Avis du vol entre Madrid et Paris en classe Economique avec Air Europa

Merci Transavia d'avoir annulé notre vol retour sans procéder à une reprotection des passagers vers une autre solution. Alors, quitte à prendre une low-cost, autant que soit une compagnie de l'alliance Skyteam avec gain de miles et d'XP à la clef. D'où ce vol acheté en mode demerden Sie sich pour quelques dizaines d'euros.

Après une matinée franchement pas fatigante dans le centre ville et tandis qu'Akivi nous avait abandonnés à l'aube vers d'autres horizons, Nous allons rendre hommage visite à cette pièce de musée qui a certainement permis à l'ami FFlyerCDG de s'envoyer en l'air à plus d'une reprise à une époque que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaitre?

Dernier tronçon d'un week-end avgeek en bonne compagnie. Ce vol a été choisi car opéré en gros porteur, ce qui permettra une découverte de cette compagnie par l'ami Ben qui m'accompagne. L'appartenance à l'alliance Skyteam est un plus qui permet d'engranger 5 XP et de déjeuner au lounge de Madrid. Je n'avais pas d'attentes particulières connaissant déjà bien le produit médiocre offert par Air Europa. J'étais loin de me douter que l'on pouvait faire encore pire…

Tu vois Ben, les murs ont des oreilles, j'espère que la direction d'Air Europa lira ces lignes et nettoiera ses avions correctement. Je suis récidiviste peu rancunier et j'ai prévu de voler de nouveau à bord d'un Dreamliner UX en septembre 2021. À bon entendeur.

Enregistrement effectué, cartes d'embarquement remise après visionnage de nos passes sanitaires, nous nous dirigeons d'un pas alerte mais pas trop vers les contrôles de sécurité.

vamos a comer

Bref, tout ceci nous a mis en appétit (surtout mon copax) et forcément, je l'invite à une débauche fort honnête au demeurant. Je sais qu'il a faim mais priorité aux avions, le spotting met toujours en appétit. Le panorama madrilène est toujours beau à voir.

Un peu de shopping s'impose, pendant que mon copax me rappelle encore une fois qu'il a faim…

Encore un peu de patience mon ami… j'en ai pourtant bien plus quand j'attends des trains peu ponctuels, hein?

Cette fois-ci, c'est la bonne. Un étage plus haut, l'accueil sera digne de ce nom et mon statut me permet donc d'avoir un invité.

Je sais d'ores et déjà que les espoirs ne seront pas déçus. Covid oblige, il faut se faire servir l'ensemble de la prestation mais ce n'est pas plus mal ainsi.

Je propose à l'homme du train de commencer par de la pastèque. Les bulles sont pour moi.

Santé!

Les plats disponibles seront un florilège, rien à voir avec de la grande gastronomie offerte dans les salons parisiens. Ode surtout à la vaisselle.

Qui est encore plus belle quand elle est bien utilisée : calamars avec un crème de poivrons tout simplement excellent, du riz avec des trucs pour le ferroviaire.

Au diable mon hypertension, c'est du bon!!!

Un dernier, par pure gourmandise…

vamos a casa

L'heure tourne et mon co-pax est impatient. En sortant du salon, une visite des recoins s'impose avec une pensée pour un voyageur épinglé…

Ce salon, qui était le seul ouvert dans ce terminal n'a pas souvent eu les faveurs des FRistes car trop loin des portes d'embarquement utilisées par Air France et pourtant il a toujours été mon préféré des deux. Il offre une belle surface au sol et de grandes baies vitrées permettant l'observation des mouvements au sol.

Un étage plus bas, c'est beau temps et Dreamliner, le nôtre? 

Une fois n'est pas coutume, je ferai la queue pour l'embarquement. Mon co-pax est pressé de découvrir cette cabine.

Après un contrôle sommaire des documents d'identité et sanitaire, nous pouvons avancer. Nous serons toutefois retenus quelques minutes en passerelle, le temps que le personnel de nettoyage finisse son œuvre. Et finalement, la porte Playstation scelle notre entrée à bord. 

Accueil quelconque, pas plus chaleureux que ça.

Ben découvre cette cabine aux tons clairs.

Il a l'air heureux :-)

J'aurais pu obtenir ce siège gratuitement puisque les statuts Elite plus sont reconnus dès la réservation chez UX.

J'ai préféré un siège en avant-dernière rangée pour être proche de mon co-pax… qui avait sélectionné ce joli siège côté paroi. Je vois sa déconvenue et lui propose aussitôt de prendre ma place, je prendrai la sienne. Sauf que voilà…

L'espace est aussi immonde…

que dégueulasse.

Les passagers commencent à arriver en nombre et il est tout simplement hors de question que je m'assoie là. Quand on est en pleine pandémie et que l'on communique sur le nettoyage de ses avions, on doit tenir ses promesses. J'attire donc l'attention de la PNC qui traînait à fond de cale, un peu désœuvrée et l'invite à constater par elle-même l'état de son avion tout en rappelant qu'on nous a fait attendre dans la passerelle la fin de la préparation de la cabine. Pour seule réponse, j'obtiendrai un "asseyez-vous ailleurs". 
Je lui demande quels sièges sont libres, avec hublot, évidemment. Elle consulte sa tablette et m'invite à changer de côté. J'y vais et cela ne loupe pas, quelques instants après, une dame et son gamin se présentent, j'occupe leurs places. Bouton d'appel, la même PNC arrive et regarde de nouveau sa tablette qui, comme par miracle s'est mise à jour. Je peux passer un ou deux rang derrière. Pendant ce temps, la passagère commence sa litanie basée sur le fait que son espace vital a été contaminé par ma présence et qu'il faudrait désinfecter. Je lui rappelle qu'il faut être en bonne santé pour voyager et que sans preuves, elle m'accuse d'être porteur du virus du Covid-19? Se rendant compte de l'absurdité de son propos, elle choisit de se taire, pour mon plus grand plaisir. Mon nouvel environnement, moins repoussant que le premier. Je désinfecte à coups de lingettes et GHA.

Ça va, j'ai mon hublot et j'espère désormais terminé le jeu de chaises musicales. J'enrage déjà assez comme ça.

La cabine se remplit de passagers en tous genres dont une bonne proportion de wesh-wesh aux commentaires aussi inutiles que peu glorieux. La culture banlieue dans toute sa splendeur. Ben héritera de certains voisins… bref, vivement qu'on se casse et qu'on arrive.

Les figurantes se positionnent en rang d'oignon pendant la diffusion des infos sur la sécurité à bord. De dos, elles ne sont pas sans rappeler les policières qui traînent leurs guêtres dans les trains de l’île-de-France.

Vamos por favor!

La gueule de la gamine dans la vidéo de sécurité à bord! Elle a l'air aussi ravie d'être à bord que moi!…

Vaut mieux que je passe en mode avion si ne veux pas jouer les dramatiques et profiter tant bien que mal de ce moment dans les airs.

Mamma mia, c'est le cas de le dire!

Le pilote prend la parole pour un message que je n'écouterai pas.

Puis, gros plan sur le seul programme utile de cet IFE si vous n'avez pas de casque idoine (aucune distribution à bord)…

Nous roulons vers la piste en service en passant devant quelques icônes…

N'est-ce pas Christophe?

N'est-ce pas Noëllie?

Où cet incontournable du paysage charter ibérique. Je serais bien allé à Cuba moi…

Nos routes se croisent de nouveau…

Et puis, à force de rouler…

L'heure du décollage a sonné.

"Tripulassion" assise, nous sommes en piste.

V1, Vr, V2

Et hop! en l'air. Ça va mieux tout d'un coup…

sans l'ombre d'un doute!

Programme du jour.

Mais le meilleur IFE est bien celui-ci.

Le vol se poursuit tranquillement. La France est sous quelques nuages.

J'ai osé désinfecter mon espace vital

parce que j'ai osé faire mes courses au salon!

J'ai fini mon goûter au-dessus des Deux-Sèvres ou bien serait-ce des Charentes?

Heureusement que le temps passe vite alors, avant la descente, je joue un peu avec le hublot.

Puis, j'en profite pour vous présenter la littérature de bord.

Le passage des auges à roulette ne rencontrera vraiment pas un franc succès. Je ne compterai qu'un seul passager proche de moi pour acheter quelque chose. Les prix sont pourtant corrects, notamment pour les deux bières à €5,90.

Disons qu'au lieu de traiter les dépliants commerciaux en superficie contre le virus du Covid-19, ils feraient mieux de traiter leurs cabines en profondeur.

Tout ceci pour vous dire que c'est non sans un soupir de soulagement que je renoue avec la grisaille francilienne. La descente a commencé.

Un malheur n'arrive jamais seul, il nous faudra faire un tour d'hippodrome. Paris Vous Aime!

Depuis le hublot, ça donne ceci.

Finalement, le cap ouest est pris et nous glissons sur l'ILS.

Courte finale…

Posés, pas cassés!

Nous avons voyagé à bord d'un avion un rien saccagé mais bien nommé Hidalgo?! La sortie sera en mode Covid et distanciations forcées par les PNC. Quelques minutes plus tard, nous retrouvons dans le terminal, Ben et moi.
Tiens, ils sont là eux?

paris vous aime

Vous y croyez, vous à ce slogan? Non mais, sans blagues! Alors que des contrôles, parfois sommaires, sont systématiques à l'arrivée à Roissy, personne ne nous retiendra à Orly. L'identité des passagers? L'aéroport (qui rétorquera que ce n'est pas de leur compétence) tout comme la maréchaussée ne s'y intéressera pas. Idem pour notre "état de santé". C'est portes ouvertes alors profitons-en. Y'a plus qu'à sortir de là et rentrer sur la capitale en RER C.

Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈