Avis du vol entre Foz Do Iguaçu et Sao Paulo en classe Economique avec GOL

Bonjour,
 
Le mercredi 28 octobre à 20h, le président Emmanuel Macron annonce le second confinement qui prendra effet à partir du vendredi 30 octobre. Ayant assez mal vécu le premier confinement et la prise de surprise dans la restriction de nos déplacements, il était hors de question que je me fasse piéger une seconde fois. J’ai l’avantage à l’époque d’être au chômage partiel à 100% tout en gardant mes « facilités de transports » ce qui m’offre une flexibilité bien appréciable.

Comme vous le savez, les pays accueillants des français sans test PCR se comptent sur les doigts d’une seule main, et assez rapidement je shortlist le Mexique et le Brésil (PCR maintenant requis), notamment car ce sont des pays qui gardent une desserte aérienne conséquente avec l’Europe quoi qu’il arrive.

Le Brésil a finalement ma préférence car je remarque la possibilité de pouvoir partir le lendemain en milieu de journée avec SWISS (ce qui n’est pas gagné vu qu’il y a moins d’un vol quotidien vers Paris) mais aussi car le réal brésilien est actuellement très bas m'offrant ainsi un excellent rapport qualité/prix sur place. Cependant, j’ai du mal à prendre une décision le soir même et j’ai beau peser le pour et le contre, je décide de remettre ma décision au lendemain matin, « la nuit porte conseil » comme le dit l’adage.

Après une bonne nuit de sommeil, je n’ai plus aucune hésitation, si il y a une chose que cette crise m’a appris c’est qu’il ne faut pas remettre à demain ce qu’on peut faire aujourd’hui. Il est alors 10h du matin quand je réserve mon aller-simple pour un départ pour 3 heures plus tard: Paris – Zurich – Sao Paulo avec SWISS. Pour la première fois, je n’ai aucun programme prévu et donc je fais ma valise un peu à l’aveugle en visant une dizaine de jour sur place. Pendant tout ce voyage, je façonnerai mon programme au jour le jour, au gré de mes envies, des vols et de la météo, un sentiment de liberté vraiment agréable et que je ne suis pas sûr de retrouver.

Je tais le suspens en dévoilant dès maintenant les vols qui composeront au final ce voyage improvisé. 

Sous la pression de Vincent (airberlin) et d'autres, je débute donc ce FR avec un micro bonus sur Foz Do Iguaçu, qui est je crois un incontournable lors d'une visite au Brésil.

L’intérêt principal est donc les chutes d'eau que pouvez voir du coté Brésilien ou Argentin. En raison du Covid-19, seul le parc du coté brésilien est ouvert, la gestion de la pandémie étant très différentes entre ses deux pays voisins.

A noter que le parc n'est ouvert qu'en journée, cependant, si vous séjournez au Belmond Hotel (le seul situé dans le parc même), vous pouvez vous rendre aux chutes à tout heure et notamment aux lever et/ou au coucher du soleil et donc presque seul, ce qui est assez magique. 

Comme pour toute cascade les chutes sont plus ou moins importantes en fonction de la saison.

Apres ces efforts rien de tel qu'une petite Caipi. Le reste de la restauration de l'hotel est d'un bon niveau.

Plus proche de la ville est uniquement en soirée, un petit parc (payant) en mode mini Disney marque l'emplacement des trois frontières: Brésil, Argentine et Paraguay.

Ma transition est toute trouvée pour ce FR avec ce Boeing 737-200 des forces aérienne brésilienne qui traîne à l'entrée du parc. C'est de là que partent les tours en hélicos (il y en a d'ailleurs un juste derrière en train de se poser).

enregistrement

Pour pouvoir s'enregistrer, il faut d'abord passer un premier controle…

…avant de pouvoir accéder aux comptoirs, c'est petit et bas de plafond

Je demande un siège hublot côté droit et on m'attribue l'issue de secours. C'est moins de vue dehors mais plus de place pour mes jambes.

Pas grand chose à dire sur la salle d'embarquement qui est triste

Le FIDS n'est plut tout jeune, pas beaucoup de choix au niveau des destinations…

Boutiques et salons ouverts

Presque aussi important, la possibilité de faire un peu de spotting comme avec cet Embraer 195 Azul avec une livrée spéciale bleue "viagens".

Le même mais avec la livrée standard

Mon Boeing 737-800 arrive, il porte encore l'ancienne livrée plutôt fadasse.

C'est toujours sympa de voir son avion arrivant en porte

embarquement

L'embarquement est un joyeux bordel, je ne comprend pas très bien la logique car au final je dois embarquer dans le dernier groupe alors que je suis au milieu de l'avion, beaucoup se font refouler car ils ne respectent pas leur groupe.

ça bouchonne

Logo Air France KLM sur la porte

Bonne surprise à bord avec une cabine très récente et le Sky Interior.

Les premiers rangs en Eco+ (testé par airbretzel et mogoy) offrent un bon espace.

C'est beaucoup moins bien aux rangs normaux.

Mais évidement, à l'issue, mon pas est imbattable.

Il y a même des prises USB fonctionnelles.

L'embarquement est un peu long et on décolle avec un peu de retard et malheureusement du mauvais côté (changement de vent par rapport à ce matin), je ne pourrais donc pas revoir les chutes :(

L'aéroport de nouveau visible

Et les chutes bien lointaine mais c'est mieux que rien

Bref, c'est l'instant winglet

divertissements

L'IFE est très proche de celui de LATAM avec une application par WiFi interne, là encore, pas de plan gratuit.

Des films

L'airshow

collation

A cette époque, GOL effectue un service en vol contrairement à LATAM, cela se limite à une bouteille d'eau, mais c'est pratique et facilement importable..

L'arrivée est proche avec les côtes qui se dessinent.

A bord, malgré un vol quasiment plein, c'est très calme.

approche et arrivée

GRU identifiable derrière cette brume

On s'aide des spoilers pour la descente

Posé, pas cassé

Le centre de maintenance de LATAM Brazil

Tiens 2 A330neo TAP, celui qui me ramènera demain soir est en fait déjà là. Avec la pandémie et la forte disponibilité avion, il n'est pas rare de voir des avions séjourner longtemps en escale.

Au contact, un Boeing 787-9 British Airways qui se prépare pour rejoindre Heathrow

Tiens un Boeing 767-300ER TAM au terminal domestique ça change des omniprésents 32S et 737.

On vient se garer à coté d'un petit frère, le -700.

Débarquement dans le calme et par rangée avec là aussi, la proposition d'un snack à emporter, il est plus qualitatif que le mini biscuit de LATAM.

vidéo