Avis du vol entre Lyon et Rome en classe Economique avec easyJet

Présentation du repoter

Pour ce premier « report », je me dois de me présenter il me semble. Si ce n’est pas la place ici, d’avance merci aux modérateurs de supprimer ce passage.

Ça fait déjà quelques années que je parcours ce site car j’ai la même maladie que vous, c’est-à-dire l’amour de s’envoyer en l’air de temps à autres…

Pour ce qui est de ma situation, je suis passionné par les voyages et l’avion fait forcément partie de cette activité. J’ai l’amour de tout ce qui a deux ailes, deux moteurs, et s’il y en a trois ou quatre, c’est mieux, même si ce n’est plus vraiment dans l’air du temps, où ces « vieux » coucous n’ont plus trop la cote.

Je m’appelle Greg. J’ai pas mal voyagé sur tous les continents ces dernières années, avec mes premiers vols en 1996. Si l’on en croit Flightradar24, je cumule 129 vols, 635 heures de vol, 446000 km, 30 compagnies (dont certaines ont disparu depuis) et quelques raretés comme les Antonov 24 et 26, l’A340-200 ou des vieilleries types 747-200 ou DC-10…

Je suis marié et père de deux jeunes enfants ce qui a pour le coup coupé mes ailes puisque par la force des choses, ça m’a obligé à ranger mon passeport pour des activités plus terre à terre… Dans le cadre de ma profession, il m’arrive de voyager quand même, à une échelle bien plus réduite que le transport aérien le permet puisque je suis conducteur de TGV. Ça me permet malgré tout de bouger, même si les escales sont toujours les mêmes (Toulouse, Genève, Marseille, Paris, Grenoble, etc.).

Ma passion pour le transport aérien restant prégnante tout de même. Après une année 2020 quasi blanche où j’ai pris un vol U2 de TLS à LYS histoire d’avoir volé au moins une fois au cours des douze mois, j’ai décidé que 2021 serait plus prolifique.

Ça faisait longtemps que je lorgnais sur le segment CPH - FCO avec SQ et son 350. Cette 5e liberté me permettait ENFIN de voler avec ce bel oiseau, fleuron de notre constructeur européen. J’adore cet avion et enfin je me décide à le tester, à l’emprunter.

Restait à trouver une routing avant de pouvoir relier l’Italie au Danemark.

Les acheminements en amont et en aval sont eux plus classiques, j’ai quand même décidé de les reporter, tout du moins partiellement.

Ce routing me permet d'ajour trois nouvelles plateformeplateformes à ma "collection" (FCO, CPH, AMS), un nouvel appareil (A359), une nouvelle compagnie (KLM).

Ma passion se limite aux vols proprement dits. Je n’ai aucune carte de fidélité, je ne fréquente pas les salons ; ce qui me passionne, c’est les avions, d’être à bord, l’odeur de kérosène, le bruit ambiant. Le service à bord n’a pas une importance centrale pour moi du moment que je suis à 38000 pieds ou plus. Cela dit, puisque c’est aussi l’objet de ce site, j’en ferai quand même sommairement une description.

J’espère ne pas avoir été trop long… dernier appel, embarquement immédiat !
 

De lyon jusqu'aux pistes

C’est avec easyJet que je fais ce premier tronçon, entre la Capitale des Gaules et la Capitale de la Rome antique.


Quelques semaines avant le départ, on me propose de choisir mon emplacement pour la modique somme de 9,90€. Hésitation… puis non, c’est un peu abusé je trouve. On verra bien à la loterie. Bingo ! C’est le 18F qui sort. C’est toujours ça d’économisé. La politique de suppléments appliquée par easyJet me déçoit de plus en plus alors que j’avais une bonne image de cette compagnie jusqu’à présent.

Sur l’attribution du 18F, la bonne nouvelle sera même confirmée avec le passage d’un A320 à un A319 ce qui laisse une meilleure vue sur le sol.  

Habitant le 8e arrondissement de Lyon, c’est fort logiquement que j’emprunte les transports en commun pour me rendre à l’aéroport de Saint-Exupéry, avec le métro puis le service dédié Rhonexpress. 

Arrivaderci Lionne ! 

Direction le terminal 1

Coup d’œil au programme du jour. 

Le PIF est passé assez rapidement (pas plus de 5 minutes), pourtant on sent que les gens ont perdu l’habitude de prendre l’avion et oublient l’essentiel des règles (présence de produits liquides, les ordinateurs qui ne sont pas sortis du sac, etc.) ce qui peut rapidement être chronophage.

Je trouve la partie airside désespérément clairsemée. Ce n’est pas la foule des grands jours. Pas grand-chose non plus à se mettre sous l’objectif (de toute façon, à LYS, c’est pas terrible pour les prise de vue) à l’exception notable de l’A321 de Sénégal.

Puis vient l’heure de l’embarquement. Le personnel fait le tour des passagers pour s’assurer qu’ils sont bien en possession du précieux sésame pour pénétrer sur le territoire italien. J’avais pris les devants et rempli en ligne le formulaire EU-PLF. Mais visiblement tout le monde n’est pas avisé de cette particularité comme cette Italienne assez âgée, parlant français, qui clamait ne pas avoir besoin de visa pour rentrer dans son pays. Vu la colère de la personne, il n’a pas été possible à l’agent au sol de lui expliquer que ce n’était pas un visa mais un formulaire… 
Devant l’attitude des autres passagers « acceptant » cette mesure et surtout le formulaire distribué gracieusement, la mama s’est finalement ravisée.
J’avais investi dans un nouveau sac aux dimensions « easyJet » pour ne pas payer de supplément. Il ne sera même pas passé au gabarit par le personnel. Par contre, j’ai joué le jeu et je ne l’ai pas mis dans un coffre.

Nouvelle vue sur l'A321 Sénégal, cette fois-ci de meilleure facture.

Je ne transgresse pas aux traditions lors de l'accès à l'appareil 

Le vol proprement dit

Accueil chaleureux à bord et vol quasi complet – il ne restait que trois ou quatre sièges vides. Je me dis que j’ai beaucoup de chance quant à l’attribution du 18F…
Autre particularité à bord, l’interdiction de mettre les vestes ou manteaux dans les coffres à bagages. Cette règle suscitait bien sûr étonnement voire réprobation. Il n’a pas été facile aux PNC d’expliquer que cette règle ne s’applique que sur les vols à destination de l’Italie, suite à des mesures gouvernementales de ce pays pour des (d’obscures) raisons hygiéniques. Taxiing assez court (nous sommes à LYS et ce n’est pas l’heure de pointe) puis décollage plein sud depuis la 17R. 

 Pour le legroom, c’est un peu juste pour mon mètre quatre-vingt-cinq mais le vol est court et j’ai pour habitude de me tenir droit dans mon siège ce qui devrait convenir.

Pour la suite, nous sommes au mois de novembre et il ne faut pas forcément s’attendre à une météo bien dégagée. Pour l’amateur de géographie que je suis, c’est un peu la déception, mais qu’y faire ?

La lecture à bord. Vu la brièveté du vol, je ne consommerais rien.

Le lac de Paladru (38).

Vu que je vais chez nos voisins transalpins, il va bien falloir traverser le massif des Alpes. C’est chose faite haut la main grâce à notre brave A319.

À mesure que nous nous rapprochons du littoral méditerranéen, les cieux se dégagent laissant entrevoir La Spezzia, Piombino et l’Île d’Elbe au large, la Presqu’île de Monte Argentario.

FCO leonardo da vinci - fuimicino airport

Puis c’est le retour sur le planché des vaches (ou plutôt des moutons qui semblent plus nombreux ici).

Atterrissage en 16 L puis taxiing le long du stationnement des wide bodies (777 et A330) de la juste défunte Alitalia. Ça fait vraiment mal au cœur d’autant plus que je n’ai jamais voyagé avec cette compagnie mythique. Étant assis du mauvais côté, pas moyen de faire des photos de ce "cimetière des éléphants".

 PNC, dernier virage. 

Dernier aperçu de l'appareil…

Aucun doute, nous sommes bien à Rome. Je ne vais pas "moisir" dans l'aéroport vu que je n'ai que quelques heures dans la cité romaine et que ça fait longtemps que je n'ai pas foulé ses rues… 

Pour l'aller vers Rome, je choisis le train "classique", facturé 8 euros par rapport aux 14 euros du service dédié "Leonardo Express". C'est plus lent mais le service et la propreté sont corrects.

Enfin voici le diagramme du vol en question.