Bonjour à toute la communauté FRiste
preambule
Depuis belle lurette je vous lis mais c’est n’est que maintenant que je me suis décidé à plonger dans cet espace réunissant tant d’amateurs des choses volantes. Veuillez excuser les nombreuses maladresses qui vont assurément parsemer ce récit, autant dans la prise d’images que dans la grammaire qui les accompagne. J’aimerais penser qu’elles seront dues à un manque d’expertise…
En guise d’excuse supplémentaire, veuillez noter que j’arrivai tard à l’univers francophone et que je le quittai promptement (du moins physiquement). Cependant, mes origines ne sont pas tellement éloignées de l'hexagone : mes premières pas ou mes premiers amours furent baignés par les lumières de la Méditerranée.
Soyez indulgents, donc.
CONTEXTE
Il y a déjà des années que nos petits-déjeuners sont de temps à autre saupoudrés de nori, natto ou nimono et, lorsque le jour arrive à sa fin, des sonneries enfantines nous rappellent que l’heure de rentrer est arrivée.
Cette chronique fait partie d’une course marathonienne -mes révérences à l’illustre contributeur de ce site- en quête de statut. Celle-ci est un rebondissement des annulations suivies pendant les premiers mois de l’an (volontaires et/ou imposées) en raison d'un certain virus.
Vendetta enfantine -si l’on veut-, nantie d’une double aubaine: 1) palier l’amertume des paysages & gouts manqués et 2) profiter d’une offre inhabituelle de gain -stratosphérique- de FOPs.
Dans une période creuse pour l'aviation civile, où une grande partie des vols s’étaient évaporés, le routing sera inéluctablement simple et domestique (une excursion en dehors des limites territoriales comportait un risque non-négligeable de refus d’entrée, bien qu’en possession d’un titre de séjour valable et de long terme).
Au menu: MYJ = aéroport maison > HND = hub (presque) incontournable > OKA = dépaysement sans quitter les frontières.
Malgré sa banalité, cette escapade aidera à désaltérer l’énorme soif de voyage qui parcourait mes entrailles.
ON Y VA
Le périple commence tôt le matin, avec un trajet ferroviaire de quelques douzaines de minutes qui m’amène jusqu’à la gare de JR Matsuyama, d’où plusieurs alternatives existent pour rejoindre l’aéroport.

Entre le Limousine Bus (nom attribué aux bus express reliant les aéroports avec les centres-villes un peu partout au Japon) et le bus de ligne régulière, j’opte pour ce dernier, chose qui m’épargne quelques centaines de yen et, en principe, devrait me faire perdre une dizaine de minutes. Ce ne fut pas le cas car, quelques instants après mon arrivée sur l’arrêt, la silhouette du 53 se peaufinait sur la rotonde de la gare -alors que la limousine manquait toujours à l’appel-.


S’ensuit un trajet court, d’à peine vingt minutes. Comme d’habitude au Japon, le paiement se réalise à la descente, en espèces et conformément à la distance parcourue
(Note: les IC カード-jumelles du passe Navigo francilien- se sont répandues dernièrement dans l’archipel, mais elles peinent à s’installer dans le transport public de la ville de Matsuyama).

Le gentil conducteur nous dépose face à l’entrée de l’aérogare

Grande productrice de mandarines, les tonalités orangées imprègnent l’espace public de la préfecture d’Ehime: maillots d’équipes sportives, tramways, cartes bancaires… voire la fourrure de Mikkyan, mascotte locale en forme de…. mandarine

’Bienvenus au royaume des agrumes’, où le jus de mandarine coule sans cesse.

MYJ est un aéroport de taille moyenne, bien connecté aux grands centres urbains du pays (Tokyo, Osaka et dans une moindre mesure Fukuoka ou Nagoya) et facile à naviguer en dépit de son âge quelque peu avancé (la dernière itération de son terminal fêtera cette année ses 30 ans). En 2019 il frôlait le top 10 national par fréquentation de passagers et arbitrait trois connections internationales: Chine (PVG), Corée du Sud (ICN) et Taiwan (TPE) -non, ce découpage n’a pas l’intention d’agacer des éventuels gendarmes de la Chine continentale-. En 2020 l'assemblage international a été évidemment bouleversé. Toutefois, et en dépit du hiatus actuel, le gouvernement préfectoral a lancé une consultation afin de construire une extension de l’aile internationale de l’aéroport dans les années à venir.
L’extrémité nord du terminal est (était) dédiée aux vols outre-mer. (Les 3 photos suivantes ont été prises à mon retour)


Pas de connexions transnationales pas besoin, donc, d’emprunter l’escalateur (tout ça dit en demandant des excuses et de la compréhension). Apparemment, pas besoin non plus de l’annoncer dans un jargon autre que celui local…

Allons donc explorer la section domestique.

Le plan des lieux est clair et simple: en bas, comptoirs d’enregistrement & arrivées; mi-chemin: boutiques & portes d’embarquement ; en haut : vues dégagées (accompagnées d’un petit salon). L’Asie emporte la Ligue des Langues haut-le-vol, par quatre buts à un.

Ces secteurs-ci font partie des étendues de l’Empire du Mal :-)

Passons sur la pointe des pieds et procedons jusqu'a nos comptoirs afin de déposer les bagages. Comme vous l’avez sans doute déjà constaté, les foules ne font pas partie du panorama ensoleillé de cet aéroport.

Chez Japan Airlines aujourd’hui il y a plus de vols annulés que de vols assurés. Pour aller à Osaka, c’est fichu. En revanche il reste de la place en Y dans tous les vols partants (Tokyo et Fukuoka). Nous, nous avons dix minutes de retard et à Tokyo il fait moche. Et non, nous ne continuerons pas jusqu'à Paris, malgré les apparences.

Le petit délai nous permet de procéder en toute sérénité à l’espace le plus captivant de ce petit terminal et s’adonner à une passion découverte assez récemment.

On n’est pas seul, mais il n’y a pas grand monde.

Les acolytes de Dark Vador se préparent pour partir vers Tokyo en a320. Ils nous devanceront d’une quarantaine de minutes.

Leurs écuyers ont déjà déplié voiles et leur envol pour Osaka est imminent.

Et voici notre rōnin, tout juste arrivé à notre rescousse depuis Tokyo.

Il inspecte les lieux afin de s’assurer qu’il n’y a pas de risque imminent d’assaillement.

Et se glisse furtivement envers son abri, sans se faire repérer.

Un très court ravitaillement l’attend.

Suffiront 35min à remplir la caisse et retrouver des forces suffisantes pour reprendre la pagaille dans les airs?

Partons vérifier tout ça.

Bon, il semble que les temps d’attente pour atteindre les entrailles du vaisseau intergalactique ne seront pas éternels.

Naha (Okinawa) OKA, aux confins méridionaux de l’archipel et Sapporo (Hokkaido) CTS, à l’extrémité opposée, seront visités par des agents de l’Empire plus tard dans la journée. Leur puissance est tout simplement agaçant.
Mais nous, puisqu’on est des insoumis, nous ferons un détour par Tokyo avant de rejoindre Naha.

30 secondes, trois sourires et une fouille de bouteille de thé après, on se retrouve face à face avec notre destrier.
(Oui, au Japon on est permis d’apporter des liquides en vol domestique, sous peine d’inspection au ’scanographe’).

En dépit d’une réputation de civilité bien méritée, la société japonaise peut attendre des niveaux de pétulance considérables pendant ses festivités. C'est la cas ici, en plein accrochage de mikoshis -autels portables- entre les sanctuaires d’Isaniwa 伊佐爾波神社 et de Yu 湯神社 lors du festival d’automne à la station balnéaire millénaire de Dogo, Matsuyama.

Ça sera la porte A (ou 2) aujourd’hui. Il est embarquement -14 et tout est toujours calme.

Et en ce qui concerne l’image ci-dessous, je dois m’abstenir de commentaire, puisque je n’ai jamais su comment faire pour franchir le seuil qui sépare les mortels des divins.

L’Empire met à disposition de tout passager -stratégie de racolage déguisée?- des gabarits pour mesurer le bagage cabine, très intuitifs et accomplis (en plusieurs langues et systèmes de mesure -même s’il faut noter qu’on doit savoir au préalable si on voyage dans un aéronef de plus ou de moins de 100 sièges et qu’ils ont oublié, tout de même, de répertorier le poids en unités impériales !!)

Il est embarquement -8 et ça commence à bouger. Le personnel au sol aujourd’hui est professionnel et attentif, comme il est de rigueur au Japon.

Zashhhh! Un amalgame de bornes automatiques, discipline et taux de remplissage faible plie l’affaire -de l’embarquement- en un clin d’œil.
Les tonalités ambre sont toujours d’actualité aux paradis des agrumes et elles accompagnent les visiteurs jusqu’aux derniers centimètres/secondes de leur séjour. Le famicom, par contre, soit il hiberne, soit il est en panne, soit il est exquisément dorloté.

Parmi les lecteurs et contributeurs de Flight Report, j’ai l’impression que les amateurs de ce genre de cliché sont nombreux. (Les oranges et mandarines apportent la touche locale ici).

La fusée nous menant dans l’espace, qui avait fêté ses 8 ans au moment des faits. (Couronnée par la boite des connections sans fil)

Les guerriers de l’Empire déjà partis envers leurs bases respectives, on peut entamer notre départ en toute tranquillité.

Vue d’ensemble du terminal

Des inconnus nous souhaitent un bon voyage

On met le cap sur la baie d’Iyo 伊予灘 et le vacarme des turboréacteurs remplit la cabine.

Ça y est!

On monte.

Belle vue de la tranche méridionale de la plaine de Matsuyama (avec la rivière Shigenobu 重信川 en premier plan, se jetant dans la baie d’Iyo 伊予灘).

On tourne, on tourne et la conurbation de Matsuyama apparaît sur nous yeux.

Au nord de la piste on aperçoit le havre de Mitsuhama 三津浜, point de départ de la procession bisannuelle envers Edo des Matsudaira, feu seigneurs du château de Matsuyama. Les gozabune 御座船 arpentaient la mer Intérieure visant la province de Harima 播磨國 (actuelle ville de Himeji). Par temps clément, les navires pouvaient remonter jusqu’à Osaka. De là, on continuait à pied, longeant le Tokaido, dans une aventure de plusieurs semaines, bien plus opulente et périlleuse que notre vol d’aujourd’hui.

Derrière le moteur se cache la gare de Mukaibara 向井原 sur la voie ferrée Yosan 予讃線 (JR Shikoku). Bien que minuscule (pas de guichet, un seul et triste abri insuffisant pour protéger des intempéries) elle est importante car tout près d’elle la ligne bifurque: un tronçon partant vers les montagnes -Uchiko 内子-, l’autre longeant la Mer Intérieure -Nagahama 長浜-. Ce dernier offre des paysages magnifiques avec des couchers de soleil inoubliables. Dans la vie pré-covid le ’Iyo Nada Monogatari’, un train de plaisir reliant Matsuyama et Yawatahama 八幡浜, parcourait la ligne weekends et jours fériés.

L’étroite vallée de Sare 佐礼谷, cadre paysan et montagneux, caractéristique de l’ile de Shikoku. Tout près d’ici se trouve la ferme de Mr. Fukuoka Masanobu, pionnier de la lutte contre les engrais chimiques et promoteur d’une agriculture en harmonie avec la nature et les esprits -Shizen Noho 自然農法-, il y presque un siècle!

Pour ce qui est du papotage histoire-géo, ça sera tout aujourd’hui.

Je dois m’excuser mais l’intérieur de la cabine ne sera répertorié qu’avec cette prise (contrairement à beaucoup de collaborateurs du site, je ne maitrise pas bien la photo dans des espaces serrés et mon premier vol dans l’ère covid ne facilitait pas la tâche). On aperçoit la ’soi-disant’ classe J, configurée en 2+3 et la première rangée de la classe économique (3+3). Pas de système de divertissement individuel, un service maigrichon (un tétrapack de thé vert, comme seul choix), mais des sièges centraux bloqués, une connexion wi-fi et beaucoup de sourires de la part du personnel navigant (ressentis à l’aide des plis sur les sourcils et paupières). Largement convenant.

La météo ne s’arrange pas. Loin de là.

Même tout près du sol le paysage reste ténébreux.

On dirait qu’on approche Haneda, mais avec ce brouillard on ne sait jamais…

On vient de toucher le sol, mais l’égarement persiste.

Pfiou, au moins on est entre copains!

Voir autant de vaisseaux de l’Alliance rebelle est un vrai soulagement, une réjouissance (ceux-ci sont ici égayés par les pirouettes et voltiges de Someity et Miraitowa).

Il paraît qu’on est arrivé à bon port.

Lorsqu’on prend congé de notre destrier du jour on constante que les agents de l’Empire y sont toujours présents dans les parages. On ne peut pas baisser la garde.

Les flux des arrivées et des départs se croisent dans les terminaux domestiques à Haneda. Les sièges de la salle d’attente nous accueillent avec des consignes de distanciation physique claires. Après, il faudra trouver les personnes dont on devrait être distant… Des work-stations proprettes, beaucoup de prises électriques, un -inévitable- distributeur automatique et même un téléphone public (oui, oui, ça existe encore) d’accès universel complètent le paysage aéroportuaire. (Le téléphone accepte des espèces et des cartes téléphoniques -vendues dans le dispensateur à proximité-, mais pas de CB. Welcome to the future @Japan2020!!! :-)

Comme il est coutume pour les vols en provenance de Shikoku ou Kyushu, on nous dépose à l’extrémité sud du terminal (portes 1-8) et une petite marche jusqu’à la sortie s’impose. Des trottoirs roulants sont à disposition des paresseux -ou de ceux qui en ont vraiment besoin-, mais le personnel de JAL ne fait vraisemblablement pas partie d’aucune de ces deux catégories. (Je ne les ai jamais vu emprunter les travelators si ce n’était que pour accompagner à des passagers à mobilité réduite).

Pour les bagages c’est par ici. (A gauche on aperçoit les tables de rangement post-contrôle sécurité).

Escalateur pour les paresseux.

Escalier pour ceux qui préfèrent se dégourdir les jambes -coiffé d’un petit avertissement aux passagers au départ et désorientés-. (Récemment on s’est beaucoup amélioré, mais l’anglais approximatif dans l’affichage publique reste une tare difficile à éradiquer dans l’archipel)

Si on voyage léger, au pied des escaliers on peut contourner la salle de livraison des bagages et procéder directement au hall d’arrivées. Dans celui-ci la signalétique est très claire et détaillée, avec les heures précises d’atterrissage, les portes de sortie les plus proches des tapis roulants délivrant les bagages et un grand plan pour se repérer.

En plus, les infos alternent entre japonais, coréen, anglais (et très probablement chinois, même si je n’ai pas de preuve graphique ni de souvenirs). Les Jeux Olympiques manqués se faisaient ressentir…

Et c’est ici que ma première aventure friste prend sa fin. Ce fut un vol prosaïque mais que les engrenages mis en place par JAL réussirent à rendre agréable. Les (modiques) limitations dans le service ainsi que les incertitudes suscitées par la pandémie furent pleinement compensées par une gestion irréprochable des flux de passagers, une très bonne communication et la politesse distante que caractérise le service dans les sociétés ’de renom’ au Japon.
Merci pour ce premier report et bienvenue sur le site. Ou plutôt devrais-je dire "ようこそ" :)
Un début à la sauce "Star Wars" convaincant et qui m'a bien fait sourire. Ce qui est vraiment top chez les aéroports japonais est leur côté minimaliste, ce qui rend l'aéroport très agréable. En revanche à bord, tout est low-cost à part le nom.
Attention à flouter la PNC à l'embarquement. Il y a un outil de floutage juste à côté de la fenêtre photos à votre disposition. Même si le masque couvre une bonne partie, il y a un droit à l'image à respecter.
A moins qu'au départ de MYJ, il y ait des vols de cinquième liberté depuis les destinations mentionnées précédemment. Même si c'est peu probable, qui sait ?
Pour accéder au Sakura Lounge, il faut : soit voyager en Premium Economy ou en Business, soit être titulaire d'un programme de fidélité OW et avoir un statut Sapphire ou Emerald. Cela dit, il est possible que la crise sanitaire ait changé les conditions. Mais le mieux, c'est de se renseigner sur le site du transporteur.
A bientôt et bonne année 2021. ;)
Merci beaucoup pour les commentaires et les précisions très détaillées.
C’est fait.
Même s’il est certes qu’on ne sert pas des repas à bord, mon avis diffère légèrement du votre. Chez JAL domestique les sièges sont amples et confortables, le pas est acceptable (quasi généreux), la connexion Wi-Fi est offerte, la sélection du siège est possible des la réservation et 20kg de bagage en soute sont inclus dans le billet. Après, c’est vrai que les billets, achetés à l’unité, ne sont pas très bon marché. Mais l’expérience est beaucoup plus plaisante que chez les LCC.
Merci encore pour les renseignements. Mon commentaire se voulait, toutefois, quelque peu ironique... (même si c’est vrai que je n’y ai jamais mis les pieds !). Il se peut que ceci ne soit pas exact mais pour accéder au lounge à MYJ je crois qu’il faudrait avoir un status haut gradé ou des connexions en Première (domestique) ou Première/ Affaires (internationales) le jour même.
Merci pour ce FR et bienvenue à bord.
C'est un superbe récit, très complet et surtout très intéressant à la lecture, bref j’attends les prochains avec impatience.
Et cela fait du bien de voir un récit d'un pays que j'aime particulièrement.
Si vous avez des questions vous pouvez nous contacter via le formulaire en bas de page.
A bientôt
Merci pour les compliments et l’encouragement !
Ça donne des envies de se remettre sur le plan de travail -FRiste- tout de suite.
Lire un FR ex-MYJ au risque de me rappeler que je ne plus espérer raisonnablement retourner à Shikoku ce printemps, ou prendre une rafraîchissante bouchée d'air japonais ? J'ai bien fait de céder, car ce FR est impeccable, dans le fond comme dans la forme :)
Superbe fontaine de jus de mandarine, la quintessence de la préfecture d'Ehime !
Ah, les intraduisibles formules de politesse japonaise écrites ou orales, au moindre dérangement ! Cela fait partie aussi de l'expérience locale.
J'apprécie tout particulièrement l'identification détaillée des paysages survolés. Un de mes proches, passionné de permaculture, m'avait vivement incité à faire un détour par la ferme de M. Fukuoka, dont le site, figé alors depuis quelques années, ne laissait pas penser qu'il y avait encore des activités d'accueil du public.
Merci pour le sympathique clin d'oeil en exergue, et chaleureuse bienvenue parmi les contributeurs, 空の旅 !
さすが、マラソンさんですね!
Je suis flatté de vos mots et de l’attention que vous me portez :-)
On va souhaiter que les cieux s’ouvrent bientôt afin qu’il vous soit possible de remplir vos poumons et vos esprits d’air frais nippon.
Bonjour Soranotabi et merci pour l'excellent moment que je viens de passer en votre compagnie sur et au-dessus de cette terre qui m'est totalement inconnue... J'ai comme tout le monde fort goûté votre prose et votre humour, tout autant que les cours de géo et les détails sur la culture japonaise... J'ai hâte de lire la suite et que la Force soit avec vous !
Merci WAX pour ces mots gentils.
Vous serez assurément le bienvenu dans ces terres reculées lors que les frontières seront ouvertes.
Merci pour ce FR rafraîchissant et très agréable à lire ! Le vol est somme toute très quelconque mais le récit est excellent et permet de voyager par procuration.
Je devais explorer Shikoku l'été dernier, en particulier Kochi, mais je comptais poursuivre vers Matsuyama et me détendre à Dogo Onsen, avant de me lancer sur le Shimanami Kaido... C'est pour l'instant reporté à l'été 2021... Ou bien 2022, je ne sais plus trop quoi envisager -_-.
Et j'oubliais : フライトレポートへようこそ !
Merci AK.
Je suis bien désolé d’apprendre que vos plans de visite de Shikoku ont dû être reportés à plusieurs reprises.
Lors de votre future visite, si vous avez le temps, n’hésitez pas à faire un petit tour dans la région de Nanyo 南予 -sud d'Ehime- (située entre Kochi et Matsuyama). Ozu, Uchiko, Uwajima ou Yawatahama sont des bourgades sympathiques avec un riche patrimoine et des habitants très accueillants.
Je comptais déjà passer par Uwajima afin de compléter mes visites des châteaux "authentiques" japonais (et aussi son fameux sanctuaire de Taga), mais je note les autres destinations... Merci pour les suggestions !
Si vous êtes amateur de châteaux médiévaux, ne manquez pas celui d’Ozu. Surplombant une belle rivière, le donjon fut soigneusement reconstruit il y a à peine 15 ans. Des documents d’époque permirent reproduire minutieusement la structure en bois. Pas de toilettes ni d’escalateurs. Réel. Exemple unique au Japon. Le code de la construction dut être expressément modifie.
Bienvenue àbord !
Un superbe récit qui attire l'oeil, très complet et agréable à lire.
Belle description de MYJ, pays de la mandarine.
Vol intérieur avec Japan Airlines dans la moyenne, sans fioritures.
Pour quelqu'un dont la langue de Molière n'est pas son language maternel, vous vous en sortez plus que bien !
Merci pour ce partage dépaysant, à bientôt.
Merci bien pour les civilités et commentaires.
Merci pour ce FR et bienvenue !
Un bon vol et une belle description sur ce report.
Assez rare de voir des reports JAL en 737 en ce moment.
Merci de nouveau et à bientôt.
Merci à vous.
Merci pour ce très bon premier FR ! Que ça fait du bien de lire un FR au Japon, vous m'avez furieusement envie d'y retourner lorsque ça sera possible. A bientôt !
Vous serez le bienvenu. Surement. Bientôt ?!?!?
Merci pour ce premier FR riche en détails et bien complet, en période Covid cette destination "exotique" est un grand plus à lire ^^ Bravo et à bientôt !
Désolé pour le commentaire tardif et bienvenue!
Que dire de ce rafraîchissant report, si ce n’est qu’il ne fait qu’ajouter à mon impatience de m’installer en tant que résident dans ce beau pays au mois de Mai prochain.
je n’ai jamais su comment faire pour franchir le seuil qui sépare les mortels des divins.
Si les compagnies Japonaise (même celles de l’Empire) ont beaucoup de qualités, leur salons domestiques sont à pleurer. Ne soyez pas déçu de n’être point divin!
Enfin, sachez que la compagnie impériale honnie avait inclus le Millenium Falcon dans la liste de ses appareils du magazine de bord
https://travelingformi.wpengine.com/wp-content/uploads/2015/06/Screen-Shot-2015-06-18-at-08.31.06.png
À très bientôt de lire votre prose enthousiasmante, et pourquoi pas d’échanger de vive voix!
Merci pour votre gentil commentaire et pour partager des précisions sur la flotte impériale. Le Japon vous attend avec les bras ouverts (une fois la pandémie maitrisée, et en dépit des apparences, je sens qu’il y a une vraie volonté d’ouvrir le pays et de bien accueillir tant à visiteurs comme à de nouveaux résidents). N’hésitez pas à ‘frapper à la porte’, si besoin.