Avis du vol entre Amsterdam et Milan en classe Economique avec KLM

Confinement et Covid-19 obligent, Air France ne sert plus qu'un verre d'eau à ses passagers de classe économique en Europe. Et KLM, l'autre compagnie de ce duo de choc? Qu'offre-t'elle? La réponse était bien évidemment dans la photo de couverture mais aussi dans ce FR. Une navette avec escale, histoire de varier les plaisirs en cette année pas comme les autres.

Au sortir d'un premier vol ponctuel à souhait, j'ai un peu plus de 90 minutes de connexion.

Cela me laisse tout le loisir de gérer ma correspondance auprès d'une des nombreuses bornes en libre service. J'ai bien évidemment refusé cette gentille proposition. Une classe Affaires européenne n'a que peu de sens si l'on dispose déjà d'un statut. €69 pour une salade, je peux vous en raconter pour bien moins cher. Et quand aux bulles, on est bien loin de celles que sert la sœur de l'Hollandaise à bord de ses avions. Merci mais non merci.

Le routing pour ne pas se perdre…

Un seul salon est ouvert en soirée à Schipol en ce moment et pour y accéder, il faut passer les contrôles de police aux frontières. Voir un aéroport avec de la vraie vie qui grouille fait plaisir à voir même si l'on est encore loin des affluences pré-Covid.

Pas de photos des parafe hollandais, nous étions tous attendus de l'autre côté par la maréchaussée.
- Destination?
- Le lounge 52.
- OK, no problem.
Manquerait plus que ça! Bref, après ces échanges aussi brefs que courtois, un peu de trekking pour rejoindre le 52 à l'entrée si caractéristique.

Casa dolce casa?

Salon maintes fois documentés, notamment par AirBerlin dans sa récente escapade romaine. Pour entrer, il suffit de scanner sa carte d'embarquement sur une des bornes. Des hôtesses fort souriantes officiaient ce soir. Le salon est loin d'être plein mais il reste encore quelques passagers et des distributeurs de gel hydro-alcoolique un peu partout.

Y compris à l'entrée de la zone de restauration.

Allons voir l'offre solide. Ça se présente bien et c'est surtout mieux qu'avant.

Deux employés assurent le service.

Les options présentent bien même si les goûts sont parfois surprenants. Le sandwich tartare… euh, pas pour moi.

Ma première sélection sera simple, histoire de goûter. Des pâtes aux artichauts. Pas mauvais en soi, avec un Coca pour éliminer les éventuels microbes ou germes. J'aime beaucoup la présentation des couverts. Ceux en bois que l'on trouvait jusqu'en 2019 ont été refilés à Air France pour ses vols long-courrier, ici le plastique est de retour.

Mais le Coca, c'est pas ce qu'il me faut. Je me souviens que du Campari était disponible. Allons au bar, c'est l'heure de l'apéro, non?

Pas de bol. Il est 20 heures passées de 2 minutes et après 20 heures, on ne sert plus d'alcool dans cette taverne. La guigne! ? Je retourne à ma place, bredouille ou presque. 

À consommer sans modération, cette Heineken est sans alcool… Santé quand même!

Tiens, à propos de santé et de sans alcool, une Schtroumpfette procède à un test H2okapi.

Je lui emboîte le pas ce qui m'évitera de chercher une fontaine dans tout l'aéroport.

Il est 20 heures 30, l'heure de quitter ce salon. 

La foule a disparu.

I am alone

Epreuve PAF passée sans problème, les vols vers l'Italie sont tous indiqués en porte B0. Ce sont les seuls vols où la prise de température est effectuée et un tampon apposé sur la carte d'embarquement ou bien sur la fiche sanitaire qu'il faut impérativement remplir. Paperasse et perte de temps.

Direction les portes Charlie. Comme souvent à AMS, le vol est indiqué en last call.

Pour obliger les retardataires à se presser. Evidemment, l'embarquement n'a pas encore commencé.

Nous ne serons pas nombreux à bord ce soir et cela laisse tout le loisir de pouvoir respecter la distanciation sociale.

Ainsi que de photographier les instants fétiches de certains.

游戏机

Après un accueil très sympathique, distribution de paperasse supplémentaire à donner aux autorités locales à l'arrivée. Attestations, France et Italie, même combat.

Bref, repoussage à 21 heures 05.

Et décollage de la piste 24 dans les minutes qui suivent. 

J'ai compté trois passagers en J, une petite vingtaine en éco tout au plus. On est loin de la folie des voyages. 

À propos de folie… VVV à l'honneur du magazine de bord.

Dont certaines pages resteront résolument aéronautiques.

Cette lecture certes légère a le mérite de faire passer le temps tout comme cette prestation catering a l'opposé de ce que fait Air France.

Une fois déballée, la boite magique contenait un sandwich au fromage, le traditionnel biscuit hollandais une coupelle d'eau ainsi que du gel pour les mains. Bravo KLM, en plus c'est distribué avec le sourire.

Alors santé!

Le reste du vol se déroule sans événements majeurs, je profite du calme à bord pour aller aux toilettes à fond de cale.

Endroit aussi propre que bleuté.

Retour à ma place, confortable à souhait, juste à temps pour le dessert.

#jefaismescoursesausalon

Nuit noire, descente et atterrissage sur la piste 35L de l'aéroport Malpensa. 

Quelques avions low-cost parkés à plus ou moins long terme. Encore moins d'activités le soir que dans la journée.

Prise de température aux contrôles, recueil de l'attestation, pas de souci côté polizia, je ne suis ni contagieux ni dangereux. 

Une petite pensée pour la navetteuse à la sortie du terminal. 

Point de chauffeur pour moi, mes navettes sont guère mondaines.

Evidemment, pour deux minutes de perdues, mon bus de 23 heures s'en est allé mais le suivant part dans la foulée.

Et ne peut circuler qu'à 50% de capacité, Covid-19 oblige.

Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈