C'est avec grand plaisir que je vous retrouve, après une longue pause involontaire de quelques mois pour cause de surcharge de travail. En ce début mai, je commence enfin à lever le pied, ce qui me permet de consacrer à nouveau du temps à Flight-Report et de tenter de rattraper mon retard abyssal !
Je vous retrouve donc ici pour la suite et fin de mon escale à Quito, dont le but était de prendre pour la toute dernière fois un A340 Air France.
Voici un petit rappel du routing bien modeste :
Enchainement de vols
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- 221/10/19 – AF 641 |UIP → CDG| Air France (ex-Joon) | A340-300 | Affaires
l'ancien aéroport
En ce 21 octobre 2019, j'entame ma deuxième journée à Quito. Devant rendre mon logement le matin même, j'ai donc une journée entière à organiser en fonction du transfert vers l'aéroport en fin de journée. Je me suis d'abord rendu à la Mitad del Mundo (histoire de "marcher" sur l’Équateur !), facilement accessible en transports en commun. De là, j'ai rejoins l'ancien aéroport situé en plein milieu de la capitale.

Ce dernier, fermé en 2013, a été transformé en un gigantesque parc, tout en gardant un maximum d'éléments aéronautiques.

Il n'y a pas beaucoup d'endroits où l'on peut faire son footing ou du vélo sur une piste ! (excepté Tikehau ^^)

"Tango November, piste dégagée !"

Les passerelles sont encore sur place. Le terminal également. Une bonne partie des locaux ont été réutilisés pour les services publics.

Quelques avions y sont même préservés (sans toutefois pouvoir les visiter semble-t-il).

Les autres aéronefs n'ont pas déserté les lieux pour autant puisque le circuit d'approche du nouvel aéroport (évitant les hautes cimes volcaniques) passe à la verticale de Quito. Ici, un 747-400 Fret de KLM-Martinair.

la navette
En rejoignant l'ancienne entrée du terminal, plus grand chose ne rappelle son ancienne activité.

Enfin presque !!

C'est d'ici que part la Navette reliant le centre ville au nouveau. Le trajet est direct et coûtait $7.

La voici qui arrive, sur fond de Rucu Pichincha.

A bord, le confort est juste… parfait ! Comme en témoigne ces gros et moelleux sièges !

Et c'est parti pour un trajet d'une demi-heure sur une autoroute bien sinueuse et dangereuse, compte-tenu de la pente continue, des virages serrés, de la chaussée détrempée et de la (trop) grande vitesse des véhicules qui nous doublent.
On est partis à 2820m d'altitude, pour descendre directement en fond de vallée à 1980m pour remonter à 2370m, altitude du nouvel aéroport (que l'on aperçoit sur le plateau ci-dessous).


800m plus bas, on croise le Rio del Guayllabamba.

Puis on regrimpe 400m jusqu'à notre destination.

Mariscal Sucre, EL nuevo !
Bienvenidos a Mariscal Sucre !

Passons aux choses sérieuses !

Le nouvel aéroport
Première chose à faire : récupérer mon BP !

Voyageant sans bagage en soute, j'irai directement m'enregistrer sur une borne.

Petit coup d’œil au FIDS pour regarder les départs de la soirée.

Puis il est temps de passer le PIF et le contrôle aux frontières. Le tout sera expédié très rapidement.

Airside, on retrouve beaucoup de boutiques.

Mais une seule m'intéressera ! Je voulais ramener pas mal de chocolats pour ma compagne et mes parents, voilà qui fera l'affaire !

Puis j'irai patienter en salle d'embarquement.

Point négatif de ce terminal, l'observation du tarmac n'est pas vraiment excellente. Je tenterai néanmoins un peu de spotting avec ce 747-400 Martinair qui m'avait survolé il y a quelques heures.

Dash 8-100 Avio Andes. En voilà un que j'aurai aimé prendre !

737-500 en stockage

Gros vrombissement au passage de ce regretté A340-600 Iberia ! Au passage, mon A340 accuse 1h de retard et arrivera malheureusement de nuit.

Le temps passe, et il n'y a pas beaucoup de passagers. Ce vol devrait être plutôt tranquille ! L'équipage de notre vol viendra également patienter en salle d'embarquement. Comme il s'agit du même équipage qu'à l'aller, je ne passerai pas longtemps inaperçu ! "oh, c'est le monsieur qui fait l'aller-retour pour prendre un 340". Décidément, ça devient une tradition chez-moi ! ^^
L'embarquement sera finalement lancé avec le respect des zones, malgré le faible remplissage.

à bord :)
Le voilà, ce bel oiseau qui s'est fait attendre ! F-GLZK, le même qui m'emmena aux Seychelles dans une aventure aéronautique encore plus folle ! J'ai tellement hâte d'être à son bord.

J'embarquerai pour les premiers puisque pour cette rare occasion, je me suis offert le surclassement en classe avant, celle-ci étant quasiment vide.

Confortablement installé, je profite de ce bon moment à bord d'un quadriréacteur. J'étais loin de me douter de ce qui allait arriver dans les prochains mois, signant le glas anticipé de ces témoins d'une autre époque.

L'accueil par les PNC sera très chaleureux et souriant ! J'opte pour une petite larme de champagne pour le verre de bienvenue.

Confortablement installé, je suis fin prêt au départ ! On repousse lentement tandis que nos vaillants CFM56 se réveillent. Adios Quito !

Démonstrations de sécurité, ancienne version depuis peu !

décollage toga au-dessus des andes
Puis nous roulons sur notre haut plateau en direction du seuil de piste 36.
Et vient maintenant la séquence la plus intéressante !
Chez Airbus, la gestion automatique de la poussée s'appelle l'Auto-Throttle (A-THR). La manette de poussée possède 3 positions fixes bien définies : TOGA (puissance maximale au décollage et remise de gaz), FLEX (puissance réduite au décollage), CLIMB (puissance managée pour la montée vers la croisière).
En situation normale, on décolle toujours en position FLEX, afin de réduire la consommation de carburant, les nuisances sonores et l'usure.
Pour ce départ à haute altitude, et compte-tenu de notre emport de carburant pour les 11 prochaines heures, nous allons avaler la quasi-totalité des 4 Km d’asphalte disponibles. De ce fait, il nous faut obtenir le maximum de poussée de nos CFM56 (qui n'en ont pas énormément sous la cheville si j'ose dire). Nous effectuerons donc un décollage en position TOGA (puissance maximale), chose extrêmement rare qui n'était pratiquée que depuis les terrains de Bogota, Quito et Saint-Martin (pour les 340 du moins).
Assez parlé, place au décollage en fa bécarre cette-fois (et oui, en TOGA, on monte d'un demi-ton par rapport à FLEX ^^)
Notez à partir de 3min 30 le passage progressif de la manette de TOGA à FLEX (3min 32), puis de FLEX à CLIMB (3min 35), et de la baisse de régime moteur associée.
Le reste de la montée s'effectue dans la crasse et la flotte ! Le tout à basse vitesse en volets 2 pour grimper le plus vite possible au-dessus du relief environnant, agrémenté de brefs slaloms entre monts élevés et nuages convectifs. Ça secoue bien !

Puis nous sortirons enfin de la couche, permettant de gagner une atmosphère bien plus stable et propice à la détente.
Comme d'habitude, je prends ma position préférée : en tailleur face au hublot, le nez contre la vitre, rêvant devant l'incessant clignotement des feux de navigation et anti-collision, seuls points de repères dans cette immensité de noir…
Je savoure chaque instant !
(et à l'heure post-covid où j'écris ces lignes, j'en suis encore plus nostalgique…)
Le dîner
La lumière se rallume doucement et le PNC vient se présenter tout en nous distribuant un oshibori.

Voyons voir le menu, qui plus est entièrement spécifique à notre ligne !


Voyons voyons voyons… Miam !



Pour bien commencer, et voyant que celui-ci contient de la liqueur de romarin, je ne pourrai faire l'impasse sur le cocktail signature ! Le tout accompagné par les célèbres gavottes, ainsi qu'une petite entrée agrumes-romarin. L'ensemble était juste trop bon !


La nappe est dressée.

Et voici le repas (et son éternel plateau). Pour commencer, ce sera les artichauts marinés, mousseline de carottes et burrata, crevettes, tartare de mangue et cœur de palmier. Excellent !

Pour le plat, j'opterai pour le tournedos de boeuf, pommes sautées, aubergines et jeunes oignons. Tout aussi bon ! Notez le petit pot de moutarde bienvenu.

Le tout triplement accompagné ^^

Et en dessert, un délicieux gâteau accompagné d'une glace et d'une salade de fruits (déjà mangée avant la photo… Morfale que je suis !)

Bon, on va peut-être digérer tout ça au Cognac.

Amusé par mon discret manège photographique, le PNC qui m'aura servit me proposera de me prendre en photo pour garder un meilleur souvenir de ce vol !

Après ce bon moment culinaire, je retourne à mon observation aérienne nocturne. La géovision m'indique que nous survolons désormais le Venezuela. On passera non loin de Mérida, une belle ville montagneuse dans laquelle j'espère pouvoir me rendre un jour… En espérant que la situation locale puisse s'améliorer.

Petit tour au galley,où se dresse un bar en libre-service.

L'ambiance est calme, feutrée… Du 340 tout comme j'aime !

Je suis prêt pour ma deuxième nuit en J !

Plus qu'à se laisser bercer et fermer les yeux…….

le rêve
Et je m'embarque dans un rêve encore plus plaisant… Dans celui-ci, j'entends une voix m'invitant à la suivre.
Et comme dans un songe, je me vois désormais assis et sanglé sur un siège, face à 6 écrans si familiers, observant avec délectation loin devant nous, l'horizon sombre, entrecoupés d'éclairs furtifs sur un tapis d'étoiles.
Je vois ces quelques lumières défilants en-dessous de nous… Puis une grande trainée… La côte américaine nous dit ici adieu.
Je regarde au loin cette sorte de petit halo lumineux, qui grossit, puis qui laisse dévoiler une île, puis deux… Curaçao par-ci, Aruba par là…
J'entends la radio qui grésille de temps en temps… Un autre hôte des cieux qui s'adresse à la Terre.
Je vois ces éclairs qui se rapprochent soudainement. Magique !
Je vois ces doigts qui actionnent délicatement la molette HDG (cap) de quelques crans anti-horaires… Et comme par magie, notre albatros s'incline légèrement à gauche, nous permettant de laisser les éclairs à distance respectable.
Je vois ces autres doigts qui s'agitent sur une calculatrice, comptabilisant la dérive, la consommation, les estimées… Trouver le bon niveau de vol et chercher à raccourcir la trajectoire. Un leitmotiv permanent pour notre PF qui essaie de trouver de quelle façon nous pourrons rattraper notre retard.
"Là, si on grimpe maintenant au 370, c'est pas mal, mais on va brûler 500Kg en plus pour gagner 1min. Est-ce que ça vaut le coup ? Peut-être pas…
Maintenant, si on gagne le 390 dans 140 nautiques, on va bruler 800Kg en plus, mais on va en gagner 7. C'est déjà mieux."
J'entends un contrôleur en route, s'adresser à nous pour nous autoriser une route directe vers le 4e prochain way-point. Maigre consolation.
"Une seconde gagnée, c'est toujours… Une seconde gagnée !"
Le nez collé contre cette grande vitre, les étoiles paraissent plus proche… On pourrait presque les toucher.
Bientôt, il n'y aura plus rien, à part l'immensité de l'Océan…
Bientôt, il n'y aura plus personne à la radio pendant de longues heures. Les rares communications se feront par messages écrits via un petit interface.
Sur la route des Andes, sur la route de Mermoz, sur la trace des anciens…
Quelque soient les défis qui nous attendent, les rêves d'enfants seront toujours les plus précieux, et d'autant plus lorsqu'ils se réalisent… Alors, continuons de rêver !
Un port à Curaçao…

Reflets de Lune sur l'Océan.

Puis, doucement, le rêve s'estompe…
la vieille europe
J'ai tellement bien dormi que j'en ai raté le lever de soleil !

C'est passé si vite !

Plus que 2h38… Snif…


Notons que notre PF doit encore être en train de chercher la route la plus rapide puisque nous sommes redescendus au FL350.

Un moment plus tard, la côte britanique est en approche. A cette occasion, nous sommes remontés au niveau 410, soit l'altitude maximale pour notre avion. Le courant jet doit nous y être particulièrement favorable.

La cabine se réveille progressivement au gré du mood-lighting.

Et c'est le moment du petit déjeuner !

Le tout accompagné au jus d'orange et café.

Jeux de nuages et d'ombres

Sillages avec écume

Guernesey, et son aéroport qui se cache un tantinet !

Vue plus générale de Guernesey, avec la côte normando-bretonne au fond :p


Méli-mélo de courants

Et la côte du Cotentin

rêvons… toujours !
En cette fin de vol, le rêve revient de plus belle. Un magnifique cadeau que m'offriront ces PNT passionnés et généreux. Un moment qui restera, une fois de plus, gravé pour longtemps dans ma mémoire.

Nous sommes passés de la tranquilité de la croisière océanique à l'effervescence du trafic continental. Quel contraste ! J'avais oublié qu'en France nous concourions pour le championnat du monde de changement de fréquences !
Une approche quelque peu grisonnante, avec un plafond bien bas.
La briefing approche permet de définir la stratégie si la visibilité est trop médiocre. Orly a de meilleures conditions, Nantes est accessible, Lyon également. Le robot de l'ATIS, tournant en boucle, indique un plafond à 400 pieds. C'est bas, mais ça passe. Alors on tente. Le temps gagné en vol nous octroie quelques centaines de kilos de pétrole en plus. On aura de quoi attendre au cas où.
L'approche est longue. On a déjà tout réduit 250Kn à 80 nautiques. Y a du monde devant nous !
Approche directe plein Est en 08 droite. Ça réduira le retard.
On entre dans la couche. Le PF déconnecte l'Autopilot et l'A-THR, les yeux rivés sur son Primary Flight Display pour bien suivre le plan de descente. Le PNF veille au grain.
Two thousand.
Rien, que du coton autour.
One thousand.
Toujours rien. On est stabilisés, volets 3, train sorti. La luminosité s'assombrit encore d'avantage.
Five hundred
Ah, tiens. On dirait qu'on commence à distinguer quelque-chose !
Four hundred
Ca y est on voit la zone de Fret qui défile en-dessous de nous.
La brume se dissipe, comme un rideau de théâtre s'ouvrant brutalement. Derrière, la piste est bien visible.
La tour nous autorise à l'atterrissage. Devant nous, le trafic précédent vient de libérer la piste.
Hundred above
Three hundred
Two hundred
La terre se rapproche de plus en plus. Les antennes du seuil de piste sont juste sous notre nez.
One hundred
Fifty, forty, thirty, twenty, Retard, ten… five…
Pouf… Nous voilà au sol. "Spoiler green, Reverses green" et on dégage dare-dare pour que le suivant ne remette pas les gaz si on traîne trop.
On maintient avant la piste 08 gauche, le temps de laisser passer cet élégant 777 Cathay Pacific.



Puis on roule en direction de quelques fantômes… Un A321 Joon et un très regretté A380…


Au final, on se sera posés à 14h25, avec une arrivée bloc à 14h35. Good job !

Après avoir pris congé de mes merveilleux hôtes, je débarque à regrets de ce bel oiseau en me disant intérieurement "à dans 5 mois !"

Sauf qu'en mars 2020, Patatras… Finit la rotation sur SXM. Désormais, il faudra aller dans d'autres contrées pour faire du quadrimoteur…
C'est donc avec un goût quelque peu amer que j'écris ces lignes au travers de cet adieu prématuré. Une page se tourne, en espérant que celle qui suivra nous promettra un avenir un peu plus radieux.
Portez-vous bien et profitez bien de vos prochains voyages ! Courage ;)
Merci pour votre lecture !
Publier à une heure aussi incongrue (enfin, pas pour un insomniaque qui traîne ses guêtres à la recherches de bons plans avgeek) et en aviser, par des moyens détourner d'éventuelles victimes, c'est un peu du pousse-au-crime. Très bonne idée de t'offrir ce surclassement, je vois que tu as fait honneur aux victuailles, solides et liquides. Ce rêve inopiné me rappelle quelque chose de déjà vécu...
Intéressante explication sur la poussée au décollage. Les PNT n'ont pas pensé à utiliser l'APU comme moteur extra? Faire s'envoler cette vielle mais fort sympathique casserole qu'est le 340 depuis une telle altitude... ça me rappelle Addis ou Jo'burg :-)
Voici un vol que j'avais espéré faire avec toi mais d'autres imprévus en ont décidé autrement, merci pour cette belle procuration en forme d'hommage à une voilure bien élégante. Me voilà quitte à visiter Quito une autre fois.
Merci cher Guillaume !
Les seules où j'avais du temps pour rédiger aussi :p
En ces temps où planent beaucoup d'interdits, seuls les rêvent peuvent franchir les portes, blindées fussent-elles.
Pas besoin d'APU, l'altitude élevée du terrain et la rotondité de la Terre suffisent :ppp
A découvrir un jour... Mais sans vieille casserole malheureusement.
On refera le coup de Catane et de Lorient, mais à Quito la prochaine fois ;)
Merci pour ce super report très bien écrit.
Le côté technique et rêveur se marient bien et nous nous délectons du cocktail de phrases qui nous est ici écrit.
À lala le 340 et son aura si particulière.
À bientôt
Merci beaucoup Quentin pour ces compliments :)
Je suis heureux que cela t'ai plu !
Malgré les sèche-cheveux... Le 340 aura toujours ce petit truc en plus que n'ont pas les autres à mes yeux. Et voler sur quadri, ça devient du luxe désormais...
A bientôt !
Encore un superbe FR ! Et avec le son en plus... L'équipage était vraiment aux petits soins, surtout avec l'atterrissage dans le cockpit, j'en rêve !
Malgré tout, on ne regrettera pas les sièges.
Merci beaucoup Alice :)
Un FR sur un A340 sans le son, ce serait un crime ^^
Quelle époque où le plus désirable se fait si loin... Parfois, une bonne étoile se place sur le chemin pour nous offrir le rêve tant désiré, et là on se dit que le mot bonheur est vraiment faible. Mais bon sang, que de ratés avant cette fois-ci !
A bientôt :)
Merci pour le partage Cyrille.
Un très joli vol entre rêve et réalité :)
Le catering fait envie dans son intégralité.
A bientôt !
Merci Stéphan :)
L'aviation a ceci de génial que le rêve devient parfois réalité !
Super catering, super vol... Vivement le retour dans un LC !
A bientôt !
“où l'on peut faire son footing ou du vélo sur une piste !” —> Et Tempelhof (les montagnes en moins ;))
Même si la cabine n’est pas des plus compétitive, mais le catering fait envie et au final un vol qui avait l’air bien confortable.
Merci pour ce FR avec de belles photos.
Merci Moritz ! :)
En effet ! Dans le même genre, il y a les restes d'Athènes Ellinikon encore bien visibles.
Cela n'était que mon deuxième vol en J sur long-courrier (je ne compte pas les multiples CDG-LYS en 787 ^^), mon expérience en est forcément limitée. Le confort global fut excellent pour ce long vol. Mon avis évoluera sans aucun doutes au fur et à mesure de mes expériences futures en classe avant.
A bientôt :)
Merci pour ce magnifique FR !
Un vrai plaisir de redécouvrir l'A340 d'AF aux couleurs de Joon.
Le vol semble confortable grâce au faible remplissage et le super équipage.
A bientôt
Merci Nico :)
Très faible remplissage en effet, et quelque soit la classe. Forcément, le confort y est grandement accru.
En rédigeant avec tant de retard, je redécouvre également ce bon moment avec nostalgie. Les 340 se font rares malheureusement.
A bientôt !
Merci pour ce beau FR bien écrit, j'ai cru y être un instant et louper ma station de métro... Il faut dire que pas grand monde dedans ce jour...
Bonne journée.
Merci Mathieu :)
Merci beaucoup pour ce compliment et toutes mes excuses si je vous ai (trop) distrait dans votre itinéraire !
A bientôt :)
Merci pour ce beau fr.
Un fr sublime comme d'hab.
Une écriture au top, que j'adore.
Sympa le petite visite de l'ancien aéroport de Quito.
Toujours un instant magique de voler à bord du magnifique regretté 340.
Un décollage long et impressionnant comme souvent à Quito, c'est génial !
Le catering est bien et donne envie.
Un équipage au top avec cette arrivée dans le cockpit.
A bientôt.
Merci beaucoup Lucas pour tous ces compliments :)
J'avoue que j'étais spécialement venu pour cela et je ne fus pas déçu. Néanmoins, nous n'étions heureusement pas aux limites opérationnelles comme à Bogota (limites tellement limites que certains 340 ont frôlé la correctionnelle...)
Un vol magique, un avion merveilleux, un équipage fantastique, un catering excellent... Je n'en aurai jamais demandé autant ! ^^ Un vol qui restera gravé dans ma mémoire.
A bientôt !
Merci Cyrille pour ce FR.
Un rêve éveillé , quel plaisir ce vol, c'était une autre époque.
A bientôt
Merci beaucoup Valérie :)
Une autre époque dont on espère qu'il restera quelques petites choses post-covid tout de même !
A bientôt !
Merci Cyrille pour ce FR que j'avais raté lors de sa publication, un vrai plaisir de partager ce vol avec toi et avec ta passion si communicative pour l'A340.
A bientôt.
Merci beaucoup Flavien :)
A bientôt !