Cette série de vols avait pour but de m'emmener à Mendoza en Argentine, à la découverte des vignobles argentins. Mais nous avons continué notre périple par un passage par Cordoba, avant de reprendre le chemin du retour vers Paris.
C'est ce dernier vol du retour, vers Paris, que je vous propose aujourd'hui.
Il s'agit de mon dernier voyage avant le confinement lié au Covid-19, et à toute une série d'annulations ou de reports de vols. A ce moment là, tout semble bien simple. Et comme je l'indique depuis le début de la série, je traine pour rédiger et au final, j'ai revolé avant cette publication…à venir ;)
Dernier vol de cette série, donc, qui sera opéré par Air France pour un retour sur Paris.
Pour l'ensemble du routing, voici le résumé :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5Santiago Arturo Benitez - Paris Charles de Gaulle avec Air France en Business sur B787
Nous arrivons de Cordoba et nous avons une connexion très courte. Heureusement on nous promet un temps d'attente de 0 minute, qui sera respecté.

Pas le temps de passer par le salon, et nous traversons le terminal qui est plutôt réussi et dont les commerces plairaient à mon ami Boby382 :)

Nous arrivons à notre porte lorsque l'embarquement des Business se termine, et celui des Economy va commencer. C'est à dire que les priorités sont respectées. Et nous nous engouffrons.

Est-il nécessaire que je présente cette cabine ?

Au delà des présentations, elle se base sur un produit éprouvé : le Cirrus…Et mon siège ne m'apporte aucune crainte, même sur ce vol très long.

Les prises sont activées, et la boite à pied est très correcte.


On peut rajouter un IFE complet et de bonne définition (tant mieux pour ce vol vraiment long !), malgré un casque très basique.


Le menu est distribué pour le dîner de ce soir.

Les énoncés des plats sont alléchants, mais c'est la seule utilité du menu puisque entrée et dessert sont uniques et imposés (malgré une présentation du trio de dessert qui laisserait penser à un choix).

Verre de bienvenue proposé sans attendre la fermeture des portes. Il s'agit d'un Laurent Perrier Brut, servi au godet mais à bonne température.


On repousse et après un roulage court, nous sommes en vol.

Une fois en altitude, le service reprend. Selon le protocole en vigueur, les PNC passent uniquement avec du Champagne (dans un verre cette fois-ci) et sans inviter à faire un choix, bien que celui-ci soit tout à fait possible.
L'amuse bouche est insipide et sans intérêt : une lamelle de concombre piquée sur une demi tomate cerise…

Environ un quart d'heure après le service apéritif, les trolleys se mettent à remonter l'allée, pour la distribution des plateaux, où tout se trouve en vrac : pain, salade, entrée, fromage, dessert, condiments et couverts. Bref, tout sauf le plat chaud.

Du mauvais pain en avion, j'en ai mangé. Mais là c'est un record ! Encore que pour qu'il puisse prétendre au titre, il faudrait que ce truc soit vraiment du pain.

Comme d'hab', je joue à la dînette et j'installe ma table comme un grand.

Je le sais, je m'en rends compte et on me le dit souvent, je suis souvent critique et manque de bienveillance eu égard à toutes les contraintes du catering aérien.
Mais si certaines compagnies sont capables de servir quelque chose de bon, pourquoi cacher sa déception ?
Le poivron masque totalement le goût de la crevette et il n'y a aucun accord avec les coeurs de palmier. Le filet (??) d'agneau est caoutchouteux, et les abricots confits (ce n'était pas un pesto menthe-abricot ??) me renvoient sur LH. Bref : beurk.

Ceux qui me connaissent auront deviné à la lecture du menu que la promesse de roquette avec le suprême de volaille allait emporter mon adhésion.
C'est dommage, elle a disparu. Et la portion est congrue (ça ne semble pas, mais prenez le quartier de carotte comme étalon). On peut se rattraper sur la purée pour se remplir l'estomac. Ah bah non, elle a disparu aussi (peut-être un petit peu sous les morceaux de poulet pour les coller à l'assiette). Bon allez, le blanc de poulet (bah oui, ce n'est pas un suprême sans le manchon) n'est pas mauvais.

On approche les côtes atlantiques quand l'ersatz de repas se termine.

Rapidement, je passe en position allongée, et le confort du siège m'emmènera très rapidement pour huit bonnes heures.

Mais voilà, sur un tel vol, on n'est pas arrivé après 8h de sommeil…


Et si toute la cabine est déjà éveillée, il faudra attendre pour le petit-déjeuner (vers 16h, heure locale…), puisqu'il est servi en fonction de l'heure d'arrivée et non du temps écoulé.

Je regarderai donc un film, et au dessus de l'Espagne, on retrouve notre ami le trolley.


Un jus d'orange pour commencer, avec un espresso servi avec le sourire.

Dans le plateau se trouve tout le reste.

J'ai opté pour l'omelette, qui m'a semblé très bonne.

Pourquoi "sembler" ? Parce que j'ai tout dévoré sans chercher à comprendre : 80 grammes de poulet et 3 crevettes pour 14h, sans être passé au salon, il y avait peu de chance que je laisse quelquechose. Alors oOui, j'ai laissé du pain…mais un champion du monde par jour suffit ;)

Puis c'est le temps de la descente sur CDG.

Une chose positive, c'est que l'IFE reste actif jusqu'au dernier moment, ça permet au moins de finir son film en atterrissant :)

Fin du routing, à bientôt :)
Merci Thomas pour le partage !
La connection était effectivement très short.
La cabine ne se présente plus et fait le job sur un vol aussi long. Pour le catering il est vrai que sur le papier il semble bien intéressant, en réalité c'est autre chose. Le poulet fait peur, cette coupelle en alu qui baigne dans le jus rendu du poulet fait tâche et effectivement, appeler ça un suprême de poulet c'est désespérant :)
Le petit déjeuner a été dévoré mais il ne fait pas spécialement envie, ces deux morceaux de saucisses font pitié.
A bientôt !
Salut Stephan !
On est bien d'accord sur la cabine et le catering. Mais pour un vol aussi long, le confort prime sur tout, et je préfère bien cette situation à un mauvais siège et un excellent repas.
Evidemment, si on pouvait avoir les deux, ça ne serait pas de refus ^^
A+
Merci pour ce FR qui a tout d'une J (cabine surtout) sauf la bouffe. Très cheap. Pour mettre du "pain" comme ça en J, autant s'en passer et proposer un produit local qui fait office de pain.
Bref. L'amuse bouche c'est du foutage de g....
Bonne journée
Bon je vois que les photos passent désormais, c'est déjà ça :)
Il est vrai que le chargement ex-CDG est vraiment mieux, et que l'escale y est pour beaucoup. Mais pour autant, j'ai toujours bien mangé au Chili, donc je ne vois pas trop pourquoi ce chargement était aussi médiocre. Après, les quantités insuffisantes, c'est clairement un choix de la compagnie.
A+
Oui ça fonctionne les photos. J'ai désactivé le blocage des scripts.?.
Merci pour ce récit Tom et cette fin de routing :)
Très belle cabine rien à dire. J'ai une question que j'aurai pu poser depuis longtemps mais je n'y pense seulement que maintenant: Ça fait quoi de voyager en biais à la diagonale de la cabine? lol
Déçu en effet par le catering proposé ce jour là...
A bientôt!
Salut Benjamin !
Et bien écoute, ça ne fait pas grand chose, voire rien du tout. Une fois les yeux fermés, je suis bien incapable de dire dans quelle direction je me trouve. Et pour le déplacement, il n'y a guère de sensation car la vitesse est plus ou moins constante.
J'imagine que d'autres jours, ça peut être mieux en effet, mais je pense qu'au niveau des quantités, tout est grammé et ne doit pas varier. Et sans être un gros mangeur, c'est clairement insuffisant pour la durée du vol.
A+
Merci Thomas pour ce FR.
ah ah : sauf que le Flunch n'est pas au même prix...
La restauration en avion n'est pas forcément de haute qualité, surtout en vol retour vers Paris.
c'est bien dommage.
A bientôt
"ah ah : sauf que le Flunch n'est pas au même prix..." -> Prix de revient, je pense qu'on n'est pas loin. Ce n'est généralement pas un repas qui justifie le coût d'une prestation dite premium ;-)
Bonsoir Valérie !
Une autre différence, c'est que chez Flunch', s'il y a du monde, tu attends un peu plus, mais tu ne vois pas le prix de ton repas multiplié par dix ;)
Et non, je ne prends pas l'avion pour bien manger, donc du moment que le siège est confortable, le repas s'oublie très vite.
A+
Vaut mieux avoir sommeil que faim avec Air France.
Jamais eu envie de tenter l'expérience Alitalia pour rester dans la même alliance? Le siège Poltrona Frau est un peu vieux mais côté cuisine, les pâtes remplissent mieux.
Bref, une façon utile et un peu agréable quand même de rentrer à la maison. Merci pour le partage.
Ca tombe bien, je préfère dormir que dîner. Et il parait que qui dort dîne, donc tout va bien :)
J'ai testé Alitalia plein de fois, les FR sont pour la plupart publiés ;) Quant à l'alliance, je m'en moque un peu à vrai dire (tant qu'on reste dans une des trois, tout de même).
A bientôt !
Quand Air France essaie d'imiter Lufthansa dans les mélanges sucré-salé, le résultat ne peut être que mauvais vu que la compagnie teutonne est championne en la matière.
Pour le pain et les viennoiseries, il y a effectivement Eric K. qui est déjà sur place mais Boby devrait faire aussi du bon boulot.
Comme sur la majorité des vols LC Air France, un catering bien meilleur ex-CDG que sur les vols retour.
Merci Thomas
Bonsoir Bernard !
Je pense que ni Eric ni Boby n'oseraient fournir ce suppositoire jaune à leurs clients en l'appelant du pain !
Il est vrai que le chargement ex-CDG est vraiment mieux, et que l'escale y est pour beaucoup. Mais pour autant, j'ai toujours bien mangé au Chili, donc je ne vois pas trop pourquoi ce chargement était aussi médiocre. Après, l'autre problème que je souligne est la quantité : j'imagine qu'elle est la même dans l'autre sens ?
A+
Dommage que le temps de connexion très court t'ai empêché de passer par le salon , tu aurais pu prendre un encas qui t(aurais permis de manger à ta fin.
C'est triste alors que la cabine st confortable, l'équipage attentionné de gâcher la fête avec un repas bâclé. Ca rend bien sur le menu mais le résultat est décevant. Il doit quand même être possible de trouver du pain digne de ce nom à Santiago du Chili...
Merci pour le partage Thomas et à bientôt.
Bonsoir Michel !
Oui, le repas ne couronne pas la fin des vacances. J'imagine que sur les vols du soir, les gens ne sont pas regardants. Les défauts rapportés au catering ici et sur les autres FR (ou dans les commentaires sur l'Economy) me laissent penser qu'AF a choisi un bien piètre prestataire à SCL...car oui, on doit pouvoir trouver facilement mieux !
A bientôt :)
Merci pour ce FR
"mais c'est la seule utilité du menu puisque entrée et dessert sont uniques"
De Juniac s'était fixé SQ comme objectif à atteindre : c'est réussi au niveau des choix ;)
Pour être honnête l'entrée est tout de même viande et/ou poisson, seuls les végétariens seraient délaissés
"dans un verre cette fois-ci"
Verre dont le diamètre parait plus grand que celui du godet ???
"L'amuse bouche est insipide et sans intérêt"
Il n'y a plus les snacks en boite ?
"Le poivron masque totalement le goût de la crevette"
Je ne veux pas jouer l'avocat du diable mais est-ce qu'une crevette (surtout celles de catering aérien aux coûts
tirés) n'a jamais du goût en elle même ?
Bref que l'accompagnement ou la sauce ne lui apporte rien, d'accord :)
"Bon allez, le blanc de poulet (bah oui, ce n'est pas un suprême sans le manchon) n'est pas mauvais."
Pas de critique sur le pesto de l'entrée ET la sauce au basilic du plat chaud ?
"le confort du siège m'emmènera très rapidement pour huit bonnes heures."
Une bonne nuit de sommeil réparateur (on mange mieux le ventre pas trop plein ! On dit merci qui ^^)
"Dans le plateau se trouve tout le reste."
Même sans Mastercard lol
Peut-être qu'avec ç'aurait pu être plus appétissant ?
"J'ai opté pour l'omelette, qui m'a semblé très bonne."
On dirait des oeufs brouillés qui ont séché.
Les deux tronçons de saucisse entrée de gamme, plutôt sèches elles aussi, apportent
sans nul doute la confirmation de l'excellence de ce plat (on aura pitié des pommes de terre
qui semblent être confites dans l'huile)
C'est à ce moment là que le sachet servi derrière(et qu'on peut emporter avec soi si l'on est encore
rassasié du repas) paraitrait presque gastronomique ;)
Un vol qui a très bien rempli la fonction que tu attendais de lui : un excellent repos
Merci pour ce routing et à bientôt
Bonsoir Gilbert !
Bien vu pour la comparaison avec SQ ;) Le service trolley pour le choix unique, là le point est marqué. Mais la qualité des produits servis sur SQ n'est pas la même. Je me ferais des ennemis si j'osais comparer ce pain avec le pain à l'ail de SQ qui est devenu tout un symbole :)
Les snacks en boite servent de prestation sur la Business Europe en ces temps viraux ;)
Je te l'accord, il n'y a pas besoin d'un poivron pour couvrir les aromes d'une crevette (d'élevage pour catering aérien), mais quand même, ça enlève de la logique au plat.
Omelette ou oeufs brouillés, peu importe, j'avais FAIM ! Franchement, au delà des goûts qui sont subjectifs, les grammages sur l'ensemble de la durée du vol sont une mesure objective...relativement basse.
Mais oui, ça va à la marmotte, qui est habitué au catering britannique de toute façon ^^
A+
Merci pour ce FR, ayant fait ce vol en classe Eco et dans un 777 bien plus bruyant je ne peux que me dire que votre vol a dû être bien plus agréable dans une business en 787. Même si cette dernière est un peu moins large que dans le 777. Le catering semble franchement bien médiocre " une lamelle de concombre piquée sur une demi tomate cerise…" eh bien voilà l'image que j'ai du Chili quand la cuisine se veut "gastronomique", ça ressemble à une caricature du chic sans rien. Pour ma part, je n'ai jamais très bien mangé au Chili sauf lorsqu'on est sûr de la viande rouge. Mais sinon, niveau finesse bof bof. D'ailleurs lors de mon vol retour du Chili c'est bien le pire repas que j'avais mangé en éco alors que je ne suis pas du tout exigeant.
À bientôt !
Bonsoir !
Je n'irais pas mettre la cuisine chilienne au panthéon de la gastronomie, mais là franchement AF fait des choix purement économiques à mon avis. On peut ne pas avoir une offre culinaire pléthorique sur place, il doit bien y avoir un moyen de trouver autre chose que ce "pain", non ?
A lire votre témoignage sur ce qui a été servi derrière le rideau, je me conforte dans l'idée que le choix du prestataire est mauvais. Sauf si le choix bien sûr est purement financier.
A+
Salut Thomas
La connexion était courte au Chili, oups...
Heureusement que la cabine se prête bien à un long voyage, (le plus long avec AF ?), le catering ne laisse pas un souvenir impérissable !
C'est souvent le cas avec la compagnie nationale, le menu annonce des plats inexistants à bord, mais le pompon reste le pain...
L'Idée est bien fourni, utile pour les insomniaques dont je fais partie.
Un bon vol tout de même, avec 8 heure de sommeil au compteur.
Merci pour ce dernier opus et toute la série, à bientôt...
Bonsoir Hervé !
Oui, je crois bien que c'est le plus long vol du réseau AF. Pour autant, aucune adaptation du protocole : plateau express avec tout dessus au départ et petit déjeuner à l'arrivée. La même chose que sur un JFK-CDG de 6h et des brouettes.
Mais oui, du moment que j'ai mes 8h de sommeil, ça me va...si ça peut me permettre de perdre un peu, y'a pas de mal ^^
A+
Merci pour ce FR!
La cabine est toujours aussi réussie et propice au repos; sur un vol de près de 14 heures ce n'est pas de refus d'autant plus qu'AF déploie toujours des 77W équipés de NEV4 sur SCL...
Dommage pour le catering, la qualité de la restauration avait, au vu des différents FRs, plutôt eu tendance à s'améliorer ces derniers temps mais là ce n'est pas le cas: comme d'habitude le menu est dithyrambique, mais là c'est loin d'être en adéquation avec ce qui est servi. Ce n'est pas appétissant, et on a aucun mal à croire que le goût ne soit pas au rendez-vous.
A bientôt!
Un NEV4 sur ce vol, c'est vraiment une punition. J'avais lu un FR récent de Marmotte92 sur le sujet...
L'écart est d'autant plus flagrant que ce qui est charge à CDG est plutôt très correct, donc l'expérience doit être assez saisissante quand on fait l'A/R sur la ligne de manière assez rapprochée (ce qui n'était pas mon cas).
A+