Bonjour à tous,
Je propose de vous emmener au Maroc. Aux dates et horaires souhaités, les vols directs étaient tous très chers. Parmi les options les plus abordables, passer par Amsterdam avec AF/KL + Transavia, ou voyager avec l'ibère du groupe IAG. Surprise, le retour est possible en classe affaires pour moins cher qu'en éco. Petite subtilité, ce retour comprend une nuit à Madrid …nous testerons donc l'hospitalité du terminal 4 d'IB ! Ce sera également l'occasion de vous présenter l'un des salons de Marrakech en exclusivité.
Le routing comporte une flopée d'A320, peut-être l'occasion de tester l'un des neo récemment arrivés dans la flotte de la major espagnole ?
Enchainement de vols
- 1IB3435 Paris Orly 12:20 → Madrid 14:25 (A321, éco)
- 2
- 3
- 4
10h30. Nous voilà à Orly 1, après un trajet fluide Jusqu'à la nouvelle dépose minute. Située au pied de l'arrêt de l'Orlyval, elle est bien pensée avec des places en épis, et clairement moins encombrée que celle longeant le terminal qui a longtemps été la seule option. En voici une photo prise un peu plus tard de la salle d'embarquement (profitez en pour faire connaissance avec les pois blancs sur les vitres, vous allez bientôt les revoir !).

Direction l'enregistrement, Iberia partage une rangée de comptoirs avec sa petite cousine, que certains ici qualifient affectueusement de peste… jaune.

Il y a un peu de monde en ce samedi de vacances, notre vol de 12h20 sera sans doute plein, comme les départs suivants de la compagnie à 14h40 et 19h, tous les deux vers Madrid, les autres destinations étant desservies par Vueling.

En attendant, voici un SMS reçu quelques heures plus tôt invitant à se présenter au comptoir Business pour déposer gratuitement son bagage cabine si on n'a rien à enregistrer.

En parlant de comptoir Business, qui se trouve tout à gauche, avez-vous remarqué le volet roulant fermé, juste derrière ?

Un problème avec le tapis fait que l'agent enregistre les passagers à son comptoir, avant de basculer vers celui un peu plus loin à droite pour envoyer les passagers. Un petit manège qui prend du temps.
11h05. Ce n'est qu'une demi-heure plus tard que j'en sors, allégé d'une valise et équipé de deux cartes d'embarquement. Le passage du PIF est rapide et courtois, une dizaine de postes sont armés. Ils donnent sur les portes A. Il y a du monde, mais on ne se marche pas non plus sur les pieds.


Le vol est annoncé à l'heure en porte A17. Les deux compagnies espagnoles occupent une bonne partie de l'écran, et n'en concèdent que quelques lignes à la TAP, quelques vols AF et la navette transalpine d'Okapi.

1115. Voici la fameuse porte A17. Un café empiète un peu sur les places assises.

Une dérive jaune et rouge attire mon attention.

C'est notre Airbus A321-200 qui arrive de Madrid, avec vingt minutes d'avance.

HUH. C'est son petit nom.

Il est temps pour moi de vous rassurer, vous n'êtes pas victimes de DMLA mais d'APAP. Le syndrome de l'Adhésif à Pois d'Aéroports de Paris. C'est tout aussi énervant, je vous l'accorde. Les fauteuils disposés face aux baies vitrées sont néanmoins agréables.

Je profite de l'attente pour vous présenter les deux cartes d'embarquement. Ce vol arrive à 14h25, le suivant par à 16h10. 1h45 de correspondance pour aller du T4 (Schengen) au T4S (satellite non-Schengen), ce devrait être amplement suffisant.

11h20. Une annonce automatique en français puis espagnol annonce que l'embarquement va bientôt débuter et nous invite à vérifier notre numéro de groupe. Ça troupeaute aussitôt devant la porte.
11h35. L'embarquement commence dans le respect des priorités, le groupe 3 est rapidement appelé.



Instant porte où on aperçoit le chef de cabine accueillant chaque passager d'un buenos dias ou d'un bonjour, et indiquant à chaque passager l'emplacement de son siège. Des fois que quelqu'un soit tenté de tourner à gauche en entrant.


Quatre rangées de Business, ce sera pour le retour. Puis les mêmes sièges améliorés jusqu'au rang 7, suivis des planches à repasser Recaro.


Les PNC sont très actifs pour s'assurer de la fluidité de l'embarquement et du remplissage optimisé des coffres. Avec courtoisie et dans un mélange d'espagnol, de français et d'anglais.

Le pas pas extraordinaire. Des prises USB sont disponibles et imposent la présence d'un boîtier dans les pieds du passager du siège central… double peine !

12h05. L'embarquement est terminé, les derniers conteneurs de bagages sont chargés.
12h12. "cabin crew, close door and secure cabin for taxi, thank you!".
Des annonces enregistrées trilingues résument les consignes de sécurité.
Le chef de cabine prend ensuite le micro pour les démonstrations de sécurité manuelles en espagnol et en anglais. Je ne jugerais pas de son espagnol, mais son anglais est très clair et le ton jovial change des bandes enregistrées. Mon gilet est bien là, ouf;

12h20, nous repoussons parfaitement à l'heure. Un autre A321 espagnol est arrivé à notre gauche, tandis que de l'autre côté les compagnies de la péninsule ibérique laissent vite place aux dérives tricolores.



12h30 Le temps de laisser s'envoler cet easyJet, et nous décollons de la piste 07, vers l'Ouest.



Il ne faut qu'une minute pour passer au-dessus de la grisaille, tout en mettant le cap vers le Sud.


13h05, le service commence. C'est du BoB, que je vous présenterai sur le vol suivant.

Quelques instants plus tard, la couche nuageuse laisse place à une vue sur les Pyrénées un peu après le passage de Biarritz.

Voici la littérature contenue dans la pochette. Les ventes à bord avec un complément pour Noël, les consignes de sécurité, un sac à vomi…

Et le magazine de la compagnie.

Madrid est pratiquement à mi-chemin entre Paris et Marrakech.

Le relief vallonné de la Rioja.

Puis le lac de retenue d'Entrepañas, sur le Tage, annonçant une arrivée imminente à Barajas par l'Est.

13h55. L'aéroport ne tarde effectivement pas à apparaître.


Le roulage prend un peu de temps. Le relief à proximité des pistes change un peu des abords des aéroports parisiens. De même que ce beau 340.
L'équipage nous souhaite pendant ce temps la bienvenue à Madrid, tout en précisant bien que nous arrivons en avance.

Nous approchons sans surprise du terminal 4, QG d'Iberia.

14h10, nous voilà en porte. Les moteurs sont arrêtés, la consigne lumineuse éteinte, et les passagers dans les starting-blocks.

Le débarquement s'effectue par une passerelle vitrée lumineuse.

Qui donne au niveau des salles d'embarquement Schengen. La signalétique vers les différentes portes est très claire.

Notre avion est déjà en train d'être préparé pour un aller-retour à Rome.

De grands écrans indiquent les départs. Sans surprise, le mien est annoncé à l'heure à 16h10, au départ des portes S.

Quelques instants plus tard, un SMS vient confirmer l'information.

Un dernier regard sur HUH, et c'est parti pour le terminal satellite T4S, qu'on aperçoit derrière un inévitable mérou émirati. ✈️

"Ça troupeaute aussitôt devant la porte." -> Encore une belle formule à la WOP, j'adore comme tout le reste de ce premier tronçon d'une destination que j'avais convoitée pour la même période mais chère au retour sur UX. J'ai oublié IB, mal pensé?
Un premier vol sans paillette mais ponctuel, c'est tout ce qui compte finalement. Merci pour le partage et la mention publicitaire^^
...et je n'ai jamais eu l'occasion de vous parler des "parc à bestiaux" des lowcost (surtout à TLS, c'est l'image que ça donne), préférant épargner au lectorat de FR mes moments d'errance sur easyJet. Merci pour ton commentaire !
Merci beaucoup pour le partage !
Iberia fait le job sans plus, mais finalement, c'est tout ce qu'on lui demande :)
A bientôt !
Merci pour ce FR!
Ça, c'est vraiment chouette... ce qui l'est moins, c'est de devoir passer la nuit à MAD mais bon on ne peut pas tout avoir^^
Pour le reste, planche à repasser et BoB: en Y on ne voit pas la différence avec les LCC! Sauf si on a la chance de pouvoir s'asseoir sur l'une des premières rangées de la cabine, où les sièges sont bien plus confortables.
À bientôt!
Merci ! En effet, rien de très glamour. Le retour l'est un peu plus, je viens de le publier.