Avis du vol entre Hamburg et Palma De Mallorca en classe Economique avec Condor

Bonjour à tous,

Voici un petit routing soleil à connotation avgeek permettant de se faire hâler le teint tout en faisant les trajets aériens avec des avions/compagnies peu courant(e)s.

Depuis quelques années, je souhaitais prendre les 757-300 de Condor. Entre temps, j'ai eu l'occasion de prendre d'autres 757 (Jet2 en 752, United en 752 et 753), mais étant pour l'instant localisé à Hambourg, il devenait assez aisé de créer un routing incluant cet appareil. Avec les incertitudes sur les restrictions de voyage (les Baléares sont depuis devenues une zone à risque pour l'Allemagne) et sur la survie de Condor (déjà assez mal en point avant le Covid), je me suis dit qu'il valait mieux le faire dès que possible.
Il s'agit de mon premier vol Condor et du second pour ma compagne, elle a réalisé l'an dernier un transatlantique hautement improbable sur un de leurs 767 et en J : Francfort/Whitehorse, dans la province canadienne du Yukon. 
   
Voyant quelques bons prix au départ de Hambourg, nous nous sommes décidés la veille au soir à prendre un vol vers Palma de Majorque, destination phare de l'été outre-rhin. Les options en vol direct entre Hambourg et Palma sont Ryanair, Eurowings et Condor, c'est cette dernière que nous souhaitons prendre pour des raisons purement avgeek. Le vol aller m'aura coûté 40€ (tarif light avec juste un petit sac), et 60€ pour ma moitié (avec une valise incluse).
Pour le retour, ça se complique, les vols vers Hambourg sont plus chers, rien à moins de 120€ hors options. Un petit coup de Google Flights vers les aéroports alentours nous fera hésiter entre 2 compagnies pas encore reportées sur FR : Corendon vers Hanovre pour un peu plus de 60€ (hors bagage) ou Sundair vers Brême pour 70€ (valise incluse). C'est cette dernière option qui aura notre faveur, principalement pour la rareté de cette compagnie mais aussi pour les horaires.

Ce qui nous donne donc le routing suivant : 

Après une très courte nuit (on avait réservé les billets vers 23h, puis on a réalisé qu'il fallait s'enregistrer pour obtenir le fameux QR code espagnol), on se réveille avant l'aurore, vers 4h30 du matin.
Environ 2h avant le vol, c'est en voiture que je me rends à l'aéroport… pour déposer Mademoiselle et le bagage. Après quoi je retourne à l'appartement pour prendre mon vélo et revenir à l'aéroport en pédalant, histoire d'économiser le parking.

Ma moitié ayant déjà enregistré la valise pendant ce laps de temps, elle me rejoint à mon arrivée et on passe rapidement le PIF.
5 vols vers PMI sur ce tableau, dont 2 Eurowings avant notre vol Condor. 

L'aéroport n"est pas très rempli pour le moment.

Notre porte d'embarquement est en fond de jetée.

Une des citations de ce mur.

Course vers le soleil, entre cet A320 Eurowings vers Palma et cet A321 Condor vers Zakynthos.

Et voila l'objet du désir !

D-ABOM, livré neuf à Condor en 2000.

Toujours aussi impressionné par la longueur de cet avion, et ses proportions inhabituelles. Il est configuré avec 275 sièges, ça commence à faire beaucoup pour un monocouloir !

Un de ses jumeaux s'envole pour Heraklion.

Après les familles, l'embarquement est appelé sans distinction de sièges hublot/couloir/milieu, mais par groupe de rangées. Il faut présenter ses papiers d'identité (j'avais oublié que ça se faisait encore en Allemagne après avoir pas mal volé sur le LH Group) et son QR code espagnol, il y aura d'ailleurs quelques passagers qui auront rempli le formulaire à la dernière minute.
Nous embarquons donc dans ce long appareil par passerelle. 

Je souhaitais un hublot à droite, et l'OLCI m'a automatiquement attribué un hublot à droite, au rang 38. Mademoiselle a eu moins de chance et s'est retrouvée au 32D, qu'elle a changé contre 5€ pour le 18F, on voyagera donc avec 20 rangs d'écart. à défaut d'avoir 20 ans d'écart !
A noter que les sièges aux rangs 21 et 22 n'ont pas de hublot. 

Nous repoussons à l'heure, le vol n'est pas plein

Le roulage est très court, la porte étant quasiment au seuil de piste 33.

Un petit Ryanair arrive de Gdansk, alors let's Gdansk (oui je sors^^). Après plus de 2 ans sans voler avec eux, c'est d'ailleurs sur cette ligne GDN/HAM que j'ai remédié à ce manque !

On s'aligne.

Et on met les gaz.

Rotation.

Et décollage.

Virage à gauche pour mettre cap au Sud.

Traversée de l'Elbe.

Cet avion dispose d'écrans dans l'allée centrale, ils alterneront géovision et dessins animés.

La cabine est longue (il y a encore une dizaine de rangées derrière) et plutôt clairsemée, les sièges du milieu sont quasiment tous libres et Mademoiselle a 3 sièges pour elle).
Le service sera assez réduit pour minimiser les contacts, l'équipage vendra des bouteilles d'eau à 3€ ou des snack bags à 6.50€, dont le contenu a été détaillé dans le récent FR de Kilmarnock, ainsi que dans un FR en anglais sur Munich/Kalamata en A321.

Il y a quelques canaux audio (en plus de ceux utilisés pour les dessins animés), mais il faut amener ses propres écouteurs.

Safety card gondolée.

Mon siège était identifié comme siège pour bébés, il y a d'ailleurs cette notice spéciale dans la pochette.

La première partie de ce vol est nuageuse, voire couverte.

Bob l'éponge sur l'IFE.

Plafonnier assez semblable à ceux des 737NG sans Sky Interior.

Le ciel se dégage un peu au Sud des Alpes.

Pour ceux que ça intéresse, nous sommes à proximité de La Motte Chalancon, petite commune de quelques centaines d'âmes dans la Drôme.

Le winglet, il y avait précédemment un cœur sur les dérives (et les winglets) de Condor, mais depuis que Thomas Cook a mis la clé sous la porte ils ont repris leur ancien logo.

Avignon, et la confluence entre le Rhône et la Durance.

On continue de longer le Rhône.

Survol de la Camargue.

Les Saintes-Maries de la Mer.

On survole maintenant la grande bleue, en longeant un peu le golfe du Lion.

Les côtes de Majorque sont en vue : la baie de Pollença.

Puis la baie d'Alcudia.

C'est très aride dans les terres.

Le sommet de l'île.

Petit air2air avec un Iberia qui rentre à Madrid.

L'aéroport de PMI.

On peut voir notre lieu de villégiature sur cette photo, on était assez proche de l'aéroport, à El Arenal.

La baie de Palma.

Le port.

Demi-tour pour s'aligner.

Sortie des volets

Courte finale.

Atterrissage pas tout à fait en douceur.

On quitte la piste.

Easy time, avec également Air Europa.

A320 de Lauda, qui devrait bientôt passer sous pavillon maltais, ce cher Niki se retournerait dans sa tombe, en même temps il a vendu sa compagnie à Michael, qui n'est pas un philanthrope.

757 de Privilege Style, une jolie prise pour notre cow-boy solitaire !

Ryanair, Eurowings, TUI, Air Europa.

Un collègue qui sera notre voisin.

Nous voilà arrivés à notre porte, à côté de ce B738 de TUI Belgium.

Débarquement ordonné par rangées.

Au revoir crayon volant, ce fut un plaisir de faire ta connaissance !

L'aéroport était loin d'être vide, mais de toute évidence il n'y avait pas la foule qu'il peut connaître en été. Les QR codes espagnols n'ont pas été vérifiés par les autorités.
Comme on a pris notre temps pour sortir, notre valise tournait déjà sur le tapis à notre arrivée. 

On prendra ensuite le bus urbain A2 vers El Arenal, 5€ le billet pour les touristes sur les lignes desservant l'aéroport, ils se font plaisir, enfin tant pis, les déplacements à pied ne sont pas évidents au départ de cet aéroport…

La trace Flightradar24 de notre vol.

A bientôt pour la suite.