Je vais essayer de ne pas laisser passer un mois entre chaque publication (d'autant que j'ai d'autres publications à vous partager), voici donc la suite et fin de ce routing colombien, avec le retour sur Paris. Ce sera une première pour moi sur IB en MC, puisqu'à l'aller c'est Iberia Express (I2) qui opérait le vol, et mon MAD-LHR de 2019 était en A340, donc pas vraiment représentatif du produit IB en MC.
Enchainement de vols
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Je vous avais laissés au T4S à la sortie de notre vol IB en provenance de Bogota. Etant parmi les premiers à sortir, la voie est bien dégagée.

Un FIDS nous confirme que notre vol pour Paris partira des portes HJK. Nous avons choisi un retour sur ORY en raison de l'horaire.

Direction les portes HJK, donc.

Le contrôle des passeports sera hyper rapide grâce aux Parafe locaux, pratiquement tous ouverts. C'est quand même bien quand ça fonctionne, n'est-ce pas ADP ?

Il faut ensuite rejoindre le train qui nous conduira au T4 et descendre dans les entrailles de Barajas. Pour une fois, j'emprunte l'ascenseur, celui-ci étant là.

L'attente pour le train sera un peu longuette.

Pendant ce temps, les pax continuent d'affluer.

Encore et encore…

Résultat : le train est bondé !

A la sortie, un agent oriente les pax et demande de préparer les certificats de vaccination - qu'au bout du compte personne ne nous réclamera.

Il faut encore repasser un filtre PIF, mais sans sortir les liquides et autres tablettes. Du coup c'est d'une redoutable efficacité et là encore c'est une formalité rapidement expédiée. Pour le coup, MAD remportera une note de fluidité exemplaire. Parafes opérationnels en nombre, PIF sans avoir à sortir toutes ses affaires : à quand la même chose à CDG ? (histoire de démontrer par la preuve que Paris nous aime vraiment)
Il faut ensuite remonter vers la lumière du jour.

Direction le salon Iberia, que je ne connais pas.

Le Premium Lounge Dali
Il s'agit du Premium Lounge Dali. L'entrée est d'un rouge bien marqué qu'on ne peut pas louper.

De nombreux agents sont présents pour valider l'éligibilité des prétendants à l'accès.

Découverte donc de ce salon pour moi. Celui-ci est ouvert sur l'extérieur, permettant de profiter de l'architecture si caractéristique de MAD.

Il y a beaucoup de monde à notre arrivée, mais ça se videra un petit peu par la suite. Le salon est grand et organisé autour de deux grands espaces, chacun dominé par ce bar impressionnant aux allures de soucoupe volante des années 70.

L'espace est assez cloisonné, avec de nombreuses tables et sièges pour s'asseoir.

On retrouve les mêmes banquettes rouges qu'au salon du T4S.

Les deux espaces ouverts sont reliés par ce corridor ; c'est là que se trouve le bar où est servi l'alcool.

La présentation est soignée.

De l'autre côté, voici la seconde soucoupe.

L'offre de restauration est assez impressionnante pour un salon Schengen. Il y a beaucoup de choix, du chaud comme du froid.






La présentation est travaillée.

Des snacks nombreux et variés sont à disposition.

Pour l'alcool, il faut se rendre au bar où une préposée est en charge du service. Il y a du choix dans les vins.

Voici notre sélection.

Du salon, certaines places offrent une belle vue sur les pistes, c'est toujours agréable.

Comme je le disais, le salon s'est vidé dans l'après-midi.

Les toilettes sont impeccables.


La presse papier fait timidement son retour, avec le magazine de la compagnie ibère.

Le moment cocasse : un pax s'installe non loin de nous et commence à réorganiser ses affaires dans son (volumineux) bagage cabine. Et là, devant tout le monde, en tout décontraction, il sort des dizaines d'ordinateurs portables, qu'il remet en ordre. Je serai curieux de savoir ce qu'il a / va déclarer aux douanes ^^

Après un séjour tout à fait agréable dans ce salon, il est temps de rejoindre notre porte d'embarquement.

L'embarquement
Lorsque nous arrivons en porte, l'embarquement débute tout juste.
Les numéros de groupe sont indiqués pour les files de droite, mais pas de file clairement matérialisées pour les passagers prioritaires.

C'est toutefois très intuitivement que nous nous présentons au comptoir de gauche, où se trouve une file de quelques pax.

Notre A321 du jour.

Nous embarquons sans attente.


Aujourd'hui c'est "Comunidad Autonoma de la Rioja" qui nous ramènera à Paris. Un nom de baptême pas très heureux je trouve avec son libellé administratif, mais bon…


Nous sommes accueillis en porte les 2 PNC.

Je n'omets pas le fuselage shot.

Le flight report
Nous aurons pas loin à aller, étant placés au premier rang. La cabine business est composée de trois rangs.

Le siège semble plutôt confortable.

Amusant, il y avait tout un groupe de sud-américains, dont beaucoup de Colombiens, qui se trouvaient sur le même vol que nous en provenance de Bogota.

L'embarquement se poursuit tranquillement.

J'en profite pour faire le tour de mon siège. Le pas est correct, mais bulkhead oblige, impossible d'étendre ses jambes.

L'appareil est équipé du wifi. J'essaierai de me connecter en vol, mais seul l'airshow sera disponible dans un premier temps. Le wifi sera disponible plus tard pendant le vol, mais payant.

Les consignes de sécurité de notre A321.


Les coffres à bagage des premiers rangs sont réservés à la J, avec des stickers pas très élégants mais bien visibles.

Pendant l'embarquement, les PNC ont tiré le rideau du bulkhead, ce qui est plus agréable, évitant d'être exposé à tous les pax qui défilent.

De nombreux pax n'ont pas de masques en entrant, sans doute habitués à la levée des restrictions sanitaires en Espagne. Les PNC restent intransigeants sur la question.
Le vol sera bien rempli. En J nous serons 11 pax sur 12.
La dame en jaune arrive, l'embarquement doit donc être terminé.

Nous allons pouvoir partir. Le T4 est bien désert, nous devons être au creux de la vague des correspondances.

Contrairement à AF, les PNC ne se formalisent pas pour les bagages à main posés sur le siège au premier rang (tant que ceux-ci sont attachés).

Le roulage dure une dizaine de minutes. J'aperçois au loin le T4 où nous sommes arrivés de Bogota un peu plus tôt dans la journée.

Nous nous alignons pour décoller.

Nous passons devant 3 Airbus A380 de Bristish Airways, qui ont sans doute repris du service depuis.

C'est parti !


Le décollage sera un peu chahuté, on sent que le pépère est bien chargé.
Nous prenons de l'altitude. J'aime bien les paysages aux alentours de Madrid.


Le service se met en route rapidement. Déplions la tablette.

Le service en J sera assuré par le chef de cabine et un PNC. Premier passage pour la prise de commande de l'apéritif. Bon point, c'est de moins en moins le cas en MC !

Puis le chef de cabine fera le tour des passagers pour prendre leur commande de plat. Alors certes ça fait un peu brouillon sur la forme, avec l'absence de menu, l'énumération des plats à la volée et la prise de note gribouillée sur un bout de papier, mais sur le fond, nous avons le choix entre 4 plats chauds ! Oui oui, 4 plats chauds pour un vol de moins de 2 heures.
Voici donc le plateau tel qu'il m'est apporté. J'ai opté pour les ravioles, accompagné d'un Ribera del Duero.

Madame a pris de son côté la paella.

Service et choix de pains chauds.

Le plateau est dans l'ensemble très correct. Et puis y a-t-il meilleur endroit pour dîner ?


Après avoir passé les Pyrénées, nous survolons l'Aquitaine et passons au-dessus du bassin d'Arcachon.

La lumière du soleil couchant se reflétant dans l'eau permet de bien distinguer le grand chenal et les esteys secondaires. Pauvre bassin d'Arcachon, en proie aux flammes au moment où j'écris ces lignes…

Le repas se termine à merveille et le CC nous demande si nous souhaitons un digestif. Il me propose ce vin basque.

Original et parfait pour conclure ce repas !

Nous continuons à longer la côte atlantique, avec ici l'étang de Lacanau.


Puis nous arrivons à l'estuaire de la Garonne, avec la pointe du Médoc.


Et enfin l'île d'Oléron.

Nous ayant vu intéressés par le vin basque, le CC se met en devoir de nous faire goûter toute la cave disponible à bord. Il semblerait que celle de cet A321 soient pleines de ressources, et nous voilà donc avec des petites mignonettes de vin doux à déguster.

Le vol touche bien à sa fin et nous arrivons en approche sur Orly.


Il y a moins de gros porteurs à ORY qu'à CDG, mais on trouve tout de même quels beaux bestiaux, comme cet A330-200 de Corsair.

Nous arrivons en porte à 20h, avec quelques minutes d'avance.

La passerelle est aveugle, dommage !

Je ne sais pas qui a validé les nouveaux aménagements d'ORY1, mais ces grillages font vraiment couloirs de prison… C'est glauque à souhait.

En revanche la salle d'embarquement de la récente extension est moderne et confortable.

Pour une fois, nous avons des bagages en soute. La livraison est prévue dans une dizaine de minutes.

Finalement, nos bagages arriveront même un peu avant.

C'est la fin de cette série colombienne, merci pour votre lecture et vos commentaires !
Merci pour le FR Stéphane :)
Le T4 de Madrid est vraiment très beau... Je ne m'en lasse pas ^^
Pour le coup, je crois que le fonctionnement des Parafes dépend plutôt des services de police, vu que les Parafes non fonctionnels sont présents partout en France ^^
L'offre du salon est vraiment très cool ! Et visiblement il y a même des distributions gratuites de laptop :P
La Business d'Iberia fait vraiment rêver, pour de l'européen. 4 choix de plats chauds, un apéro, un bon choix de digestif, et un équipage au top... Que demander de plus ? :D
C'est peut-être ça l'avenir de l'aérien européen, de la Business de très bonne qualité, et derrière de l'Eco "low-cost" au prix bas...
A bientôt !
Merci Robin pour le commentaire.
Effectivement les Parafes dépendent bien de la PAF, mais je m'étonne tout de même qu'ADP n'ait aucun poids dans la discussion avec eux...
Ahah !
Oui, tu as raison, ça y ressemble...
Merci pour le partage de ce superbe vol Stéphane !
Encore une fois IB confirme le catering au top qu'ils proposent en moyen courrier.
Et je ne parle pas du personnel ici qui c'est fait un plaisir de vous montrer une partie de la "cave" de cet A321 :)
A bientôt !
Merci Stephan.
Je ne connaissais pas IB, je n'hésiterais pas à recommencer sans hésiter !
A bientôt.
Belle prestation d'Iberia sur ce vol avec un plateau qui fait envie et des PNC prevenants. Certainement la seule compagnie à proposer du Patcharan à bord. A boire avec modération !
Avec modération, toujours !
A très vite ;-)