Il était une fois, Madagascar
Bonjour tout le monde !
Le disparu des écrans radar revient et pas pour n'importe quel vol, le retour de 5 mois de stage. J'ai été complètement absent ces derniers temps dans les commentaires, pas beaucoup de connexion, manque de temps et flemme, donc excusez-moi ou pas. Je risque d'être encore un peu absent dans les commentaires les prochaines semaines, entre mon job d'été et la rédaction de mon mémoire. Mémoire ? C'est quoi ça Lucas ? Chut !
Voilà, c'est fini, après 4 mois de stage et 3 semaines d'un périple au nord de Mada, il est l'heure de descendre du nuage et de revenir sur terre. Le moment que je redoutais est arrivé, partir, et je déteste partir. Mais apparemment pour revenir il faut partir. Je déteste cette phrase.
Le retour de base était prévu le 28 juin, finalement on l'a repoussé au 15 juillet afin de visiter le nord de Mada pendant trois semaine.
Je devais rentrer en Eco, mais le surclassement en premium n'était pas hyper cher, et même si c'est l'ancienne cabine, je décide de prendre la Premium.
Lors de l'enregistrement en ligne, la Business est proposée à 259 euros, très intéressant. Franck (Papoumada) me conseille de la prendre ahah mais comme c'est du Nev4 et surtout qu'il n'y a pas de place au hublot, alors je décide de rester en Premium. Qu'il est con ce savoyard.
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5Antananarivo - Paris - B777-300er - Air France - Premium Eco
Bon après trois semaines au nord de Mada, on rentre sur Tana. Pour info, il y aura un bonus, ne vous inquiétez pas. Nous passons trois nuits à Tana.
Je sais que c'est la fin, et la bonne humeur est moins au rendez-vous.
Puis arrive le dernier jour qui passera beaucoup trop vite.
Vers 19h on part se faire un bon repas au restaurant. Après une petite douche on part à l'aéroport vers 21h30. Le trajet est bizarre, une seule envie, faire demi-tour. J'ai envie que la route de l'aéroport ne s'arrête jamais. Pendant le trajet, je repense aux 5 mois, à tous les bons moments, toutes les personnes..
Ces routes pour les aéroports africains.. Je suis sur cette route, il fait nuit, il n'y a rien autour, cela me fait penser à la route vers l'aéroport de Bamako, toujours de nuit, sans rien autour.
Y'a cette excitation du voyage, mais cette nostalgie qui vous monte plus vous vous rapprochez de l'aéroport.
A ce moment, je sais que c'est terminé, je sais que j'ai quitté Madagascar.
Je suis encore sur le sol malgache, mais j'ai l'impression de ne plus y être..

On arrive à l'aéroport international d'Ivato.
Un truc qui m'a perturbé ce soir-là, ma montre. En effet, je ne veux pas partir.
Et ce soir là, j'ai réservé le chauffeur à 21h pile pour l'aéroport. Puis je me suis rendu compte qu'à 20h58, ma montre s'est arrêtée. Les piles ont cessé de fonctionner, comme un signe pour me dire, Lucas, il ne sera jamais 21h, donc tu ne partiras pas, tu dois rester ici. Malheureusement je n'ai pas écouté ce signe et je suis parti. Puis en arrivant à l'aéroport, alors que je pensais que les piles étaient mortes, ma montre s'est remise à fonctionner et fonctionne toujours aujourd'hui. Je ne crois en rien mais tout cela m'a un peu perturbé. Un signe comme quoi je devais peut-être rester à Madagascar.
Les signes ne vont pas s'arrêter là.
On dit au-revoir à notre chauffeur qui l'était aussi pendant trois semaines lors du tour du nord de Mada et qui est quelqu’un de top.

On entre dans l'aéroport, le masque n'est pas obligatoire et tout le monde peut entrer. Puis quelques mètres après, un policier laisse passer que les voyageurs pour aller à l'enregistrement et là, le masque devient obligatoire, bizarre tout ça.
J'enregistre rapidement étant SkyPriority et direction la PAF.

J'arrive à la PAF. Le policier tamponne mon passeport, c'est officiel, je quitte Madagascar.

Je monte et direction le PIF.

Passage rapide du PIF avec l'agent qui a voulu me piquer mon petit gâteau au chocolat, non mais oh !
Les boutiques ne sont toujours pas ouvertes, ça fait toujours couloir de prison, c'est triste.

Je rejoins la salle d'embarquement. Mes potes me rejoignent après, ils étaient dans la file normale car par SP, chacun sa merde ahah.
Je mets mes écouteurs et me laisse m'évader avec le grand Nat King Cole en allant m'installer.

Je vois sur FR24 que mon Boeing arrive. J'enlève rapidement mes écouteurs. L'avantage des petits aéroports africains est la proximité avec la piste. J'entends le bruit sourd des reverses des deux GE90-115b.
En voyant ce triple 7 se rapprocher, je ne peux que penser que les 5 mois sont passés tellement vite.

Bon je fais ce que je peux avec le reflet.

C'est le cœur lourd que je vois que l'embarquement commence.

embarquement
J'embarque dans les premiers avec Sky Priority.

Accueil souriant, direction mon siège, le 16L. En rentrant je vois qu'un steward n'a pas de masque, enfin, je peux enlever le mien. Quand je suis parti tout était encore obligatoire, là, ça fait du bien de voyager sans masque.
J'entre par la deuxième porte du Boeing et je passe donc par la 2ème partie de la business qui est toute petite. A ce moment un couple de français (entre 50 et 60 ans), sont en train de s'installer sur leur siège de business. Ils sont dans l'allée, je m'arrête donc pour attendre qu'ils terminent de s'installer et qu'ils libèrent l'allée pour que je puisse passer. En me voyant attendre ils se décalent tout de suite pour me laisser passer, je dis tout naturellement "merci".
En m'éloignant, j'entends la femme dire à son mari "Pourquoi ils les font passer par là" avec un ton agacé.
Donc de 1, désolé d'être en premium ou en éco, je sais que ça fait tâche de passer devant vous ma reine.
De 2, la porte numéro 3 est sur l'aile donc cela risque d'être compliqué d'entrer par là.
Mais qu'est-ce que je déteste ce genre de comportement de bobos coincés du cul, trop habitués au goût du luxe. Certains prennent trop la business et devraient redescendre un peu sur terre.
Si j'avais pu passer ailleurs pour éviter de voir cette débile devant moi, je l'aurais fait sans hésitation.
Et elle était à Madagascar elle ? Bizarre..

Je remets mes écouteurs, et me laisse partir au souvenir.
Même cabine qu'à l'aller. Le pas est bon.

Une belle vue sur l'aile.


Malheureusement, la destination est bien Paris et non Morondava.

PSU.

10h30 de vol.

L'embarquement est terminé et il n'y a personne à côté de moi. Malheureusement, le steward amènera un couple dans la premium (surement un surclassement payé par le couple). Il déplace une fille pour que le couple se mette à côté. La fille vient à côté de moi. Je suis dégouté, je ne voulais pas de voisin. En plus je lui dis bonsoir, elle ne me répond même pas, ça donne envie de rentrer en France..

Puis le moment redouté arrive, le push-back.

Les deux GE s'allument et font taire la cabine.

La vidéo de sécurité est lancée, les lumières sont éteintes et on part en direction de la piste et de la fin d'un séjour inoubliable.

On va remonter la piste et faire durer un peu le plaisir.

Je regarde cette piste qui défile devant moi, petit à petit. Plus les secondes passent et plus je me rapproche du seuil de piste et donc de la fin. Je repense à tous ces moments, ces galères, ces paysages splendides, ces rencontres…
Nos soirées alcoolisées, nos baignades dans le canal du Mozambique, dans le mer d’Émeraude ou l'océan Indien à Maurice.
On a tellement rigolé pendant 5 mois, on a tellement profité, on a vécu quoi. Cinq mois où le temps s'est arrêté, où j'étais sur mon nuage à vivre.
Comment oublier les gens que j'ai rencontrés, j'ai connu un peu de leur vie, de leur quotidien, ils me l'ont partagé.
Mais lors de la remontée de la piste de l'aéroport d'Antananarivo, je pense à une personne en particulier, une personne qui me manque déjà.

La cabine est calme.

"PNC, préparez-vous pour le décollage".

un dernier décollage sur la 11 de tana
Dans un dernier instant à Mada, sur la grande île, l'avion fait demi-tour, il est autorisé à décoller, il s'aligne piste 11 et sans s'arrêter, le pilote en fonction met les gaz, TOGA. Les 236 000 chevaux des deux GE90 rugissent dans la nuit sombre et calme de Tana.
Sous la mélodie de rugissement, notre triple 7 accélère sur le bitume.
Nous prenons rapidement de la vitesse.
La cabine est toujours calme.
Je profite de ces derniers instants sur l'île Rouge.
80 knots.
Notre Boeing 777-300er continue sa forte accélération sur la 11 de Tana.
Nous passons devant l'ancien terminal, qui nous rappelle un passé non loin, un passé que Franck connaît bien.
Puis nous passons à pleine vitesse devant le nouveau terminal, qui me rappelle un passé très récent que je connais bien.
Frank m'a laissé les clés de Mada et j'ai donc pris la suite pour un moment éphémère de 5 mois. Merci.
V1, c'est fait, nous allons quoiqu'il arrive quitter le sol malgache.
Comme un signe, le PF retire sa main de la manette des gaz, pas de retour en arrière.
Il nous reste quelques secondes avant la fin d'un voyage fantastique dans l'hémisphère sud.
Franck doit bien savoir ce que je ressens à cet instant, lancé à plus de 300km/h sur la piste 11 et moi, je sais ce qu'il a ressenti.
Le nouveau terminal est passé, c'est l'heure de la VR.
Le PF tire sur le Yoke et les centaines de tonnes de notre triple 7 s'élèvent dans la nuit calme de Tana.
Le train avant quitte le sol.
Enfin, le train principal quitte à son tour le sol.
Notre 777 s'arrache du sol, faisant vibrer l'air autour de lui et nous montons à pleine vitesse et rapidement dans le ciel couleur encre malgache.
A cet instant, je ne pense qu'à une seule personne, que je n'oublierai pas.

Après cet instant suspendu dans le temps, nous arrivons rapidement dans la couche nuageuse. J'observe une dernière fois Tana et l'île de Madagascar disparaît de ma vue.

Il nous reste 10h22 de vol, la lumière est rallumée et nous prenons la route de l'hémisphère nord.

A cet instant, je remets mes écouteurs, mets de la musique et je me laisse partir, profiter de mon dernier survol de Madagascar. Mais à ce moment, j'aimerais chasser le présent et revenir dans le passé.
Mais quel poète ce Lucas.

Pas un adieu, mais un au-revoir
Puis arrive le moment que je redoutais, quitter l'île. Aux alentours de Majunga, notre 777 quitte Madagascar.
Un chapitre se termine, une page se ferme, et on range le livre malgache.
Une histoire qui aura duré cinq mois.
La vie d'un nomade, partout mais nulle part.
On m'a dit que Mada était un pays qui pouvait vous marquer.
Les paysages de Mada m'auront marqué, mais que dire des rencontres ?
Des rencontres éphémères mais pourtant tellement fortes.
Tous ces visages me reviennent à cet instant.
Quitter Mada est un crève-cœur.
Apparemment pour revenir, il faut partir.
Je ne sais pas si je dois aimer ou détester cette phrase.
Une chose est sûre, j'ai beau les vivre depuis 25 ans, mais les départs ne sont pas pour moi.
Mais si je n'étais pas venu à Mada, alors je n'aurais pas vécu tout ça.
Alors je n'aurais pas rencontré toutes ces personnes.
Alors, aucun regret, je ne peux être que heureux d'avoir vécu tout ça, à mon âge.
C'est le cœur lourd que je m'enfonce dans la nuit de l'océan indien.
Mais c'est la mémoire rempli de souvenirs que je prends la direction du nord à 900 km/h.
Misaotra Madagascar.
Veloma Madagascar.

repas
Le service commence. J'ai le choix entre gratin de légumes ou poulet. Le choix ira pour le poulet avec un peu de rouge.
L'entrée est sans plus, juste de la semoule, c'est tout sauf premium.

Bon le plat, compliqué de décrire car je n'avais pas faim après mon festin à 20h.
Il y a avait du goût avec la sauce mais le poulet était assez sec.
C'était sans plus.
Le dessert était très chimique et industriel.
J'ai connu mieux sur AF.

Pas de café pour moi. Le repas est débarrassé et la cabine plongée dans le noir.

Je regarde King Richard, le film sur le père des sœurs Williams. Je suis un grand passionné de tennis, ce film est intéressant et amène une autre vision, cependant je m'attendais un peu à mieux.

Venus et Serena Williams, deux légendes.

Dehors la pleine lune permet de bien voir l'aile. Cependant, on ne voit pas trop les étoiles.

On remonte tranquillement l'Afrique.

Il nous reste 07h de vol.


J'essaye le mode nuit de mon téléphone, ça passe mais y'a mieux.

Au bout de 4h de vol, le soleil commence à pointer son nez.

Je suis actuellement un rebelle de la société. En effet, l'équipage a fait fermer tous les hublots car le jour arrivait après 4h de vol. J'ouvre donc d'1/4 le mien pour voir le lever du soleil.
Le soleil se lève comme un nouveau départ.

Nous nous rapprochons du désert.


Ambiance vol de nuit dans notre 777.


Je mets mon film en pause afin d'observer le lever de soleil sous un air mélodieux dans les oreilles.
J'aimerais que le ciel reste comme ça tout le vol.

des rencontres
J'ai vu des plages splendides, à Madagascar, à Maurice, au Mexique, au Vietnam…
J'ai vu des forêts verdoyantes, à Mada, à Maurice ou encore au Vietnam.
J'ai vu des montagnes vertigineuses, en Savoie, en Tanzanie…
Des déserts, des villes, des lacs, des falaises…
Alors oui, c'est beau, c'est magnifique, ça reste gravé.
Tu peux voir les plages les plus turquoises, les montagnes les plus grandioses, les forêts les plus splendides, que ça soit à Mada, Maurice ou ailleurs.
Mais à la fin, ce qui te marque le plus, ce sont les personnes.
Des rencontres qui peuvent durer 1h, 1 jour, 1 semaine ou plusieurs mois.
Des rencontres éphémères mais éternelles, dans le cœur et dans la mémoire.
Des visages, des sourires, des voix, qui te rappelleront un lieu en particulier.
Car le voyage c'est ça, des rencontres.
Des amitiés, des amours impossibles, mais si beaux.
Alors oui, les départs sont souvent difficiles.
Oui, c'est plus souvent des adieux que des au-revoir.
Mais s'il n'y avait pas eu ces rencontres, la vie serait beaucoup plus fade.
Ces personnes que j'ai rencontrés, en Savoie, à Maurice, en Tanzanie, au Canada, à Madagascar ou encore au Mali, je ne les oublierai jamais.
Et elles voyageront toujours avec moi, quelque part dans mon esprit.
Au-revoir Madagascar.

Le lever de soleil est trop rapide.


Voici comment est ouvert mon hublot, même pas 1/4.

ferme ton hublot !
Alors que je suis avec mes écouteurs et que j'entends que ma musique, je tourne ma tête. Et là, un steward me fait des grands gestes avec le cintre qu'il a à la main. Il me fait des grands gestes pour fermer le hublot.
Oui chef, je m'exécute.
Insupportable ! Le soleil n'a même pas fait son apparition, les lumières du jour n'éclairent même pas la cabine et mon hublot est ouvert à 15%. Ça va, pétez un coup, j'ai bien le droit d'admirer deux minutes les couleurs du lever de soleil avant que le soleil sorte.
Ça m'énerve ça !
Voilà, le lever de soleil s'arrêtera là pour ce vol, désolé, je ne voudrais pas que les gens fassent une crise cardiaque. Donc je laisse mon hublot fermé. C'est bon, je suis bien dans le bon vol, celui qui me ramène là où les gens ont un balai dans le cul et ne savent profiter de rien, triste monde.

Du coup je loupe toute la traversée du Soudan et de l’Égypte.

Je pars pendant plus de 1h30 à l'arrière de l'avion boire un café avec mon pote et discuter avec d'autres passagers et une hôtesse, c'était sympa. La majorité de l'équipage est super cool, ça fait plaisir.
J'ouvre enfin mon hublot lorsque nous sommes sur l'Italie et que la cabine est rallumée.

Je n'imagine même pas tous les paysages que j'ai pu louper. Il me faudrait un génépi pour que je me calme. Putain quand j'y pense, ça fait 5 mois que je n'ai pas bu de génépi, houlala, honte à moi.

Petit-déjeuner
Le petit-déjeuner arrive.

Voilà le contenu. Le croissant n'était pas top, le reste passe.

Nous nous rapprochons des Alpes.


Nous passons Milan.

La crevette me surveille. Attention le savoyard, n'abuse pas de l'alcool comme à Mada..

alpes
Les vallées se dessinent.

Le survol des Alpes peut commencer.

Les reliefs sont splendides.

Le barrage de Mattmark si je ne me trompe pas.



Rien de plus beau que des montagnes. Je suis désolé, mais l'océan n'arrive pas à la cheville des sommets.


Je suis scotché au hublot.


Le sommet des dieux.

Une pure merveille ce triple 7.

Le mystère et la froideur des monts.

Le Lac de Moiry et donc le barrage de Moiry dans les Alpes suisses.

L'aéroport de Sion.

Du moteur aux sommets.

Montreux.

Nous quittons les Alpes, nous arrivons sur la France. La descente va débuter.

Je voudrais dire aussi merci à Franck. Merci de m'avoir aidé, merci pour tous tes conseils, tes idées, merci pour tout. Tu me connais un peu, je suis têtu, je ne t'ai pas toujours écouté, mais quand je t'ai écouté, je n'ai jamais été déçu. Donc, Merci.


Nous passons au sud de CDG.

Une splendide vue sur Charles de Gaulle.


On s'aligne.

Une vue sur Paris.

La fin du vol est proche.


Le Bourget.

atterrissage
Approche un peu venteuse.

On se pose sur la 26 droite.

Et voilà, la parenthèse magique de 5 mois se termine.

Bon, à cet instant, il me reste 1h pour ma correspondance et 1h15 avant la fermeture de l'embarquement pour Lyon.
Puis comme un signe comme quoi je ne dois pas rentrer de Mada, notre Boeing s'arrête face au 2G.
Le commandant prend la parole. Il y a trop d'avions sur CDG, une histoire de créneaux. En gros notre place de parking n'est pas encore libérée.
On doit attendre entre 15 et 20 minutes, aïe la correspondance.

Puis on repart enfin vers le parking. Je regarde ma montre pour ma correspondance, si il y a du monde ça va être chaud.
A350 d'AF et un 330 de Delta.

B77W d'AF.

B77W d'AF encore.

Dreamliner d'AF.

A330 de Delta.


Puis on s'arrête à nouveau juste devant la porte. Le dreamliner qui était à notre porte à push, mais il ne roule toujours pas car il est bloqué par le 330 de Delta qui n'est pas encore autorisé à partir.
On va rester bloqué plus de 10 minutes encore.

On arrive enfin au stationnement. Mais comme un dernier signe que je ne dois pas quitter Mada, le commandant prend la parole. Il nous indique qu'une opération est en cours et qu'on doit attendre assis.
Quatre gendarmes entrent dans l'avion et partent au fond de l'appareil. Mince, ils ont découvert mon trafic de génépi..
10 minutes après ils reviennent avec un français d'environ 60 ans. Il remonte l'avion devant plus de 300 pax accompagné des gendarmes.
En sortant, dans la passerelle, j'entends les gendarmes parler entre eux et dire qu'une passagère est venu se plaindre à l'équipage comme quoi l'homme avait eu des gestes déplacés avec elle..
Je commence ma course pour attraper ma correspondance.
Le savoyard court dans CDG. Je passe le PIF et la PAF très rapidement. En courant je me dis, putain ça fait bizarre d'être sans masque, puis je continue ma course.
J'arrive enfin au 2F, transpirant, et je me rends compte que ma correspondance est retardée de 1h30. Ah ! Ok, ça m'arrange finalement, mes bagages arriveront au moins.
Plein de signes qui me poussent à rester à Mada.
Bon, avant le bonus, on se retrouve quand sur Fr ? Je ne sais pas. Peut-être le Sénégal en décembre mais rien de sûr, peut-être ailleurs avant, je n'en sais rien. Vous allez peut-être ne plus me voir pendant un petit moment, ça vous fera des vacances hein ;)
Et puis je suis un diamant, donc rare eheh. Bon ok, je calme mes chevilles.
Bon, voilà, c'est fini. Le bonus est disponible bien-sûr.
Au-revoir pour les autres.

Merci Lucas pour cette narration en forme d'hommage à ce qui fut 5 mois durant ton pays de cœur. Un pays parfois agaçant et déroutant mais tellement attachant. Nul doute que tu aurais l'occasion d'en découvrir d'autres facettes.
Ca commence mal ! Traiter Madagascar de pays africain peut conduire à un lynchage public du coupable vazaha.
Ta photo de la route accrédite l'idée que les panneaux solaires sensés fournir l'éclairage public en électricité ont été volés.
Les esprits sont au cœur de la culture malgache, ils compagnonnent avec les vivants.
Le nouvel aéroport est sans fioriture mais est moins sombre et plus vaste que l'ancien. Quant à la cohérence des règles, peut-être faut-il y voir un signe (autocensure.)
Le duty free n'a jamais été le point fort d'Ivato, mais tout fermé, ça donne le mouron. En gros dans le ton de ton humeur.
L'acceptation du surclassement certes Nev4 mais à prix canon t'aurait permis de présenter le salon en exclusivité. Et comme je n'ai pas prévu de passer par TNR ces prochains mois, ma curiosité restera inassouvie. :=((
On a une forte conscience de classe dans les colonies. Et puis, si on surpaye un billet en J pour du Nev 4, c'est pour rester dans sa bulle d'expat qui ne quitte pas son quartier huppé d'Antananarivo !
Pour la taille de l'auteur.^^
Ne parlons même pas d'amener des croissants pour le petit-déjeuner à venir.^^
No comment;
Le protocole du service a changé : jadis c'était collation après le décollage (très moyenne en J, famélique en Y et Y+), le service principal étant le petit-déjeuner. Le catering ex-TNR a toujours oscillé entre médiocre et mauvais.
La 2ème prestation est scandaleusement indigente : faut-il y voir simplement du cost cutting ou une avancée sociale en simplifiant la tâche des PNC? C'est à mon sens limite en Y et une honte en Y+.
> Donc, Merci.
Merci à toi de m'avoir, par procuration, permis de replonger pendant quelques mois. ;=))
Merci pour le commentaire Franck.
Ahahah, c'est vrai, j'adore taquiner (mais c'est vrai que les malgaches sont un peu susceptibles) . Après c'est un fait, Mada fait partie du continent africain même si l'Inde et Madagascar on été séparés eheh ;)
Ahah, mince, en effet, 0 électricité sur la route.
Il est pas mal ce nouveau terminal mais manque de charme.
Ahah ça sera pour la prochaine fois lors du Grand sud ;)
Eh oui, c'est triste. J'aurais dû demander au personne de monter sur l'aile et de passer par la porte numéro 3.
1m71, un minimum de respect aha. Eh oui, je m'accroche au 1 cm, pas 1m70 mais 1m71, je fais ce que je peux s'il-te-plait.
Jamais je ne lui amènerais les croissants. Je préfère amener les croissants à ma boulangère préférée ahah.
Ahah, tu as une poussière dans l’œil ;) ?
Oui, c'est une honte d'avoir ça pour le petit-déjeuner, le même sac qu'en éco.
Je t'en prie, c'était un plaisir, merci pour ton aide, en espérant venir boire un coup pour discuter un jour ;)
Merci Lucas pour le bonus que je vais commenter beaucoup plus succinctement :
Comme quoi, tu écoute parfois un peu.^^ N'oublie pas le projet dont je t'ai parlé pour le Grand Sud.
Magnifique dernier coucher de soleil à Morondava. Ta narration me rappelle mes dernières heures à Antsirabe.
ABSOLUMENT !^^
Je t'avais prévenu pour l'enclave italienne. Lors de mon passage, les touristes manquaient suite au lynchage de deux Français quelques semaines plus tôt, donc le bar m'a accueilli. Mais je ne suis pas surpris par ta mésaventure.
Allez, je peux maintenant te le dire : Tinet n'aurait jamais admis être fatigué considérant que le retard était de sa faute. Mais tu as su l'accompagner comme il se devait.
De splendides photos en mode madeleine de Proust pour moi.
A bientôt,!
Je n'oublie pas ce projet, il est très intéressant, je reviendrai à Mada, c'est sûr !
Les dernières heures passent beaucoup trop rapidement, que ça soit à Morondava, Antsirabe, ou Bamako.
C'est une honte.
Je pensais bien, c'est pour cela que j'ai insisté à plusieurs reprises pour qu'il n'hésite pas, que ça n'était pas de sa faute et qu'on avait de la marge pour Tana. C'est pour cela aussi que je n'ai pas dormi et que je l'ai accompagné pendant que ça ronflait fort derrière ahah.
A bientôt Franck et encore merci ;)
Mes plates hommages royales au cher empereur reblochonesque.
Un récit poétique, poignant, et attachant qu'on attendait. Sinon tu n'as pas prévu d'être auteur de romans?
elle est lourde mais pourtant la plus porteuse d'espoir lorsqu'on rentre.
Au moins tu as pris un petit surclassement et tu auras retardé un peu le départ, c'est déjà une consolation.
Je suis un peu partagé, une J à ce prix c'est presque donné, après ça reste du NEV tout pourri.
J'y pensait aussi en regardant la photo, c'est souvent la photo où tu parles que tu pars dans la voiture de ton père, et le coeur serré.
Par contre tu vas te faire défoncer par les malgaches s'ils lisent ces lignes ahah
on les voit bien au long du récit, mais il va falloir y retourner lucas alors
Encore un ignorant de ta titulature complète!
Et paf!! du coup c'est encore tes potes? ahha
Sauf à amsterdam mais sinon oui ça va être compliqué. Un bel instant con**sse qui est un peu un doux rappel à ce qu'il t'attend à l'arrivée.
en NEV y'a pas de quoi se la ramener.
Sans doute de la famille de l'autre pimbèche.
"Ce n'est pas la distance qui mesure l'éloignement" de st exupéry..
c'est pas nouveau !
Je n'oserai dire que je confirme, mon expérience est minime par rapport à la tienne et celle de Frank, mais même après toutes ces années le souvenir de mada est toujours aussi vivace.
sympa de voir que l'alcoolisme ne t'a pas quitté par contre ahah (enfin moi je peux rien dire XD)
Sérieusement pour la prestation à part les verres en verre je ne vois pas de différence avec l'éco.. peut-être le pain?
C'est un peu la sauce du plat, c'est elle qui donne toute la saveur non?
tu aurais pu lui dire mora mora et esperer qu'il repasse plus tard ahah
en même temps à mada...
ça c'est drôle et c'est beau
non de ton empire.
tu tromperait le 330?
Et le CDG-LYS? tu ne le reporteras pas?
Merci pour le commentaire Chris !
Ahaha, je n'ai pas 1/100ème de talent pour ça.
Tellement insupportable au départ mais quand on rentre, on s'accroche à cette phrase.
C'est le même genre de route qu'il y a à Bamako pour aller à l'aéroport..
Ah bah les malgaches ils doivent apprendre, Mada, c'est sur le continent africain ahaha, c'est un fait ahah.
J'y retournerai dans ce pays, c'est une obligation.
Exactement, sauf à AMS. Mais quelle connasse cette femme..
AHAHA tellement ! En effet, ma voisine devait être leur fille ahah.
Exactement, une belle phrase et vraie et on s'en rend compte à peine quelques secondes après avoir quitté la personne.
Tu m'étonnes, Mada ça reste gravé dans le cœur.
Ahaha non, l'alcoolisme ne me quittera jamais. Et oui, 0 différence. A l'aller il y avait l'entrée qui était différente mais là..
C'est exactement ça, sans rencontre, c'est bien plus fade.
Ahahah jamais de la vie, tu oses penser ça ahah.
Non pas de report sur le CDG - LYS. C'est fini pour moi pour plusieurs mois ahah. Mais faut que je passe à Lyon !
Salama Lucas et Misaotra pour le bonus (j'avais plus de place sur le premier commentaire).
C'est difficile de la ramener autant que Frank ou toi, parceque mon voyage était plus court mais la pays m'a marqué et je suis heureux de revoir ces beaux paysages.
Et comment ça s'est passé? tu as des anecdotes?
Le superbe tsingy merci pour ces magnifiques photos.
Lol on te retrouve !!
J'ai une masse de souvenirs sur cette pirogue...
Tu as pu voir des crocodiles? Vous ramiez aussi? et le coq vivant à manger au bout de 3 jours, au fond de la pirogue vers le papier toilette, la tante, les légumes et le riz?
énorme!
QUe c'est beau morondava..
Jolies photos de tamatave et de cette belle allée de palmiers, ça rappelle l'autre plus connue et pas en palmiers!
C'est vrai que tu as du toucher du bois, on entend souvent des histoires qui finissent mal
Que c'est beau cette mer d'émeraude.
C'est tellement rigolo, c'est la définiton du luxe sans bling bling pourtant.
Gros moment d'hallucination.
Y'en a pourqui ça se résume à ça oui. Et de mangeur leur bouffe. à moorea, la serveuse qui prend commande à une famille d'américains leur lance: bah non je na vais pas vous servir 4 cheese burger, vous prenez autre chose, mais je ne vais pas me pointer chez vous et commander du poisson cru au lait de coco!
c'est triste mais y'en a qui s'en foutent.
ce qui est triste aussi est que la retombée financière aveugle l'intérêt général, les plages devraient être publiques pour tout le monde comme c'est la cas chez nous non?
ah ben tiens justement..
en plus la famille royale italienne était savoyarde c'est bon tu as l'autorisation.
Un très beau récit, on sent ta peine de quitter tout cet univers et elle.
Je me sens moins c** !
Salama Chris !
Même si ton voyage était plus court, les souvenirs doivent être immenses.
Au top ce stage, mais faudrait se voir et boire un coup pour tout raconter, ça serait plus simple ahah.
Non, pas de crocodiles, dommage car j'adore ce reptile. Tu as cru qu'un Empereur allait ramer ? Ahah non, on n'a pas ramé mais j'aurais bien aimé.
Oui, là on a eu de la chance, 0 problème en 5 mois à part la pierre jetée sur la voiture ahah.
Un luxe comme ça, je le prends tous les jours. Le bling-bling, je n'en veux pas.
Aahahahaha géniale cette serveuse, elle a tellement raison, j'adore !! Elle était mignonne ? Je vais me marier avec ahah.
C'est malheureux. Un Dogon au Mali avait dit : "Celui qui n'a pas une pièce dans la poche, si on lui dit si tu cours, je te paye, alors il court, si tu danses je te paye, alors il danse [...] moi je préfère rester au fond de ma grotte, plutôt que de danser pour de l'argent.." A méditer, et cela résume bien notre monde.
Je prépare l'invasion de l'Italie ahah.
Oui ça n'était pas simple de quitter ce pays et Elle.
Merci encore, à bientôt Chris!
ouais tu devrais aller en polynésie ahah
et au plaisir de te voir à lyon pour un petit genepi!
Merci Lucas pour ce FR, mais surtout ce bonus, que j'ai lu avec attention.
Un vrai déchirement que de quitter Mada, tu en as pris plein les yeux (et le foie), un voyage fait de rencontres et de magnifiques paysages.
Merci beaucoup !
A bientôt
Merci pour le commentaire.
Oui mon foie se souviendra de ce séjour, mais mes yeux restent encore émerveillés.
A bientôt.
Ah... Mada... Tu y vas et tu n'as plus envie de revenir... super pays et super gens...
Merci pour le commentaire.
Quand tu connais Mada, tu as juste une envie, revenir.
A bientôt.
Oui pour 5 mois mais, rester plus longtemps ? là les Malgaches vous considèrent comme le vahaza be avec des vola.
De Diego à Nosy be vous avez "manqué" le meilleur ?, faire la distance en auto parce-que de Tamatave à Diego c'est le "pied" en comparaison !.
Sur qu'il est facile de critiquer les"vieux " avec les filles de Nosy be !, filles qui font ça car c'est la famille qui les envoie !.
Critiquer ? pour être"triste lors de votre départ de Monrondave ! naturellement elle est amoureuse !
Savez-vous combien de vahaza se sont fait dépouiller par les filles et combien se sont fait assassinés ?.La poésie c'est bien mais,la réalité de Mada est autre chose que ce que vous voulez montrer.
J'ai eu l'occasion de connaître 4 présidents !, ai assisté a certains événements dramatiques de Mada, bouffer la daube sur les vols AF au départ de Tana,la dégradation du bord de mer à Morondave, les délestages sur tout Mada,l'invasion !de Nosy be par les italiens !.
Bref il y a 23 ans lorsque je suis arrivé à Mada mon directeur m'a dit une chose....tu verras les Malgaches sont très durs !, alors OUI 5 mois ou 2 semaines les Malgaches sont très "gentils" mais n'oubliez jamais que vous, le vahaza êtes celui qui a les VOLA !
J'adore ce pays même si je suis très (trop)! critique ! Velomo où veloma ,Savoyard ce n'était qu'un beau voyage .
Merci pour le commentaire.
Ah bah bien-sûr quand on arrive, on est considéré comme des portes-monnaies, faut être aveugle pour ne pas le voir.
Je dis pas le contraire, souvent les filles le veulent et parfois la famille les pousse aussi. Néanmoins, ça n'empêche pas de critiquer ces vieux "porcs" de 70 ans et des brouettes avec des gamines de 15 ans, non ? Ou dois-je les défendre ? Je suis perplexe là..
Critiquer ? pour être"triste lors de votre départ de Morondava" --> On ne peut pas comparer ce moment du départ avec le moment que passe un pédophile avec une gamine de 15 ans à Nosy Be.. Je pensais les limites de votre matière grise, dommage..
"naturellement elle est amoureuse" --> Ne vous inquiétez pas, je connais l'Afrique, ça fait 25 ans que j'y vais et j'ai des yeux, ainsi qu'un cerveau qui fonctionne, je ne me fais pas avoir comme la plupart des blancs qui partent en Afrique ;)
Surtout qu'ici la situation était différente de la plupart des autres occidentaux. Donc quand on ne sait pas, on n'affirme rien.
La poésie c'est bien mais,la réalité de Mada est autre chose que ce que vous voulez montrer --> Ah mais je n'ai jamais dit que Mada était parfait ahaha. Décidément, vous avez du mal à me lire et à lire la subtilité.. Je vous explique, en gros je n'ai pas envie de faire du BFMerde et de montrer que le côté sombre comme tout le monde sait si bien le faire. Bien-sûr que le Mali, Mada... ne sont pas parfaits, comme la France. Mais un peu de poésie dans ce monde ça n'est pas si mal, non ?
"alors OUI 5 mois ou 2 semaines les Malgaches sont très "gentils" mais n'oubliez jamais que vous, le vahaza êtes celui qui a les VOLA !" --> Comme j'ai déjà dit, ne vous inquiétez pas, je n'ai pas dit que c'était parfait. Tous les pays sont imparfaits, et je peux vous dire, en Europe on est pas mal aussi niveau hypocrisie et j'en passe. Entre 5 mois et 15 ans, il y a une grande différence, je suis entièrement d'accord, néanmoins il est intéressant de montrer un peu les aspects positifs et pas que le négatif. Au lieu de toujours montrer les côtés négatifs de l'Afrique, les guerres, la corruption, les enfants qui ont faim, montrons le positif, sinon on se tire tous une balle et l'affaire sera réglée.
Bref, comme j'ai toujours dit lorsque j'étais au Mali à ceux qui passaient leur temps à critiquer : "si vous n'êtes pas content, quittez le pays, le sourire des parisiens vous attend".
A bientôt et bonne journée, au plaisir de vous relire.
Merci mon Lucas pour le partage et ravi de retrouver notre EDS en écriture sur le site ! Ta prose inimitable m'a manqué (bon j'arrête là les compliments)
Te connaissant, forcément ^^
Instant #Con***se
Deuxième instant du même nom :)
La narration du décollage est d'une tristesse sans nom, bravo d'avoir fait ressortir ton émotion d'une telle façon, sans pathos inutile. Du grand art !
Partir c'est mourir un peu :(
Euh ... tu ne l'as pas toujours été ? :p
Un seul ? #presquedéçu
C'est quoi le truc chaud du petit déjeuner ? Mystère et boule de gomme ?
T'as qu'a venir en avion pour ce dont on a parlé, tu pourras publier avant ^^
J'ai pas beaucoup de mots pour le bonus, tu m'as fait sourire, rire, tu m'as ému et surtout touché. Merci pour ce moment que tu as souhaité partager avec nous et dont j'ai adoré chaque mot, chaque ligne, chaque paragraphe.
J'avais noté des choses à te dire à ce propos, mais au final je vais simplement t'adresser un immense MERCI pour avoir été aussi juste dans ce bonus.
A très bientôt je l'espère !
Merci pour le commentaire Steph.
Ahaha, pas trop de compliments, je vais prendre la grosse tête sinon ;)
Eh oui, toujours du Nat King Cole et toujours de l'évasion.
Deux connasses en 10 minutes, pas simple ahah.
Ce décollage était difficile, comme rarement, le pire, après le Mali.
Quand on part, c'est ce qu'on se dit, puis, quand on arrive, on s'accroche à cette phrase pour espérer revenir.
Aahah oui, un peu trop même, mais bon, c'est moi ahah.
Bon, on va dire 5.
C'était un.... truc aux tomates, une sorte de croissant chaud, friand chaud aux tomates.
Normalement je vais prendre Easyjet à l'aller et Air France au retour, mais je ne sais pas si il y aura un fr ahah.
Merci pour tes mots gentils. Le bonus à été plus difficile à écrire et plus long aussi à écrire. En écrivant le bonus, la page s'est tournée.
A bientôt !
Agent L.
Merci Lucas pour ce FR toujours aussi agréable à lire !
Je comprends mille fois ton émotion du départ :) Surtout que contrairement à moi qui viens à nouveau de quitter BCN, tu ne pourras pas retourner tous les 3 mois au fin fond de Madagascar...
Superbe bonus permettant de se faire une meilleure idée de cette île assez méconnue
A +
Merci pour le commentaire Nico.
Oui c'est ça le plus difficile, ne pas pouvoir y retourner quand je veux.
D'ailleurs faut que j'aille lire ton fr !
A bientôt.
Merci pour ce nouveau récit toujours si sympa à lire, accompagné de très belles photos, on vit l'expérience.
Catering en effet un peu décevant ; Dommage d'avoir la vieille cabine d'AF (qui prend du temps au retrofit'), mais comme dirait une amie, ça reste mieux qu'en éco.
A bientôt
Merci pour le commentaire Benoit.
Oui le catering n'est pas digne d'une premium, AF pourrait faire un effort.
A bientôt.
Merci pour ce très beau récit et cette superbe plume.
Votre passion pour l'Afrique est touchante et on la sent a chaque fois que vous nous partagez un report depuis ce continent.
Pas très convaincu de la premium Air France, et encore moins par l'attitude du steward qui vous oblige à fermer votre hublot déjà presque fermé.
A bientot
Merci pour le commentaire.
Ahhhh l'Afrique, j'en suis tombé amoureux.
Une premium qui n'est pas une premium à mes yeux, c'est bien dommage.
A bientôt.
Merci pour ce FR chargé d’émotions ?
Embarquement terminé puis un surclassement ? tsss cela sent l’upgrade sauvage ! ?
Merci pour le commentaire.
Ahah non le surclassement en premium avait déjà été pris quelques semaines avant le vol.
A bientôt.
Je faisait allusion à ceux qui ont changé de place après la fermeture des portes et la complicité d'un PNC :)
Ah ok. Aahah oui malheureusement, à cause de eux, j'ai eu une voisine chiante ahah.