Bonjour à tous,
Je vous retrouve pour la suite de ce périple australien qui remonte à septembre dernier. Après plusieurs jours dans la région de Melbourne, en parcourant la baie d'est en ouest de Phillip Island jusque la Great Ocean Road, il est déjà temps de rejoindre Sydney avec ce qui constituera (déjà) notre dernier tronçon domestique avant le retour sur le Vieux Continent.
Pour celui-ci, c'est naturellement (et en fait un peu par hasard, si, si, promis !) que nous nous dirigeons vers la dernière compagnie intérieure qui manquait à notre carnet de vol : Jetstar ! En fait, ce qui nous a surtout attiré était le départ depuis Melbourne-Avalon, sorte de "super-Beauvais" de Melbourne, qui nous épargnait environ une heure de trajet depuis Port Fairy où nous logions la nuit précédant le vol.
Arrivée à l'aéroport d'Avalon - largage de la voiture de location
Après quelques heures de route sous un brouillard à couper au couteau, le temps hivernal se décide à se lever et c'est sous un beau soleil que nous terminons la route jusqu'à l'aéroport de Melbourne-Avalon, situé à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Melbourne.

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on peut difficilement rater l'entrée de l'aéroport.

L'aéroport est plutôt pépère et c'est seuls au monde que nous rejoignons le terminal et les parkings pour rendre la voiture de location.

Bonne nouvelle : il sera possible de manger et de boire à l'intérieur du terminal.

Mais avant cela, détour pour rendre la voiture, chez le loueur jaune affilié à notre chère compagnie nationale.

Puis direction le terminal ! On reste dans le thème puisque le jaune y est encore à l'honneur, ainsi que Jetstar qui représente une bonne partie des (quelques) vols qu'accueille cet aéroport. Pas d'inquiétude : le bagage que vous apercevez n'est pas abandonné, il s'agit de ma valise qui a pris quelques mètres d'avance sur moi pour la photo… ;o)

Dépose bagage
Le terminal domestique n'est pas bien grand, et pour le moment, l'attraction principale consiste en ces deux employés affairés à accrocher le ciel à défaut de pouvoir décrocher la lune.

Nous nous présentons au comptoir de dépose-bagage…

… avant de nous en faire refouler : nous voyageons sur le vol de 15h45 et c'est le vol précédent qui enregistre à cette heure (nous avons certes bien quatre heures d'avance). Il faudra revenir plus tard.
Pas grave, nous prenons l'air à la découverte du terminal international. Dehors, quelques sculptures aéronautiques décorent l'aéroport.

D'autres sculptures…

(En fait, le terminal international est fermé à cette heure car le prochain vol, à destination de Kuala Lumpur, n'est prévu que ce soir à 21h45 !)

L'heure tourne inexorablement et rebelote : nous retentons notre chance, cette fois avec succès, à la dépose bagage. Direction ensuite le PIF où le tout est passé rapidement (normal vu l'affluence), avec même quelques mots de français tentés par les agents de sûreté à la vue de nos passeports. Comme sur tous les vols intérieurs australiens, les liquides sont autorisés.
Côté piste, encore et toujours la foule
De nombreuses tables hautes sont disponibles une fois le PIF passé pour travailler, et accessoirement recharger ses appareils.
L'omniprésence des liaisons avec la ville de Sydney fait qu'il est pertinent dès ces lieux de faire la publicité de la liaison par train avec la ville, que nous avons déjà prévu de prendre comme lors de notre arrivée sur le sol australien une dizaine de jours plus tôt.

La publicité à l'entrée de l'aéroport ne mentait pas : il y a aussi des magasins avec des options de restauration appréciables.

Non seulement il y a du (ou de la) Wi-fi, mais en plus, notre vol est désormais affiché avec un léger retard. Qui sera sans doute dû "à l'arrivée tardive de notre appareil"… ;-)
Avis important : il est recommandé aux spotters de l'aéroport d'Avalon de savoir prendre leur mal en patience.

Embarquement et découverte de la cabine
L'embarquement débute vers 16h05, 20 minutes après notre heure de départ théorique. Le départ est désormais prévu à 16h30.
Le tout se fait dans le calme, et à ce stade rien ne diffère vraiment d'une compagnie traditionnelle.

L'embarquement se fait à pied via un cheminement matérialisé au sol et prévu à cet effet, offrant de belles vues sur notre avion du jour.


Fuselage shot de notre VH-VQE, un A320 d'environ 11 ans opéré depuis tout petit par Jetstar.

La cabine est conforme à ce qu'on attend d'un A320, avec porte-revues en partie haute libérant autant de place au niveau des genoux.

Je vous laisse juge du pas ainsi disponible, que je juge plutôt honnête pour une compagnie qui se présente comme une low cost. Je m'attendais à pire et je suis agréablement surpris.

Vue du hublot sur les derniers passagers embarquant par l'arrière de l'appareil.

Roulage et décollage : c'est parti direction SYD !
Nous rejoignons doucement mais sûrement la piste de décollage et c'est à 16h40 que nous quittons le plancher des vaches, avec presque 1h de retard sur l'horaire initialement prévu.



Un virage à gauche nous offre de magnifiques vues sur l'aéroport et ses environs. Effectivement paumé au milieu de nulle part, on s'en était déjà rendu compte ! :o)

Compagnie low-cost oblige : c'est BOB sur cette liaison ! Prix corrects (1 AUD ~ 0,6 €).

Il est aussi possible de faire des achats plus variés. Je ne céderai pas à l'appel de la maquette, nos valises étant déjà bien chargées.

Du coup, une seule chose à faire pour s'occuper : regarder dehors. C'est bien couvert…

Ah, non ! J'étais passé à coté au moment de la réservation (ou alors ça ne m'avait pas marqué et je l'avais rapidement oublié), mais apparemment le tarif acquitté (pourtant pas cher du tout) nous gratifiait d'un bon de 10 AUD (de mémoire) à utiliser sur la carte du BOB.
A défaut de maquette, je me rattraperai donc sur des bonbons avgeek, accompagné d'un thé que l'hôtesse m'incite vraisemblablement à consommer avec du lait (à mettre, rappelons-le, après avoir retiré le sachet).

Le vol se poursuit sans histoire et nous approchons bientôt de Sydney, avec une belle approche au crépuscule.





Touché !

Nous rejoignons un point de stationnement aux côtés de nos comparses de livrée.

Débarquement et sortie de l'aéroport
Nous quittons l'avion à 17h55, le retard a finalement été réduit à 45 minutes. Le débarquement se fait soit par l'avant de l'appareil via une passerelle, soit par l'arrière via un escalier.

La deuxième option étant évidemment plus photogénique !



La sortie se fait via un passage mélangé aux passagers en partance.

… l'occasion pour l'aéroport de nous rappeler les mérites de sa liaison ferroviaire avec la ville.

Il est aussi possible de manger ici, miam !

Les bagages seront livrés sans trop d'attente.

Et à très exactement 18h08, soit 13 minutes après être sorti de l'avion, nous pouvons déjà nous diriger avec nos valises vers le train pour rejoindre la ville. Un très bon score pour l'aéroport !

Pour la suite, c'est sur train-report qu'il faudra se rendre !… ;o)

Merci pour ce FR.
Un aéroport bien calme, c'est agréable.
A bord, le vol fait le job avec en prime des bonbons très avgeek.
A bientôt
Merci pour le partage !
Avalon a l'air d'être un sympathique petit aéroport régional.
A bientôt !
J'y suis passé nombre de fois devant sans jamais prendre un vol au départ ou à l'arrivée d'Avalon. C'est amusant de retrouver un flight-report sur Avalon, qui est en réalité vraiment utile pour desservir toute la zone urbaine de Geelong.
En plus de cela, je crois que le parking n'est pas / n'était pas payant contrairement à la rente que ça peut être à Melbourne Tullamarine.
Thanks mate for your report!