Avis du vol entre Antananarivo et Morondava en classe Economique avec Tsaradia

Le bonjour tout le monde !

Vous allez bien ? Houla il lui arrive quoi, il nous sort si rapidement le dernier fr. Enfin rapidement, c'est un grand mot mais c'est déjà pas mal, non ?
Eh oui, je peux être "rapide" si je le veux eheh. MAJ : Lorsque j'ai écrit le début de ce fr, c'était y'a 5 jours, du coup c'est plus si rapide que ça ahah.
Bon, passons aux choses sérieuses, mon retour sur Mada s'est bien passé.
Je reste une journée entière à Tana. Après direction Morondava.

Ça sera la compagnie Tsaradia, filiale d'Air Madagascar pour faire ce vol intérieur. Le départ est tôt, 6h30.
On arrive tôt à l'aéroport d'Ivato et à l'ancien terminal. Je n'ai pas pris la photo extérieure, il y avait des policiers et étant recherché par Interpol pour trafic de génépi, je ne voulais m'attirer les regards.

Enregistrement.
Je me demande bien comment ils pouvaient enregistrer un B777-300er d'Air France dans ce terminal à l'époque. Même l'ancien terminal de Bamako était un peu plus grand. Y'avait-il un pré-enregistrement en ville comme à Bamako ? Franck, explique moi.

Grande salle d'embarquement.
Photo de travers comme le cerveau du savoyard à cette heure matinale. Il est 4h30. Ahhh la jeunesse.

Puis embarquement. Ahhh j'aime ces embarquement où on marche vers l'oiseau.

L'autre ATR qui part sur Fort-Dauphin.

J'y vais en 4*4 ou en ATR ?

Ça fait un petit moment que je n'ai pas pris un ATR, ça fait plaisir. Je me demande même si la dernière fois que j'ai pris un ATR j'étais majeur.. Bon alcoolique je l'étais déjà surement, mais majeur, moins sûr.

Accueil sympathique à bord, je remonte la cabine en direction de mon siège.
Le turbopropulseur.

Le pas, largement correct pour la durée du vol.

Un autre ATR d'Air Madagascar.

Le PSU plutôt récent.

La cabine est presque vide, le taux de remplissage doit être de 30%. La plupart des pax sont à l'arrière, je suis tranquille devant. Mon pote est le siège devant moi.

Repoussage, on démarre devant ce Beechcraft qui se pose, un petit King Air.

Puis direction la piste avec un décollage vers l'est.

Un 737 d'Air Mada au premier plan et on peur voir un 340 au loin.

On s'aligne sous les nuages.

La symphonie des hélices m'avait manqué. On s'envole rapidement dans le ciel couvert de Tana.
Je mets les écouteurs et j'observe notre montée.

Ciao Tana.

Puis le ciel bleu arrive rapidement.

Le bleu est tellement plus agréable que le gris. Merci pour cette grande découverte Lucas. C'est pour cela que j'ai choisi bleu comme couleur pour mes yeux eheh.

C'est beau.

Le soleil frappe notre cul.

Entre ciel et machine, créée par l'Homme. Je m'envole vers les cieux et je fais du ciel le plus bel endroit de la terre.

Les nuages disparaissent et les terres malgaches font leur apparition.

Le catering arrive. Ça sera seulement une boisson. Un petit gâteau aurait été le bienvenu, tant-pis.
Jus tropical pour moi. Un peu beaucoup industriel.

Le côté droit se dégage aussi et le spectacle va pouvoir commencer.

Les reliefs.

Je vous préviens, ce fr sera un fr scénique. Les 51 prochaines photos montrent la beauté d'une petite partie de Mada. Si ça ne vous intéresse pas de voir les photos de paysage, alors vous pouvez quitter ce fr ;)

Bon je me calme, je vous laisse découvrir la beauté d'une île.

Ah oui, vous voulez une petite musique pour le moment scénique ? Vous êtes pénibles. Bon laissez-moi voir ce que j'ai en stock. Un petit Delerue.

Des reliefs, des rizières, des lacs.

Lac Itasy si je ne me trompe pas.

Un splendide petit volcan, près d'Ankisabe.

La beauté de la Terre.

Un instant féérique.

De l'eau.

Miandrivazo
Dîtes vous, que pour arriver ici en taxi brousse depuis Tana, il vous faut 10h de route. On a atteint cette ville en moins de 30 min de vol.

Quand vous voyez cette ville, vous passez du bon coté, celui où la route est meilleure. Vous quittez les reliefs pour du plat.

Tellement de paysages différents à Madagascar.

Je suis sous le charme des paysages.

Celui qui refuse le côté hublot maintenant..

Nous arrivons dans un nouvel univers. Profite Franck, ça doit te rappeler des souvenirs tous ces paysages.

Splendide méandre.

Je suis émerveillé.

Nous nous rapprochons de la côte.

Morondava n'est plus bien loin, la descente a déjà débuté.

Je me rapproche d'une forêt que je connais bien, celle où je suis bûcheron d'après agent E. et le savoyard sénior, Kirindy.
En effet, voici mon lieu de stage quand je pars sur le terrain. La belle Kirindy.
Côté Est on peut voir la déforestation provoquée par la migration venant du sud de Mada. Ils brûlent la forêt afin de planter du maïs et survivre, toute une problématique.

La luminosité n'était pas très bonne, mais voici les 12 500 hectares de Kirindy.

Ça me fait quelque chose de passer ici.

La forêt et la déforestation en une photo.

Le canal du Mozambique.

Nous savons que nous arrivons à Morondava, les baobabs sont là.

Mon petit canal m'avait un peu manqué quand même.

L'atterrissage est proche.

Mais avant d'atterrir, on va passer non loin de…

L'allée des baobabs. L'attraction phare lorsqu'on vient à Morondava.
Bon ça n'est plus vraiment une attraction pour moi car lorsque je vais en forêt, je passe par l'allée des baobabs, donc je l'ai vu plus de 10 fois déjà, de jour, de nuit, sous les nuages, au soleil, au coucher, le midi…
Mais cette allée, reste splendide.

On arrive.

Alignement.

En finale.

Atterrissage tranquille à Morondava.

Je reconnais bien la végétation de Morondava, je suis bien à la maison.

Moteurs coupés, on peut sortir.

Notre oiseau du jour.

Je vous présente l'aéroport international de Morondava, 3ème aéroport mondial pour son trafic et 2ème pour le nombre de passagers. Il dispose de 7 pistes et de 8 terminaux.
Voici le terminal principal.

Une tour de contrôle de 100m de haut.

L'aéroport peut accueillir jusqu'à 37 B747-8, comme celui-ci :

Un panneau montrant le lieu d'arrivée, car l'aéroport dispose de 47 tapis de bagages.

L’emblème de l'aéroport, son cocotier sauvage.
Sans oublier la plus grande caserne de pompiers d'un aéroport dans le monde, 97 véhicules.

L'aéroport est même doté d'un pare-soleil en cas de forte chaleur, du jamais vu au niveau mondial.

Le plus grand tapis bagage jamais construit dans un aéroport, avec une longueur de plus de 150 mètres.

Une dernière vue sur mon jumbo.

Puis nos bagages arrivent. C'est bien, les robots n'ont encore pas remplacé les humains ici. On peut voir ma valise qui est portée par l'homme à droite. Quelle est belle. C'est bien petite valise, tu arrives vite.

Merci d'avoir lu ce fr.
Je vous laisse avec le bonus qui sera basé sur Morondava et Kirindy.

Sinon on se retrouve normalement en juillet pour le vol retour vers la France, que je redoute déjà..

Arvi !