Bonjour à tous,
Premier FR de l'année pour moi, l'occasion donc de vous souhaiter à tous une excellente année 2020. En espérant qu'elle soit remplie de découvertes (ou re-découvertes) du monde, avec pourquoi pas quelques plaisirs #avgeek en restant, évidemment, raisonnables ! :o)
Pour ma part, ma première résolution sera dans un premier temps d'achever la publication de quelques FR en retard, chose à laquelle je commencerai à m'atteler de suite ! :-) Ce FR sera ainsi la suite d'un routing déjà bien entamé qui m'aura amené, à la fin de l'été 2019, jusqu'en Australie. Bien entamé, puisque c'est l'heure du retour sur le Vieux Continent avec le dernier tronçon long-courrier, au départ de Singapour et qui nous ramènera jusque CDG.
Pour anticiper encore un peu plus les retrouvailles avec Mère Patrie, on fera au plus classique avec un tronçon opéré par Air France, et en fait le seul vol opéré par AF de ce billet LUX-SYD acheté sur le site de la compagnie tricolore. Petit rappel du plan de vol pour les étourdis…
Enchainement de vols
- 1
- 2LG8019 - Economique - Luxembourg - Paris - Bombardier Dash 8 Q400
- 3
- 4
- 5
- 6
- 7
- 8
- 9
- 10AF257 - Economique - Singapore - Paris CDG - Boeing 777-300ER
Au sol à Singapour
Je vous avais laissé à l'arrivée de notre vol depuis Sydney opéré en partage de code sur Qantas, sur ce point de vue de la queue à l'immigration. Nous sommes arrivés en porte il y a moins de 20 minutes, et nous avons encore plus de cinq heures devant nous avant notre départ direction CDG !

Cette durée d'escale pourrait nous laisser le temps de faire un saut en ville, mais nous préférons ne pas prendre de risque. Nous passons tout de même l'immigration pour pouvoir jeter un œil à l'espace "Jewel" de l'aéroport récemment ouvert…
"Vous restez combien de temps à Singapour ? — Euh, environ 5h, juste le temps d'aller voir la fontaine. — Ah OK ! *coup de tampon*"
Nous sommes tout d'abord accueilli par une des espèces florales endémiques : les orchidées.

Puis c'est le moment d'en prendre plein les yeux. J'avais l'impression quand je voyais des photos sur internet qu'il s'agissait d'images de synthèse, mais en fait, même en vrai, ça donne un peu cette impression ! :p


Retour vers les comptoirs d'enregistrement d'Air France, dans deux objectifs : (i) récupérer des cartes d'embarquement aux couleurs d'Air France ; (ii) et surtout, récupérer nos cartons d'invitation éventuellement nécessaires pour accéder au salon côté piste (l'histoire d'éviter de se faire refouler bêtement quelques dizaines de minutes plus tard). L'agent s'étonnera que nous n'ayons pas de valise : ce n'est pas que nous voyageons légers, mais elles ont déjà été enregistrées à SYD ! ;o)

L'aéroport est joliment décoré, en particulier avec cette sculpture mobile que vous pouviez apercevoir sur le plan précédent.

Les comptoirs Air France sont situés tout au bout du terminal.

Une fois nos sésames récupérés, nous passons l'émigration pour nous retrouver "côté piste" (en réalité, pas tout à fait puisque les contrôles de sûreté sont encore, en tout cas pour quelques temps, effectués en porte ; il me semble que l'aéroport réfléchit à des points de contrôle centralisés comme on les rencontre classiquement dans presque tous les aéroports du monde).

Nous rejoignons ensuite le salon "Skyview" utilisé par plusieurs compagnies dont Air France. L'accueil est correct.

Salon
Nous nous installons vers le fond du salon. Il y a un peu de monde, mais ça reste supportable d'autant plus que de mémoire, la plupart des passagers semblait voler sur d'autres vols que le nôtre, et qui partaient avant notre vol AF.

Les assises sont confortables et les sièges sont équipés de prises internationales fonctionnelles. Un bon point. Par contre, ça manque peut-être d'intimité, heureusement qu'il n'y avait pas trop de monde.

L'espace bar/restauration est situé à l'entrée du salon. Depuis là où nous sommes assis, c'est d'abord le bar, avec les softs et quelques alcools en libre service. Pour les boissons chaudes, il fallait demander à du personnel.

L'espace restauration est correct, avec une certaine variété, sans être non plus mirobolant. Ne vous fiez pas à l'impression d'espace : elle est en grande partie due à la présence de miroirs tout le long du bar…

Je resterai sage avec une soupe personnalisable, en prévision du repas à bord dont je compte profiter : la durée du vol permet de manger et de se reposer, sans avoir à sacrifier l'un ou l'autre ! Et en plus, j'ai des contraintes de flight-reporter à respecter, pardon !…

Puis une heure environ avant l'embarquement, j'irai profiter de ce qui est à mon goût l'avantage le plus appréciable des passages aux salons internationaux avant les vols long-courrier : la possibilité de profiter d'une bonne douche avant le vol !
Encore une fois, c'est correct mais sans créer l'effet "whaouh" qu'on pourrait attendre à Changi. Il n'y a même pas d'aménités proposées…

Direction l'embarquement
Nous rejoignons tranquillement à l'heure idoine notre porte d'embarquement. Pas d'arrêt aux boutiques pour acheter des chocolats au durian ou autre souvenir du style, la dernière fois, ça n'avait pas l'air d'avoir fait très plaisir à ceux à qui je les avais offerts… ;o)

Pas de "mind your step!" ici, mais du travelator en veux-tu en voilà quand même.

Le pré-embarquement, comprendre le passage des filtres de sûreté, qui se fait en porte à Changi, a déjà débuté et il y a un peu de monde, mais une file Skypriority est clairement matérialisée permettant de passer rapidement ce premier filtre.

Ce qui permet ainsi de rejoindre rapidement la zone d'attente où de nombreux sièges sont disponibles et encore libres.

L'avion du soir sera le F-GSQM, un Boeing 777-300ER de déjà plus de 13 ans.

Installation à bord
L'embarquement est lancé rapidement, avec respect des zones, mais via une passerelle aveugle.

Nous nous installons à notre rangée 30. A bord, c'est sans surprise la cabine Best classique en 3-4-3 (la moindre des choses pour une destination comme Singapour). Les IFE sont actifs dès l'embarquement ce qui est un bon point.
Les plus attentifs auront remarqué la présence sur la cloison du petit logo qui signifie que le Wifi sera disponible pendant l'intégralité de ce vol. Les (encore) plus attentifs auront également remarqué qu'à peine embarqué, Air France nous souhaite déjà "au revoir et à bientôt".

En vol
Le départ se fait à l'heure après les annonces de rigueur. Quelques minutes après, les menus papier sont distribués. Ce soir, ce sera le choix entre cuisse de volaille ou bœuf braisé pour le plat principal.

Voilà ce que donne le plateau une fois distribué. C'est correct, avec un pain qualitatif pour un départ ex-SIN et une bouteille d'eau d'un format tout à fait appréciable. J'accompagnerai le tout d'eau pétillante.

Gros plan sur le plat chaud. La cuisse de volaille est assez originale pour un plat d'avion, et je dois dire que ça rendait très bien. Ce plat est dans la moyenne très haute des plats chauds que j'ai eu en volant sur Air France, compagnie sur laquelle j'apprécie déjà d'ordinaire les repas.
On ne peut pas forcément en dire autant du dessert, bien industriel.

J'achèverai, pour bien entamer la nuit, ce repas par le traditionnel thé et sa poire (servie directement dans le verre et sans la mignonnette).

Pas de salutations "platinumesques" explicites sur ce vol, mais une discrète mention du PNC lors de son passage nous indiquant que nous pourrons utiliser durant le vol, si nous le souhaitons, les "toilettes de devant", où il y aura moins de monde. J'ignore encore à ce jour si c'est un conseil purement pragmatique qu'il aurait pu fournir à n'importe quel passager assis à l'avant de la cabine éco, ou si ça nous était "personnellement" adressé. C'est gentil pour nous, peut-être moins pour les passagers "de devant".
Mais rassurez-vous, bien élevé que je suis, je n'utiliserai durant tout le vol que les toilettes de la classe éco ! (en plus, ça permet de faire un peu de marche pour se détendre les jambes)
Le service s'achève au large des côtes indonésiennes, alors qu'il reste encore 11h18 de vol. De quoi faire une bonne nuit !

… ce que je ne manquerai pas de faire, du moins dans les limites que permet le confort de cette classe éco ;o), puisque je vous retrouve à l'approche de la frontière autrichienne, à un peu plus de 1h30 de notre arrivée à CDG.

C'est l'heure choisie par les PNC pour rallumer la cabine et procéder à la distribution de la deuxième prestation. Un petit-déjeuner chaud, mais sans choix possible. L'idée n'est pas bête, mais autant pousser le concept jusqu'au bout et rallumer la cabine un peu plus tardivement.

Zoom sur le plat chaud. Le tout est plutôt honnête.
On peut trouver la prestation un peu "chiche" mais il n'est certes que 5h du matin heure locale.

Pour clore le service, distribution d'un caramel au beurre salé.
J'avoue n'avoir jamais compris quand ceux-ci étaient censés être distribués. J'en avais déjà vu sur des vols transatlantiques (ce qui leur donne d'ailleurs une saveur toute particulière lorsqu'ils sont distribués juste au moment d'un survol des côtes bretonnes), avant de croire qu'ils avaient disparu au profit de vulgaires bonbons type "Hop !".
Mais ils font leur grand retour sur ce vol, à mon grand plaisir ! D'autant plus que dans leur papier bleu-blanc-rouge, c'est je trouve un joli clin d’œil offert par la compagnie tricolore.

Aperçu de la route du jour, alors que nous nous apprêtons à atterrir à CDG…

Atterrissage et débarquement à Paris-cDG
… c'est chose faite, avec une petite trentaine de minutes d'avance sur l'horaire programmé. On aperçoit le T1 aux couleurs de la France.

Nous rejoindrons, après un roulage d'une quinzaine de minutes, les portes M où nous nous garerons, pour boucler la boucle de ce routing, juste à côté d'un triple 7 de China Eastern !

Le débarquement s'effectue dans des délais corrects (malgré les plaintes du commandant sur la lenteur des services d'ADP, c'est de bonne guerre et pas forcément toujours justifié, mais on commence à s'y habituer), et cinq minutes après l'heure théorique d'arrivée nous sommes déjà dans l'espace de correspondances.

Direction maintenant le 2G pour récupérer notre vol vers LUX, mais ça, c'est (encore) au prochain épisode !
Merci pour ce FR présentant un produit AF Y de bien bonne qualité. En effet, SIN devrait généraliser le PIF unique et ainsi permettre aux passagers de mieux profiter des différents services qu'offre cet aéroport de grande qualité !
À bientôt
Merci pour ce FR!
Je n'aime pas trop ces contrôles de sûreté en porte à SIN, je trouve que cela empêche de profiter au maximum de l'aéroport.
À bord, AF fait bien le job sur cette destination "Premium" mais je trouve que le pdj semble un peu petit pour un vol aussi long. Je suis également surpris de ne pas voir le champagne en apéritif: il ne vous a pas été proposé?
Dommage aussi que l'équipage n'ait pas été très personnel.
En revanche, je suis vraiment d'accord avec vous concernant le système de divertissement; AF a fait un excellent travail de ce côté-là!
À bientôt et bonne année à vous!
Merci pour ce FR !
Un bon très long vol sur AF, le catering est bien mieux que ce que j'ai pu avoir sur mon dernier vol SIN-CDG...
Vous avez vraiment bien dormi à bord manifestement !
Bon week-end
Merci beaucoup pour le partage !
SIN est vraiment très joli et avec Jewel c'est encore mieux.
A bord les prestations sont très correctes mais je tique toujours sur ce menu avec l'absence de pluriels, sauce au champignon, pomme de terre rôtie (comme s'il n'y en avait qu'une) etc ...
A bientôt !
Merci pour ce FR.
J’ai eu la même impression que vous pour Jewel lors de mon séjour à Singapour à Noël.
Ce serait appréciable de mettre les contrôles PIF en amont des portes.
Vol agréable, surtout lorsque l’on dort la quasi intégralité de celui-ci.
A bientôt
Merci pour vos commentaires !
Le vol commence à dater un peu dans mon esprit, mais s'il n'y a pas eu de photo j'imagine qu'il n'y a pas eu d'apéritif (ce n'est pas dans mes habitudes de les refuser ;o), et je pense que si j'en avais profité j'aurais pris une photo en bon FRiste). Peut-être est-ce dû au départ tardif ? mais ça m'étonne quand même, peut-être un oubli de ma part, on va leur laisser le bénéfice du doute.
Bien vu, je n'avais pas remarqué ! Mais en regardant la photo de plus près, pas sûr que plus d'une patate y soit passée finalement... :o) pour les champignons dans la sauce, j'imagine qu'il y en avait plus qu'un car de mémoire c'était goûteux.
Merci beaucoup pour ce vol qui pour de la classe éco est dans l'ensemble qualitatif. De mon côté je n'ai jamais eu le droit au caramel à la fin du repas, sniff!
Avez-vous utilisez le wifi durant ce vol ?
Merci et à bientôt!
Merci pour ce fr.
L'aéroport de SIN est toujours aussi impressionnant.
Un catering très correct sur ce vol et qui donne envie.
A bientôt.