Avis du vol entre Dar es Salaam et Mwanza en classe Economique avec Air Tanzania

Bonjour à toutes et tous.

Chaque personne est différente, et chaque FRiste également. Personnellement ce sont plus les compagnies aériennes que le type d’avion, qui retiennent mon attention.

A chacun de mes longs voyages je panache les vols pour checker toutes les compagnies possibles.

Au-delà de voler sur Air Tanzania, qui était un motif de premier ordre pour moi, il y avait cette fois ci un type d’avion que je ne voulais pas laisser passer.

Pas un ancien, bien au contraire, mais un avion que j’apprécie énormément, à savoir l’A220.

Il était donc impensable de passer à côté.

Mes amies ne cherchent pas à comprendre, tant que cela s’inscrit dans notre programme sans nous faire faire un détour conséquent et une dépense qu’elle jugerait superflue, elles sont d’accord.

En faisant mes recherches sur le sérengeti, il s’avère qu’à cette époque de l’année, les animaux migrent entre l’Ouest et le Nord, c’est donc là qu’il serait le plus judicieux d’être pour commencer notre safari.

Et il y a une ligne qui est faite régulièrement par l’A220 c’est entre Dar-El-Salaam et Mwanza au bord du lac Victoria, c’est la deuxième ville du pays et il y a une forte activité économique liée au lac, ce qui génère plus de flux de passagers.

Le choix est validé pour un vol ZNZ-DAR-MWN au prix de 105€.

Et cerise sur le gâteau nous aurons un très bon prix pour le safari en s’adressant à notre lodge à Mwanza plutôt qu’à une agence.
C’est donc une conjoncture d’évènement qui nous conforte dans ce mélange de choix avgeek et travelgeek.

Le seul désagrément c’est qu’il fera nuit pour ce vol, mais bon sinon il fallait passer une nuit à Dar-el-Salaam et cela ne nous enchantait pas.

Aéroport international Julius-Nyerere

Je reprends donc ce FR à la sortie de l’aéroport, pour immédiatement y re-entrer ce qui fera rire l’agent qui filtre les passagers pouvant accéder au terminal.

On ne peut pas dire que cela se bouscule niveau vol, celui qui me chagrine c’est celui pour Zanzibar, et que j’aurais bien voulu faire mais les dieux n’ont pas été cléments.

Nos valises sont déjà étiquetées.

Et j’ai déjà mon BP.

Concernant nos places, nous avons un B, un C et un D, ce qui signifie : pas de hublot. De plus l’A220 est configuré en 2-3, il aurait été facile de nous mettre sur une rangée de 3, les 3 ensembles, mais non !
Surtout avec une séquence numéro 3, cela mériterait un zéro pointé à cette agente à ZNZ qui ne s’est pas trop cassé la tête.
Du coup je regrette nettement moins le fait que ce soit un vol de nuit.

Les comptoirs c’est les 4 premiers, si vous zoomez vous constaterez qu’il y a beaucoup d’agents, en fait il y avait plusieurs personnes en formation qui observaient le travail du check in.

Cette fois ci nous sommes bien dans un terminal domestique.

A l’étage supérieur nous avons un PIF à passer et là contrairement à ZNZ nos bouteilles d’eau seront jetées.

Petit rappel pour ceux qui aurait oublié leur arme, c’est interdit dans l’aérogare.

Le terminal n’est pas des plus agréables visuellement mais c’est propre et moins « en fin de vie » que ZNZ.
Il y a de quoi faire des petites emplettes.

Un espace de restauration.

Nous achetons des samossas en guise de repas.

J’ai le temps d’attendre et d’observer les autres vols nous précédant pour embarquer, au final nous serons les derniers.

Un Douglas DC3 qui fait partie du décor.

Aucune annonce audio, il faut rester attentif à ce qui se passe en porte. Le vol pour ZNZ embarque à la même porte, du coup des passagers se mettent dans la file pour se faire refouler à la vue de leur BP, l’écran indiquant les deux vols en même temps, l’organisation n’est pas le fort des aéroports tanzaniens.

Puis tout à coup à une autre porte une file se met en place, et comme il n’y a plus d’autres vols on considère que c’est le nôtre.

Les agents de l’aéroports rabattent les passagers qui sont encore en attente sur les sièges en leur disant de se mettre dans la file, on ferme l’aéroport.

Passage pour vérifier le BP, puis la passerelle.

Ce sera Dodoma ce soir.

Le pilote me voit prendre des photos, cela semble l’étonner.

Un crabe swissport

Un fuselage shot plus original qu’un KLM.

Le pas de porte

A BORD DU VOL TC 102

Passage par la J qui propose une cabine bien plus attirante que celle de nos avions européens.

Le prix était acceptable, mais je n’ai pas craqué.

Nos sièges sont sur la première rangée, ce dont je ne suis pas fan. Et comme le vol semble plein, avec deux voisins à chaque hublot.

Autant l’un sera sympa, autant celui à côté de moi sera antipathique au possible et que le vol sera sans cesse une guerre de l’accoudoir ou Monsieur débordera largement et se prendra des coups de mon coude à moi pour le replacer dans son espace.
Il passera l’intégralité du vol avec la capuche de son sweat sur la tête et ses lunettes de soleil, en mode « je boude ».
Il a du se demander ce que je trafiquais avec mes photos.

Il y a les petits écrans mais ils ne fonctionnent pas.

Je fais de la publicité pour une compagnie française..
Vous remarquerez la savate de mon voisin qui empiète également sur mon espace.

Seul point positif, la vue sur le cockpit en attendant notre départ.

Cette photo vous permet de voir l’uniforme des PNC.

Nous sommes encore au parking.
J’adore ces grands hublots.

Les consignes de sécurité sont faites à la main et le matériel est rangé dans ce box.

La cabine est ensuite plongée dans le noir.

Puis décollage.

Celui-ci est tellement silencieux et doux, c’est un superbe avion.

La cabine est rallumée.

Le magazine.

Et la carte.
A nouveau j’ai une commande de carte, mais en plus grand nombre que la précédente, seulement voilà ce rang-là n’est pas propice à être discret.

Le service débute.

C’est soit une boisson chaude (thé ou café) ou une bouteille d’eau.
Avec des noix de cajou (c’est un incontournable du pays).

Mon voisin n’est visiblement pas un accoutumé du premier rang, il ne sait pas où est la tablette, c’est la PNC qui va lui indiquer comment faire.

Bon cela commence déjà à être abimé.

Comme j’ai le temps et que je suis au couloir, j’en profite pour aller visiter les toilettes.

C’est propre.

Avec même un hublot.

Finalement il y a quelques sièges de libre, nous aurions très bien pu être les 3 ensembles.

En plus avec des prises USB pour charger que nous n’avons pas sur le premier rang.

Le temps d’écouter un peu de musique et nous sommes en approche de Mwanza.

La cabine est de nouveau plongée dans le noir.

Nous nous posons doucement sur la piste.

Mwanza Airport

Le déparquement sera rapide en étant à l’avant.
Un nouveau fuselage shot pour le plaisir.

Des bus nous attendent.

Karibu Mwanza.

L’aéroport est tout petit.

Avec une petite salle pour les arrivées, nous devons passer une prise de la température et un coup de GHA sur les mains.

La salle est bien exiguë, les valises mettront un certain temps à arriver.

Nous avons le chauffeur du lodge qui nous envoie un message pour savoir si nous sommes bien là.

Finalement nos valises apparaissent.

Nous pouvons sortir et quitter ce tout petit aéroport.

Merci pour la lecture et les commentaires.

Et pour les amateurs de safari, un bonus sur le Serengeti.

bonus