Bonjour!
Suite de la vendetta estivale, dédoublée en course effrénée aux points du programme de fidélité de Japan Airlines.
(pour mieux comprendre le contexte vous trouverez plus de détails sur le lien ci-dessus)
Enchainement de vols
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Après une nuitée dans un auberge neuf, immaculé et à seulement 15-20 minutes de marche du terminal international -récemment renommé Terminal 3- on entame notre balade matinale.
note: En anticipation des Jeux Olympiques des nombreux pied-à-terre avaient foisonné aux alentours de l’aéroport de Haneda, transmué en grande porte d’entrée du pays. Vont-ils définitivement manquer au rendez-vous cette année???
Par terre et mer
Voici le pont qui connecte l’ancien quartier pêcheur de Haneda Ryoshicho 羽田猟師町 avec le polder hébergeant l’aérogare, veillé par un grand torii.

Celui-ci est une vestige du sanctuaire d’Anamori Inari 穴守稲荷神社, qui occupait un rôle centrale dans le complexe balnéaire érigé sur les terrains du futur aérodrome mais qui fut démantelé par les forces d’occupation américaines en 1945 (et, par la suite, reconstruit à proximité).





Jusqu’aux années 70 le torii faisait figure de résistance, engloutit par le développement foncier mais inébranlable (la superstition joua un rôle non-négligeable dans cet entêtement admirable). Ultérieurement, il fut déplacé jusqu’à sa position actuelle, en bordure d’île.

Petit à petit on s’approche du terrain de jeu.

Les premiers signaux de vie spatiale affleurent et l’excitation se déferle! Flotte impériale et alliance rebelle partagent leur repos d’une manière conviviale.

Et nous voici, arrivés au terminal 3. Il est bien, bien désert.

Comme il l’était la veille en début d’après-midi. Aucun vol dans une plage de 4 heures!!!! Si mes souvenirs ne me trompent pas, la presque totalité des connections internationales à ce moment-là étaient concentrées sur l’aéroport de Narita.

En général, les enfants -grands et petits- sont gâtés au Japon. Plus spécialement lors qu’il s’agit de recréer des univers fantasmagoriques avec des personnages baroques et exubérants.

Même si ici, on ne sait pas très bien s’il s’agit d’un cockpit d’avion ou d’une cabine de conducteur de Shinkansen avec de grands ventilateurs.

Toiture fermée, je pars bredouille prendre la navette gratuite reliant les trois terminaux. Et je décide de m’arrêter chez l’Empire pour retenter ma chance. Le terminal 2 est également peu fréquenté, notamment cette aile arbitrant une récente addition dédiée à certaines connexions internationales des maîtres du lieu (qui a été très peu utilisée).

Cette fois-ci, pour autant, je retrouve mon bonheur. Yeah!
(accroît, peut-être, par la défiance d’avoir franchi les lignes ennemies :-))
Un vénérable gros porteur conçu à Seattle s’envole sous l’attentif regard du photogénique Tokyo Gate Bridge.

Il continue sa montée, esquivant de justesse un ’Bear Do Hokkaido Jet’ -paré d’une livrée censée représenter les quatre saisons de l’île du Nord- pour affronter un tête-à-tête avec le Tokyo Skytree.

Spectacle frissonnant?!? Pas vraiment. Nulle pagaille a eu lieu et le trafic reste vraiment éparse dans ces temps insolites. Je préfère changer de cadre et commencer à savourer mon propre départ. Une courte promenade sépare le siège de l’Empire des quartiers généraux de l’Alliance (rebelle). Je m’y rends à pied, donc. La première impression est convenable et on constate qu’ici les masses ne sont pas non plus de la partie.

Les suites d’une supplique préméditée -auprès de gentilles mesdames au comptoir argenté- confirment que la fortune continue à me sourire aujourd’hui. Un repas en altitude vraiment appétissant, un déluge de FOP, au moins deux yards jusqu’au co-pax le plus proche, de même que l’accès à un boudoir ensoleillé et accommodant viennent de m’être offerts. Il faut préciser que tout ça a un coût. Mais ça arrive à un prix plutôt raisonnable.
Plus concrètement: 8.000 yens.
Que, ajoutés aux ±8.000 yens que j’avais déboursé pour le billet en classe économique, totalisent ±16.000 yens. Bien moins que les 55.000 yens qui sont demandés lors qu’on essaie d’acheter tout ça en ligne. Après, sans le déluge de FOP je crois que je n’aurais pas succombé à la tentation… (en fin de comptes, toute cette panoplie de vols ne s’agit que d’une course au statut, n’est-ce-pas? :-)).
Note: Chez JAL domestique on peut toujours tenter des surclassements au comptoir et le prix sera toujours de 1.000 yens pour la Classe J et de 8.000 yens pour la Première (toutes destinations comprises). First come first served basis. Seulement ITM (Osaka), FUK (Fukuoka), CTS (Sapporo) et OKA (Naha) sont desservies par la Première -HND (Tokyo) étant le hub qui les relie-. Et la capitale du royaume des Ryukyu est la reine indiscutable dans ce classement: elle est très, très prisée.
Les escaliers amenant au paradis se distillent en versions noire et blanche.

Des anges masqués reconnaissent les dieux des cieux, les renvoyant à gauche. (Le destin des infortunés partis à droite, m’est inconnu)

Par ici, douzo.

Une allée étriquée et obscure donne suite à un vaste étang de lumière, agencé autour de cette extraordinaire, formidable, époustouflante, prodigieuse œuvre d’art.

L’ensemble est fort agréable, aéré et offre nombreuses alternatives d’installation (au moins quatre types de fauteuils, assemblés de manières diverses)

Néanmoins, je n’ai aucun doute sur la place qui va accueillir mon séant pendant les prochains trois quarts d’heure.

Une étendue de temps si prolongée requiert la consommation de victuailles afin d’éviter sombrer dans une inanition aiguë. Somme toute, 223kcal plus une pression (et des cacahuètes version JAL) serviront à pallier notre convoitise. 167kcal, adjugés au beignet au curry -ou JAL特製焼きカレーパン- et le reste à la pâte feuilletée -ou danoise- au matcha d’Uji.

L’emballage des encas -biscuit de riz salés- reproduit une carte de destinations internationales sérieusement abrégée dont le critère de criblage m’échappe complètement (destinations mineures? subalternes? récentes?). Notez, en retrait, les attentions envers les hôtes afin d’éviter surprises lors de l’ouverture du sachet.

Attentions qui se propagent en haut du comptoir, avec trois textes distincts (même si deux d’entre eux sont censés dire la même chose en deux langues différentes). Je retiens néanmoins celui à droite, secondé d’une jolie grue origammée. Dans un registre extrêmement poli et moyennant une soigneuse calligraphie on nous remercie (à maintes reprises) et on nous annonce qu’on sera toujours accueillis avec le sourire en dépit des incertitudes latentes. Et cela afin de remonter notre moral.

Santé à tous les amateurs/amatrices d’oiseaux mécaniques inoffensifs, à tous les explorateurs/exploratrices de contrées dépaysantes, à Miratowa et à Someity.

Je ne me laisse pas de cette merveille de la nature (façonnée moyennant une grande obstination et des mains douces).

Comme les plus perspicaces d’entre vous auront repéré sur la photo précédente, outre la presse journalière, une petite bibliothèque avec de vrais bouquins est proposée. Mais mon instinct me dit que les non-japonophones peineront à profiter de l’offre littéraire.
Un dernier cliché, en guise de compendium de cet agréable espace.

Il est l’heure d’entamer les préparatifs nous menant au climax de la journée et de prendre congé de Mirai-kun et Somei-chan.

Les avions aux aéroports du Japon c’est plutôt bien, mais ce qui est mieux c’est la symphonie jouée par les équipes techniques, des va-et-bien d’une précision inouïe ressentie même quand l’orchestre est en repos.

Les-voici les artistes, en train de discuter la partition, sous l’ombre de l’oiseau qui nous amènera à l’île de Honto.

Leurs collègues, en charge de l’accueil des habitués ont bien travaillé et la vaste salle, pouvant accueillir jusqu’à 252 auditeurs, a été remplie en moins de 10 minutes. Elles attendent juste les rares retardateurs, parmi lesquels se trouve votre reporter d’aujourd’hui.

Le pont reliant la terre ferme avec la salle de spectacles flottante.

Et les (deux) portes nous séparant de la mélodie céleste.

Celle-ci sera notre bergère pour la féerie qui se mijote. Très confortable, en dépit d’un design révolu, dont la finesse échappe à mon esprit (certes ébranlé à ce stade-ci, en anticipation de tout ce qui nous attend).

Laissons la place, donc, aux vertueux.

On se dirait au deuxième ou troisième étage de l’Opéra de Lyon…

Merci maestro.

Des moniteurs nous expliquent comment (ne pas) glisser sur les toboggans d’évacuation en cas d’urgence.

Et une agréable couverture nous protège de la fraîcheur qui règne dans la salle.

Voici un fragment de la maigrelette partition qui assure un petit peu plus d’intimité dans notre accommodante loge.

Seulement trois des cinq cellules seront occupées aujourd’hui, la réglementation en vigueur ne permettant pas l’occupation de deux loges contiguës.

L’agitation soulevée par l’imminence du départ se fait ressentir lors de la capture de l’ultime fresque de notre demeure. Mais croyez-moi si je vous dis qu'il est possible de charger ses appareils électriques, à condition d’avoir une prise électrique type A, des câbles USB -traditionnel- ou ’je-ne-sais-toujours-pas-quel-type-de-prise’.

Bravo! Bravo! On vous salue aussi.

Moi, j’attends avec impatience de pouvoir voler dans un de ces magnifiques oiseaux, sillonnant les tarmacs domestiques du Japon depuis il y a très peu de temps.

On quitte la maison et on commence à s’infiltrer en terrain hostile, retrouvant encore une fois des agents de l’empire ainsi que d’autres habitants de la galaxie, qui eux nous sont un peu plus favorables.

Mais, malgré ce tête-à-tête tendu, on reste civilisés et le discernement l’emporte.

Sur ce, on rentre dans la mer.

J’aime beaucoup la finition de cet appareil -qui, avec plus de 90% de probabilité, partira vers l’île de Kyushu-.

Les civilités se poursuivent, en cédant le passage aux arrivants de Hokkaido (cette fois ci en livrée standard, pas de Bear Do Jet, donc).

La piste est à nous!

par mer et par air
Rapidement on s’élance, laissant derrière nous les susnommés Tokyo Gate Bridge et Tokyo Sky Tree.

INTERMEDE
C’est ici qu’on rentre dans un petit intermède un brin entortillé. Les côtes occidentales de la préfecture de Chiba, jadis baignées par d’eaux cristallines, ont été peu à peu phagocytées par le métabolisme de l’agglomération tokyoïte. Dans la ville de Kimitsu 君津, une vaste étendue fut conquise à la mer lors des années 60 et Nippon Steel y installa des hauts fourneaux. Il est difficile de le ressentir sur la photo, mais le site de production est IMMENSE, mesurant plus de 11km2. Pour aider à la compréhension de l'échelle, sachez que la bourgade à l’arrière-plan avoisine les 20.000 âmes.

Un peu plus au sud, l’équilibre primordial de la nature ne fut pas si grossièrement chamboulé et le cap Futtsu 富津崎 a pu conserver une morphologie singulière. (Une espèce de batteur de flipper, renfermant les billes -ou bateaux- dans la baie de Tokyo). Sa position stratégique est évidente, même aux profanes en géographie. Mais ce ne furent que les bravades des puissances coloniales au 19ème qui mirent en garde le gouvernement shogounal et provoquèrent l’aménagement d’une garnison sur place. Par beau temps, il offre des vues mémorables du Mt. Fuji.

Voici l’étendue du creux entre les deux batteurs du flipper. En bas à gauche, le susmentionné cap Futtsu. A droite, le cap Kannon 観音崎 arbitrant un des plus anciens phares au style occidental toujours en pied au Japon -conception française-. (Le phare manqua le passage du commodore Perry de justesse! -à peine une décennie-). Chiba tend ses bras à Kanagawa.

La protubérance renfermant la baie de Tokyo par son flanc occidental reçut le nom de péninsule de Miura 三浦半島 et accueille bon nombre d’installations militaires (autant nippones qu’états-uniennes, -la région devint un grand boulevard naval, lors de l’aperture de frontières sous la restauration Meiji-). Au-delà de son caractère belliqueux, elle est aussi renommée parmi les gastronomes en raison des thons qui nagent près de ses côtes et finissent dans leurs ventres après avoir été reconvertis en garniture de donburis.

Puis, ce fut l’azur du ciel, le bleu de la mer et le céleste des nuages jusqu’aux Ryukyu.

Fin de l’intermède
Compte tenu de la monotonie paysagère avoisinante, la sollicitation gracieuse du personnel de cabine fut plus que bienvenue. Non, on ne refusera pas une offre d’apéritif alléchante. Juin ’20 étant le mois consacré à la préfecture de Kochi (tiens, tout près de chez nous!), on finira par craquer pour le Hina 鄙 de Bijofu 美丈夫, un junmai daiginjo de la brasserie de Hamakawa 濱川商店, fondée en 1903 dans le village d’Aki 安芸郡, tout près du majestueux cap Muroto 室戸岬. Ce fut un régal (avis d’un néophyte en boissons alcoolisées japonaises).

Très, très dommage le verre en plastique. A cause du gaspillage environnemental et de l’abatardissement de l’expérience (une autre retombée du virus). Au dire des habitués des classes stratosphériques, autrefois des verres en verre étaient fournis.
Et les festivités ne s’arrêtent pas là. Un plateau rempli de couleurs est posé devant mes yeux et ils se mirent à virevolter. Mes narines, en revanche, restèrent impassibles. (couvercles!, encore ce fichu microbe!)

Salade de fruits de mer I, salade de fruits de mer II, un petit bol de soupe miso rouge, du poulet accompagné d’algues, d’épinards, de la patate douce et des litchis.

Et du riz. Miam! (vue plongeante de l’ensemble)

La préfecture de Kochi toujours mise à l’honneur, on profitera d’un délicieux jus à la tomate produit à Mihara -près de l’autre cap remarquable de Kochi, celui d’Ashizurimi 足摺岬- et saupoudré avec du sel local, ainsi que d’un Kanzaji: barquette farcie d’haricots rouges, légère et agréable, conçue a la capitale de la préfecture.

Et on conclura l’acte principal par une bonne tasse de thé vert, encore défigurée des suites de la pandémie.

Mais puis qu’on a le temps et l’ambiance est propice, on contribuera au processus digestif en avalant quelques gorgées du célébrissime Moriizo 森伊蔵, un sochu a la patate douce produit à Kagoshima et source du tohu-bohu qui habituellement accompagne le passage du chariot duty-free sur les vols internationaux chez JAL.

Il est bon, mais il n’arrive pas à déclencher des jeux d’artifices. Il fut accompagné de biscuits au riz salé et des natto séchés!!

Ni l’azur, ni le bleu ni le céleste n’ont vraiment changé pendant presque deux heures.

Toutefois, peu à peu ça se corrige. Le renouvellement avec la terre se produit à travers l’île de Yoron 与論島, administrée par la préfecture de Kagoshima mais culturellement à cheval entre l’empire du soleil levant et le royaume des Ryuku. Elle est reliée à Kagoshima (KOJ) et Amami (ASJ) grâce aux efforts de Japan Air Commuter [JAC] et à Naha (OKA) grâce à ceux de [RAC] Ryuku Air Commuter (dont la vidéo sur la page d’accueil -au moment de la rédaction de ce report- est une ode à la vie et à l’aviation, d’une sensibilité inénarrable). Parmi de nombreux atouts, Yoron abrite, trois fois par an, une prière aux éléments en forme de danse que j’aimerais beaucoup pouvoir contempler de mes yeux un jour [danse Jugoya 十五夜踊り].

Une dizaine de minutes plus tard nous survolons les côtes de la péninsule de Motobu 本部半島 ce qui veut dire que le bal touche à sa fin. Malgré son relatif isolement, cette région centrale de l’ile de Honto attire les foules car elle arbitre LE aquarium de référence au Japon (Churaumi Aquarium 美ら海水族館) que vous devriez pouvoir identifier sur l’image ci-dessus avec un outil de magnification ou un peu de patience (agrémentée d’une bonne vue).

Promis, celui-ci sera le dernier cap d’aujourd’hui. A retrouver sur les cartographies sous le nom de Zanpa 残波岬. Le beau temps et l’altitude de vol du gros-porteur nous offrent un panoramique complet (et beau) des contrées méridionales de Honto.

A Okinawa, de telles falaises sont rares. En plus, elles sont très belles. En dépit des apparences, l’hôtel et le golf sont deux entités indépendantes.

On est petits (ou la mer est grande)

La ville de Naha et son aérodrome, qui continue à engloutir des milliers de gallons d’eau de mer pour devenir fameux.

par terre, a nouveau
On vient de se poser sur la 18R, récemment inaugurée et bien éloignée du terminal.

Le comité de réception -des virtuosi- a déjà pris ses positions et nous donne la bienvenue. A signaler qu’ils ont amené avec eux le petit tracteur requin-baleine, réservée pour les occasions spéciales!!

Même si la climatisation nous empêche une immersion complète dans notre nouveau milieu, les tropiques se font ressentir dès le débarquement.

Voici le papa requin-baleine, flanqué par un karaté kid et par un bécé.

Et un émissaire des pêches, qui harmonise remarquablement bien avec la flore locale.

En revanche la faune locale n’a pas l’air d’être si avenante.

On fera mieux donc de quitter presto, presto l’enceinte et chercher à regagner la ville où, si bestioles il y en a, elles seront assurément plus domestiquées.

A bientôt, aéroport!

L’annonce est claire et nette: un fil de voix vivace sanctionne le départ imminent du convoi stationné devant nos yeux. Pas la peine de sprinter, d’autant plus que les prédateurs se sont dissipés.

Et voici le remplacement, qui vient nous transporter en centre-ville pour une poignée de yens et en une dizaine de minutes.

Accueil avec le sourire

Et wagons raisonnablement inoccupés. Partons découvrir la ville et l’ile.

Merci pour ce report qui, pour 45 min de vol nous fait voyager de longues heures.
La qualité de la rédaction et le soucis du détail est vraiment très agréable.
Un vol en F aussi exotique cela faisait longtemps que nous n'avons pas eu matière semblable sur FR. Merci
A bientôt.
Merci. Merci à vous. (petite précision pointilleuse… le vol entre Tokyo et Naha avoisine les 3 heures. Mon séjour au salon fut, néanmoins, proche des 45 min. susmentionnées). :-)
Cher SoraNoTabi, nous nous en doutions depuis votre premier FR mais voilà la confirmation que vous êtes un OVNI, du genre qu'on guette depuis toujours en se disant qu'il va bien finir par arriver... Votre style baroque échappe toutefois au gongorisme (merci Professeur Rollin) et c'est un régal d'images... et de chutes inattendues, vous nous captivez de références et d'Histoire pour mieux raconter ce vol, mais oserons-nous encore dire simplement "VOL" après vous avoir lu... On ne sort pas indemne d'un tel récit, et à tout la moins enrichi, ravi de se coucher moins ignorant que la veille, et tout ça distillé avec un humour "sans y toucher" qui me comble d'aise...
Une Première à 63 euros le surclassement depuis l'éco... pour presque 3 heures de vol, incroyable...
Et le salon vaut le détour pour cette sculpture végétale impressionnante...
Bref on s'y verrait bien, surtout avec vous en conférencier !
Merci beaucoup. Je suis quelque peu accablé par de tels mots. Il est vrai que le Japon fait partie de mon présent et j’ai une certaine estime pour sa culture, mais de là à devenir conférencier, il y a un écart encore difficile à franchir.
Merci pour ce récit exotique en ces temps de Covid !
Prestation impressionnante de JAL pour un vol domestique, et une très belle livrée sur ce 767 qui malgré son âge fait encore très bien l'affaire.
A bientôt !
Merci de votre commentaire. Tout à fait, l’aéronef n’était pas d’une jeunesse ravissante mais elle affichait une maturité élégante et certainement accommodante.
Un régal, juste un régal.. Un régal aéronautique, gustatif (par procuration), intellectuel, touristique, culturel.. Et j'en passe. Le Japon est fabuleux et vous savez le décrire.
JAL offre une prestation au rapport qualité/prix inconnue en nos contrées. Il faut espérer que la crise actuelle n'arrivera pas à bout de ces moments magiques.
Encore bravo et merci.. Revenez quand vous voulez !!
Merci UTAfan. Oui, la pandémie frappe avec force les compagnies aériennes. Chez JAL, le marché domestique représentait une bonne partie de son négoce avant Covid19. Depuis l’apparition du virus, la demande interne s’est maintenue plus ou moins vivace. Mais les craintes vis-à-vis de l’avenir financier son grandes.
Bravo pour ce report. Nous approchons d'ailleurs du roman, au vu de la quantité d'informations et la qualité des tournures. Un état d'esprit pour l'écriture qui est je pense, dans le même état d'esprit que nous pouvons voir au Japon. En tout cas c'est l'idée que je me fait de ce magnifique pays que je rêve de visiter. Il y a quelques années, madame n'était pas partante, mais à force d'en parler et de regarder la chaine info japonaise, j'ai réussi à la convaincre. Nous attendons donc avec impatience une amélioration de la situation sanitaire pour réaliser ce rêve. Cela donne des idées de vols et donne aussi encore plus envie de fouler le sol de ce pays tant riche en paysages que culturellement.
Ce fût un régal pour les yeux et pour l'intellect de lire le récit de ce voyage. Effectivement, une belle prestation pour un vol intérieur. La qualité du récit et des photos laisse bien ressentir l'ambiance du voyage.
Merci beaucoup pour le commentaire, Alexnantais !
Heureux de constater que vous vous êtes décidés à explorer l’archipel nippon. N’hésitez pas à sortir des sentiers battus, où vous serez sans doute bien (mieux ?) accueillis.
On va prier les kamis afin d’avoir un soulagement de la situation sanitaire et une ouverture rapide des frontières. Si besoin, n’hésitez pas à poser des questions.
A bientôt.
Merci pour ce FR.
J’aime beaucoup ces images d’archives pour illustrer l’histoire du quartier.
un prix plutôt raisonnable. => en effet c’est un très bon prix, et je suis surprise que le prix reste fixe.
prodigieuse œuvre d’art. => c’est superbe.
Miratowa et à Someity => elles n’auront pas eu de chance.
Un grand moment de plaisir à la lecture des différentes anecdotes, il me tarde encore plus de revenir dans ce beau pays.
A bientôt
Merci ! Oui le parcours de Mirai-kun et Some-chan a été bien accidenté. Vont-ils pouvoir prendre finalement la scène ?
En tout, cas le Japon vous attend avec les bras ouverts lors que la crise soit mieux maitrisée.
Très beau FR encore une fois, bravo!
Je vous souhaite la bienvenue sur le site avec un peu de retard ^^
A très bientôt!
Merci pour vos mots de bienvenue. Pas la peine de s’excuser^^
Merci pour le partage !
Le catering fait vraiment envie, j'ai par contre plus de mal entre l'utilisation de plastique et de vaisselle.
A bientôt.
Merci ! Effectivement, le plastique est peut-être la note discordante dans une partition, par ailleurs, très harmonieuse et agréable.
Merci pour ce FR ! Comme pour le premier, la rédaction est très bonne ! Avoir un vol domestique dans un gros porteur, en première classe et à prix raisonnable, ça fait rêver ! Je trouve que c'est une bonne idée de mettre en avant les cuisines régionales, ça donne envie de découvrir ces régions. Pour Kochi je pensais au tataki, mais c'est difficile à servir en avion...
Je n'ai pas compris ce que contenait le paquet de "Kanzashi" j'imagine que ce n'était pas un kanzashi ^^
Merci ! Moi aussi, je trouve très, très bien de donner de la place à des produits régionaux. Oui, flamber la bonite dans l’avion n’est peut-être pas une très bonne idée… :-)
Désolé pour le manque de précisions sur le kanzashi. C’est une espèce de crêpe roulée farcie d’anko (pate aux haricots rouges) conçue dans les années 50 par un confiseur local.
A bientôt
Merci pour ce fr.
Toujours sympa de voler sur 767 et en plus en première, c'est top et rare !
Le catering donne vraiment envie sur ce petit vol.
Belles images en vol.
A bientôt.