Avis du vol entre Toulouse et Marseille en classe Economique avec Ryanair

Avant-propos

Aujourd'hui, je vous retrouve pour un vol un peu particulier puisqu'il s'agit pour moi de tester la prestation de Ryanair sur les lignes intérieures qui ont étés ouvertes récemment. Toulouse étant devenu une base de Ryanair, l'aéroport a lui aussi droit à de nouvelles lignes dont une vers Marseille.

La distance entre Toulouse et Marseille n'est pas bien grande mais il s'avère compliqué de faire le trajet car la ligne ferroviaire n'est pas directe et ne permet pas aux trains de circuler à grande vitesse. La ligne présente donc un intérêt non négligeable mais je trouve tout de même cela un pari risqué en terme de fréquentation.

Je vous présente donc ce vol entre Toulouse et Marseille, il s'agit d'une exclusivité avec Ryanair euh Malta Air que vous ne risquez pas de voir de si tôt puisque Ryanair ne programme plus ce vol (vol saisonnier ou arrêt de la ligne, je ne sais pas).

J'ai réservé mon billet auprès de Ryanair un mois avant le départ au prix modique de 8,87€ avec un bagage en soute de 20 kg compris grâce à ma carte Erasmus Student Network (ESN).
  
Pour rappel, je suis arrivé de Strasbourg la veille, voici donc le routing finalisé. 

Et pour rentre chez moi, je prendrais un bus réservé auprès de Flixbus jusqu'à Montpellier au prix de 6,29€ puis un tramway à 1,60€ et pour finir un TER à 1€. La journée avgeek pas chère !

Bonus à la fin du FLight-Report

Arrivés de Strasbourg la veille, nous sommes restés à Toulouse pour une nuit mais je repars seul en avion ce matin.

J'ai notamment pu visiter à nouveau le musée Aeroscopia qui a reçu de nouveaux avions tous plus beaux les uns que les autres, alors oubliez pas de jeter un œil au bonus à la fin de ce Flight-Report. 

En attendant, je vous souhaite une bonne lecture !

En route pour l'aéroport

Je quitte l'hôtel ibis Toulouse Purpan où je séjourne fréquemment lorsque je dois aller à l'aéroport car il est au calme et juste à côté d'un arrêt de tramway qui va directement à l'aéroport, ce qui est bien contrairement aux hotels proches des aéroports où il faut marcher parfois pendant 20 minutes.

Il est très tôt ce matin, le prochain tramway est dans 9 minutes et la fréquence pour l'aéroport est d'environ 20 minutes.

Le ticket coûte 1,70€ mais avec ma carte Pastel et comme je suis jeune je ne paye que 41 centimes.

Une fois dans le tramway, je croise une hôtesse de Ryanair, je ne saurais vous dire si elle était sur mon vol.

Aéroport Toulouse-Blagnac

J'arrive à l'aéroport un peu avant 6 heures du matin, ce qui devrait me laisser le temps pour déjeuner au salon, n'ayant pas pris mon déjeuner à l'hôtel.

Il y a une publicité pour des vols pour <i style="">New York au départ de Toulouse d'Orly, ah c'est une super idée d'avoir mis cette publicité à l'aéroport de Toulouse.

Je rejoins le niveau des départs (niveau 1) de l'aérogare.

Je prends la direction des comptoirs d'enregistrement du hall B, mon vol enregistre au comptoir B18.

Je suis arrivé un peu avant l'ouverture du comptoir, le temps pour moi de rencontrer 2 passagères qui seront sur le même vol. Ce qui nous permettra de nous échanger quelques tuyaux.

A côté, il y a un autre comptoir pour un autre vol de Ryanair où une passagère qui est arrivée bien en retard ne comprend pas pourquoi l'agent ne veut pas enregistrer son bagage en soute alors qu'elle est arrivée avant le départ. Qu'à cela ne tienne, elle n'en démordra pas et s'en ira pour passer le contrôle de sûreté avec son énorme valise alors que tout le monde lui a recommandé de ne pas le faire.

Après avoir un peu attendu un peu, le comptoir ouvre avec un peu de retard mais rien de gênant. 

Nous filons au contrôle de sûreté où je perdrais mes 2 groupies car nous serons séparés dans des files différentes.

Il y a un peu d'attente, je passe le contrôle de sûreté en 14 minutes, ce n'est pas trop mal vu l'affluence.

L'aéroport met à disposition des bouteilles d'eau au prix d'1€ juste après le contrôle de sûreté, une belle initiative mais je passe mon tour car il y a exactement les mêmes au salon.

L'aéroport produit son propre miel commercialisé sous le nom de Beezou, les ruches sont visibles près de l'entrée de la piste 32R et il est vendu au Duty Free de l'aéroport.

Salon VIP La Croix du Sud

Je me rends au salon VIP grâce à une de mes visites au prix de 10$ (environ 9€) obtenue grâce au programme de fidélité de Dufry pour prendre mon petit-déjeuner et attendre au calme.

Toutes les places proches des vitres étant occupées, je m'installe sur un siège comme celui-là. Il est confortable.

L'offre de petit-déjeuner est composée de viennoiseries, jus de fruits frais, boissons chaudes.

Pour ma part, j'opte pour un cappuccino, un jus de clémentine bio et quelques viennoiseries.

Il y a également une offre assez complète de boissons froides également.

J'en profite pour essayer l'imprimante qui ne fonctionnait pas lors de mes précédents séjours au salon.

Elle fonctionne, enfin !

Embarquement

Je quitte le salon 5 minutes avant que la porte ne soit censée être fermée.

Tiens, je me demande comment il est arrivé jusqu'ici ce chariot.

J'arrive en porte d'embarquement 3 quelques secondes avant la fermeture théorique de la porte. Personnellement, je n'ai jamais vu une porte d'embarquement fermer à l'heure chez Ryanair, mais attention cela arrive parfois alors soyez sûr d'y être avant l'heure.

Le système pour les bagages semble désormais bien rodé, il y a un agent qui vérifie les bagages des passagers et facture 25€ avec un terminal mobile à tous ceux qui auraient dépassé ce qui est autorisé à bord sans supplément. A savoir ce qu'ils appellent un petit sac, qui en fait est assez grand, aux dimensions de 40 par 20 par 25 cm sans limite de poids.

Les passagers sont parqués en salle de pré-embarquement, même remarque que chez Air France il y a quelques jours : l'expérience prioritaire ne doit pas être terrible.

5 minutes plus tard, la porte est ouvert.

Forcément, vu que je suis arrivé à la dernière minute, il y a pas mal de monde devant moi.

La queue avance assez vite tout de même.

Fuselage shot

Un sticker sur le fuselage indique que ce vol est opéré par Malta Air, une filiale maltaise de Ryanair qui a absorbé une partie de la flotte de Ryanair.

La vie à bord

Je suis accueilli par un PNC, je suppose marocain car l'avion ira à Rabat après Marseille, en français mais je remarque qu'ils parlent entre eux en anglais.

Une fois à bord, la cabine est moderne et pour moi le chemin s'arrête là car ma place obtenue à l'enregistrement en ligne est la 1C !

Depuis mon siège, je peux admirer la vue sur l'extérieur, en l’occurrence le hall A de l'aéroport de Toulouse.

Pendant l'embarquement notre chef de cabine, Christophe, n'arrêtera pas de faire des blagues adaptées à l'embarquement. Je ne me souviens plus exactement mais c'était dans le genre si vous avez le siège du milieu, vous avez le droit aux 2 accoudoirs, enfin bref c'était plutôt amusant.

Les consignes de sécurité sont rangées sur le côté, elles portent le logo, si on peut appeler cela un logo, de Malta Air.

Quelques consignes supplémentaires

Notre CDC remerciera notre très chère SNCF de faire la grève ce qui fait que notre avion est si plein aujourd'hui. Puis notre Commandant de Bord (CDB), Jules, nous annonce un vol court vers Marseille opéré par Malta Air de seulement 40 minutes avec une météo similaire à l'arrivée. Et son Officier Pilote de Ligne (OPL) s'appelle Benjamin.

Nous sommes repoussés à 7h59 tandis que les démonstrations de sécurité sont effectuées. Puis, l'intensité lumineuse de la cabine est réduite pour le décollage, l'explication sera donnée. 

Nous décollons à 8h10 de l'aéroport de Toulouse.

Il y a vraiment beaucoup d'espace pour les pieds à cette rangée, j'adore l'absence de cloison à cette rangée.

La tablette est encore mouillée mais au moins elle a été nettoyée.

J'en profite pour acheter la maquette du Boeing 737 MAX 8 de Ryanair qui est d'ores et déjà vendue au prix de 10€ à bord. Ce n'est pas donné mais elle est d'un peu meilleure facture que celle de l'ancien modèle qui est toujours vendu au même prix.

Pour vous donner une meilleure idée de l'espace voilà tout ce que l'on a comme place à la première rangée sachant que ma voisine sera absente pendant presque tout le vol.

Ryanair ne servant pas de jus de tomate à bord, j'en ai pris un au salon pour respecter les traditions.

Après 22 minutes de vol, le début de la descente est annoncé, ce fut très court. L'approche est très sympathique avec la vue sur les calanques dont je n'aurais pu prendre que cette photo, siège couloir oblige.

Nous atterrissons à Marseille à 8h48 soit 38 minutes après avoir décollé, un sacré gain de temps par rapport aux trains Intercités qui le font en plus ou moins 4 heures (selon le nombre d'arrêts) et ayant souvent pris ce train par le passé, je peux vous dire qu'il est souvent en retard.

Le roulage n'est pas bien long jusqu'à notre point de stationnement. Le CDC fera une annonce pendant le roulage à propos des 5 appareils qui rejoindront la base de Marseille prochainement et nous informera qu'ils recrutent des employés pour la base de Marseille.

Enfin, la porte est ouverte et l'escalier ventral est déployé. Je discute un peu avec les pilotes avant de sortir, je ne me souviens plus trop de quoi nous avons parlé mais je peux vous dire que la paperasse était estampillé Malta Air et non Ryanair. Et ils s'en iront vers Rabat au Maroc juste après.

Aéroport de Marseille

Après quoi, je débarque de l'appareil, le débarquement s'effectue à pied jusqu'au terminal.

Il y a un Boeing 777-300 d'Air Austral sur le tarmac, il est arrivé ce matin de Saint-Denis où il repartira dans l'après-midi.

Une fois à l'intérieur du terminal, il faut marcher un peu jusqu'à la sortie.

Les bagages sont livrés un peu après mon arrivée dans la zone de récupération des bagages.

Je récupère mon bagage et je file vers la sortie qui est juste à 2 pas.

Le hall principal est tout aussi old school, je vous le ferais visiter un peu plus tard.

Pour vous donner une petite idée du trafic au terminal 2, voici le tableau des arrivées.

Depuis l'extérieur, le terminal 2 ressemble à cela.

Et voici la gare routière de l'aéroport d'où je prendrais mon bus pour Montpellier un peu plus tard.

Je fais mes repérages pour tout à l'heure avant de retourner à l'intérieur pour patienter environ 2 heures avant de prendre le bus.

Au terminal 2, tout s'organise autour de cette place, il y a les comptoirs d'enregistrement à droite, les arrivées et un commerce à gauches et quelques places assises près des portes.

La zone d'embarquement se trouve par là, vous noterez aussi que l'affichage des vols est effectué manuellement, ça fait vraiment vintage.

J'avais prévu le coup du terminal un peu austère !

Après avoir patiemment attendu, non pas sans être dérangé, je me dirige vers l'arrêt de bus pour prendre mon bus vers Montpellier.

La vue est jolie.

J'ai réservé le bus auprès de Flixbus mais celui-ci sera opéré par Azur Evasion. En fait, un peu comme tous les bus aux couleurs de la compagnie Flixbus sauf que celui-là ne porte pas ces couleurs.

Le bus était assez confortable et le temps de trajet était de 1h45 jusqu'à Montpellier. 

Un coup de tramway depuis Sabines et j'arrive à la gare Saint-Roch de Montpellier, je vais enfin pouvoir rentrer chez moi.

Petite parenthèse écologique, la SNCF nous a mis 3 rames automotrices Z50000 pratiquement intégralement vides ou du moins sur une partie du trajet. Bref, ce court trajet en TER aura émis bien plus de CO2 par passager que l'avion, pas terrible tout ça. 

Je vous laisse donc ici, j'espère que vous aurez apprécié ce Flight-Report sur cette nouvelle ligne opérée par Ryanair. N'hésitez pas à laisser un commentaire dans la section en-dessous.

N'oubliez pas de jeter un œil au bonus sur le musée Aeroscopia qui a récemment reçu un Airbus A380 (MSN 002), un Airbus A320 (MSN 0001) et un Airbus A340 et d'autres avions encore.
  
Je vous retrouve bientôt pour un Flight-Report un peu particulier, j'espère que vous l'apprécierez également.