Enchainement de vols
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- 3KL1124 Économique - Copenhague - Amsterdam Boeing 737-800 KLM
- 4AF1241Économique - Amsterdam - Paris CDG - A321 Air France
- 5AF7644 Économique - Paris CDG - Lyon - A321 Air France
il faut boucler la boucle
Après un court mais bon séjour dans la capitale danoise, il est déjà temps de revenir en France. Trois sauts de puces au programme sur les segments CPH – AMS – CDG – LYS. Vu l’heure de départ très matinale (06h00), j’ai passé la nuit au Best Western de Kastrup – tout comme Padawan. Grâce à Google Earth, j’avais repéré qu’il était situé à une dizaine de minutes à pied. J’avais donc programmé mon réveil à 04h00.




J’arrive à l’aéroport à 04h45 environ et la queue est déjà très importante chez KLM. Elle est d’ailleurs très mal organisée puisqu’elle coupée en deux pour laisser un passage aux personnes se rendant un peu plus loin dans l’aérogare. Donc on se fait régulièrement doubler par des individus n’ayant pas observé le cheminement.


Une fois les BP récupérés (celles pour mes trois vols du jour), je vais passer les contrôles. Il y a pas mal de monde malgré l’heure matinale. En une dizaine de minutes, je le retrouve airside. Je ne suis plus tout aussi en avance que j’aurais pu l’espérer.




Il est donc à peine 5 h 30 du mat et je peux observer quatre hommes d’affaires tirés à quatre épingles attablés autour de Carlsberg. Faut quand même avoir la forme ! Welcome in Copenhague comme c'est si bien écrit.
Je tente quelques photos avec mon reflex à travers les vitres. L’exercice n’est pas facile, le résultat n’est pas brillant. La photo la plus réussie sera finalement celle de l’appareil sur lequel j’embarque. Je peux profiter des belles dérives de Norwegian (une belle collection ici https://www.norwegian.com/de/uber-uns/our-story/tail-fin-heroes/)






A bord
Ce sera donc un des 31 Boeing 737-800, le PH-BXU, un peu plus de quinze ans au compteur, qui officie ce matin. Initialement, c’était un 737-900 qui était prévu. Dommage, je n’avais jamais encore volé sur ce type-là.
L’embarquement est un peu chaotique… et en plus le vol est complet.
L'instant porte.

Dès que je mon à bord, je suis stupéfait par l’étroitesse et l’exiguïté de l’appareil. Certes, hier, j’ai voyagé sur du wide body et ça vient peut-être de cela. Re-certes, c’est mon deuxième réveil (très) matinal, cela peut altérer mon discernement. Re-re-certes, je n’ai pas voyagé en 737 depuis avril 2014 avec le fameux vol « omnibus » de UA de Majuro (Îles Marshall) à Guam. Re-re-re-certes, le fuselage est plus étroit d’une cinquantaine de cm que la famille des Airbus A320. Je ne suis pas claustrophobe mais j’ai vraiment cette sensation d’embarquer à bord d’un CRJ ou d’un Emb.
L’accueil est correct, sans plus. Mais étant sujet à ce genre de plages horaires dans mon métier, il est parfois difficile de faire bonne figure en accumulant un manque de sommeil. La vie est encore plus dure en moyen-courrier où les rotations s’enchainent avec des horaires soit tardifs soit matinaux. En long-courrier, moins de rotations mais parfois du jet-lag difficile à encaisser. Je suis d’ailleurs surpris par la moyenne d’âge (élevée) des PNC sur ce vol. Hasard ? Je ne peux pas vous en dire plus, c’est mon premier vol avec KLM.
Je suis le dernier de la classe puisque j’ai le siège 32 F.
Le legroom est vraiment juste.

La lecture à bord avec la safety card un peu fatiguée ; c'est qu'elle est sans doute régulièrement consultée.



Point positif, il y a un magazine de la compagnie. Et ça, j'aime !






Si quelqu'un arrive à suivre les routes sur les cartes, qu'il me fasse signe.
Nous décollons de la 36L.
Mon accoudoir dont la partie supérieure aurait pu me servir de trophée pour cette première avec KLM. J’ai préféré faire un peu de maintenance et de ré-emboiter cette pièce.


L'instant F-OITN.

Le service à bord se résumera à une boisson chaude et un gâteau sec. C’est correct pour ce genre de vol, je n’en demandais pas plus.


Nous commençons la descente sur Schiphol avec une vue sur Amsterdam alors que les nuages avaient interdit jusqu'à présent tout vision du planché des vaches.

Nous nous posons à Schiphol sur la 18 R ce qui induit un très long taxiing.

L'instant Danette.

La raison sociale en relief sur la cloison arrière. C'est classe.

Le diagramme de mon vol.

Merci Gregory pour ce FR.
Que de monde pour un départ aussi matinal.
Pour certain la bière c’est à toute heure.
le résultat n’est pas brillant => je trouve que c’est déjà de très bonne qualité.
la moyenne d’âge (élevée) des PNC => j’ai très souvent des PNC qui avoisinent la cinquantaine voir plus sur KLM surtout en LC moins sur mes navettes EAP-AMS.
A bientôt
Merci Greg pour le partage,
C'est vrai que l'enregistrement est très mal organisé, et le vol matinal pique les yeux.
L'âge des PNC plus ou moins élevé suivant Cityhopper ou KLM mainline s'explique que sur Cityhopper ce sont des CDD passerelles vers KLM. Seuls ceux qui veulent vraiment rester sur Cityhopper y restent, mais c'est là que les PNC KLM commencent en général leur carrière.
A bientôt.
Ils sont toujours durs ces vols matinaux, mais visiblement pour certains ce n’est que la continuation d’une matinée de bières ^^
Le retour du magazine dans la pochette! Je les aimais bien aussi pour faire passer le temps pendant l’embarquement.
“Si quelqu'un arrive à suivre les routes sur les cartes, qu'il me fasse signe.” —> Je crois que c’est fait dans le but d’impressionner le lecteur et de donner l’impression qu’avec KLM, on peut aller vraiment partout.
Merci pour ce Fr