du vol et la croisière à 37.000 pieds.

Merci pour votre lecture ! Pour ceux qui sont intéressés, un bonus en 30 photos sur Rotterdam ci-dessous !
Et pour les autres, on se retrouve très bientôt pour un nouveau récit :)
Bonjour cher Kethu et merci pour ce FR qui pour ma part était attendu ! Depuis le covid, ce vol est opéré en ERJ-190. Le vol du matin vers MRS est opéré en CRK jusqu'au 31 octobre, puis rebascule sur E-Jet. Votre FR sera peut-être le dernier avec AF sur cette ligne, car elle rebascule du côté de KLM après les vacances de la toussain (une réquisition d'e-jets sur LYS peut-être !) AMS à l'air d'un beau bazar tout de même et le lounge semble correct sans plus. N'avez vous pas profité de la terrasse pour voir les avions de plus près ? J'aimerai bien y aller un jour ! Vous êtes tombé sur un équipage visiblement accueillant, ce qui tranche avec le cerbère de AMS qui devrait dans ce cas soit suivre une formation d’amabilité ou bien changer de métier... Catering effectivement très décevant mais comme vous le dîtes, ce n'est pas, et malheureusement, une grande surprise. Néanmoins, AMS reste un énorme hub et de surcroît de KLM, qui pourrait donc proposer des plats à AF, ou au moins un sandwich. Belles photos tout au long du report. Le débarquement par passerelle est extrêmement rare sur e-jet à NTE. Il faut dire qu'il n'y avait pas foule sur le tarmac, beaucoup d'avions en l'air donc. NTE reste pratique, sans être effectivement très aggréable, surtout comparé à LYS. Le bonus me fait beaucoup penser au nord de l’Allemagne et j'y retrouve les images souvenirs de mon voyage à AMS, il y a quelques années de cela. A bientôt !
Hello, et merci très cher Matheux pour ton commentaire :D
Avant le Covid, c'était effectué avec du CRK ou un autre module, ce NTE-AMS ?
En effet, le vol MRS-AMS sera le dernier en CRK... Je n'ai pas pu le réserver (un autre voyage un peu plus sympathique étant prévu !), je compenserai avec un autre vol en CRK d'ici-là...
J'ai vu en effet le passage à KLM, c'est en effet peut-être pour baser les E-190 sur LYS, surtout qu'au printemps, l'offre sera plus importante à LYS (avec le retour des vols le samedi, youhou !).
AMS n'est pas très attirant, le salon est "juste" utilitaire (bon, ça reste bien plus confortable que d'attendre en zone publique), mais bon... Espérons que ça s'améliore. Et non, la terrasse était fermée, sans doute pour mettre le personnel de sécurité (qui manque beaucoup à AMS) sur le PIF. Mais elle est en effet top quand on peut y accéder !
J'ai eu l'impression d'être bien jugé par ce cerbère, la seule fois où ça m'était arrivé, c'était en Allemagne... Je n'ai sans doute pas l'air assez "sérieux" pour être Skypriority pour la rigueur allemande.
Le catering est bien décevant en effet... Comme il est chargé à NTE pour l'aller-retour, je suppose qu'AF n'a pas envie de "s'embêter" à passer des contrats avec des fournisseurs locaux pour quelques plateaux par jour et préfère refourguer les snacks... Mais c'est vraiment décevant quand on s'attend à autre chose.
L'aéroport était en effet assez calme à mon arrivée, l'heure de "pointe" était visiblement un peu plus tard !
A bientôt :)
Merci pour la réponse ! Un CRK était basé à NTE pour effectuer les 3 vols quotidiens en semaine et 2 le week-end entre NTE et AMS. Depuis, c'est 2 tous les jours. J'ai vu sur airport meetup que vous alliez effectuer MRS-LYS. A un jour près et nous étions sur le même vol... A bientôt !
Merci Robin pour le partage de ce FR fort bien détaillé comme à ton habitude !
L'agent de filtrage aurait pu faire preuve de plus de tact quand même ...
Et l'heure d'arrivée à l'aéroport est délirante.
Le salon bien c'est du Crown Lounge, sans être fameux ce n'est pas terrible non plus.
A bord de la J domestique sur un vol international, Air France aura toujours le don de m'étonner sans m'émerveiller. Mais franchement qui a pu avoir cette idée tordue ?
Merci de t'être sacrifié pour nous avoir montré ça (j'enverrais la facture à FR si j'étais toi, et plus sérieusement je ferai une réclamation à Air France en les renvoyant sur la page catering Europe avec une photo de ton catering).
A bientôt !
Merci Stephan pour ton commentaire !
Je n'ai rien contre la vérification de l'éligibilité, mais... Ouais, la délicatesse n'est visiblement pas au registre de ce monsieur !
Le Crown Lounge n'a clairement rien de formidable... Dommage quand on compare au salon hors-Schengen qui, certes est surchargé, mais a su innover un peu !
Comme je le disais dans le commentaire juste au-dessus, je pense que c'est un beau cost-cutting, une flemme d'AF de devoir trouver un fournisseur pour quelques plateaux de J par jour à NTE... Bref, "L'argent avant les gens" ^^
Haha, j'avais failli glisser ça dans le FR !
En effet, pour la réclamation, je devrais me laisser tenter... Heureusement que les équipages sont là pour tenter de compenser ces "blagues" d'Air France au niveau du catering...
A bientôt !
Merci pour ce report.
Le surclassement est cher payé quand on voit ce qu’il y a à se mettre sous la dent. Heureusement que la CCP relève le bien le niveau.
Demain matin, je vais affronter Schiphol. J’espère que ça va le faire…
À bientôt.
Hello Greg, merci pour ton com' :)
Clairement, le surclassement n'est pas rentable... Au moins j'espère que mon report permettra à d'autres passagers de ne pas se "faire avoir" ! Les équipages Air France sont pour moi le point fort de la compagnie.
Courage pour Schiphol ! J'espère que ça va mieux que cet été en tout cas...
A bientôt !
Merci Robin pour ce FR :)
Sympa de tester le produit pour permettre à la communauté de mieux s'informer sur ce (mauvais) produit^^
Je trouve toujours risqué de se surclasser en last minute, au risque que le catering ne puisse être chargé dans les temps. Au moins vu ce qui est servi, pas de problème...
A bientôt !
Hello Nico, merci pour ton com' !
Je dois bien avouer que mon dévouement était aussi lié à ma curiosité, mais en effet, si ça permet d'éviter à d'autres de se faire avoir... :D
J'ai pensé aussi à un catering non chargé, mais vu que le matin, un passager en J était prévu à bord, je me suis laissé tenter... Et en effet, pour avoir des snacks sous plastique, pas trop de risque de ne pas avoir le catering. Au moins le champagne avait été chargé à bord (et ce malgré l'horaire matinal) !
A bientôt :)