Ça y est, la boucle et bouclée !
Pour cet avant-dernier A/R Paris-Poitiers de cette dense période de formation 2019-2021, c'est encore Air France qui va m'y emmener via Bordeaux. Je me rattrape ainsi de cette longue période de disette aéronautique !
le routing
Néanmoins, je fais face à un hic : mon abonnement TGV max périme fin mai (je suis trop vieux désormais !). Il va donc falloir que je tienne un mois entier en payant plein pot.
Après plus de 200 trajets en train sur cette relation, je regarde toutes les options qui me permettraient :
- d'éviter le TGV Paris-Poitiers dont je suis en totale indigestion.
- privilégier n'importe quel trajet en avion.
- économiser le budget.
Une promo à 40€ proposée en amont par Air France m'invite à étudier un transit via Bordeaux, en sachant que les TGV/Ouigo entre Bordeaux et Poitiers restent toujours abordables (15-30€), contrairement aux directs Paris-Poitiers avoisinant les 90 à 120€ sur la même période.
Quitte à payer, autant voler ! Cependant, le détour par Bordeaux prends beaucoup de temps et mon emploi du temps ne m'autorise pas ces facéties aéronautiques chaque semaine.
Voici donc ce que j'arrive à bloquer, tout en incluant une rotation finale en bonne compagnie avgeek vers Le Puy, histoire de fêter un début de vacances bien méritées !
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 420/06/21 | AF 7634 | CDG → BOD | Air France | A320 | Économie
- 5
- 6
de paris à cdg
C'est avec l'inévitable RER B que je gagne CDG.

La chance semble plutôt avec moi cette fois-ci : rame rénovée et presque vide, trajet direct et sans accrocs !

C'est donc en de bonnes conditions que j'arrive à Roissy, avec une marge horaire très confortable.

aéroport cdg
L'iconique tableau des vols se remplit de plus en plus, et cela fait plaisir à voir !

Je m'adonne à un petit spotting en chemin, cela ne fait point de mal !

Les plus petits aéronefs de la maison mère et sa filiale sont côte à côte : ERJ-170 et A318.

Cela faisait quelques temps que je ne m'étais enregistré depuis une borne. J'étais curieux de voir si l'interface avait évolué.
Le bandit manchot m'invite à enregistrer mon bagage en soute, mais comme je n'en ai point, je décline l'offre !

Et voici le précieux sésame.

Le PIF est franchi rapidement (moins de 5min d'attente). Airside, de nombreuses boutiques étaient encore fermées.

Je retrouve la belle verrière de la 1e jetée.

Il est dommage que les escales soient souvent moins bien organisées qu'ici. Je trouve qu'un net progrès a été fait à Roissy sur la signalétique.
Le seul défaut de ce terminal est quand on se retrouve avec un A321 en bout de jetée. L'espace exiguë créé assez vite une file d'attente totalement désorganisée.
Heureusement, ce ne sera pas le cas en F34.

Comme vous pouvez le voir, le temps est à l'orage et un gros front orageux remonte depuis le bordelais. Cela risque d'être bien intéressant !

le vol
Avec quelques minutes de retard, l'embarquement est lancé. Beaucoup de Skypriority sont présents sur ce vol. Une fois le flux passé, je puis leur emboîter le pas.

Les cirrus que l'on voit sont les annonciateurs de l'armée de Cunimb remontant la France. J'espère que cela va secouer un peu ;)

Petit instant pour qui-vous-savez ;)

Nous sommes à bord du F-HBNL, A320 assez récent doté et qui porta en 2014 la livrée Transavia. Inutile de vous présenter la cabine navette ;)
Je note toutefois que les prises USB ont enfin été ajoutés à cette cabine. Je trouve celles-ci bien plus pratique que celles situées dans les accoudoirs des cabines S&B.

Du côté des documents disponibles, ont retrouve l'agréable safety card…

…et l'inévitable formulaire exigé par le préfet bordelais ! Ça commençait à devenir chiatique cette histoire !

Pour se remettre de meilleure humeur, un petit instant bibi ;)

L'embarquement est long cette fois. Il n'y a pas eu beaucoup de volontaires pour placer son bagage cabine en soute et les PNC jouent au tétris pour y remédier. Chapeau à eux, surtout quand il doivent retirer un grand nombres d'affaires inadéquats des racks (sacs à dos, sacs à main, vêtements…) alors que toutes les 5min, une PNC rappelait les consignes de rangement.

Pour patienter, j'observe la faune autour, comme ce 777-300 qu'il va bien falloir que je prenne un jour !

Le même modèle, mais pas du même coin.

Au final, nous repousserons avec 12 minutes de retard. Ça va, c'est acceptable !
Par contre, je suis entouré d'un groupe de vieux absolument insupportable tant ils parlent fort de tout et de rien. Pas de chance…

La fermeture du T3 aura permis de ramener au T2 beaucoup d'aéronefs comme ce 737-800 Smartwings aux couleurs de la défunte Travel Service.

On n'oublie pas de saluer l'élégant Bravo Victor Fox deux fois.

Parqué en zone fret, un 777 Air Austral attends des temps meilleurs.

Et c'est sous un ciel de plus en plus menaçant que nous nous élanceront piste 08 gauche.

Et hop !

Petit wingtip sur fond champêtre.

Après un grand virage en direction de Paris, nous retrouvons CDG sur notre droite. Comme d'habitude ^^


Cette fois, le grandiose survol de la capitale semble compromis.

Un petit bout du nord 93.

Le reste ne sera point visible. Hormis le Parc de Sceaux aperçu au gré d'une trouée nuageuse.

Au terme de longues minutes, nous franchirons enfin la dernière couche de nuages. L'atmosphère agitée nous barde pas mal dans les 4 dimensions.

Le service est quand même maintenu, ce qui me permettra d'opter pour ce jus de tomate digestif.

Ça turbule de plus en plus fort, et votre serviteur en est ravi ^^ Nous devons être au-dessus du front orageux.


Encore quelques têtes de cunimbs à éviter…

Et nous voici de retour dans un ciel plus calme.

Petit plan de la cabine désormais bien stable.

Là-dessous, je pense que c'est la Dordogne.

Notre descente débute après 15 petites minutes de croisière.

Quelque part, sur la ligne classique de Tours à Bordeaux.

Tandis que nous nous alignons en finale piste 23.

Focus sur la pointe sud de l'Île Cazeau.

Point de confluence et estuaire…

Du côté de Parempuyre.

Je vous épargne la vidéo de l'atterrissage, mes vieux et bruyants voisins ayant réussi à amplement ruiner la bande son ! Ces derniers étaient visiblement énervés par les quelques minutes de retard que notre avion a pourtant rattrapé en partie.

On se positionne à l’extrémité du terminal avec seulement 7 minutes de retard. Une peccadille qui ne valait pas la révolution de siège de mes encombrants voisins !

bordeaux
J'adopterai la technique de la tortuga inversée, consistant à sortir en dernier, et par la porte arrière ;)

Cette petite balade sur le tarmac n'est pas pour me déplaire :)


Notre voisin s'apprête à repartir vers Lyon.

Ciao November Lima !

Le cheminement est assez long et il fait très chaud dans l'aérogare.

L'accueil bordelais se veut polyglotte !

Comme d'habitude, je privilégie le bus au car pour rejoindre la gare Saint-Jean.

Et cette fois, le post-acheminement vers Poitiers s'effectuera confortablement en 1e pour 15€.

avec en prime un magnifique coucher de soleil.

Ainsi se termine la série "Bordelo-poitevine".
La prochaine série sera un poil plus avgeek ;)
Merci pour votre lecture :)
A très vite !
Merci pour le partage de ce vol navette - classique et qui fait le job.
“ Par contre, je suis entouré d'un groupe de vieux absolument insupportable tant ils parlent fort de tout et de rien” => on ne peut alors que se réjouir que le vol soit court :-)
A bientôt
Merci beaucoup :)
Dans ces cas là, on a même parfois envie de sauter en parachute pour abréger les souffrances :p
A bientôt :)
Merci pour le FR! De très belles photos.
C'est vrai qu'on a l'impression qu'il a été prévu que pour des A318 en passerelle, mais c'est pas la même avec 212 passagers!
DOmmage la cabine planche à pain, mais l'inverse aurait été étonnant sur une destination domestique.
Belles photos de CDG au départ.
LOL les vieux à l'arrière je vote pour ahah
Merci Chris :)
Le design c'est beau, mais le côté pratique n'a pas du être vraiment bien imaginé alors !
Faudrait surtout instaurer les vols silencieux obligatoires haha
A bientôt !